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Trafic de cocaïne : révélations sur les réseaux invisibles

La production de poudre blanche n’a jamais été aussi élevée, les routes par lesquelles transite cette drogue se diversifient sans cesse, et les consommateurs sont désormais sur tous les continents. Loin de l’image du chef de cartel tout-puissant, cartographie des acteurs clés de la chaîne.

« Avec plus de 3 708 tonnes, selon le rapport 2025 de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), la production illégale mondiale estimée de cocaïne a atteint un nouveau sommet en 2023, soit près d’un tiers de plus (34%) que l’année précédente. » D’année en année, les rapports se succèdent et révèlent le succès galopant de la poudre blanche. Si les États-Unis et l’Europe restent les principaux marchés, l’Asie apparaît comme un débouché prometteur et l’Afrique comme émergent. Aujourd’hui, la cocaïne est l’une des drogues les plus rentables.

Mais qui sont ceux qui gèrent ce trafic ? Sortons d’abord du mythe du baron de la drogue tout-puissant à la Pablo Escobar. « Il n’y a pas un seul acteur qui a la main sur tout, explique Laurent Laniel, analyste à l’Agence de l’Union européenne sur les drogues et les toxicomanies (EUDA) mais des groupes clés, qui coordonnent et orchestrent la mise en contact de différents acteurs. Ce sont ensuite ces derniers qui réalisent les tâches concrètes : produire la cocaïne, l’acheminer et la vendre. »

Une production sous contrôle des groupes armés
Avant d’inonder les marchés mondiaux d’Amérique du Nord, d’Europe, mais désormais aussi d’Asie ou d’Afrique, la coca n’est qu’une feuille verte, cueillie à la main dans les Andes. Au départ, il y a donc des milliers de petits paysans, qui cultivent le cocaïer sur des centaines de milliers d’hectares – 355 000 au dernier comptage en 2023 –, essentiellement en Colombie et dans une moindre mesure en Bolivie et le Pérou. Dans son dernier rapport, la DEA souligne que « les organisations criminelles colombiennes continuent de dominer la production à grande échelle de cocaïne ».

De fait, la Colombie concentre à elle seule les deux tiers de la production mondiale. Celle-ci est localisée dans « cinq enclaves de production, précise le spécialiste du marché des drogues, des territoires où l’État peut très difficilement intervenir, contrôlés par des groupes armés : dissidents des FARC, guérilla de l’ELN, anciens paramilitaires comme le Clan del Golfo ». Ces organisations supervisent toute la chaîne locale : elles imposent leur loi, aussi bien aux cultivateurs qu’aux laboratoires clandestins qui transforment la feuille en pâte puis en cocaïne pure. Elles prélèvent des taxes, exigent parfois une partie des récoltes, et organisent l’exportation, directement ou par le biais de sous-traitants.

Des ouvriers agricoles cueillent des feuilles de coca sur une colline du canyon de Micay, dans le sud-ouest de la Colombie, le 13 août 2024.
Des ouvriers agricoles cueillent des feuilles de coca sur une colline du canyon de Micay, dans le sud-ouest de la Colombie, le 13 août 2024. AP – Fernando Vergara
En Bolivie, où la culture de la coca est légale, la situation est très différente, explique le spécialiste des marchés de la drogue : « Il n’y a pas de cartels ni de groupes armés. La production est encadrée par des syndicats, et ça se passe plutôt bien, il n’y a pas de violence en tout cas. »

Le PCC brésilien, la plateforme devenue centrale pour l’exportation
Une fois produite, la cocaïne doit sortir d’Amérique du Sud pour atteindre les marchés de consommation. La voie maritime reste privilégiée, dissimulée dans les cargaisons autorisées de conteneurs, des semi-submersibles ou transportées via des « mules » par les airs, ces hommes ou ces femmes payés pour faire transiter la drogue dans leurs bagages ou même leur corps, après l’avoir ingérée. Si les groupes criminels locaux peuvent parfois organiser eux-mêmes l’exportation, ils passent le plus souvent par des réseaux transnationaux spécialisés dans la logistique et la sécurisation.

C’est là qu’intervient le Primeiro Comando da Capital (PCC) brésilien. « À la base, c’est un ensemble de prisonniers de São Paulo, qui, à la suite du massacre de Carandiru en 1992, ont monté ce groupe pour exiger de meilleures conditions de détention », explique Victor Simoni, chercheur dans le cadre du Programme interministériel de recherches appliquées à la lutte antidrogue (Pirelad). Le groupe a d’abord organisé les détenus autour d’« une logique à la fois corporatiste et de société secrète, avec un système de baptême pour devenir frère (“Irmaos”) et un système de justice interne dans les prisons ».

À partir des années 2000, il s’est étendu hors des prisons pour contrôler le marché de détail de la cocaïne dans les favelas et diversifier ses activités criminelles : blanchiment d’argent, trafic de voitures, de pièces détachées, médicaments contrefaits, et traite d’êtres humains.

Puis dans les années 2010, le PCC a investi les ports et aéroports brésiliens, notamment le port de Santos, le plus grand d’Amérique latine, pour sécuriser et contrôler la logistique d’exportation de la cocaïne vers l’Europe et d’autres continents. « Le PCC agit comme une plateforme d’intermédiation : les producteurs colombiens par exemple, produisent énormément mais n’ont pas forcément la capacité d’envoyer plusieurs tonnes au port du Havre ou de Rotterdam. Donc le PCC les met en relation, contre argent ou service rendu, avec des logisticiens capables de faire passer la coke dans les ports européens, ou avec des mafias comme la ‘Ndrangheta italienne ou les mafias des Balkans qui veulent commander chez les Colombiens. Mais il régule aussi les prix, sécurise les cargaisons et redistribue les profits », décrypte le spécialiste de la criminalité internationale.

À l’inverse du modèle « Scarface » à la Pablo Escobar dans les années 1980-1990, pyramidal et centré sur un baron de la drogue, le PCC brésilien a une structure « horizontale, réticulaire, où chaque maillon connaît uniquement le précédent et le suivant, ce qui rend la chaîne difficile à tracer », souligne Victor Simoni.

À Sao Paulo, un graffiti «PCC» pour Primeiro Commando da Capital, un groupe brésilien devenu un acteur clé du trafic de cocaïne. AP – Nelson Antoine
Une méthode très efficace économiquement également : le PCC a réussi à diversifier les routes du trafic et à offrir une cocaïne plus pure et moins chère sur les marchés de détail. Face à la guerre menée à la drogue en Amérique du Nord, les trafiquants se tournent vers des marchés moins sous pression au mitan des années 2010, à savoir l’Europe. Aujourd’hui, affirme le chercheur qui a étudié les saisies au port du Havre, « la majorité des vagues de coke arrivant en Europe est orchestrée par le PCC ». Le rapport Filières atlantiques : le PCC et le commerce atlantique entre le Brésil et l’Afrique de l’Ouest de Global Initiative en 2023 faisait aussi le lien entre le PCC brésilien et le développement des flux vers l’Afrique de l’Ouest comme étape de transit vers l’Europe.

Selon les experts, le PCC est devenu l’un des principaux acteurs transnationaux de l’exportation de cocaïne, orchestrant une partie importante des flux vers l’Europe et les marchés secondaires. Cela n’empêche pas d’autres organisations, comme les cartels mexicains de Sinaloa et Jalisco, de conserver un rôle central, dans l’accès au marché nord-américain en particulier. Elles restent des acteurs de poids dans l’exportation, même si elles passent parfois par « l’intermédiation » du PCC. « Il semble qu’il y ait une entente mondiale entre les grands groupes criminels, commente Victor Simoni : tout le monde a compris que la violence nuit au trafic et à la rentabilité, et qu’il vaut mieux collaborer. »

S’il est difficile d’estimer le marché de la cocaïne, la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) avançait dans une audition publiée dans un rapport sénatorial* de 2024, que « tant que l’on n’atteint pas un niveau de saisie entre 70% et 90% de la production, on ne “mord” pas sur le modèle économique ».

Une distribution fragmentée
« La logistique criminelle mondiale actuelle relie une plus grande variété de producteurs et de détaillants, garantissant un marché sans monopole ni monopsone, même si très peu de groupes criminels transnationaux contrôlent le centre de la chaîne de valeur », analysent Nicolas Lien et Gabriel Feltran dans un article publié en 2025 dans le Journal of Illicit Economies and Development. « La chaîne reste diverse, et aux côtés des gros acteurs, on retrouve des trafiquants européens qui commandent directement au Pérou, et de petits groupes qui achètent 10 ou 15 kilos pour faire passer en métropole », précise Laurent Laniel.

Si le maillon central de l’exportation à grande échelle est dominé par le PCC, la distribution finale de la cocaïne en Europe et ailleurs est très éclatée. Dans les ports européens, principaux points d’arrivée de la drogue, la marchandise est réceptionnée par des groupes bien implantés localement, que ce soit des mafias historiques, comme la ‘Ndrangheta italienne, les nouveaux réseaux albanais et balkaniques, ou les groupes criminels marocains ou encore espagnols. Rotterdam, Anvers, Hambourg, Le Havre, Valence ou Barcelone figurent parmi les principaux ports d’entrée du continent. Au total, 419 tonnes ont été saisies en 2023, selon le dernier rapport de l’EUDA. Europol note que pour une tonne saisie, plusieurs autres passent entre les mailles du filet. Logiquement, plus on descend dans la chaîne jusqu’au dealer de quartiers, plus la fragmentation s’accentue. Un modèle qui permet une plus grande résilience : en cas de coups de filet ou de saisies, le marché se recompose très vite.

De nombreux intermédiaires locaux sont d’ailleurs payés en cocaïne, ce qui alimente l’émergence de nouveaux marchés de consommation, notamment en Afrique de l’Ouest, mais aussi dans certains ports européens. Après une saisie au port de Valence, une partie de la cargaison s’est retrouvée sur le marché local, revendue par des dockers corrompus.

« On ne fera rien sans les hommes » : la vision de Jacqueline Fatima Bocoum

Pantalon bleu, sac à main au poignet, prête à conquérir le monde, Jacqueline Fatima Bocoum a reçu, ce 2 septembre 2025, « Le Soleil » dans les locaux de « Jacadémie », à Mermoz. Journaliste et communicante engagée sur les combats quotidiens des femmes et à la formation des jeunes non-diplômés, elle est la directrice de communication de l’Apix, depuis 2013. C’est dans un climat chaleureux qui n’a rien à voir avec le plateau du JT de la Rts, jadis qu’elle livre ses convictions de femmes leaders et ses aspirations profondes pour le meilleur du pays.

 

Présentement, vous êtes écrivaine, communicante et formatrice, comment faites-vous pour gérer toutes ces fonctions en tant que femme ?

C’est la passion. Quand on est dans la communication, c’est un métier qu’on ne peut pas trahir. Parce qu’on aime les gens. On ne peut pas jouer avec les gens. Je suis arrivée à un moment de ma vie où je me suis dit : « Bon, qu’est-ce que je vais rendre au Sénégal » ? Ce n’est pas démagogue ! Je le pense vraiment ! Et j’ai toujours voulu rendre aux plus jeunes ce que j’ai appris.

Je fais des sessions de formations gratuites à des jeunes. Je vais sur le terrain. Je vais, parfois, dans les régions et j’essaie de leur inculquer le « soft skill », et surtout le respect des institutions, le civisme et la citoyenneté. Parce que chacun peut faire, à son petit niveau, quelque chose qui impacte sa communauté.

Je crois beaucoup au service public, à la notion de service public. Et c’est ce qui m’a donné envie – d’abord par mon métier puisqu’on rencontre beaucoup de jeunes, là où l’État a des travaux impactant pour les communautés. Après un bon relationnel, je pense, naturel avec les jeunes. J’ai pu comprendre un peu leurs besoins. Je me suis dit : pourquoi ne pas prendre du temps pour le faire.

Puis j’utilise mon temps libre pour les formations. Tous les week-ends je suis sur le terrain, en plus j’amène des femmes. J’ai aussi développé une grande écoute pour elles. Je pense qu’il faut écouter les femmes. Quand elles sont blessées, cela fait un écho dans la société. Et cela peut remettre en question beaucoup de valeurs, pour les jeunes, pour les enfants et pour les foyers qu’elles sont censées bâtir.

Donner des cours aux hommes n’est-il pas quelque chose de trop, dans une société comme le Sénégal ?

C’est justement le problème, c’est parce qu’il faut le faire. La preuve, vous avez vu le niveau de violence conjugale dans ce pays, le niveau de violence dans le langage même, quand on s’adresse aux femmes ? Vous avez vu comment, ici, les hommes aiment plus briller, d’un point de vue social, à l’extérieur que dans leur propre maison ? Un homme sénégalais est plus apte à être un très bon copain ou un très bon fils, qu’un très bon époux ou un bon père.

Je crois que quand on dit cours, ce n’est pas prétentieux. Je pense qu’il y a un formatage. Autant qu’on formate les filles à être des épouses dès les premières heures de leur éducation, autant je pense aussi qu’on doit formater les hommes à être de très bons époux dès les premières heures de leur éducation.

Vous êtes récemment comptée parmi les dix femmes les plus influentes sur LinkedIn en 2025, et les cent les plus influentes d’Afrique en 2021. Quel leadership féminin prônez-vous ?

Je prône un leadership de responsabilité, un leadership d’accompagnement des femmes par les hommes et avec les hommes. Mais je prône aussi un leadership où les hommes acceptent l’intelligence et la compétence, que le succès et la compétence sont aussi des attributs qui peuvent être très féminins.

Et je crois que l’histoire du Prophète (Psl) et sa première épouse, est, pour moi, l’exemple le plus engageant, dans cette réciprocité mutuelle, d’entraide, de compréhension mutuelle et de force à deux. Je pense donc simplement que je suis dans un leadership…

Qu’est-ce que Jacadémie ?

Les gens qui me lisent savent que je suis très bienveillante dans mes écrits. Je ne suis jamais dans les excès parce que je ne crois pas à l’excès. J’essaye juste de repositionner les femmes dans le regard des hommes, pour qu’elles trouvent peut-être une place encore plus juste. Mais, comme je le dis tout le temps, on ne fera rien sans les hommes. On ne fera rien contre les hommes, parce qu’on est censé avancer ensemble.

C’est une compression de « Jacqueline » et de « Académie ». Et je l’ai fait comme ça, parce que j’adore inventer des mots ! Je ne suis pas communicante pour rien ! C’est d’abord ma personnalité en tant que femme, mon envie de soutenir les jeunes et puis, bien sûr, mon implication en tant que femme dans la vie de tous les jours avec un ressenti très fort pour elles, et que j’assume tout simplement.

Mais, je ne suis pas féministe du tout. Aujourd’hui, avec le soutien du mouvement national du cadet, on a dû à peu près former 1.000 jeunes et nous continuons parce que nous voulons les retrouver sur place et nous sommes maintenant dans des logiciels de formation qui permettent de faire des cours en ligne, parce qu’on ne peut pas tout le temps se déplacer.

Que visez-vous à travers cette structure éducative ?

Mon rêve, ce serait de faire le tour du Sénégal en bus avec les jeunes. Parce que la formation que je fais n’est pas une formation pour les jeunes diplômés. Elle est pour les jeunes qui n’ont pas été formés. Parce que, quand on parle de République, il faut convoquer tous les jeunes. Tout le monde bat pavillon national, en termes de fierté et d’honneur !

Est-ce pour une bonne formation et intégration des femmes ?

Je n’ai pas de formation pour les femmes, ni de formation pour les jeunes. Mon école s’adresse aux jeunes, filles et garçons, bien sûr, entre 14 et 28 ans. En ce qui concerne les femmes, c’est au fur et à mesure de mes rencontres.

Ma page LinkedIn est exclusivement dédiée aux femmes. Vous y verrez que des portraits de femmes. Des femmes inspirantes que je rencontre sur le terrain et que je mets en lumière. Je les mets en lumière parce que j’estime qu’elles ont besoin qu’on parle d’elles. Tout le monde n’est pas à un niveau où il peut parler de lui.

On a la chance, vous et moi, cette capacité de métier qui fait qu’on peut mettre des gens en lumière. Parce que quand on parle de soi, on finit par ne plus intéresser personne. Autant utiliser cela. Et vraiment, j’invite les influenceurs à mettre leurs comptes au service de belles causes du pays.

Chacun peut mettre la lumière sur quelque chose qui marche et qui donne envie aux gens d’être encore plus fiers d’être Sénégalais, et en résolvant de réels problèmes de terrain.

De journaliste à communicante, quels étaient les défis à relever ?

Alors, moi je parle d’un journalisme à une époque où les compréhensions du métier étaient souvent différentes. Aujourd’hui, il y a un recentrage de la personnalité de l’animateur ou du journaliste, parfois, sur sa personne. Nous étions dans une époque où cela n’était pas valable. On était censé mettre l’invité en lumière. On était censé mettre en exergue les idées de celui que l’on invitait et pas ses propres idées.

Je suis partie à un moment du métier – peut-être que tout simplement j’avais envie d’autres choses. J’appartiens à une génération qui est la première génération de libération de l’audiovisuel privé avec Sud Fm. Je pense que nous avons une belle expérience.

En plus, nous sommes dans un pays où il est difficile d’être dans la presse. Le Sénégalais ne fait pas la part des choses entre votre métier et la relation qu’il a avec vous, du point de vue social. Quand vous écrivez un article qui engage sa structure, son image, sa boîte ou son milieu, il le prend de manière personnelle et devient votre ennemi.

Quand vous allez, bien sûr, dans le sens de ses intérêts – alors vous ne faites plus votre métier puisque vous avez déjà un camp, un choix – et même si l’on ne parle plus d’objectivité professionnelle, parce que c’est difficile d’être objectif, mais en tout cas d’honnêteté intellectuelle dans le métier, c’est important.

Je pense que quand on s’adresse à l’opinion publique, c’est une des plus fortes responsabilités du monde. Il faut donc quand même être en mesure de dire les choses telles quelles, de respecter en tout cas les faits et après de savoir, de temps en temps, garder ses commentaires pour soi.

Et les défis, comment étaient-ils ?

Je n’ai pas eu de défis en tant que tels, parce que j’ai eu la chance d’avoir une famille qui m’a beaucoup poussée professionnellement dans un univers qui, au début, était un univers d’hommes où j’ai trouvé ma place et où j’ai été très bien accueillie.

J’ai été aussi la première femme à être patronne de presse au Sénégal parce qu’à l’époque je dirigeais le groupe Com 7 avec des journaux, des hebdomadaires, une imprimerie et plus de 350 personnes. Après, je me suis retrouvée dans d’autres postes de l’administration, de la diplomatie, de la radio. C’est aussi des métiers qui permettent une grande mobilité.

À l’époque, ce n’était pas aussi bien vu que ça, ha ! À l’époque, c’était une génération où l’on voulait que les gens restent à leur poste et durent le plus longtemps possible. Mais chaque génération, voilà, a ses moments de rébellion ; et l’on était aussi à un âge où l’on avait envie de changer les choses (rires) !

De tout cela, quel regard en tirez-vous ?

C’est un regard de satisfaction, d’apaisement. Je crois que quand on a la chance de construire sur ses échecs, sur ses angoisses, de construire sur ses interrogations et d’arriver dans ce mixeur-là à sortir quelque chose qui peut vous nourrir positivement et que vous pouvez aussi partager avec les autres, je crois que c’est une grâce d’Allah.

Le Soleil

Alerte : la chanteuse Françoise À Kane empoisonnée par une tisane commandée en ligne

La chanteuse et actrice d’origine camerounaise Françoise À Kane a récemment vécu une mésaventure qui a suscité une vive réaction sur les réseaux sociaux. Après avoir commandé un thé en ligne, elle s’est retrouvée hospitalisée plusieurs jours, victime d’intenses douleurs gastriques.

Dans une vidéo largement relayée, l’artiste raconte son calvaire :
« Donc cette fausse tisane-là, quand je l’avais reçue, j’ai utilisé ça une semaine. J’ai eu un mal d’estomac chronique, au point où on a cru qu’on m’avait empoisonnée. J’ai fait six jours à l’hôpital, moi-même je ne savais pas d’où ça venait. » Face à la gravité des symptômes, une enquête médicale a été ouverte. « C’est à force de me poser des questions, parce que c’était devenu très curieux, qu’ils ont commencé à faire des analyses. Ils ont pris le thé en laboratoire, ils ont fait des recherches et je vous assure, elles vendent du n’importe quoi aux gens. Ils ont trouvé des herbes toxiques dans le thé, c’est ça qui m’a rendue malade », explique-t-elle.
L’artiste reconnaît avoir un temps soupçonné des proches avant de découvrir que l’origine de ses ennuis se trouvait dans le produit commandé en ligne : « Quand je pense que j’avais soupçonné une personne, alors que c’était la macrozarde là, qui m’avait envoyé son faux thé, qui a failli m’emmener… » Elle dénonce également l’attitude de la vendeuse : « Quand je l’ai appelée, elle m’a bloquée de partout parce que je lui ai dit : “Ton thé rend les gens malades.” Elle a répondu : “Pourquoi ? C’est seulement toi qui dis ça. Il y a des femmes qui maîtrisent le truc.” C’était pour me saboter, hein ! »
Aujourd’hui rétablie, Françoise À Kane tient à mettre en garde ses fans contre les achats impulsifs sur internet : « Leçon de morale : ce n’est pas tout ce que vous voyez sur les réseaux sociaux que vous devez acheter. »

Championnat d’Arabie saoudite : Sadio Mané, l’arme offensive d’Al-Nassr

Al-Nassr FC a confirmé son excellent début de saison en s’imposant ce dimanche face à Al-Kholood Club (2-0), lors de la 2ᵉ journée du championnat d’Arabie saoudite.

Dominateurs de bout en bout, les coéquipiers de Cristiano Ronaldo ont monopolisé le ballon avec 69 % de possession et se sont procurés pas moins de 29 tirs, dont 12 cadrés. Face à cette intensité, Al-Kholood n’a jamais réussi à exister offensivement, ne cadrant qu’un seul tir en 90 minutes.

Le score s’est débloqué à la 52ᵉ minute grâce à Sadio Mané, parfaitement servi dans la surface. L’attaquant sénégalais a ouvert le chemin du succès avant qu’Iñigo Martínez, d’une tête imparable sur corner, ne scelle la victoire à la 81ᵉ minute.

Avec ce succès maîtrisé, Al-Nassr s’installe en tête du classement avec 6 points et une différence de buts de +6, devant Al Khaleej Saihat et Al Ittihad. De son côté, Al-Kholood, toujours sans victoire ni but marqué, ferme la marche avec deux défaites consécutives.

CAN U17 – Tournoi qualificatif UFOA-A : le Sénégal dans le groupe B

Le tirage au sort du tournoi qualificatif UFOA-A pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations U17 a livré son verdict. Le Sénégal évoluera dans le groupe B, en compagnie de la Sierra Leone, de la Mauritanie et de la Guinée. La compétition, qui regroupera les sélections de la zone A, se tiendra au Mali du 5 au 18 octobre 2025.

« Innocent après cinq ans : le récit accablant de Fallou Fall sur la légèreté judiciaire

« Cinq années de détention pour rien. » C’est en ces termes que Fallou Fall a résumé son vécu, ce samedi 13 septembre à Yeumbeul, lors d’une conférence de presse organisée après son acquittement par la Cour d’appel de Dakar. Reconnu innocent après ce qu’il qualifie de « calvaire », il est longuement revenu sur les accusations de viol qui l’avaient conduit en prison et sur les séquelles humaines et sociales de cette épreuve.

Il a retracé en détail les différentes étapes de l’affaire et les conséquences qu’elle a entraînées. Selon lui, les premières accusations avaient été portées par sa tante en 2019. À l’époque, il avait déposé plainte au commissariat de Yeumbeul Asecna et, d’après son récit, une discussion familiale avait permis de régler provisoirement le différend.

Les mêmes accusations auraient été renouvelées en 2020. Fallou affirme s’être de nouveau rendu au commissariat de Yeumbeul Asecna pour déposer plainte auprès de l’adjudant Diatta, où il s’est retrouvé confronté à sa tante. Il rapporte que les policiers se sont d’abord limités à des questions « banales », avant d’entendre la jeune fille, les enquêteurs estimant que « les enfants ne mentent pas ». À l’issue de cette audition, il a été placé en garde à vue.

« À ce moment-là, je pensais qu’on allait me laisser partir et dire que c’était un problème familial et que c’était réglé », a-t-il expliqué, affirmant avoir informé des amis et des collègues pendant sa garde à vue. Il raconte qu’environ à 17 heures ce jour-là, le commissaire serait venu le voir et lui aurait lancé : « c’est le siwak qui t’a trahi ».

Le récit fait état d’un épisode humiliant au cours duquel on lui aurait demandé d’enlever sa ceinture avant son entrée en cellule, un premier enfermement qu’il qualifie « d’inoubliable ».

« Si le suicide avait été légal, je l’aurais fait », a confié Fallou, évoquant la profondeur du traumatisme et du désarroi vécus pendant sa détention.

Il a ajouté : « Mon parcours en prison, je l’ai vécu comme une mission. Il y a des personnes qui purgent de longues peines pour des accusations de viol, parfois 10, 15 ou même 20 ans, pour des faits qu’elles n’ont pas commis. Elles le font avec dignité. Il faut absolument revoir les dossiers concernant le viol. La justice doit s’assurer que des preuves palpables existent avant de condamner quelqu’un. C’est un sujet tellement sensible qu’il faut être très rigoureux. »

Enfin, il a exprimé sa volonté de créer une structure pour lutter contre l’injustice au Sénégal : « Avec mes proches et mes soutiens, je suis prêt à agir pour défendre ceux qui, comme moi, ont été injustement incarcérés. Il y a beaucoup de Fallou en prison, et je veux mettre en place une structure pour les aider et combattre ces injustices. »

Relance économique : trois réformes sur la table de l’Assemblée nationale

L’Assemblée nationale ouvre ce lundi l’examen de trois projets de loi jugés déterminants pour la relance économique du pays. Ils portent sur le nouveau Code des investissements, la réforme du Code général des impôts et l’actualisation de la loi sur la redevance des télécommunications (RUTEL).

Ces textes s’inscrivent dans le Plan de redressement économique et social (PRES) défendu par le Premier ministre Ousmane Sonko, qui privilégie un financement interne pour relancer l’activité et assainir les finances publiques dans un contexte marqué par l’entrée en production du pétrole et du gaz.

Le nouveau Code des investissements vise à moderniser celui de 2004, élargir les secteurs éligibles, faciliter l’accès aux incitations fiscales et douanières et favoriser les TPE/PME ainsi que les projets orientés vers les territoires et la durabilité.

La réforme fiscale, de son côté, prévoit un renforcement du prélèvement sur les jeux de hasard, de nouvelles taxes sur certaines opérations financières et une révision des accises sur l’alcool, le tabac et les véhicules importés afin d’élargir l’assiette fiscale et de réduire la dépendance aux financements extérieurs.

Enfin, l’actualisation de la loi RUTEL met fin à l’exonération des droits et taxes sur les téléphones importés, instaurée en 2008, afin d’harmoniser la fiscalité avec les normes régionales et d’améliorer l’équilibre budgétaire.

L’adoption de ces réformes permettrait au Sénégal de disposer d’un cadre d’investissement actualisé et d’une politique fiscale mieux alignée sur ses priorités, renforçant ainsi sa capacité à financer la relance économique par ses propres ressources et à consolider sa souveraineté économique.

Championnats du monde d’athlétisme : Louis François Mendy en demi-finales du 110 m haies

L’athlète sénégalais Louis François Mendy a validé son billet pour les demi-finales du 110 m haies lors des Championnats du monde d’athlétisme qui se déroulent actuellement à Tokyo (Japon).

Mendy a terminé 4ᵉ de sa série avec un chrono de 13’’33, un résultat suffisant pour décrocher sa qualification. Déjà champion d’Afrique et vainqueur des Jeux africains, il garde toutes ses chances de briller au prochain tour.

Oustaz Amadou Ndiaye, Président du Mouvement And Takhawu Bambey : « Les autorités ont failli dans la gestion des inondations à Bambey »

Conseiller municipal et leader du mouvement And Takhawu Bambey (ATB), Oustaz Amadou Ndiaye a de nouveau critiqué la gestion des inondations par les autorités étatiques. Selon lui, le problème principal réside dans le curage tardif des caniveaux.

« Gouverner, c’est prévoir. Est-ce que le curage des caniveaux a été effectué par la mairie avant l’hivernage ? Qui est responsable du suivi des travaux ? Quelles actions ont été mises en œuvre par les autorités centrales pour éviter les inondations ? » s’interroge-t-il.

Oustaz Amadou Ndiaye rappelle que les autorités ont le devoir de répondre aux besoins de la population et de déployer les moyens nécessaires pour lutter contre les inondations. Il souligne également que les populations ont la responsabilité d’entretenir les infrastructures mises en place. Selon lui, l’État du Sénégal a failli en ne sachant pas anticiper la situation.

Au-delà des inondations, il dénonce un manque de résultats concrets et une absence de vision stratégique pour faire face aux défis économiques et sociaux du pays. « Les Sénégalais, qui avaient placé de grands espoirs dans l’alternance, se sentent aujourd’hui déçus. Ce régime n’a pas montré qu’il avait la capacité de gouverner efficacement. Les populations souffrent toujours et rien ne change », affirme-t-il, appelant les autorités à revoir leur méthode de gouvernance et à se concentrer sur les véritables priorités des citoyens.

Affaire François Mancabou : son épouse Clémentine Coly entendue par le juge ce lund

Clémentine Coly, veuve de François Mancabou, sera auditionnée ce lundi par le juge du deuxième cabinet, rapporte Libération dans son édition du jour. Cette audition s’inscrit dans le cadre de l’instruction ouverte sur les circonstances du décès de François Mancabou.

Selon le journal, le magistrat souhaite recueillir le témoignage de la veuve, qui était en contact permanent avec son mari durant son hospitalisation.

Par ailleurs, plusieurs policiers ainsi que des détenus qui partageaient la même chambre de sûreté que François Mancabou ont déjà été entendus dans le cadre de cette enquête.

Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention