Le “blizzard du siècle” fait près de 50 morts aux Etats-Unis
MIGRANTS DE RETOUR : “A KOLDA, NOUS SOMMES MAL ACCOMPAGNÉS ET MAL ASSISTÉS”
#Tivaoune – Scandale à l’hôpital Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh : L’établissement secoué par un détournement supposé de 60 millions F
La douloureuse agonie de l’hôpital Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh de Tivaouane se poursuit de plus belle. A peine l’affaire des 11 nourrissons morts tragiquement dans l’incendie du service de néonatalogie apaisée, un autre scandale, autour d’un détournement de 60 millions de F Cfa, est venu empirer la «déjà très mauvaise santé» de cet établissement hospitalier.
Un détournement de 60 millions F Cfa qui, bien qu’encore géré en interne du fait que les auteurs ne seraient pas encore connus, en dit long sur «les moments sombres que vit Tivaouane du fait de l’état chaotique de l’hôpital Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh, qui a un pied dans la tombe, parce que très mal géré», à en croire les populations de la Cité religieuse de Maodo, qui n’ont jamais cessé d’exiger «le relèvement de l’infrastructure sanitaire de niveau 1 à un niveau 2». Les syndicalistes de l’hôpital, qui ont toujours crié leur ras-le-bol face à leurs «dures conditions de travail», jusqu’à parfois observer des arrêts de travail pour dénoncer «l’agonie» de leur «maison», tentent, pour l’instant, d’élucider ce dossier assez obscur. Sur place, les réunions et concertations se multiplient pour cerner le malaise qui ne cesse de s’amplifier entre la Direction générale et le Conseil d’administration.
On se rappelle que dans un passé récent, les membres du Conseil communal de la jeunesse de Tivaouane et du collectif «Tivaouane debout» étaient descendus en masse dans la rue pour manifester contre «l’état dans lequel se trouve l’hôpital Mame Abdoul Aziz Sy Dabakh de la cité religieuse». Des jeunes qui, en plus de réclamer une «subvention exceptionnelle pour régler les dettes et donner un nouveau souffle à cet hôpital», avaient exigé un «audit financier et technique de la gestion de l’infrastructure sanitaire, de fond en comble». Une marche de protestation contre «la mauvaise gestion de l’hôpital, qui est mal géré malgré le changement de Direction», selon Cheikh Tidiane Diouf, porte-parole du Conseil communal de la jeunesse de Tivaouane et du collectif «Tivaouane debout». Auparavant, l’Intersyndicale des travailleurs de l’hôpital, regroupant le Sutsas, le Syntras et le Sames, avait dénoncé «une absence totale de kit de césarienne dans la maternité de l’hôpital, un manque de sang ayant entraîné un taux de mortalité maternelle très élevé, aussi une absence de cabine d’hospitalisation, en plus des évacuations payantes avec l’ambulance dudit établissement». L’intersyndicale s’était offusquée des «analyses sanguines des patients de l’hôpital Dabakh, qui s’effectuent dans le Centre de santé de Tivaouane alors que cela devrait être l’inverse. Car, au niveau de notre laboratoire, il y a une rupture récurrente de réactif». En plus du fait que l’hôpital, jusqu’à un passé récent, ne disposait pas de banque de sang, au bloc opératoire, «les travailleurs ne bénéficiaient pas de respirateur fonctionnel, encore moins de ventilation. Il n’y a pas de bonnet, ni de masque, encore moins de gants d’examen», avaient décrié les blouses blanches, remarquant, en même temps, «l’absence totale d’asepsie, de produits d’urgence». Les travailleurs de poursuivre que «l’hôpital ne dispose pas de salle de réanimation, alors qu’il y a une rupture fréquente d’oxygène». Aussi, le cabinet dentaire de l’hôpital est malade. Là, l’intersyndicale de mentionner que «les deux fauteuils dentaires sont en panne depuis plusieurs mois». Un tableau assez sombre, auquel s’ajoutent les difficultés du service de la chirurgie. «Pas de produits d’entretien ni de matériels de pansement. Aussi, il n’y a pas de draps, encore moins de rideaux», remarquent les travailleurs, qui ne perdent pas non plus de vue les difficultés au niveau du service pédiatrique qui souffre littéralement dans sa chair. «L’unité de néonatologie a été fermée, avec une absence totale d’oxygène faisant que le taux de mortalité néonatale reste élevé». Une situation «catastrophique qui impacte négativement le fonctionnement et la qualité des prestations», selon les travailleurs, qui soulignent les «incessantes ruptures de produits pharmaceutiques, de médicaments, de matériels médicaux, de maintenance, en plus des ruptures de produits d’entretien, de fournitures de bureau, d’imprimes et de registres, qui ont fini de plomber et tuer les activités de l’hôpital». Le tout avec «un plateau technique réduit à sa plus simple expression».
Go: Mollah Morgan, le Sénégalais le plus craint ?
Tok lene sen keur, ñou ngui sathie alalou rewmi !
Il semble que Macky Sall soit déterminé à se représenter pour un 3ème mandat malgré tout. Persuadé que les citoyens oublient vite, il ignore sciemment la clameur du peuple qui gonfle au fil des scandales qui émaillent sa gouvernance depuis 2012.
Le dernier et, à mon avis, le pire des ignominies nous est livré dans le rapport sur la gestion des fonds de la Covid-19. Le contenu de ce document doit être porté à la connaissance de chaque citoyen. Il nous montre le degré de métastase du cancer dont le Sénégal est atteint.
Nous sommes en mars 2020, le Covid se propage à grande vitesse dans le monde, le président Macky Sall, mimant les propos de son homologue français, se tient devant la nation et parle de situation de guerre et décrète couvre-feu et état d’urgence. Cet appel fait écho chez chaque citoyen mais aussi toute la classe politique ainsi que les autorités religieuses et coutumières. Pour faire face aux conséquences économiques des mesures, un fonds spécial fut créé où on invitait individuels et institutionnels à contribuer. Tout le peuple, dans un élan de solidarité jamais vu, participe en envoyant des petites sommes via des plateformes de collecte de fonds, des centaines de millions voire des milliards pour d’autres. Les entreprises prirent part à l‘effort de guerre. Des initiatives locales de dons en nature naissent un peu partout. L’Etat dégagea une enveloppe spéciale et fit appel aux partenaires étrangers tout en demandant, sans succès, l’annulation de la dette. Ceci permit de récolter près de mille milliards pour répondre aux besoins sanitaires, sociaux, économiques et logistiques. Le matraquage médiatique aidant, les sénégalais furent domptés pour accepter toute action du gouvernement et tous ceux qui ne se faisaient caisse de résonnance des décisions étaient priés de se taire, d’être solidaires et étaient souvent taxés de non patriotes.
LE SENEGAL SOUS COVID : RESTEZ CHEZ VOUS ET TAISEZ-VOUS, MACKY TRAVAILLE !!!
On se rappelle du rendez-vous quotidien durant lesquels les nombres de cas positifs, graves et de décès sont égrenés à 10h par le ministère de la Santé, suivi d’analyses de spécialistes en maladies infectieuses et gestion d’épidémies qui servaient de caution scientifique de la pertinence des mesures préventives et coercitives prises dans tous les secteurs. Le processus d’achat de mise en place des centres de traitement, lits d’hospitalisation et de réanimation, oxygène, vaccins, tests, masques, surchemises etc., mais aussi denrées alimentaires et autres nécessités fut enclenché dans ce contexte d’urgence, c’est-à-dire en passant outre le respect du code des marchés publics.
Couvre-feu de 18h à 6h du matin et pays à l’arrêt : plus de rassemblement, de spectacles, de déplacements entre les villes, télétravail, hôtels réquisitionnés pour accueillir les cas contacts, aides alimentaires distribuées !!! La psychose régnait face au nombre de morts sans parler des conditions d’enterrement des corps…
Tout ceci montre l’étendue des impacts de la pandémie et les sommes astronomiques qu’il fallait pour les compenser. Un comité de suivi et non de pilotage, plus pertinent au regard des enjeux, fut créé.
LE RÉVEIL EST DUR !
Aujourd’hui, le rapport de la gestion de ces fonds laisse planer un parfum de scandales sans précédent dans le pays. Pourtant des signes avant coureurs permettaient de douter de l’orthodoxie de la gestion des fonds Covid. L’attribution du marché du riz, gels et masques et leur acheminement avaient fait les gros titres. Nous avons aussi été stupéfaits d’entendre le ministre Mansour Faye envoyer au diable un journaliste qui lui faisait part de la rumeur selon laquelle il n’aurait pas remis des justificatifs dans l’attribution de marchés !
Ce rapport vient nous rappeler que même cette pandémie, qui a emporté tant de citoyens et appauvri beaucoup de secteurs, n’avait pas troublé la classe dirigeante qui en avait profité pour s’enrichir encore et encore. Des ministres, dont celui de la Santé, celui du Développement communautaire et celui de l’Industrie d’alors, ainsi que des agents de l’Etat ont profité de cette période, durant laquelle les codes des marchés ont été suspendus, pour transgresser les règles d’éthique en la matière et s’adonner à des malversations financières via des surfacturations d’une ampleur sans précédent dans ce pays pauvre. Cela a permis d’enrichir toute une chaîne de donneurs d’ordre dont des ministres et des hauts fonctionnaires à travers des sociétés nébuleuses. On y apprend même que les statistiques du ministère de la Santé n’étaient pas fiables. Et plus grave, des vaccins périmés administrés à des citoyens ! La plupart de ces ministres et fonctionnaires sont encore en fonction dans l’exécutif ou planqués dans le corps législatif.
DJOUG DAKH SATHIE JOTNA !!
Nous sommes en fin 2022, année qui a vu naître la guerre russo-ukrainienne. Les impacts énergétiques, alimentaires et sécuritaires de cette crise sont venus s’ajouter aux conséquences du Covid. Manger à sa faim, se loger décemment, se soigner ou étudier est devenu un fardeau pour beaucoup de sénégalais. Pendant ce temps, les remboursements de la dette qui a atteint 75% du PIB grèvent les finances publiques et laissent peu de marge de manœuvre.
La découverte de gisements conséquents de gaz laisse d’heureuses perspectives économiques mais aussi maintes inquiétudes si elles sont gérées par le régime de Macky Sall. Du reste, ne sont-elles pas déjà hypothéquées par les contrats d’exploitation et la recherche effrénée de cash ?
Comme quelqu’un atteint d’autisme, le régime de Macky Sall, loin de faire preuve d’empathie, de compassion ne nous épargne rien pour assouvir sa soif de pouvoir. De nombreux rapports des corps de contrôle restent « sous le coude » ; les incriminés sont recyclés voire sont promus, ils nous narguent dans les médias. On peut les voir ces jours-ci organiser des méga meetings à coup de millions, alors que leurs revenus proviennent du trésor public, et affirmer que rien n’empêchera le président de se représenter en 2024. Pendant ce temps, la présomption d’être un opposant fait de vous un paria et exercer sa liberté d’expression entraine très promptement des poursuites judiciaires avec des motifs d’inculpation aussi loufoques que membre supposé de forces spéciales ou terroriste ou encore jihadiste. Dès lors, le mandat de dépôt devient facilement la règle et les flagrants délits instruits sur des longues durées remplissent les prisons.
Quant au procureur, qui a reçu 73 dossiers d’ouverture d’enquête en provenance de l’OFNAC depuis 2019, il reste aphone sur ces sujets et poursuit Pape Alé Niang pour des posts dans les réseaux sociaux !
UN VRAI CHEF : REVENDIQUER LE SUCCES ET ASSUMER LES ÉCHECS !!!
Il est inacceptable que seuls des seconds couteaux rendent des comptes quand nous pouvons voir des ministres construire des grands immeubles, acheter des hectares de champ et des appartements en Europe ou aux Etats-Unis, distribuer des millions dans des meetings et à leurs militants. De même, le Macky Sall qui revendique les dividendes du succès de son plan doit en porter les fautes et les échecs. S’il ne prend pas spontanément ses responsabilités, on devra l’obliger à le faire.
BATAILLE CONTRE LA MAUVAISE GOUVERNANCE : NON AU CHAO, FOCUS 2024 REK !!!!
Les députés de l’opposition vont inscrire ce sujet dans les questions d’actualité et se battent pour mettre sur pied la Haute Cour de justice, seule instance habilitée à juger ministres et président en fonction. C’est la voie institutionnelle.
Mais c’est à nous, citoyens, d’exiger la lumière sur toute la chaîne de responsabilité, l’application rigoureuse de sanctions aux fautifs et la démission du gouvernement qui porte la responsabilité du projet. Les soubassements de ce combat englobent tous les grands maux de la gouvernance sale que nous inflige BBY dirigée par son chef Macky Sall. Le combat pour la reddition des comptes des fonds de la Covid rejoint celui pour les centaines de milliards de l’assainissement, des contrats d’armement du ministère de l’Environnement, de la prédation du foncier, pour ne citer que les dernières chroniques nauséabondes dont on a pris connaissance ces dernières semaines. Le signe le plus marquant de son mépris pour le peuple est symbolisé par le long silence de l’État et la balade diplomatique du président Macky Sall à travers le monde pendant que le pays est secoué par ce séisme et attend des actions claires de sa part.
D’un côté, les scandales financiers et les signes extérieurs de richesse dont fait montre le clan présidentiel, de l’autre, la vie chère, l’angoisse en cas de maladie, les arrestations arbitraires d’une justice à double vitesse et l’incertitude sur les événements qui vont se dérouler d’ici l’élection présidentielle de 2024, ont des conséquences sur l’état physique et mental des sénégalais. ils les rendent plus que jamais angoissés et en proie au désespoir et à une colère qui ne cesse de monter. Il est cependant extrêmement important de décrypter les signes qui pourraient compromettre le déroulement démocratique de ce qui sera la troisième alternance du Sénégal. Elle marquera la fin de l’héritage de la gouvernance calquée sur le modèle colonial et répliquée par les socialistes puis, avec une légère différence, par les dits libéraux. Les enjeux politiques se télescopent avec ceux économiques attestés par l’exploitation du gaz. On rêve d’un Sénégal qui serait à l’image de ce que le Quatar est devenu en termes d’infrastructures et en indice de développement humain grâce à la découverte du gaz. Ce qui est sûr et certain c’est que Macky Sall et son équipe nous ont montré qu’ils en sont incapables au regard des rapports produits par les différents corps de contrôle qui épinglent leur gestion dans tous les secteurs.
#Focus2024
Mme DIOP Blondin Ndeye Fatou NDIAYE
Coordinatrice adjointe de la plateforme Avenir Senegal Bii Ñu Bëgg
FIDAK : Abdou Karim Fofana visite les stands des entreprises sénégalaises
Ouverte depuis le 15 décembre, la Foire Internationale de Dakar (FIDAK) réunit cette année plus de 2000 exposants directs et indirects provenant de 24 pays. L’événement qui se tient au Centre International du commerce extérieur du Sénégal (CICES) a reçu la visite du Ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et Moyennes Entreprises, Abdou Karim Fofana.
Louga : Un jeune cultivateur déféré au parquet pour tentative de viol sur une mineure de 16 ans
Au nom de la liberté de presse : la Cap maintien le combat pour la libération de Pape Alé
La Coordination des associations de presse (Cap) réaffirme son engagement pour la libération du journaliste Pape Alé Niang. En conférence de presse hier, vendredi 23 décembre, elle a annoncé son troisième plan d’actions, avec notamment la poursuite de ses visites aux autorités religieuses.
La Coordination des associations de presse (Cap) a tenu une conférence de presse hier, vendredi 23 décembre 2022, pour porter son soutien à Pape Alé Niang. Selon le président du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (Cored), Mamadou Thior, l’annonce faite par le magazine Jeune Afrique, décelant un désengagement des associations de presse dans le combat pour la libération du journaliste directeur de publication du site d’informations Dakar Matin, n’est pas fondée. Pour Mamadou Thior, «la Cap, qui regroupe plusieurs associations faitières des médias, défend un journalisme libre et responsable. Et défendre ce genre de journalisme va au-delà de la personne de Pape Alé Niang».
Le président du Cored annonce, en outre, l’exécution d’un troisième plan d’actions qui sera notamment marqué par la poursuite de la visite des foyers religieux. Les associations de presse tiennent aussi à dénoncer le faussé qu’il y a entre les faits réels et les raisons évoquées par le Parquet pour justifier la nouvelle arrestation de Pape Alé Niang. Il dit aussi que Pape Alé Niang avait fait amende honorable, en étant disposé à enlever la publication sur le directeur général de la Police nationale. Pour Mamadou Thior et compagnie, il y a une volonté des pouvoirs publics de maquiller le scandale soulevé par la publication du rapport de la Cour des Comptes, à travers cette nouvelle détention du journaliste.
VOLONTE MANIFESTE DU POUVOIR DE MAQUILLER LE SCANDALE DU RAPPORT DE LA COUR DES COMPTES ET D’ENFREINDRE LA LIBERTE D’EXPRESSION
Ibrahima Lissa Faye, président de l’Association des professionnels de la presse en ligne (Appel), quant à lui, trouve une volonté manifeste du pouvoir à enfreindre la liberté d’expression. En plus de ce dossier de Pape Alé Niang, il dénonce la convocation de la journaliste de Sud Fm à Mbour, pour avoir dénoncé les conditions d’accueil au Centre hospitalier de cette ville. Ibrahima Lissa Faye dénonce aussi la convocation de journalistes à Kédougou.
La Coordination des associations de presse informe aussi qu’elle participera à la manifestions du vendredi prochain, initiée par la société civile pour exiger la lumière sur les conclusions du rapport de la Cour des comptes relatives à la gestion du Fonds Force «Covid-19», au titre des années 2020 et 2021.









