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Imaginez un arrêt de 30 jours des importations de produits pétroliers à travers l’Afrique

Les files d’attente pour le carburant s’étendraient à Lagos, Johannesburg, Kinshasa, Le Caire et Nairobi. Avions cloués au sol. Camions immobilisés. Hôpitaux plongés dans l’obscurité. Villes en chaos. Le moteur économique du continent s’arrêterait net en quelques jours à peine.

Ce n’est pas un scénario catastrophe exagéré pour semer la panique. C’est un angle mort stratégique qui se cache à la vue de tous. Malgré une production de plus de 5 millions de barils de pétrole brut par jour, le continent importe encore plus de 70 % de ses produits pétroliers raffinés. En réalité, cette dépendance laisse l’Afrique dangereusement surexposée.

Anibor Kragha, secrétaire exécutif de l’African Refiners and Distributors Association (ARDA), souligne :
« Si les importations venaient à s’arrêter, l’effondrement ne serait pas seulement technique – il serait systémique. Aujourd’hui, l’Afrique dépend profondément des importations de carburant, ce qui la rend vulnérable à des chocs aux conséquences immédiates et considérables. »

Un continent pris en otage par ses importations de carburant
Les répercussions d’une perturbation prolongée des importations de carburant en Afrique s’aggraveraient rapidement et sur plusieurs fronts.
Les secteurs de l’aviation, du transport routier et de la construction s’arrêteraient, les pénuries de kérosène isolant de fait des pays entiers. Des millions de tonnes de marchandises, de médicaments et de denrées alimentaires resteraient bloquées dans les entrepôts et les ports, incapables de circuler. Les infrastructures critiques tomberaient en panne à mesure que les générateurs diesel – essentiels pour les hôpitaux, les tours de télécommunication, les systèmes d’eau et les banques – s’arrêteraient.
Dans les petites communautés rurales, les dispensaires perdraient l’électricité ; dans des villes de dix millions d’habitants, la pression de l’eau pourrait s’effondrer. Puis, à mesure que les chaînes d’approvisionnement se briseraient et que les services de base défailliraient, l’insécurité énergétique se transformerait en troubles sociaux plus larges. Les pénuries de carburant alimenteraient l’inflation alimentaire, les coupures d’électricité et la paralysie économique – des conditions propices à l’instabilité politique à travers le continent.
Des secteurs entiers s’effondreraient du jour au lendemain. L’exploitation minière en Afrique du Sud, au Nigeria, au Ghana, en RDC et en Zambie s’arrêterait. Les exportations de cuivre de Zambie et de cobalt – cruciales pour la chaîne d’approvisionnement mondiale des véhicules électriques – resteraient bloquées au Congo. La production d’or du Ghana, déjà sous pression, se figerait. Les plateformes pétrolières, les navires et les camions tombereaux se tairaient.
Des milliards de dollars de recettes perdus en quelques jours.

Le paradoxe énergétique africain : riche en ressources, pauvre en raffineries
L’Afrique regorge de pétrole brut mais souffre d’un manque persistant de capacités de raffinage. Le continent compte plus de 40 raffineries, mais beaucoup sont obsolètes, sous-utilisées ou à l’arrêt. Le Nigeria, premier producteur de pétrole d’Afrique, dispose d’une capacité nominale de raffinage de 1,1 million de barils par jour, y compris la nouvelle raffinerie Dangote de 650 000 bpj. Pourtant, il dépend encore des importations pour plus de la moitié de ses besoins en carburant.
Sur l’ensemble du continent, la production de brut dépasse les capacités de raffinage. Lors du Congo Energy & Investment Forum, des projets visant à doubler la production nationale à 500 000 bpj ont été annoncés, mais la raffinerie CORAF de Pointe-Noire ne peut actuellement traiter que 24 000 bpj, avec une augmentation prévue à 40 000 – bien en dessous du potentiel, malgré la proximité de marchés clés comme la RDC.
Pendant ce temps, la demande augmente rapidement. La population africaine devrait atteindre 2,5 milliards d’habitants d’ici 2050, avec des besoins énergétiques appelés à doubler. Cette dépendance aux produits raffinés importés mine la souveraineté économique, creuse les déficits commerciaux, déstabilise les devises et freine l’industrialisation. Elle menace également les objectifs de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) en renforçant les dépendances externes au lieu de construire une résilience interne.
Corriger ce déséquilibre exige une réponse coordonnée à l’échelle continentale – ce qu’ARDA a déjà commencé à structurer.

La vision de l’ARDA : la sécurité énergétique comme catalyseur de prospérité
La conférence ARDA Week 2025, tenue cette année au Cap, avait pour thème « Africa First », reflétant la vision constante de l’African Refiners and Distributors Association : permettre au continent de prendre en main son avenir énergétique – raffiner, distribuer et alimenter ses économies selon ses propres termes.
Kragha a souligné ce point en déclarant :
« La sécurité énergétique n’est pas un luxe – c’est une bouée de sauvetage. Sans souveraineté énergétique, il n’y a pas de développement durable. Ce n’est pas seulement une question d’infrastructures – c’est une question d’avenir pour l’Afrique. »

Pour éviter la paralysie économique qu’un arrêt brutal des importations de carburant provoquerait, l’ARDA pilote une stratégie continentale articulée autour de cinq piliers :

Moderniser et augmenter les capacités de raffinage à travers des projets résilients et commercialement viables.

Harmoniser les spécifications et réglementations des carburants pour libérer le commerce intra-africain.
Attirer les investissements grâce à la transparence, à des projets bancables et à des cadres de gestion des risques.

Développer les infrastructures – oléoducs, dépôts, terminaux de stockage, usines d’embouteillage de GPL et réseaux logistiques.
Renforcer les compétences humaines dans la réglementation, l’ingénierie, la finance et les opérations.

Une initiative phare consiste à élargir l’accès au GPL propre dans les foyers et les régions mal desservies – créant des millions d’emplois tout en réduisant la dépendance à la biomasse.
Mais Kragha insiste : cette transformation ne se fera pas uniquement par le plaidoyer. Elle exige une action urgente et coordonnée.

Sécuriser l’avenir énergétique de l’Afrique
D’abord, les gouvernements doivent réduire la bureaucratie et simplifier les procédures d’approbation des projets pour accélérer leur mise en œuvre. Les goulots d’étranglement qui rendent le raffinage et la distribution locaux non compétitifs doivent être éliminés afin de rendre le secteur aval plus efficace et évolutif.

Tout aussi cruciale est la mobilisation des capitaux domestiques. Avec plus de 4 000 milliards de dollars immobilisés dans les fonds de pension, les réserves d’assurance et les fonds souverains, des politiques intelligentes sont nécessaires pour réduire les risques liés aux investissements énergétiques et libérer cette source de financement vitale. Donner aux régulateurs l’autonomie et la capacité technique d’imposer les normes est essentiel pour garantir la cohérence, la transparence et la confiance des investisseurs.

Parallèlement, l’Afrique doit éliminer les barrières commerciales internes afin que le carburant, le capital et l’expertise technique puissent circuler librement à travers les frontières, stimulant ainsi l’intégration régionale. Les innovations financières comme les crédits carbone, le financement mixte et les mécanismes de garantie offrent des outils précieux pour accroître les investissements et réduire les risques des projets.

Les stocks stratégiques doivent aussi faire partie de la solution. De nombreux pays africains ne disposent que de quelques jours de réserves de carburant – une vulnérabilité face aux perturbations mondiales de l’approvisionnement. Pourtant, la mise en place de cadres nationaux ou régionaux de stockage est à la fois pratique et abordable. Des obligations minimales de stock, soutenues par des systèmes de déclaration et de modestes prélèvements, pourraient améliorer considérablement la résilience sans alourdir la charge des consommateurs. Beaucoup de pays disposent déjà de capacités de dépôt suffisantes pour augmenter leurs stocks – ce qu’il faut, c’est une coordination politique et une volonté ferme.
Kragha avertit : « Rien de tout cela ne réussira sans une forte volonté politique et une voix unie des dirigeants africains. La souveraineté énergétique doit devenir une priorité continentale – non seulement pour la croissance, mais aussi pour la résilience et la prospérité à long terme. »

Crise ou catalyseur ? Le tournant énergétique de l’Afrique
Un arrêt de 30 jours des importations de carburant paralyserait le continent – mais pourrait aussi être l’électrochoc nécessaire. Ce n’est plus seulement un risque de chaîne d’approvisionnement ; c’est un point d’inflexion stratégique. Le choix est clair : rester exposé aux chocs externes ou saisir l’occasion d’investir dans les capacités de raffinage, les infrastructures et le développement des compétences pour garantir une souveraineté énergétique durable.

« Raffinez, raffinez, et encore raffinez » est devenu le cri de ralliement de Kragha ces dernières années. Mais cela dépasse le seul carburant – il s’agit de bâtir l’épine dorsale de l’industrialisation, de renforcer l’intégration régionale et de libérer une prospérité partagée.
Avec le bon leadership, l’Afrique peut transformer la dépendance d’aujourd’hui en force de demain. Construire des systèmes de raffinage modernes et résilients ne se fera pas du jour au lendemain, mais une action coordonnée et des investissements audacieux peuvent, au cours de la prochaine décennie, offrir la sécurité énergétique nécessaire pour alimenter une croissance inclusive et durable à travers le continent.

Carburant après carburant. Raffinerie après raffinerie. L’Afrique doit alimenter son propre avenir – non pas en réaction à une crise, mais dans la poursuite d’une opportunité.

À propos de l’ARDA

L’African Refiners & Distributors Association (ARDA) est une organisation à but non lucratif de premier plan, dédiée à promouvoir le développement durable du secteur énergétique africain. La mission de notre communauté est de favoriser la collaboration entre les acteurs de l’industrie, d’encourager l’innovation et de stimuler l’investissement pour relever les défis énergétiques de l’Afrique. Par ses actions, l’ARDA vise à libérer le potentiel énergétique du continent, à réduire la pauvreté énergétique et à soutenir la croissance économique de l’Afrique.

Anibor Kragha

Secrétaire exécutif, African Refiners and Distributors Association (ARDA)

Israël: la grève générale pour la fin de la guerre à Gaza et la libération des otages largement suivie

« Nous ne pouvons plus nous taire, le silence tue les otages », lance Anat, la mère de l’otage Matan Angrest du haut d’un podium à Tel Aviv, a constaté notre correspondant en IsraëlMichel Paul. Un cri repris par les familles des captifs toujours retenus à Gaza.

C’est une des manifestations les plus massives depuis le 7 octobre 2023. Près de 400 000 participants selon les organisateurs. En tout, près d’un million d’Israéliens ont pris part à cette journée. Ils sont venus exiger la fin de la guerre et le retour des otages. Mais pour David, ils sont surtout venus pour réconforter les familles des otages. « Je suis très heureux qu’il y ait tellement de monde. Apparemment tout le monde en a ras-le-bol. Ça ne va pas changer grand-chose, mais pour moi l’important, c’est la solidarité avec les familles des otages. Et je crois que c’est important pour l’image d’Israël et la santé mentale de la société de réaliser ce genre de protestation ».

Jean-Pierre, lui, pense que les manifestations ne suffisent plus. « Ce gouvernement ne connait que la force et il faudrait quelque chose qui soit très très puissant comme grève et qui ne dure pas seulement un jour, mais qu’il y ait par exemple une disruption complète de l’économie pendant une, deux, ou trois semaines, avant que, peut-être, le gouvernement décide qu’il faut le prendre en compte ».

Un très important dispositif policier avait été mis en place. Près de 50 manifestants ont été interpellés pour trouble à l’ordre public.

Jean-Pierre, lui, pense que les manifestations ne suffisent plus. « Ce gouvernement ne connait que la force et il faudrait quelque chose qui soit très très puissant comme grève et qui ne dure pas seulement un jour, mais qu’il y ait par exemple une disruption complète de l’économie pendant une, deux, ou trois semaines, avant que, peut-être, le gouvernement décide qu’il faut le prendre en compte ».

Un très important dispositif policier avait été mis en place. Près de 50 manifestants ont été interpellés pour trouble à l’ordre public.

À un carrefour de Jérusalem, d’un côté, les manifestants qui s’époumonent de slogans en slogans pour demander la fin de la guerre et le retour des otages. « C’est un grand cri, adressé à tous ceux qui l’entendent. Cela doit cesser. Ramenez-les à la maison ! C’est insupportable ».

En pleine journée de mobilisation, ce 17 août, le Premier ministre Benyamin Netanyahu a fustigé un mouvement qui selon lui « renforce la position du Hamas et éloigne la libération des otages ». Des mots qui ne passent pas auprès de ce jeune manifestant. « Cela me rend furieux. J’ai perdu tout espoir de le voir faire le bien. Je n’attendais rien d’autre de lui ».

Mais sur le trottoir d’en face, Yaacov lui se range du côté de son gouvernement qui a récemment décidé de poursuivre et d’étendre la guerre dans la Bande de Gaza. « Non, je ne suis pas solidaire, mais au contraire, je pense que le gouvernement fait bien d’aller jusqu’au bout et de terminer le Hamas, le liquider, parce que le problème, c’est que si on s’arrête maintenant, dans un an, on aura un 7 octobre supplémentaire. Il faut liquider le Hamas. Alors, c’est dommage pour les familles des kidnappés, mais là, c’est l’intérêt général ».

Comme à ce carrefour, le pays tout entier se fracture sur la poursuite ou non de la guerre, près de deux ans après les attaques du 7 octobre 2023.

Otan, Crimée… avant sa rencontre avec Zelensky, Trump trace quelques «lignes rouges»

Donald Trump n’a pas attendu l’arrivée de Volodymyr Zelensky à Washington pour faire part fermement de ses « lignes rouges ». Dans les discussions et négociations à venir entre les deux hommes pour la paix en Ukraine, qui succèdent à un sommet Trump-Poutine en Alaska, le président américain a fait part publiquement de plusieurs points sur lesquels il ne cèdera rien. D’abord, « pas question » pour l’Ukraine d’espérer récupérer la Crimée. Cette péninsule annexée et occupée par la Russie depuis 2014 devra rester dans le giron du Kremlin. Aussi, il sera hors de question d’envisager une entrée de l’Ukraine dans l’Otan, organisation que la Russie considère comme une menace existentielle. Une condition que le président américain a écrit en lettres capitales sur son réseau Truth Social.

Le point névralgique des négociations concernera les régions de l’est de l’Ukraine, où se déroulent les affrontements au sol. Selon l’AFP, un responsable au courant d’échanges téléphoniques samedi entre le président américain et des dirigeants européens a affirmé que Donald Trump soutenait une proposition de Moscou selon laquelle Kiev céderait les régions de Donetsk et Louhansk (est), et le front serait gelé dans celles de Kherson et Zaporijjia (sud). L’émissaire américain Steve Witkoff a promis de son côté que Moscou avait fait « certaines concessions » territoriales concernant « cinq régions » ukrainiennes, évoquant seulement « une importante discussion sur Donetsk », région qui constitue la priorité militaire du Kremlin.

Le souvenir des mémorandums de Budapest
Reste à savoir en échange de quelles garanties de sécurité l’Ukraine ferait toutes ces concessions. Les dirigeant européens, parmi lesquels Emmanuel Macron et Ursula von der Leyen, qui doivent rejoindre Donald Trump et Volodymyr Zelensky à Washington, pourraient jouer un rôle important sur ce point. En rentrant d’Alaska, Donald Trump avait évoqué la piste d’une clause de sécurité collective inspirée de l’article 5 de l’Otan, en dehors toutefois du cadre de l’Alliance atlantique. Selon Emmanuel Macron, les Européens vont demander au président républicain « jusqu’à quel point » il se joindra aux garanties de sécurité.

Un douloureux souvenir plane tout de même. Celui des mémorandums de Budapest, signé par l’Ukraine, les États-Unis, la Grande-Bretagne, la Biélorussie, le Kazakhstan et la Russie en 1994. Soit la promesse de l’abandon par les anciennes républiques soviétiques des armes nucléaires qu’elles possédaient au moment de la chute de l’URSS, contre la garantie de la sécurité de leurs frontières. Des accords dont la Russie ne s’est pas vraiment embarrassée depuis 2014.

Les indispensables pour une détox naturelle

L’organisme élimine naturellement les toxines, mais un coup de pouce à base de plantes peut optimiser ce processus.

À faire

  • stimuler le foie avec des plantes drainantes comme le radis noir, l’artichaut ou le desmodium, en infusion, extrait fluide ou gélules ;
  • soutenir la fonction rénale avec des tisanes de pissenlit, de bouleau ou d’ortie connues pour être diurétiques, drainantes et dépuratives ;
  • aider la digestion avec une goutte d’huile essentielle de citron ou de menthe poivrée sur une cuillère à café de miel après un repas copieux ;
  • privilégier une alimentation légère en misant sur les fruits et légumes riches en antioxydants (betterave, brocoli, agrumes, baies).

À éviter

  • les excès alimentaires (alcool, sucres raffinés, plats industriels) qui surchargent le foie et ralentissent l’élimination des toxines ;
  • le stress chronique qui favorise l’inflammation et perturbe l’équilibre acido-basique de l’organisme ;
  • les toxines environnementales en limitant l’exposition aux pesticides, additifs alimentaires et polluants, grâce à une alimentation bio et une eau filtrée.

Sédhiou : Plus de 24 millions de fCfa dégagés pour l’amélioration des structures sanitaires régionales

Ce nouvel espace est une réponse concrète aux besoins des jeunes de cette localité. « Il va permettre de résoudre les préoccupations de l’adolescence qui est une phase de transition entre l’enfance et l’adulte et qui a beaucoup d’interrogations », a précisé de son côté Dr. Babacar Valentin Badji, médecin-chef du district de Goudomp.

La commune de Simbandi Brassou avait un espace dédié aux jeunes et aux adolescents, mais il était dans des conditions difficiles. « Aujourd’hui grâce à cet espace construit dans le cadre du projet Sansas, la préoccupation des jeunes de Simbandi Brassou sera bien prise en charge », a insisté le Dr Badji.

Il a encouragé les parents à inciter leurs enfants à venir chercher des connaissances dans cet espace qui a été doté de tout le matériel nécessaire.

Cet espace jeunes fait partie de tout un ensemble d’ouvrages sanitaires que l’ONG Solidarité Thérapeutique et Initiatives pour la santé (Solthis) a édifié dans la région de Sédhiou. L’organisation a construit deux mini-forages à Tankon et à Singhère, un logement pour les prestataires de soins dans le village de Boudié Samine.

« Des édifices qui marquent la contribution de Solthis dans l’amélioration de l’environnement de soin, mais aussi dans le renforcement de la qualité de santé dédiée aux adolescents, aux jeunes et à la population de Sédhiou en général », a souligné Christian Sambou, responsable de base de Solthis.

Sur ce, il rappelle que ces ouvrages d’une valeur de plus de 24 millions sont le fruit d’une collaboration avec l’ensemble des partenaires, en somme une mutualisation des forces pour atteindre les objectifs.

Mais, surtout pour Solthis, la réalisation des deux minforages contribue à garantir l’accès à l’eau. « L’eau est une ressource essentielle pour améliorer l’hygiène dans les services de santé. Mais surtout lutter contre les infections », a ajouté M. Sambou.

Les populations du village de Tankon ayant bénéficié d’un minichâteau d’eau ont remercié l’organisation pour cette installation aussi importante pour le quotidien de leur poste de santé.

Une aubaine pour les populations

« On est entouré par deux puits. Le premier s’appelle « Ranérou », cela veut dire eau blanche, donc il n’est pas potable. Le second est un ancien dépotoir d’ordures qu’on a récupéré pour en faire un puits sans que l’eau soit traitée », a témoigné Boubacar Bâ, secrétaire exécutif du conseil de développement sanitaire du poste de santé de Tankon.

« Nous étions obligés de sortir de la structure de santé à la quête de l’eau dans des puits profonds pour les pansements. Surtout les accouchements qui demandent beaucoup, il arrive que les agents se rendent à 3 heures du matin au puits à la recherche de l’eau », a embouché la trompette, Alphousseynou Kanté, infirmier chef de poste de Tankon.

Un peu plus loin, c’est une résidence qui a été construite pour les professionnelles de santé du village de Boudié Samine.

« Une aubaine », a assuré Faty Dia, en charge du poste de santé. « Nous vivions dans une situation précaire. Notre ancien logement suintait. On vivait sur le qui-vive dès que la pluie tombait, surtout en notre absence. Mais aujourd’hui, grâce à cette réalisation, on peut exercer notre travail sans pression », a-t-elle déclaré.

 

Le secret de la « renaissance » : un académicien chinois apporte des « miracles de vie» en Afrique grâce aux facteurs de croissance

 

Pourquoi la peau se cicatrise-t-elle spontanément après une blessure ? Pourquoi un gecko peut-il repousser une nouvelle queue après une amputation ? La réponse réside dans les facteurs de croissance. Dans le projet de réparation de plaies « Fusheng Zhongfei Xing », mis en œuvre en République centrafricaine depuis 2021, l’académicien Li Xiaokun, membre de l’Académie chinoise d’ingénierie, utilise la technologie des facteurs de croissance comme lien, forme des médecins africains, partage des techniques médicales et apporte l’espoir à d’innombrables patients africains.

avec le Soleil

5 réflexes contre le syndrome pieds-mains-bouche

Cette infection due au virus Coxsackie A16, à l’origine d’une éruption de petites vésicules et de fièvre, est plus impressionnante que dangereuse.

Andréas Werner, Pédiatre et président de l’Association française de pédiatrie ambulatoire (AFPA)

1. Pas de panique

Des grappes de petites bulles remplies de liquide laiteux apparaissent autour et à l’intérieur de sa bouche, sur la paume de ses mains, sur la plante de ses petons et parfois sur ses fesses ? Pas d’inquiétude, rassure le Dr Werner : « Il s’agit d’une infection virale courante chez les enfants en collectivité et connue pour se transmettre très facilement par les gouttelettes, la respiration et/ou le contact. Connue sous le nom de “syndrome pieds-mains-bouche”, cette maladie peut provoquer de la fièvre mais elle reste le plus fréquemment sans gravité ».

2. Prudence

L’infection dure en moyenne 5 à 10 jours et reste contagieuse tant que les bulles cutanées ne s’estompent pas. « Si le virus Coxsackie A16 touche particulièrement les enfants, il peut aussi contaminer les adultes et prendre chez eux une forme plus grave », précise le pédiatre. Une contagiosité qui appelle à la prudence : « Pendant toute la durée de la maladie, il faut éviter que l’enfant atteint soit en contact avec des personnes fragiles (nourrissons, personnes âgées, femmes enceintes) et respecter les mêmes gestes barrières que pour les autres maladies virales. »

3. Patience

Outre l’inconfort de la fièvre et d’éventuelles courbatures, le syndrome pieds-mains-bouche ne provoque pas de douleurs. Les vésicules, en revanche, peuvent démanger. Pour y palier, le Dr Werner précise qu’« il n’y a pas grand-chose à faire à part prendre son mal en patience. Le paracétamol suffit à faire baisser la température. En cas de démangeaisons, voire de prurit qui se développe souvent chez les enfants plus grands, le pédiatre peut prescrire un antihistaminique ».

4. Zéro irritant

Comme toutes lésions buccales, les vésicules qui se concentrent à l’intérieur et autour de la bouche supportent mal le contact avec les aliments, « surtout lorsque celle-ci est acide, souligne le médecin. Pour ne pas irriter davantage la zone affectée, mieux vaut éviter les fruits acides comme les agrumes et les kiwis. Les compotes et les yaourts passent toujours plus facilement. » Quant aux mains et aux pieds, la consigne est de bannir tout vêtement synthétique au profit du 100 % coton.

5. Lésions à l’air

Si les vésicules s’étendent jusqu’au siège, le Dr Werner conseille « de veiller à changer régulièrement la couche pour éviter la macération, facteur aggravant des irritations. Les bains restant possibles pendant l’infection, j’invite, dans la mesure du possible, à en profiter pour ne pas rhabiller le bébé tout de suite après. Plus les lésions restent à l’air, plus elles guérissent rapidement ».

Les HPV, virus universels parfois tenaces

La presque totalité des jeunes filles et garçons entrera en contact avec ces virus au tout début de sa vie sexuelle. Certains de ces papillomavirus (HPV), oncogènes, déterminent la survenue de cancers à l’origine de la totalité de ceux du col et d’une part non négligeable des cancers ORL, de l’anus, etc., mais aussi de verrues génitales. Un cancer ne peut toutefois se développer que si les HPV persistent sur place.

Souvent fugaces

« 90 % des personnes contaminées voient ces virus disparaître naturellement dans les années qui suivent l’infection », rassure le Dre Julia Maruani, gynécologue. On sait que le vaccin protège des lésions précancéreuses – et a fortiori des cancers – du col, des cancers de l’anus sûrement, des cancers ORL aussi, des verrues génitales.

Faut-il y croire ? Le préservatif protège aussi des HPV

À 70 % seulement… Il n’empêche pas la transmission des HPV véhiculés par les caresses, par les mains, par la bouche. Il ne protège pas non plus les zones non couvertes, comme le pubis. Mais toujours mieux que rien en cas de nouveau partenaire, d’autant qu’il prévient d’autres infections (à gonocoques, VIH, etc.)… et une grossesse !

Parfois tenaces

Femmes et hommes sont concernés, très jeunes quand ils les attrapent (la contamination est alors « muette »), moins jeunes quand l’infection, persistante, a permis l’apparition de lésions, habituellement une quinzaine d’années après. C’est pourquoi le dépistage d’un cancer du col se fait sur un test HPV, réalisé sur le col : sans HPV, pas de lésions et pas de cancer du col. Si l’on ne le détecte pas ou plus (après un premier test positif), c’est que le virus est en trop faible quantité (et donc plus dangereux) ou qu’il a été éliminé par le système immunitaire.

Idées reçues

Le test peut se positiver à nouveau plus tard dans la vie, même sans nouveau partenaire, les défenses immunitaires parfois débordées par une immunodépression (due à un stress intense, notamment). « Autrement dit, un test HPV positif n’est pas synonyme d’infidélité, le HPV en cause ayant été attrapé le plus souvent au premier temps de la vie sexuelle », insiste-t-elle. C’est d’ailleurs pour cela que la vaccination n’est proposée en France que jusqu’à un certain âge (voir encadré), la probabilité d’avoir déjà rencontré les virus et que le vaccin soit donc moins efficace étant trop élevée au-delà.

IST : les lignes bougent en faveur du dépistage !

Accessible depuis le 1er juillet, le kit Mon test IST permet aux femmes âgées de 18 à 25 ans de se dépister chez elles. L’autotest, livré à domicile, est pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie.

À juste titre, les autorités sanitaires s’inquiètent de plus en plus de la recrudescence des cas d’infections sexuellement transmissibles (IST) à chlamydia et à gonocoque, dans le pays. Au regard des chiffres relevés par Santé publique France, entre 2021 et 2023, les cas de gonorrhée ont, en effet, bondi de 59 % chez les hommes et de 46 % chez les femmes. Du côté des chlamydioses, la hausse atteint 10 % chez les hommes, au cours de la même période. En augmentation continue depuis le début des années 2000, il apparaît que ces infections à risques d’infertilité résultent en grande partie d’un usage insuffisant du préservatif chez les jeunes. « Même en l’absence de symptôme, il est possible d’être porteur d’une IST et de la transmettre », rappelle l’Assurance maladie dans son communiqué, en revenant sur l’importance du dépistage régulier. Dans ce contexte, depuis le 1er juillet, l’organisme offre aux femmes âgées de 18 à 25 ans, sans condition de ressources ni de symptômes, la possibilité de se dépister gratuitement à domicile grâce à un autotest.

Dépistage à la demande

Pour rappel, septembre 2024 inaugurait Mon test IST, un dispositif permettant aux moins de 26 ans de se faire dépister en laboratoire gratuitement, sans ordonnance, pour cinq infections sexuellement transmissibles : VIH, chlamydia, gonocoque, syphilis et hépatite B. À cette offre, s’ajoute désormais l’option autotest destinée à pratiquer, chez soi et gratuitement, un prélèvement de dépistage pour les infections à chlamydia et à gonocoque. En pratique, il suffit de se rendre sur le site mon-test-ist.ameli.fr et de répondre à un questionnaire d’éligibilité (âge, sexe, activité sexuelle récente, numéro de sécurité sociale). Une fois le kit reçu par voie postale, reste à effectuer le prélèvement vaginal, en suivant les instructions jointes, et à envoyer l’échantillon au laboratoire dans l’enveloppe préaffranchie fournie. Garanti confidentiel, un SMS est envoyé à l’intéressée environ cinq jours après (hors week-end et jours fériés) afin de consulter les résultats sur le site mesanalyses.fr.

Quelle prise en charge ?

Si le résultat s’avère positif, la jeune femme est contactée par un professionnel de santé. Elle bénéficie alors d’un traitement adapté, prescrit sans avance de frais, souvent à base d’antibiotiques. Si besoin, une consultation médicale peut être proposée. Autre étape clé : la notification des partenaires, essentielle pour éviter les recontaminations. Des outils d’aide à la notification sont mis à disposition pour faciliter cette démarche, souvent délicate à mener seule.

Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention