KOLDA :Un camion sans chauffeur sème la panique au centre-ville,
Incendie à Khossanto : Trente cases réduites en cendres
Un incendie d’une rare violence s’est déclaré hier aux environs de 2h30mn dans la partie Nord commune de Khossanto à environ 500 mètres de la brigade de gendarmerie territoriale.
Le bilan est lourd : une trentaine de cases communément appelées Niafa sont parties en fumée. Des dégâts matériels importants estimés à plusieurs dizaines de millions sont également à déplorer. Aucune perte en vie humaine n’a été signalée.
Cependant la récurrence des incendies dans cette partie du département de Saraya nécessite la mise en place des postes avancés d’incendie et de secours pour parer à toute éventualité.
Une enquête a été ouverte par la brigade de gendarmerie de Khossanto pour déterminer l’origine du sinistre.
Joal : le bras d’un enfant de trois ans retrouvé dans un tas d’ordures
Le délégué du quartier Caritas de Joal a fait une découverte macabre mardi dernier. En allant à la mosquée pour la prière de 14 heures, ce dernier a aperçu un membre de corps humain dans un dépotoir d’ordures. En se rapprochant, il se rend compte qu’il s’agit d’un bras droit d’enfant dont l’annulaire est en plus sectionné.
D’après L’Observateur, qui donne l’information, le délégué de quartier a aussitôt informé par téléphone les gendarmes qui, à leur tour, alertent les sapeurs-pompiers. Ces derniers ont acheminé le membre amputé à l’hôpital Thierno Mouhamadou Mansour Barro de Mbour.
Sur place, il a été attesté qu’il s’agit du bras droit d’un enfant de trois ans. Lequel a été porté à terre au cimetière de Joal.
Dans le cadre de l’enquête, les chefs de famille du quartier Caritas ont été interrogés. Ceux qui ont un enfant de trois ans décédé ont été priés de vérifier si la tombe de celui-ci n’a pas été profanée.
Les investigations n’ont rien donné pour le moment. Mais une chose est sure d’après les témoignages des femmes qui fréquentent le dépotoir d’ordures où a été effectuée la découverte macabre : le bras amputé n’a pas été jeté avant 12 heures. Elles affirment en chœur, dans des propos repris par L’Observateur, que jusqu’à cette heure-là elles n’avaient rien remarqué.
La Poste : 2721 employés seront virés, deux options pour les départs
Lors de la cérémonie de réception des cahiers de doléances des syndicats, dans le cadre de la célébration du 1er-Mai, le Président Macky Sall avait tapé du poing sur la table à propos de la gestion des entreprises publiques. L’une d’entre elles était particulièrement visée. «Prenons l’exemple de La Poste avec plus de 4000 employés. La Poste a des charges de 19 milliards F CFA pour des revenus de 6 milliards F CFA», calcule le chef de l’État.
Il poursuit : «L’État donne 6 milliards de subvention et on se retrouve toujours avec un gap de 6 milliards F CFA. Chaque directeur général qui atterrit à La Poste fait des recrutements et après, on veut mettre tous sur le dos de l’État. Ce n’est pas durable, ce n’est pas viable.»
Le 23 novembre 2022, en Conseil des ministres, Macky Sall demandait déjà au Premier ministre et aux ministres concernés de «prendre des mesures idoines en relation avec toutes les parties prenantes afin d’accélérer le processus de restructuration de la Société nationale La Poste et la relance durable des activités techniques, économiques et financières de l’entité».
Ce chantier est lancé. D’après L’Observateur, l’entreprise a adopté un Plan opérationnel de rationalisation des effectifs de la SN La Poste (PSLP) (2023-2028) impliquant le départ de 2721 agents. «L’objectif général fixé à terme est de compter sur un nombre optimal d’employés (entre 1000 et 1367) sur des postes de compétences professionnelles stratégiquement liés aux besoins organisationnels actuels et futurs de l’entreprise et du secteur postal en général, d’ici à l’horizon 2028», précise-t-on dans le PSLP repris par le journal.
Pour le dégraissage, deux options se présentent : les concernés ont le choix entre un départ négocié et un licenciement pour motif économique.
Ce réajustement des effectifs permettra à La Poste, d’après les projections des auteurs du PSLP, d’économiser 13,9 milliards de francs CFA par an. Une bonne nouvelle pour une entreprise dont la masse salariale représente 112% du total des produits.
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Kédougou : 1800 explosifs saisis, le propriétaire voulait les vendre à…
Trois sacs contenant chacun 600 explosifs, soit au total 1800 unités, ont été saisis à Kédougou sur B. Traoré. Il a été arrêté par les gendarmes de la localité entre le village de Farading et la route nationale n°7. Il était à bord d’un 4X4 en provenance du Mali.
D’après L’Observateur, qui donne l’information, B. Traoré a déclaré être le propriétaire des explosifs et révélé qu’il envisageait de les vendre au village de Bantaco à ses clients habituels, essentiellement des orpailleurs traditionnels.
Le journal rapporte que le mis en cause a été placé en garde à vue et déféré au parquet du Tribunal de grande instance de Kédougou avant d’être placé sous mandat de dépôt.
La même source signale que la Section de recherches de Tamba s’est jointe aux gendarmes de Kédougou pour un approfondissement de l’enquête.
Cette saisie a été suivie par une autre réalisée à Bakel. Ce qui fait dire à un commandant de la gendarmerie en retraite, cité par L’Observateur, que, certes, «on n’est pas encore à des phénomènes ultra-violents, mais il y a une pénétration du marché par ces criminels».