[Vidéo] Échauffourées entre des étudiants et policiers à Ziguinchor : Un étudiant arrêté
Rapport Cour des comptes : Mimi Touré et GMS saisissent le Conseil constitutionnel
Nouvel An : Coumba Gawlo Seck adresse ses vœux et donne de ses nouvelles
Les députés Amadou Niang et Massata Samb doivent payer 5 millions de francs CFA à Amy Ndiaye Gniby.
Le verdict est tombé, ce matin, dans l’affaire Amy Ndiaye Gniby. Les députés de l’opposition Amadou Niang et Massata Samb ont été déclarés coupables des faits de coups et blessures volontaires. Pour la répression, ils ont été condamnés à six mois de prison ferme. En plus de cette sentence, ils doivent payer solidairement 5 millions de francs CFA à la plaignante à titre de dommages et intérêts. Cette sentence a été jugée sévère par un des avocats des parlementaires. Me Abdy Nar Ndiaye, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a soutenu aussitôt après la décision qu’ils vont interjeter appel contre cette décision.
« Ils restent députés… »
« Après cet appel, nous allons introduire une requête pour demander une contre-expertise médicale sur la grossesse de la dame Amy Ndiaye Gniby. Nous allons introduire aussi une procédure aux fins de mise en liberté provisoire », indique la robe noire.
À question de savoir est-ce que les parlementaires risquent de perdre leurs mandats après la décision rendue par le président du tribunal des flagrants délits de Dakar ? La robe noire a précisé que Massata Samb et Amadou Niang restent des députés. « Tant qu’ils ne sont pas encore condamnés définitivement ils restent des députés. Comme je l’ai dit tantôt cette procédure est loin d’être finie. Nous allons déclencher d’autres procédures pour obtenir la liberté des mis en cause », ajoute la robe noire.
Cheikh Moussa SARR
Corps en état de décomposition découvert dans les ordures : La police de Tivaouane élucide le mystère
Il sort de prison, surprend sa femme avec son ami d’enfance et lui assène des coups de tesson de bouteille
Fraichement sorti de prison, Mouhamed Ba a surpris sa femme dans sa chambre conjugale avec son ami d’enfance. Piqué par la jalousie, il va lacérer le corps de son épouse à coups de tesson de bouteille.
L’épouse l’a traîné devant le tribunal d’instance de Dakar pour coups et blessures volontaires. Mais, la dame a versé de chaudes larmes implorant le juge de le libérer pour l’amour qu’elle ressentait pour lui.
«Je veux juste sauver mon mariage. Il m’a répudiée à maintes reprises. Je veux juste rester dans mon ménage parce que j’ai des enfants avec lui en 9 années de mariage. Il est le seul homme que j’aime. J’ai abandonné ma famille pour lui. Il a fait 6 mois de prison et je suis restée à l’attendre. Aucun membre de sa famille n’est venu le voir, ni la soutenir, encore moins l’assister à l’audience», a expliqué Mame Marième Sankaré, repris par Les Echos.
Sur l’origine de la bagarre, elle explique :. «Il est jaloux de Bamba Ndiaye alors que celui-ci est un ami d’enfance. Quand il est sorti de prison, il m’a trouvée assise avec lui dans la chambre. Là, il m’a accusée de l’avoir trompé. Ce qui n’est pas le cas. Il est jaloux. Il ne veut même pas que je porte des pantalons ou que nous fassions des sorties entre époux», a-t-elle relaté en précisant tout de même que c’était la première fois qu’il levait la main sur elle.3
Interrogé, Mouhamed Ba dit avoir agi de la sorte par jalousie. L’homme âgé de 33 ans et qui sanglotait en même temps que sa femme a déclaré : «je lui avais demandé d’arrêter ces fréquentations. Ce n’est pas facile de débarquer dans sa chambre et de trouver sa femme avec un autre homme, alors que je venais juste de sortir de prison. C’est après la bagarre que j’ai su que c’est Bamba Ndiaye, son ami d’enfance. Elle s’est blessée lorsqu’elle s’est mise entre Bamba Ndiaye et moi lors de notre bagarre».
Malgré tout, le tribunal l’a reconnu coupable puis condamné à 3 mois de prison assortis du sursis.
Escroquerie-Faux et usage de faux : placée sous mandat de dépôt, la Sg du Sames de l’hôpital Roi Baudoin jugée mardi
Le secrétaire général de la sous-section Sames (Syndicat autonome des médecins du Sénégal) de l’hôpital Roi Baudoin de Guédiawaye, localité située dans la banlieue dakaroise, est dans de beaux draps. Dr Mariétou Traoré, comme c’est de lui qu’il s’agit, a été arrêtée et placée sous mandat de dépôt pour « escroquerie et usage de faux sur document administratif ». Elle sera jugée demain, mardi 3 janvier.
Le tribunal de Grande instance de Dakar va se pencher demain, mardi sur le dossier de la secrétaire générale de l’hôpital Roi Baudoin, Dr Mariétou Traoré. Arrêtée le 16 décembre dernier puis placée sous mandat de dépôt suite à une plainte déposée par M. Dème, officiant au Trésor, la mise en cause, neurologue et cheffe de service dans ladite structure sanitaire, répondra aux chefs d’accusation d’ »’escroquerie et faux et usage de faux sur document administratif ».
Une source de PressAfrik revient sur ce qui s’est passé. « Dr Mariétou Traoré avait proposé à M. Dème, son ancien malade qui officie au Trésor, de s’associer et de travailler ensemble. En effet, profitant du fait qu’il n’y avait pas d’appareil de neurologie ni de salle de kinésithérapie et du manque de certains appareils au sein de l’hôpital, Dr Traoré avait demandé à son collaborateur d’investir la somme de 6 millions F Cfa pour acheter ces appareils »..
Ainsi, poursuit notre interlocuteur, « une salle de kinésithérapie a été installée dans une clinique située à Hamo 6 (Guédiawaye) et un autre appareil électro-neuro-myogramme implantée dans une clinique à keur Massar. Depuis avril dernier, M. Dème du Trésor qui avait remis la somme de 6 millions F Cfa pour la réalisation de ce projet, n’a reçu aucun franc de la part de sa collaboratrice qui, pourtant, travaille avec les appareils achetés avec son argent».
Interpellée plusieurs fois par son collaborateur, Dr Traoré aurait fait la sourde oreille. Face à l’indifférence de la neurologue, M. Dème a saisi le procureur d’une plainte à travers la Division des investigations criminelle (Dic) pour « escroquerie ».
Pis, la mise en cause aurait falsifié le document que lui avait présenté un huissier, attestant de la dette. Dans un nouveau document avec le cachet de l’huissier, elle aurait mentionné avoir remis la somme de 2,5 millions de F Cfa au plaignant en guise de remboursement.
Une deuxième plainte a été, alors, déposée par le huissier contre Dr Traoré pour « faux et usage de faux sur document administratif.
Toujours, selon notre source, la mise en cause a tenté de fuir le territoire après son premier audition. Mais, elle a été signalée et interpellée à l’Aéroport International Blaise Diagne de Diass (AIBD) le 13 décembre dernier.
Deux jours après, le 16 décembre, elle a été arrêtée et placée sous mandat de dépôt suite à son face à face avec le procureur. Elle sera jugée demain mardi.









