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Abdou Karim Fofana Répond À Reporters Sans Frontières
Le Sénégal figure parmi les pays qui reculent le plus au classement annuel de la liberté de la presse, publié mercredi par Reporters sans frontières (RSF). L’organisation dénonce « la forte dégradation des conditions sécuritaires des journalistes ».
En réponse, le porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, estime que “le Sénégal n’a de leçons à recevoir d’un pays ni d’aucune organisation en matière de liberté de la presse”. “Le gouvernement du Sénégal est attaché à l’Etat de Droit, au respect des droits de l’homme, à la liberté d’opinion et à la liberté de presse par principe et pour la vitalité de sa démocratie et non par préoccupation d’un quelconque classement”, a-t-il poursuivi dans un texte que nous publions en intégralité.
“Le Sénégal respecte la liberté de presse par principe et non par souci d’un quelconque classement”
« Attraire un journaliste devant la justice pour obtenir réparation est un droit inaliénable. S’adresser au CORED est une garantie que l’auteur de l’agression par voie de presse ne pourra même pas invoquer une atteinte à la liberté d’informer. Jugé par ses pairs et dénoncé publiquement par ses confrères et consœurs, jusque dans l’organe diffuseur des éléments constitutifs du délit, le fautif n’aura pas d’autre choix que de s’amender ou risquer de devoir, en cas de sanction extrême, s’éloigner du travail des journalistes ». Cette citation de Mame Less Camara lors de l’installation du premier tribunal des pairs en 2014 et que rappelle le Secrétaire général du Synpics lors de son allocution du 1er mai devant le Président de la République est la meilleure réponse à Reporters Sans Frontière qui confond volontairement délit de presse et délit commis par voie de presse.
Quand le CORED capitule devant les excès de la liberté de presse, l’Etat et les citoyens ne peuvent que recourir à la justice. Dans aucune démocratie, la presse n’est une zone de non droit. Aux Etats Unis et en France comme dans toutes les démocraties, les journalistes répondent de leurs actes devant la justice. Aux Etats Unis, une journaliste du New York Times avait été envoyée en prison pour avoir refusé de dévoiler sa source sans que personne ne parle de recul de la liberté de la presse. En France récemment des journalistes du Monde ont été inculpés pour avoir violé le « secret-défense ».
En matière de liberté de presse, le Sénégal n’a de leçons à recevoir d’un pays ni d’aucune organisation. Le gouvernement du Sénégal est attaché à l’Etat de Droit, au respect des droits de l’homme, à la liberté d’opinion et à la liberté de presse par principe et pour la vitalité de sa démocratie et non par préoccupation d’un quelconque classement.
Le gouvernement du Sénégal encourage vivement la tenue des assises de presse qui selon le SG du Synpics « ne règleront pas tout, tout de suite. Mais leur tenue est d’une nécessité pour marquer la volonté de notre pays, de retrouver sa Presse d’Antan. Une presse sans connivence avec aucun des segments de notre société, une Presse sans complexe et sans peur, une Presse qui, en toute responsabilité assure un pluralisme de l’information et assume sa mission de n’être qu’au service exclusif du Public dans son acception la plus diverse qui soit ».
Il est crucial que tous les acteurs de la presse retrouvent les vertus et l’éthique de la presse d’antan et les prochaines assises de la presse sont une excellente occasion pour repartir sur de nouvelles bases. Un dernier constat s’impose : si les médias internationaux choisissent d’installer leur bureau régional à Dakar ou d’y trouver refuge, ce n’est pas seulement pour la douceur du climat de notre capitale mais aussi et surtout pour un autre climat : celui de la liberté.
Le Brésil Et L’Argentine Veulent Se Passer Du Dollar
Les initiatives pour échapper à l’hégémonie du dollar se multiplient dans les pays émergents. Avec plus ou moins de succès. Dernier exemple en date, un projet d’échanges bilatéraux en monnaie locale entre le Brésil et l’Argentine.
Payer les importations brésiliennes en pesos argentin. C’est la proposition alléchante faite par le président Lula à son homologue Fernandez. Une véritable aubaine pour ce pays aux abois. Surendetté, miné par l’hyper inflation, éreinté par une sécheresse historique qui a massacré les récoltes, sapé par l’érosion de sa devise qui a perdu 44 % face au dollar depuis un an. Pour toutes ces raisons, l’Argentine est en pénurie récurrente de devises américaines. Seulement voilà, pour l’instant, cette promesse reste une coquille vide. Les deux présidents ont âprement discuté du sujet lors de leur rencontre mardi à Brasilia, sans parvenir à une annonce concrète. Leurs ministres doivent se retrouver dans les prochains jours pour tenter de mettre au point un mécanisme sûr pour les deux pays.
Leurs échanges pour le moment se règlent en dollar, une situation très répandue dans le monde
45 % des échanges mondiaux s’effectuent en dollar. C’est devenu une facilité sur de nombreux marchés de matières premières comme celui du pétrole. Cette domination du dollar a des avantages : les échanges sont plus fluides. Cette monnaie rassure dans le monde entier. Lorsqu’une crise survient, tout le monde se rue d’ailleurs sur cette devise. Le problème pour les États qui sont contraints de l’utiliser c’est que son contrôle leur échappe totalement, c’est le privilège exclusif de la première puissance mondiale. Cela fait cinquante ans que cette hégémonie est contestée, mais jusqu’à maintenant aucun pays n’a réussi à s’en affranchir.
Qu’est-ce qui motive aujourd’hui les pays émergents à s’émanciper du billet vert ?
Ceux qui ont emprunté en dollar sur les marchés internationaux et qui voient leur monnaie chuter comprennent très vite à quel point cette monnaie peut être un piège pour leurs finances. Les émergents ont aussi des motivations politiques. La Chine en tête. Pékin signe des accords à tout va pour commercer en yuan. Avec des pays, la Russie, le Brésil, et récemment avec l’Argentine. Mais aussi avec des entreprises. TotalEnergies a accepté un règlement en yuan pour ses exportations de GNL destinée à une société publique chinoise. L’Inde propose également des règlements en roupies à la Malaisie ainsi qu’à des pays d’Afrique de l’Est. Les pays sous sanctions américaines sont aussi en demande d’une alternative au billet vert.
Les BRICS rêvent aujourd’hui d’une monnaie commune
Dix-neuf pays souhaitent rejoindre le club formé par les cinq grands émergents pour participer à cette monnaie commune. Elle pourrait être adossée à l’or. Il faudra encore des années de négociations pour que ce projet se concrétise. Les BRICS se sont dernièrement dotés d’une banque de développement. Dirigée par la Brésilienne Dilma Roussef, l’ancienne présidente et compagnonne de route de Lula. Faute de pouvoir tenir la promesse faite à l’Argentine, Lula a proposé que la question soit soumise à la banque des BRICS.
Pourquoi est-ce compliqué de se passer du dollar dans les échanges entre le Brésil et l’Argentine ?
L’État propose d’ouvrir une ligne de crédit pour financer les exportations vers l’Argentine qui seront réglées en pesos. Mais l’opération est risquée : pas sûr qu’il retrouve sa mise de départ vu l’érosion permanente du peso. Le Brésil a déjà essuyé des pertes avec Cuba et le Venezuela et n’a pas envie d’en faire à nouveau les frais. Même si le jeu en vaut la chandelle. Le Brésil estime avoir perdu du terrain en Argentine au bénéfice de la Chine qui elle offre des solutions de paiements alternatives au dollar.
Soudan : Douze Sénégalais Et Neuf Bissau-Guinéens Rapatriés À Dakar
Le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a procédé, hier mardi, au rapatriement de 12 Sénégalais et neuf Bissau-Guinéens du Soudan, sur instructions du chef de l’Etat.
« Ces candidats au retour volontaire ont été convoyés de Khartoum au Caire, puis rapatriés à Dakar, sous la coordination de l’ambassade du Sénégal en Égypte. Ils ont été pris en charge à leur arrivée à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD), par les services compétents de l’Etat, conformément aux procédures habituelles mises en place dans pareilles situations », informe un communiqué du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.
Le ministère remercie les autorités soudanaises et égyptiennes pour leur coopération qui a facilité la bonne exécution de l’opératio