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BASKET : le Qatar accueillera la Coupe du monde FIBA ​​2027

Après la Coupe du monde de la FIFA, le Qatar accueillera le Mondial de basket masculin. Doha organisera chaque match de l’événement de 32 équipes dans des sites préexistants, a déclaré la FIBA, citant également la modernisation des réseaux de métro et de transports publics qui ont été achevés pour la Coupe du monde de football masculin de l’année dernière.

Le Qatar a fait face à de vives critiques lors d’un projet de construction massif de 12 ans pour la Coupe du monde de football en raison du traitement réservé par le pays riche en gaz à sa main-d’œuvre migrante. La FIBA ​​n’a fait aucune référence aux questions de travail ou de droits de l’homme en annonçant sa décision, qui est intervenue à la veille du tirage au sort du tournoi 2023.

La FIBA motivée par les infrastructures

Lorsqu’on lui a demandé comment elle considérait les questions de droits, la FIBA ​​a déclaré dans un communiqué qu’en l’absence de construction nécessaire au Qatar, “les économies de temps et d’argent liées à la construction de nouveaux sites seront concentrées sur la fourniture de l’héritage social le plus fort possible”.

“Avec toutes les équipes jouant dans la même ville, les fans peuvent tout planifier longtemps à l’avance et profiter d’une expérience unique puisque tous les sites sont à moins de 30 minutes les uns des autres”, a déclaré l’instance dirigeante basée en Suisse. “De plus, tous les sites qui seront utilisés pour l’événement masculin phare de la FIBA ​​sont déjà construits, tandis que les technologies vertes largement utilisées aideront à organiser la Coupe du Monde de Basketball FIBA ​​2027 comme un événement neutre en carbone.”

La FIBA ​​a déclaré que d’autres candidats qu’elle n’avait pas identifiés étaient entrés dans le processus d’accueil, mais que le Qatar était “le premier à présenter une candidature remplissant les conditions standard”.

“La FIBA a ​​la confiance nécessaire pour confirmer la décision sans hésitation”

Le gouvernement qatari a déclaré dans un communiqué que son “portefeuille célèbre d’hébergement d’événements méga-sportifs a donné à la FIBA ​​la confiance nécessaire pour confirmer la décision sans hésitation”.

Le Qatar est le troisième hôte asiatique consécutif du tournoi masculin. La Chine a accueilli en 2019 et les Philippines, le Japon et l’Indonésie accueilleront l’édition de cette année du 25 août au 25 septembre. L’Espagne est le championne en titre.

L’accueil sportif du Qatar a culminé mais ne s’est pas arrêté avec la Coupe du monde de football. La Coupe du monde de basket-ball sera l’un de ses événements majeurs avant d’accueillir les Jeux asiatiques de 2030, qui utiliseront certains stades construits pour le tournoi de football.

Un objectif à long terme pour le Qatar est d’accueillir les Jeux olympiques, bien que la prochaine opportunité disponible pour les Jeux d’été soit l’édition 2036, car les hôtes ont déjà été choisis pour 2028 et 2032.

Une candidature à Doha était en cours de préparation pour les Jeux de 2032 lorsque le Comité international olympique a rapidement choisi Brisbane sans que les candidats rivaux ne soient soumis à un vote.

L’énorme coup dur du Real avant le choc contre Man City

Le Real Madrid risque de se faire sans son métronome, Luka Modric pour ses prochaines échéances décisives de la saison: la finale de la Copa del Rey contre Osasuna (6 mai) et la demi-finale aller de C1 contre Manchester City (9 mai).  En effet, l’international croate serait blessé aux ischio-jambiers depuis mardi soir et la défaite contre Gérone. Une blessure que le ballon d’or 2018 traînait et qui s’est aggravé d’après la presse espagnole.
Un véritable coup dur pour la maison blanche si l’information venait à se confirmer.

DAKAR ACCUEILLE LE FORUM MONDIAL SUR L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE , UNE PREMIERE EN AFRIQUE !

La Ville de Dakar, en collaboration avec le Réseau des acteurs et des collectivités territoriales pour l’ESS (RACTES), le Global Forum for Social and Solidarity Economy (GSEF) et le Ministère de la Microfinance et de l’Economie Sociale et Solidaire du Sénégal, se prépare activement pour accueillir le Forum mondial sur l’économie sociale et solidaire (GSEF) qui se tiendra pour la première fois en Afrique. Le GSEF 2023 se déroulera du 1er au 6 mai 2023 autour du thème “la transition de l’économie informelle vers des économies collectives et durables pour les territoires”.

Ce rendez-vous international s’articulera autour de plusieurs temps forts : les 1er et 2 mai, un Pré-forum Jeun’ESS, dédié aux jeunes, reconnaissant leur participation à cette économie de l’avenir, créatrice d’emplois et de nouvelles opportunités; le 3 mai, un Pré-forum Femm’ESS, une journée dédiée au rôle vital des femmes au sein des structures et entreprises de l’ESS ; et les 4, 5 et 6 mai, le Forum principal, décliné en 7 grandes thématiques ou « parcours » : co-construction des politiques publiques créatrices d’emploi décents pour les jeunes et les femmes, économie bleue, économie verte, économie numérique, financement, dialogue politique et recherche. Plus de 2 000 participants étaient déjà inscrits à la mi-avril.

« Nous vivons un moment historique. Nous devons bifurquer, changer de trajectoire, et conduire la transformation écologique et sociale de notre économie qui a révélé sa vulnérabilité face aux crises. Nous devons être plus résilient » a indiqué Mr Pierre Hurmic, Maire de Bordeaux, co-président du GSEF.

« L’économie sociale et solidaire doit devenir la « norme qui régulera l’économie de demain », la norme qui impose le primat de l’humain et du projet collectif sur le capital, qui structure une économie de la proximité et du long terme » a t’il rajouté.

Pour sa part, Madame Victorine Ndeye, Ministre de la Microfinance et de l’Économie Sociale et Solidaire se félicite de l’état d’avancement des préparatifs du Forum mondial de l’économie sociale et solidaire. Le Gouvernement du Sénégal a fait de l’économie sociale et solidaire une priorité fondamentale qui contribue à renforcer une société démocratique et à créer de la valeur ajoutée dans les secteurs formel et informel par la redistribution des richesses, en promouvant les entreprises et les organisations fondées sur la solidarité et l’importance des enjeux sociaux.

A la tête de la cité hôte de l’événement, Barthélemy Dias, Maire de Dakar affirme :  « Nous nous réjouissons d’accueillir le Forum pour la première fois en terre africaine : c’est un honneur pour tous les Sénégalais ».

Le Maire de Dakar prend la responsabilité de porter la voix de l’Afrique pour cette première édition sur le continent.

Il rappelle que le secteur informel représente 80% de l’économie du Continent alors que 70% de sa population a moins de 30 ans. Ce capital humain est frappé par le chômage, le sous-emploi, le manque de formation et d’opportunités. « La croissance de l’Afrique pourrait être deux fois plus forte si notre Indice de Développement Humain (IDH) était plus élevé » rajoute-t-il.

Dakar, capitale du GSEF 2023, décline une grande ambition : susciter la création de 20 millions d’opportunités de formation, d’expérience professionnelle, d’emplois, d’accès au financement à partir de 2023 pour atteindre les Objectifs du Développement Durable (ODD) en 2030.

Cette ambition requiert une collaboration étroite avec l’ensemble des acteurs du développement économique et social, explique Barthélémy Dias.
L’ « Appel de Dakar » aura une tonalité résolument offensive. « Nous voulons un Forum d’action, et pas seulement un Forum d’idées » conclut Barthélémy Dias.

Le GSEF est un événement international organisé tous les deux ans pour promouvoir l’économie sociale et solidaire (ESS) dans le monde entier. Les éditions précédentes s’étaient tenues à Séoul (2014), Montréal (2016), Bilbao (2018) et Mexico (2020). Cette année, le forum réunira entre 4500 et 5000 participants venant de tous les continents. Les villes membres du GSEF sont les principales organisatrices de cet événement.

AWA BA RETROUVÉE MORTE CALCINÉE À TIVAOUANE : C’EST LE SUSPECT QUI AVAIT DÉCOUVERT LE CORPS

L’enquête sur la dame Awa Bâ retrouvée morte calcinée à Tivaouane, le 23 mars dernier dans le quartier Keur Macoumba Diop. Un suspect répondant au nom de Pierre Dione est en garde à vue. C’est un maçon âgé de 41 ans domicilié à Teroklh. Rappelons que c’est le mis en cause qui avait lui-même découvert le corps calciné, un jour du mois d’avril.
 
Les réquisitions faites sur les numéros de téléphone des principales personnes suspectées dans le cadre de cette affaire indiquent que le mis en cause a été localisé au même endroit que la victime le jour de sa disparition, le jeudi 23 mars 2023, à Tivaouane.
 
Des faits réfutés par Pierre Dione malgré la localisation de son téléphone sur les lieux du drame le jour des faits.
 
 Les résultats des investigations de la police montrent que le mis en cause s’est rendu nuitamment à la date du 23 mars, jour de la disparition de la victime, dans le secteur de Toro Malick où le corps sans vie de cette dernière a été retrouvé calciné une quinzaine de jours après. Il ressort aussi de l’enquête de la police confortée par des témoignages concordants que Pierre Dione s’est rendu sur les mêmes lieux au même moment, pour chercher de la paille. L’enquête suit son cours.

Arrêté ministériel : Le Sénégal suspend l’exportation du fer

La décision est temporaire. Le gouvernement du Sénégal a ordonné la suspension de l’exportation de la ferraille. Selon L’Observateur, la décision a été prise par arrêté ministériel signé par le chef du département des Finances et du Budget, Moustapha Ba.

Il motive ainsi sa décision en date du 26 avril dans une note adressée au Directeur général de la Douane : « Faisant suite à la correspondance du ministre du Commerce, de la Consommation et des Pme, à travers laquelle il évoque les difficultés des industries locales à s’approvisionner suffisamment en ferraille, leur matière première, et tenant compte de votre avis sur la question objet de la note visée en référence, j’autorise la suspension de l’exportation de la ferraille. »

Ce, poursuit la note, « en attendant l’aboutissement des discussions en cours entre les services de l’Etat et les acteurs du secteur fer à béton / ferraille. »

Un paradoxe : Le Sénégal fait partie des plus grands exportateurs de ferraille notamment vers l’Inde alors que les industriels du pays peine à trouver de la matière première. C’est fort de ce constat que le gouvernement a décidé suspension temporairement l’exportation de la matière première pour apporter des solutions aux difficultés des entreprises locales du secteur.

Hôpital de Ziguinchor : arrêté pour viol sur une patiente, le chef du service de neurologie s’explique

Une rocambolesque affaire secoue l’hôpital régional de Ziguinchor. Où le chef du service de neurologie, Dr Djibril Ka, a été placé sous mandat de dépôt, depuis le 21 avril dernier, suite à l’ouverture d’une information judiciaire.

D’après Libération, qui donne l’information, il est accusé de tentative de viol sur une déficiente mentale. Le mis en cause a été interpellé le 17 avril dernier par les éléments de la Brigade de recherches sur instruction du Parquet.

« Le Dr Djibril Ka est un voisin a ma tante qui répond au nom de N. Atchikyti et sujette à des crises épileptiques. Il a été ainsi mis en rapport pour des soins. Ce 17 avril, Dr Djibril Ka est venu rejoindre N. Atchikyti dans sa chambre, à l’insu des habitants de la maison », accuse P. Y. Diedhiou, neveu de la victime présumée.

Il ajoute : « C’est ainsi que vers les coups de  00 heures 30, ils ont entendu des gémissements et des cris venant du salon. » D’après l’accusation, Dr Ka sera surpris « pantalon baissé, en train de se débattre avec N. Atchikyti, qu’il avait réussi à déshabiller. » Une version confirmée par la victime.  « Il s’est attaqué à moi avant de me déshabiller par force. Il a baissé son pantalon par la suite avant de sortir son sexe pour me pénétrer. Ce sont mes cris qui ont alerté mon neveu qui est aussitôt venu à mon secours », a-t-elle déclaré face aux enquêteurs.

En face, le mis en cause nie une quelconque tentative de viol. « Je reconnais avoir voulu coucher avec elle parce que nous entretenons une relation amoureuse », se défend-il. Ka de poursuivre : « J’ai été même provoqué par la fille qui s’est levée de son siège pour venir s’asseoir sur les cuisses. Je nie par ailleurs avoir sorti mon sexe au moment des faits et avoir essayé de la pénétrer. »

En revanche, sa version est remise en cause par l’examen gynécologue dont les résultats ont conclu à des lésions vulvaires d’allure post traumatique récentes liées à un contact génito-génital avec éjaculation sans défloration de l’hymen.

« Où sont passés les 38 millions ? », la question qui agite le Lycée d’enseignement général de Diourbel

Un détournement présumé de fonds secoue le Lycée d’enseignement général (Leg) de Diourbel. Au banc des accusés, l’administration est sommée de justifier des manquements relatifs à une gestion nébuleuse. Laquelle concerne, entre autres, d’après Bes Bi Le Jour, l’acquisition cette année de 2 risographes à 2,6 millions F CFA mais jusque là introuvables.

Autre incongruité : pour l’achat du bus, l’administration évoque une subvention de 405 mille F CFA. Ce, au moment où le chauffeur se demande « de quel bus on parle ? ».  Parce que justifie-t-il, repris par le journal du Groupe Emedia Invest, « le bus est en panne depuis 2 ans. Il est immobilisé et il ne fonctionne plus. »

Sur un effectif de 2981 élèves, un excédent de 585 blouses a été notée sur la commande passée par l’administration du Lycée.

Saliou Faye, président du collectif national des gouvernements scolaires du Sénégal, est dans tous ses états. « L’année dernière, l’administration a dit avoir dépensé 200 mille F CFA pour l’encadrement des élèves pour le Concours général, fulmine l’élève en classe de Terminale (TS2D), dans les colonnes du journal. Nous n’avons pas été encadrés. On se demande où sont passés les 38 millions. »

Lui et ses camarades exigent la lumière. « Nous ne pouvons pas accepter des injustices. Nous avons fait des constats flagrants et on se demande où est passé notre argent », embraie Aïcha Ndiaye, élève en Première S2D et présidente du gouvernement scolaire de Diourbel.

« Nous sommes près de 3000 élèves et nous remettons lors des inscriptions 10 mille chacun. Ce qui fait 30 millions en plus du reliquat d’un million de l’année dernière et les 7 millions que l’Etat a remis. Le total fait 38 millions », estime-t-elle.

6000 femmes dans le créneau, 85 % de la production de coquillage… : La filière huître, une niche d’opportunités sous-exploitées

La journée nationale de l’huître a été célébrée ce vendredi à Dakar. La cérémonie organisée dans le cadre de Fish 4 ACP, a servi à la  sensibilisation et à la  promotion de la chaîne de valeurs Huître au Sénégal. Le programme Fish4ACP est  financé au Sénégal par l’Union Européenne et le Ministère allemand de la Coopération économique et du développement (BMZ), pour accompagner la durabilité des chaînes de valeurs de la pêche et de l’aquaculture.
 
 Au Sénégal, les huîtres, essentiellement exploitées par les femmes (près de 90 % des emplois au sein de la chaîne de valeur de l’huître), constituent un moyen de subsistance et une source importante de revenus qui leur permet de prendre en charge les besoins familiaux de base tout en renforçant la sécurité alimentaire et nutritionnelle des ménages. La production nationale d’huîtres est de 16. 000 tonnes (soit près de 85% de la production de coquillage). Près de 6 000 femmes s’activent dans cette filière, de la production, à la commercialisation en passant par la transformation de ces produits. Ils sont généralement commercialisés sur le marché local à l’état bouilli-séché et quelques rares fois à l’état vivant ou frais. En effet, selon le représentant du ministre Pape Sagna Mbaye, l’exploitation des huîtres est toujours restée à l’état artisanal.
 
La productivité et la rentabilité de la chaîne de valeurs reste en deçà du potentiel et des attentes des acteurs. Le Gouvernement du Sénégal avait présenté la chaîne de valeurs de l’huître des palétuviers Crassostrea gazar, sélectionnée de manière compétitive parmi plus de 70 propositions de projets, parmi 12 autres chaînes de valeurs.
 
 « Notre pays a ainsi l’occasion de profiter de ce projet pour développer cette filière en vue d’améliorer la valeur ajoutée. Le projet privilégie une approche à la fois globale, inclusive et innovante pour faire émerger ce secteur dans une dynamique de croissance économique soutenue et plus productive » a dit le représentant du ministre. En outre, la production et la transformation d’huître sont des activités à haute intensité de main d’œuvre. Son impact sur l’emploi en général et surtout du genre féminin est très important. La célébration de cette journée au Sénégal ouvre de nouvelles perspectives pour la filière huître au Sénégal.
 
 Sur les défis à relever,  surmonter les difficultés que les sites de production connaissent concernant  la  surexploitation, notamment au niveau des mangroves. L’accroissement du commerce international et la forte demande mondiale stimulent ce secteur et offrent une nouvelle opportunité aux producteurs surtout les femmes qui s’investissent massivement dans ce secteur a expliqué Dr. Robert Gouantoueu GUEI, Coordinateur Sous régional du Bureau de la FAO en Afrique de l’Ouest et Représentant de la FAO au Sénégal.
 
Le programme travaille avec douze chaînes de valeurs de la pêche et de l’aquaculture d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique pour maximiser les retombées économiques et les avantages sociaux, tout en minimisant les effets préjudiciables sur les habitats naturels et la faune marine, dit-il.

Mbour : Trois pêcheurs introuvables

Ibou Pouye, Ibrahima Gueye, Fallou Samb trois pêcheurs, âgés entre 28 et 17 ans habitants à Mbour, précisément au quartier Tefess sont portés disparus. 
 
Ils étaient partis en mer le dimanche 16 avril dernier et devaient faire juste deux jours en mer. La pirogue a été retrouvée sans l’équipage. 
 
Leurs familles sont dans la consternation et le désarroi total. Elles  demandent de l’aide aux autorités pour que leurs enfants soient retrouvés.

Tunisie: la morgue de Sfax débordée de migrants morts noyés

La morgue centrale de Sfax, ville tunisienne d’où sont partis de nombreux migrants depuis le début de l’année, est débordée par un grand nombre de corps après une série de naufrages, ont indiqué à l’AFP des sources judiciaires et une ONG.
 
“Mardi, on avait plus de 200 corps, bien au-delà de la capacité de l’hôpital (Habib Bourguiba de Sfax, ndlr), ce qui crée un problème sanitaire”, a déclaré vendredi à l’AFP Faouzi Masmoudi, porte-parole du tribunal de Sfax, agglomération du centre-est d’un million d’habitants.
 
“Nous ne savons pas qui ils sont, ni de quel naufrage ils proviennent et le nombre augmente”, a-t-il ajouté.
 
Selon lui, “il y a des enterrements presque tous les jours pour réduire la pression sur les hôpitaux”. Sur la seule journée du 20 avril, au moins 30 personnes avaient été inhumées. Mais “pendant l’Aïd (fête musulmane 21-23 avril), de nombreux cadavres ont été retrouvés”.
 
Les défunts sont enterrés après le prélèvement de leur ADN et l’attribution d’un numéro à chaque corps par faciliter leur éventuelle identification par des proches, a-t-il souligné.
 
M. Masmoudi a fait état d’importantes “difficultés” pour leur trouver un lieu de sépulture, tout en notant des “efforts concertés pour les enterrer dans les cimetières municipaux de Sfax”.
 
Depuis le début de l’année, “on a dénombré en date du 24 avril plus de 220 morts et disparus, en majorité originaires d’Afrique subsaharienne”, a pour sa part indiqué à l’AFP Romdhane Ben Amor du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), ONG spécialisée dans les migrations.
 
Selon le FTDES, “plus de 78% des départs ont eu lieu depuis les côtes de Sfax et Mahdia”.
 
M. Ben Amor rappelle que les autorités locales s’étaient engagées l’année dernière “à créer un cimetière spécial pour les migrants, au motif qu’ils ne sont pas musulmans”, mais que celui-ci n’est pas encore prêt, d’où les problèmes pour leur trouver de la place.
 
Les départs de migrants africains de Tunisie se sont intensifiés après un discours le 21 février du président Kais Saied pourfendant l’immigration clandestine et la présentant comme une menace démographique pour son pays.
 
La Tunisie, dont certaines côtes se trouvent à moins de 150 km de l’Italie, traverse une grave crise politico-économique qui pousse aussi de nombreux Tunisiens à essayer de gagner clandestinement l’Europe par la mer au péril de leur vie.
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