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Wally Seck : «Thione Seck a chanté 25 ans, avant de construire une villa…»
À quelques jours de la fin de l’année, Wally Ballago Seck en a profité pour sortir un nouvel album. Face aux journalistes, le «chanteur de la jeunesse» est revenu sur son parcours, en se rappelant son défunt père, Thione Ballago Seck.
«Pour faire l’essence de mon parcours, je vous ramène à celui de mon père qui était un digne griot. Quand il débutait sa carrière, il se cachait de peur que mon grand-père, homme de tenue à l’époque, le rattrape, parce qu’il ne voulait pas qu’il chante. Alors, c’était lors d’un baptême du fils de ma tante Rokhaya Seck, qu’on lui a accordé l’autorisation de chanter. Pour dire que ce n’était pas aussi facile pour lui de construire tout ce joyau, pour nous, ses familles.
C’est la raison pour laquelle je lui ai rendu hommage. Si je me souviens, mon père Thione Seck a chanté 25 ans avant de construire une villa qui lui est propre», a-t-il révélé lors de la séance d’écoute.
Pour Wally Seck, le nouvel album est le fruit de la maturité musicale. «Cela veut tout bonnement dire que moi et mon équipe, avons consacré beaucoup de choses sur l’aspect, et dire qu’aussi, je veux à chaque sortie de mon album, sortir du lot, en montrant quelque chose de différent par rapport à autrui. Certains disent que je suis arrogant, j’aime faire la star et j’en passe ; c’est juste que je veuille me montrer totalement différent encore une fois», a-t-il expliqué.
Il ajoute dans ce sens : «On dit que le pouvoir ne se négocie pas et je suis là pour la jeunesse, le Sénégal a fait de moi ce Wally d’aujourd’hui, tout ce qui est habillement de marques, je le porte, les voitures de luxe, je les conduis donc cette fortune qui provient des Sénégalais, j’ai l’obligation de leur rendre ces merveilles jusqu’au dernier centime. Ce sont les Sénégalais qui m’ont forgé et m’ont donné ce courage de persévérer dans mon métier de chanteur et j’en suis tellement reconnaissant», a déclaré Wally Seck.
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Affaire D-Média : la Cedps reçu en audience par la Dgid
Va-t-on vers un dénouement heureux dans l’affaire du blocage des comptes du Groupe D-Média ? Tout porte à le croire suite à la rencontre de ce mardi entre le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse (CDEPS) et la direction générale des Impôts et domaines (Dgid). Dans le souci de trouver une solution à la situation du groupe de presse, une délégation du CDEPS conduite par le président Mamadou Ibra Kane et le vice-président Mamoudou Ibra Kane, accompagnés par le Pdg Bougane Guèye Dani, et son staff a été reçu en audience par Dg DGID, M. Bassirou Samba Niasse, était entouré de son staff. ” Le CDEPS a sollicité et obtenu une rencontre avec la Direction générale des Impôts et Domaines ce mardi 20 décembre 2022, sur la situation fiscale des entreprises de presse. Le CDEPS a sollicité cette audience avec la DGID, après avoir préalablement rencontré le Premier ministre, M. Amadou Ba, le mercredi 14 décembre 2022. L’objet était d’abord de trouver une solution pour le Groupe Dmédia, dont les comptes bancaires ont été bloqués, objet de poursuites des services fiscaux”, a expliqué le conseil dans un communiqué.
Très sensible à la situation des entreprises de presse, le Dg des Impôts et Domaines, Bassirou Samba Niasse a fait preuve d’une grande magnanimité a l’égard du groupe D-Média. Ainsi, il a octroyé un délai de trente (30) jours pour le dépôt des pièces comptables requises dans le cadre du contrôle fiscal. “De même, les Avis à Tiers Détenteur (ATD) seront suspendus durant dans cette période pour que l’entreprise puisse jouir de ses comptes bancaires. Au terme du contrôle fiscal, les créances dues seront établies et éventuellement un paiement requis selon les possibilités de Dmédia. C’est sur ces notes très positives que la rencontre, qui s’est déroulée dans une atmosphère très cordiale, a pris fin”, souligne le document.
L’or de Sabadola et Massawa rapporte à l’Etat 250 milliards FCFA en 2021
Deux cent cinquante milliards de francs Cfa. C’est la manne financière versée par la société minière Sabodala Gold Operations (Sgo) à l’Etat du Sénégal en guise de contribution économique dans le Pib en 2021.
L’exploitation des gisements d’or de Sabodala et de Massawa génère une manne financière importante pour l’Etat du Sénégal. En effet, rien qu’en 2021, la société minière Sabodala Gold Operations (Sgo) a contribué à hauteur de 250 milliards de francs Cfa dans le produit intérieur bruit du pays. C’est ce que renseigne le rapport 2021 rendu public, mardi, à Dakar. «Nous avons présenté à l’opinion le rapport de la contribution économique du groupe Endeavour mining qui est la maison mère de la filiale sénégalaise Sabodala Gold Operations qui exploite les gisements de Sabodala et de Massawa dans la région de Kédougou. Donc, cette année comme nous le faisons régulièrement nous avons décidé de présenter la première fois dans nos pays d’accueil notre rapport de contribution économique et fiscale dans les pays où nous exploitons ces mines d’or. Au Sénégal, il s’agit au total de 250 milliards de francs Cfa en 2021 que nous avons contribué dans le Pib du pays», a indiqué Abdoul Aziz Sy, directeur général de Sabodala Gold Operations (Sgo) dans les colonnes du journal Walfadjri.
Abdoul Aziz Sy ajoute que pour la contribution destinée au paiement de leurs fournisseurs, traitants et prestataires de services basés au Sénégal, elle s’élève à 169 milliards. En ce qui concerne les impôts, les droits de douanes, les taxes, c’est 56 milliards de francs Cfa qui sont versés directement au Trésor public.
Seulement cette manne financière n’a pas réellement un impact positif sur les conditions de vie des populations locales. D’ailleurs, le président du Conseil départemental de Saraya, Moussa Danfakha, a profité de cette rencontre pour interpeller les responsables de la société minière et l’Etat du Sénégal. «Nous ressentons les effets de cette contribution économique mais faiblement. On aurait souhaité que dans les 250 milliards de francs Cfa qui sont injectés dans l’économie du pays que les populations les plus impactées puissent sentir cette manne financière», plaide M. Danfakha.









