Mort «par négligence» de Abou Yeroel Ba suivie d’une rébellion des habitants des deux villages de Thialy : l’infirmière-chef de Poste mutée
Transformation et trafic de drogues dures, blanchiment de capitaux… : l’Ocrtis démantèle un labo à Ouakam
L’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (Ocrtis) a démantelé à Ouakam un ‘’labo’’ qui transformait et trafiquait de drogues dures. Selon ‘’Libération’’ dans sa livraison de ce lundi, de la poudre de cocaïne, des pierres de crack, de l’héroïne ont été saisies lors d’une perquisition.
D’après le journal, le Nigérian Ndubuisi Wachucku alias Daddy est le cerveau du vaste trafic. Il fournissait plusieurs revendeurs à Dakar et blanchissait une partie de son argent dans une bambinerie gérée par son épouse qui est en fuite.
Arrêté en même temps que lui, ajoutent nos confrères, son assistant Ruben Durwaku avoue avoir été condamné pour trafic de drogue en 2019 avant de bénéficier d’une grâce. Informé de l’arrestation de son patron, Ibrahima Dabo, un dealer établi à la Médina, tente de corrompre la division opérationnelle de l’Ocrtis avant de se faire arrêter.
Justice : les deux dossiers qui ont marqué l’ancien procureur de la CREI Alioune Ndao
Après plus de trente ans dans la magistrature, Alioune Ndao est en retraite. L’ancien procureur spécial de la CREI a fondé sa formation politique, le Parti pour la justice, la démocratie et le développement (PJ2D), et entend se présenter à la présidentielle de 2024.
Dans un entretien avec Les Échos, il est revenu sur sa carrière de magistrat et a révélé les deux dossiers qui l’ont le plus marqué. «Le premier, confie Alioune Ndao, c’est le dossier Alex-Ino (deux redoutables braqueurs des années 1990). J’ai à participer au traitement de ce dossier au niveau de la Cour d’appel. Il y a ensuite, bien sûr, le dossier Karim Wade.»
En images : de hautes personnalités présentes au gala du Fogeca

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Dakar Dem Dikk au bord de la faillite
Sous surveillance budgétaire, la société nationale de transport public est au bord da la faillite.
Nouvellement nommé directeur général de Dakar Dem Dikk (DDD), Ousmane Sylla a effectué sa première visite de terrain au dépôt de Thiaroye. Il en en profité pour faire une prise de contact avec ses collaborateurs et s’est enquis de leur situation.
C’est ainsi que ces derniers ont listé un ensemble de préoccupations en présence de leur patron. À les entendre parler, les chantiers en cours présentent beaucoup de difficultés. Les travailleurs disent être affectés par des salaires jugés dérisoires, par l’absence de pièces, le trop-plein de bus en panne, l’absence de sûreté et de sécurité, la facture salée d’eau…
S’agissant de la situation de l’entreprise, M. Sylla n’a pas mâché ses mots : “C’est une situation très déplorable et très difficile. Mais je peux dire que le capital humain est là. Et quand on est dans une société qui rencontre des difficultés, je peux dire que le capital humain peut aider à améliorer la situation. Je suis persuadé que nous pourrons régler ces problèmes. Et je suis très optimiste. Nous allons mettre en place, très rapidement, un plan d’action qui va démontrer que cette société est capable d’être à cette hauteur-là.”
Ousmane Sylla explique : “Il y a premièrement, les conditions de travail. Deuxièmement, ce sont les pièces de rechange par rapport au taux de panne que nous avons. Nous avons aussi des difficultés n ce qui concerne la maîtrise des charges. Également, on constate qu’on a dix fois moins de recette qu’il y a cinq ans, on peut se poser des questions. Nous allons essayer de les régler ensemble.»
Ballon d’Or : Le détail des votes enfin dévoilé, Sadio Mané et Benzema au coude-à-coude
Ouverture marathon budgétaire : les députés de Wallu réclament Amadou Ba devant l’hémicycle
A la veille de l’ouverture du marathon budgétaire prévu la semaine prochaine, les députés de la coalition Wallu Sénégal réclament le Premier ministre devant l’hémicycle. Ces parlementaires qui étaient en séminaire demandent à Amadou Ba de faire, au préalable, sa déclaration de politique générale qui oriente son programme socio-économique pour l’année à venir.
Selon les libéraux regroupés autour du Groupe parlementaire « Liberté et Démocratie et Changement », aucune mesure pertinente n’est envisageable pour s’attaquer à l’augmentation fulgurante des prix de denrées de premières nécessité.
Et d’ajouter le Premier ministre qui a peur d’assumer ses responsabilités « parce que l’Etat des Finances du Sénégal aujourd’hui a été une bonne partie de sa faute. »
Diourbel / Mort suspecte d’une fille de 13 ans: Quand tout converge vers l’oncle paternel de la victime…
Rebondissement de taille dans l’affaire de la mort douteuse de Mame Diouma Diouf qui risque de disloquer toute une famille à Diourbel. L’oncle paternel de la défunte fille de 13 ans vient d’être arrêté par les policiers du commissariat central de cette localité. Ainsi, E.Diouf, grand-frère du père de la victime, est placé en garde à vue pour non-respect de la législation sur les inhumations, renseigne Seneweb.
Ainsi la dépouille de cette fille de 13 ans a été mise à la disposition de sa famille qui a procédé à son enterrement sur instruction du maître des poursuites. L’oncle paternel, suspecté dans cette affaire, vient d’être arrêté par les éléments du commissariat central de Diourbel. E.Diouf est actuellement en garde à vue pour non-respect de la législation sur les inhumations.
Inhumée en catimini
Décédée dans des circonstances très suspectes, Mame Diouma Diouf a été inhumée en catimini durant la nuit du mardi dernier, sous la pluie par le grand-frère du père de la défunte (oncle paternel). Et c’était en l’absence des deux parents de la défunte.
Le mis en cause arrêté va passer le week-end dans les locaux de la police de Diourbel, mais il pourrait être présenté au procureur lundi prochain sauf changement de dernière minute.
C’est le mystère autour détour de la mort d’une adolescente de 13 ans à Gouy, une localité située dans la commune de Diourbel. Suite à son décès dans des circonstances douteuses, Mame Diouma Diouf a été inhumée par son oncle paternel, durant la nuit et sous la pluie à l’absence de ses deux parents.
Ainsi le vieux E.Diouf est soupçonné dans la mort de la fille de son petit-fils. A cet effet, la famille de la mère de la défunte réclame la lumière dans cette affaire. Informés des faits, les policiers du commissariat central de Diourbel ont ouvert une enquête. Le suspect, les deux parents de la défunte et le chef de quartier ont été entendus par les hommes du commissaire Mor Ngom.
L’oncle paternel suspecté parle de complot
E.Diouf a enterré la fille de son petit-frère sans permis d’inhumation ni un papier certifiant le constat de décès. Il a profité de l’absence du père et de la mère de la défunte pour l’embarquer au cimetière durant la nuit et sous la pluie. Selon lui, Mame Diouma Diouf est décédée à cause du paludisme. Le vieux a démenti son implication dans cette affaire.
” La famille de la mère de la victime a menacé de m’emprisonner durant 10 ans. Elle a fomenté ce complot pour mettre en exécution leur vœu” a-t-il déclaré devant les enquêteurs.
Démenti de la mère de la victime
Elle était partie à une cérémonie familiale où la dame a été informée, vers 19h, du décès de sa fille. Elle a pris le chemin du retour. Mais la dame est tombée des nues lorsqu’elle a appris que la dépouille a été inhumée par son oncle paternel avant son arrivée. Mame Diouma Diouf ne souffrait pas d’une maladie selon sa mère.
Le corps sans vie exhumé en présence du suspect
La dépouille a été exhumée, ce jeudi vers 12h, par les sapeurs-pompiers et les agents du service d’hygiène sous la supervision du commissaire Mor Ngom en présence du suspect et du père de la défunte. Le corps avait été déposé , par la suite à l’hôpital régional de Diourbel pour autopsie.
Contrefaçon : 34.000 faux maillots des Lions du Sénégal saisis
Les services douaniers viennent de saisir 34 000 maillots et shorts de l’équipe nationale du Sénégal pour le Mondial 2022.
Plus de 34 mille maillots contrefaits de l’équipe nationale ont été saisis, a annoncé le président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF). Une saisie qui a été opérée par la Douane après que la fédération de foot a constaté l’invasion massive et illicite de conteneurs d’équipements qui sont vendus.
À quelques mois de la Coupe du Monde, la conception de maillots contrefaits fait rage. Le président de la Fédération sénégalaise de football, qui a saisi la Douane, informe que 34 000 maillots contrefaits ont été saisis par les Gabelous.
« Le secrétaire général ainsi que les membres du Comex ont rendu compte des actions qui ont été menées en vue de lutter contre les ventes de maillots contrefaits avec nos logos. À ma demande en tant que président, l’administration avait saisi l’autorité de la Douane et de la police du Sénégal pour attirer leur attention sur l’invention massive et illicite de conteneurs d’équipement qui sont vendus. Ce qui nuit non seulement aux intérêts de la Fsf mais aussi à notre partenaire Puma », a déclaré Me Augustin Senghor.
« Avant d’ajouter : Nous avons été heureux d’apprendre, après plusieurs saisies, qu’un lot d’environ 34.000 maillots contrefaits a été saisi. Il est important que les intérêts de la Fsf soient préservés et surtout de l’économie du Sénégal. Bien entendu, s’agissant de produit contrefait, il y’a de fortes probabilités qu’on arrive à la destruction pure et simple de ces lots de maillots contrefaits saisis. Dans le même temps, la Fsf et Puma verront comment, dans la mesure du possible, mettre à la disposition des Sénégalais les maillots originaux dans certains espaces qui seront définis ultérieurement.»









