Au Tchad, l’otage français enlevé jeudi 23 mars n’est plus sur le territoire national. Des sources sécuritaires tchadiennes annoncent que les ravisseurs ont réussi à traverser la frontière en direction du Soudan.
Les forces tchadiennes appuyées par la force mixte Tchad-Soudan ont attendu le lever du jour, ce vendredi, pour repasser au peigne fin la frontière entre le Tchad et le Soudan, mais elles n’ont rien trouvé. Quelques instants plus tard, des sources locales ont signalé l’otage et ses ravisseurs à l’intérieur de la frontière soudanaise, indique à RFI une source sécuritaire. « Nous avons actionné la force mixte, mais elle n’a jusque-là pas réussi à les rattraper », ajoute cette même source.
La force mixte, qui dispose d’un droit de poursuite sur 100 km de part et d’autre de la frontière, se retrouve donc en première en ligne en ce moment. C’est une unité tchado-soudanaise chargée de la surveillance de la frontière depuis 2010.
Cette nouvelle donne intègre aussi les services secrets soudanais dans la recherche du géologue français d’une quarantaine d’années qui travaille pour le groupe minier Tekton. Sur le statut des ravisseurs, on se demande s’il s’agit des Djandjawid venus du Darfour, de simples bandits armés ou d’un reliquat de la rébellion tchadienne. Le mobile de l’enlèvement pourrait ne pas être crapuleux parce pendant le rapt, les ravisseurs n’ont pas réclamé le véhicule de l’otage ni même de l’argent.
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