Que mijote le Président de la République Macky Sall avec son ancien ministre de l’Économie, Amadou Hott ? En tout état de cause les deux personnalités ont longuement échangé sur divers sujets si l’on se réfère au tweet de l’ancien grand argentier de l’État. «Le Président Macky Sall m’a fait l’honneur de m’inviter aujourd’hui à un déjeuner. Échanges empreints de cordialité et de profondeur. Je le remercie sincèrement pour cette marque d’amitié et de confiance en lui exprimant ma gratitude pour le privilège d’avoir servi sous son leadership», a indiqué Amadou Hott.
Washington : Oulimata Sarr lève des fonds pour les vaccins et la sécurité alimentaire
La Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération a signé, en marge des Assemblées annuelles de Bretton Woods à Washington, deux accords de financement avec le Président de la Banque Islamique de Développement. Le premier, d’un montant de 27 millions d’euros porte sur le projet de création d’une unité de fabrication de vaccins. « Madiba, (qui signifie Manufacturing in Africa for Disease and Immunization and Building Autonomy), est un bel exemple de partenariat dans le domaine de la biotechnologie. Il participe à notre quête de souveraineté médicale et pharmaceutique en positionnant le Sénégal comme un fournisseur de vaccins grâce à l’expertise de l’institut Pasteur de Dakar. À ce jour, 160 millions de dollars ont été mobilisés par l’État du Sénégal et auprès de ses partenaires, sur un objectif de 220 millions nécessaires pour réaliser le projet. Madiba ambitionne de devenir un hub régional de production afin d’alimenter le continent qui ne produit que 1% de ses vaccins. Une façon de contribuer à l’atteinte de l’objectif de souveraineté pharmaceutique et médicale en Afrique » précise le Bureau d’Information Gouvernementale (Big). Il ajoute que le second accord, d’un montant de 2 millions de dollars, porte sur un projet de Cartographie de la Fertilité des Sols au Sénégal : « ce projet aidera à mieux mesurer nos potentiels en matière de fertilité des sols et contribuera ainsi à renforcer notre quête de souveraineté alimentaire».
TRANSPORT – GORA KHOUMA MENACE :«L’État nous a trompés, aucun engagement n’a été respecté»
Les acteurs du secteur des transports ont reculé pour mieux sauter. Gora Khouma et ses camarades ont mis sur pied ce vendredi l’Intersyndicale des Transports Routiers du Sénégal (ITRS). Ce pour prendre en charge les difficultés qu’ils rencontrent. Se sentant « trahis » par le gouvernement qui « n’a pas respecté ses engagements » pris lors de la précédente grève, les transporteurs menacent de passer à la vitesse supérieure. «Cette rencontre a pour but d’informer les acteurs politiques, la population sénégalaise et les autorités sénégalaises qu’aujourd’hui, l’intersyndicale des transports routiers du Sénégal est née, composée de plusieurs secrétaires généraux, de bases significatives. Les raisons de cette naissance sont dues à notre volonté d’être plus organisés et unis, afin de prendre en charge les difficultés que rencontrent le secteur», a dit Gora Khouma, face à la presse. «Nous avons jugé normal de nous constituer en intersyndicale parce qu’on a un défi à relever. Nous sommes sortis d’une grève et l’État avait pris des engagements tels que le décret du président de la République sur le respect des trois postes de contrôle et tant d’autres. Il n’y a pas un ministre qui n’a pas signé ce document. Mais l’application fait défaut. C’est parce que les politiques fonctionnent comme ça. Mais nous ne sommes pas politiques, nous sommes syndicats », a-t-il regretté.
LOI D’AMNISTIE : Le GRAPHE désavoue le Président Macky Sall
Très remontés, les leaders de la plateforme de communication des alliés de la première heure (GRAPHE) ont tenu une conférence de presse, ce vendredi 14 octobre 2022, au café de Rome pour dénoncer les affaires personnalisés épinglées par la CREI ainsi que d’autres qui charrient des contre valeurs décriées par les citoyens par le biais des VAR. «C’est dire que les sénégalais réclament le replacement de la vertu et de l’éthique au cœur de notre système de gouvernance» et déplore l’absence de Macky 2012, ces alliés de la première heure qui étaient là quand rien ne semblait possible. Par contre, le GRAPHE ne s’opposerait pas à d’autres mécanismes qui pourraient leur permettre de jouir à nouveau de leurs droits civiques dans le cadre d’une volonté partagée de maintenir notre pays dans un climat de paix sociale et de stabilité politique, préalable nécessaire à tout développement économique. «C’est pourquoi, il nous faut travailler à faire en sorte que les délits de détournement, de meurtre prémédité et de viol ne puissent plus être graciés ou amnistiés. L’Assemblée nationale devrait s’atteler à faire une proposition de loi dans ce sens. Il faut que l’État reste fort et intransigeant pour tenir droit les balances de la justice. Les politiciens ne sont pas au-dessus de la loi. Un délinquant de quelque bord qu’il soit, doit être traqué et mis définitivement hors d’état de nuire. Nous suggérons une extinction définitive du dossier opposant Barthélemy Dias à feu Ndiaga Diouf (Paix à son âme) et un dédommagement conséquent de la famille du défunt par l’État afin qu’elle puisse sortir de ce deuil qui a assez duré», a déclaré le porte-parole du Graphe, Maguette Ngom.
PÔLE URBAIN DE DAGA KHOLPA : Le rapport de l’Étude d’impact environnemental et social (EIES) passe en Comité technique et en audience publique
La société d’aménagement foncier et de rénovation urbaine SAFRU S.A. a présenté, ces 13 et 14 octobre 2022, les rapports d’étude d’impact environnemental et social de l’opération d’aménagement de la zone prioritaire du Pôle urbain de Daga Kholpa en Comité technique de validation et en Audience publique de consultation en présence du Gouverneur de la Région de Thiès, du Préfet du Département de Mbour, des services techniques de l’Etat, des Collectivités territoriales et des représentants des communautés. Ce nouveau pôle urbain, qui fait l’objet d’une attention particulière, après Diamniadio et Lac rose, est à cheval entre les communes de Yenne et Diass. Ce projet sera financé par l’Etat du Sénégal, grâce au principe de la captation de la plus-value foncière, à travers des ressources générées par la SAFRU et la CDC-CGIS, en plus d’une contribution du Fonds de l’Habitat social, des concessionnaires de réseau, et d’un Prêt en cours de négociation avec le Groupe de la Banque Mondiale, dans le cadre d’un financement IDA pour l’appui à la production de logements abordables.
Les aménagements prévus dans ce pôle, assis sur un ensemble de villages qui seront impactés par les travaux d’aménagement et le développement urbain, ne sont pas sans inquiéter les villageois qui habitent la zone depuis des décennies, même si l’Etat assure qu’aucun village ne sera déplacé et que des zones d’extensions, correspondant à l’évolution des villages pendant 100 ans, seront réservées aux communautés. À travers ce projet les communautés accusent l’Etat de vouloir leur arracher le reste des terres de leurs ancêtres après les expropriations effectuées pour le compte de l’AIBD, qui a entrainé le déplacement de certains villages, de la Zone économique spéciale, du Port de Ndayane. Elles qualifient, par ailleurs, ce projet d’ «ethnocidaire» envers la communauté SAAFI évoluant dans la zone. Ces craintes rejoignent celles de subir les impacts négatifs des travaux d’aménagement, notamment avec les risques d’inondations des villages situés en contrebas, comme c’est le cas actuellement avec les eaux de drainage issues de l’aéroport.
De son côté, la Société d’aménagement foncier et de rénovation, assure que ce projet, à la différence des projets d’infrastructure est un projet de développement urbain qui permettra de canaliser l’urbanisation inéluctable de la zone tout en jugulant ses effets pervers et de réguler la spéculation foncière qui existe dans la zone. Elle affirme que l’Etat ne saurait investir autant de ressources publiques dans la zone au nom de l’intérêt général et laisser la jouissance de la plus-value d’une ressource foncière non aliénable et les retombées positives à des propriétaires terriens privés, au détriment des populations.
De plus, si l’Etat n’agit pas, les communautés ne pourront plus continuer à vivre dans cette zone, objet de convoitises de la part de promoteurs fonciers du fait de l’installation des infrastructures précités (AIBD, ZES, Port de Ndayane, etc.). D’ailleurs, le Maire de Diass confirme cette hypothèse, en rappelant que le Rapport d’étude du Plan d’action et de réinstallation (PAR) fait ressortir qu’au moins 80% des PAP (personnes affectées par le projet, expropriées et devant faire l’objet d’une compensation foncière) ne sont pas issues de la zone, donc ont eu à bénéficier des terres par une cession de promoteurs fonciers. Les consultants recrutés par la SAFRU, de leur côté, sont largement revenus sur l’importance accordée à la mitigation des impacts négatifs, notamment en termes de drainage et de perte de ressources issues de l’exploitation des terres.
Le panel d’intervenants a également insisté sur le fait que le Projet prend en charge l’inclusion économique et sociale des communautés, à travers notamment l’élaboration et la mise en œuvre d’un plan d’ingénierie sociale et d’un plan d’accompagnement social, avec un budget d’environ 4 milliards, en plus de la mobilisation des compensations financières estimées à plus de 9 milliards et de la mobilisation d’autres acteurs étatiques comme le 3FPT, la DER/FJ, l’ASER, l’ADIE, l’AGEROUTE etc. Par ailleurs, les équipements à réaliser dans la zone prioritaire serviront en priorité aux habitants des villages environnants parce qu’ils seront là avant les premiers habitants, d’autant plus qu’il n’y aura pas de limites entre la zone prioritaire et le reste, avec un traitement des interfaces pris en compte pour qu’il y ait une continuité. Le budget pour élaborer les plans de restructuration des villages est déjà défini. Au sortir de la réunion, les populations ont réclamé leur meilleure prise en charge dans les projets de l’Etat, une consultation en permanence et une meilleure communication.
DRAME À BOKIDIAWÉ : Une fillette de 4 ans meurt dans l’effondrement d’un bâtiment
Une pluie, accompagnée d’un vent violent, s’est abattue sur la commune de Bokidiawe occasionnant trois victimes dont un corps sans vie. Selon une source de Seneweb, un bâtiment de 4 chambres en banco s’est affaissé sur des membres d’une famille dans la nuit du jeudi 13 octobre ( hier) vers 21heures. Une fillette âgée de 4 ans a péri dans cet effondrement occasionné par la pluie. Deux blessés légers ont été également enregistrés, d’après nos sources. Le drame est survenu au village de Doumga Ouro Alpha situé dans la commune de Bokidiawé, département de Matam. Informés des faits, les gendarmes de la brigade d’Ourossogui se sont rendus, aussitôt sur les lieux. Après le constat effectué par les hommes du Commandant Gaye, le corps sans vie de la fillette a été déposé à la morgue de l’hôpital d’Ourossogui. L’enquête ouverte par les hommes en bleu suit son cours









