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La 1ere édition du Marché international de l’art africain de Dakar ouvre ses portes

La Marché international de l’art africain de Dakar s’est ouvert hier, dimanche 22 mai, au Monument de la Renaissance africaine et se poursuivra jusqu’au 25 mai. Organisée dans le cadre de la quatorzième édition de la Biennale de Dakar axé sur le thème général « I Ndaffa/Forger/Out of the fire », cette première édition officielle après celle de 2016 initié par l’artiste plasticien Kalidou Kassé, a pour «ambition de contribuer à construire un environnement fertile où échangent de œuvre d’art sur des places physiques et numériques».

A cette occasion, des œuvres de 22 artistes venant de plusieurs pays comme le  Sénégal, la France, le Maroc, la Jamaïque et le Nigéria sont exposées avec également le lancement de la 3ème édition du Rapport Unesco 2022 sur «Repenser les politiques en faveur de la créativité».

Le site du Monument de la Renaissance africaine abritera aussi des «Rencontres professionnelles» qui donneront l’occasion de discuter sur des questions cruciales telles celles du financement de la culture, du marché de l’art africain, de l’impact de la covid-19 dans le domaine de la créativité, des arts visuels en particulier, des droits de propriété intellectuelle attachés aux œuvres artistiques.

Sacré-Coeur 2: Une moto d’agresseurs percutée par un taximan et l’un d’eux lynché

Des agresseurs à bord d’une moto se sont illustrés hier, à Sacré-Coeur 2. Après avoir dérobé le smartphone d’un passant, ils se faufilaient dans la circulation tranquillement, sans être inquiétés.

Mais, un conducteur de taxi qui observait la scène a percuté leur moto et fait tomber l’un des agresseur.
Seul l’autre compagnon qui conduisait à pris la fuite.

Malheureusement, son ami a été neutralisé et menotté…

300 ha consumés au Ranch de Dolly

Alors qu’il n’existe pas d’herbes pour le bétail dans le département de Linguère, et que le Ranch de Dolly lieu de repli des éleveurs de la localité voire même ceux du reste du pays, un violent feu de brousse s’était déclaré ce jeudi dans le Ranch  réduisant en cendres plus de 300 ha du tapis herbacé. La brigade des Eaux et forêts du Ranch et les populations de Dolly centre se sont mobilisées pour éteindre le feu qui avait déjà fait beaucoup de dégâts. Jusqu’ici l’origine de l’incendie reste  inconnue. En attendant, la gendarmerie de   la localité a ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de ce feu de brousse qui a causé d’énormes dégâts dans le milieu non sans semer  l’inquiétude et le désespoir dans le monde éleveur.

Il y a quatre jours, un feu de brousse s’est déclaré dans le département de Podor causant la mort de 4 personnes, dont une femme et son bébé. Des bêtes et des concessions ont été complètement consumées.

Invalidation des listes irrégulières : La loi des juges

Pour avoir inscrit une femme à deux reprises sur la liste nationale, Yewwi askan wi risque le rejet de sa liste. Une faute d’inattention «terrible et dommage» aux yeux de la tête de liste de cette coalition, Ousmane Sonko.

Marimar, Rosa, Catalina, Tour de Babel ou encore Luz Clarita… A la fin des années 1990-début 2000, les telenovelas sud-américaines diffusées sur la Rts tenaient en haleine le pays, toutes générations confondues, avec leur lot d’intrigues, de passions, de surprises, de retournements de situations… Des années après, les mêmes scénarii reviennent en politique. Car depuis deux semaines, les épisodes les plus ubuesques se suivent depuis la clôture des listes de candidatures pour les Législatives du 31 juillet. En fin de soirée de samedi dernier, l’on a appris que la liste de Yewwi askan wi risquait l’invalidation du fait de l’investiture à 2 reprises sur la liste nationale de la nommée Anta Touré. «Dommage. Une dernière faute d’inattention vient compromettre notre liste nationale, tout le travail abattu par Yewwi, et risque de remettre les compteurs à zéro avec l’autre coalition. Terrible et dommage», a posté Ousmane Sonko, tête de liste nationale de cette coalition de l’opposition sur sa page Facebook.
La nouvelle a provoqué un séisme dans le landerneau politique comme lorsque Déthié Fall a relevé vendredi que Benno bokk yaakaar n’aurait pas respecté la parité et se dirigerait par conséquent vers l’invalidation. Mais qu’est-ce qui a conduit à cette bourde ? Toujours sur Facebook, Bassirou Diomaye Faye est revenu sur les détails du problème. «Dans le cadre de la régularisation des listes qui s’est opérée, hier vendredi 20 mai 2020, Yewwi devait remplacer une titulaire investie par le Pur, mais frappée d’inéligibilité en raison de son âge (moins de 25 ans). Pour la remplacer, on a fait appel à son parti, qui a malencontreusement donné le dossier d’une dame qui était déjà investie suppléante. Notre mandataire a remis le dossier sans vérifier si elle ne figurait pas déjà sur la liste des titulaires, ne s’imaginant certainement pas qu’on puisse lui remettre le dossier d’une personne déjà investie par le même parti. Du coup, cette dernière se retrouve sur les deux listes de la coalition Yewwi askan wi, titulaire et suppléante à la fois», a dit le président du Mouvement national des cadres patriotes (Moncap), inscrit à la 11ème place sur la liste de Yaw.
Après les 15 listes départementales dont Dakar, qui n’auraient pas respecté le parrainage, selon Bby, Yaw est en eaux troubles. Malgré tout, Bassirou Diomaye Faye appelle à l’application stricte de la loi. «Yewwi et Benno out ? Qu’en dit la loi pour chaque cas ? Les autres listes ont-elles couvert tout le territoire pour «compétir» seules, si le juge considérait que les listes sont invalides ? La loi est dure mais elle doit être appliquée dans toute sa rigueur, à tous, par le juge constitutionnel qui serait inspiré de regarder du côté de la jurisprudence de la Cour suprême !», a conclu le candidat malheureux à la mairie de Ndiaganiao lors des dernières élections locales.
Dans la soirée d’hier, un communiqué de la conférence des Leaders de Yaw prétendait que «sa liste proportionnelle est conforme aux dispositions du Code électoral et sa recevabilité ne souffre d’aucune irrégularité». Cette déclaration prenait le contrepied de celle de Ousmane Sonko qui, la veille, se plaignait sur Facebook de la probable invalidation de la liste dont il était la tête de liste. Tout en exonérant leur liste de toute faute, les leaders de Yewwi attendaient du ministre de l’intérieur, qu’il applique toutes les rigueurs de la loi à celle de leurs adversaires de Benno.

Yewwi (aussi) forclose au niveau national?

Si la liste de Benno est supposée être irrecevable pour non-respect de la parité, celle de Yewwi se trouve aussi dans une situation très indélicate.
Qu’est-ce qui s’est passé avec la liste de Yaw? Bassirou Diomaye Faye de Pastef explique.

« Dans le cadre de la régularisation des listes qui s’est opérée hier, vendredi 20 mai 2022, YEWWI devait remplacer une titulaire investie par le PUR mais frappée d’inéligibilité en raison de son âge ( moins de 25 ans).
Pour la remplacer, on a fait appel à son parti, qui a malencontreusement donné le dossier d’une dame qui était déjà investie suppléante.
Notre mandataire, a remis le dossier sans vérifier si elle ne figurait pas déjà sur la liste des titulaires, ne s’imaginant certainement pas qu’on puisse lui remettre le dossier d’une personne déjà investie par le même parti.
Du coup, cette dernière se retrouve sur les deux listes de la Coalition Yewwi Askan Wi , titulaire et suppléante à la fois.

YEWWI & BENNO OUT

Les autres listes ont-elles couvert tout le territoire pour compétir seules?
La loi est dure mais elle doit être appliquée, dans toute sa rigueur, à tous, par le juge constitutionnel qui serait inspiré de regarder du côté de la jurisprudence de cour suprême!
Wait and see ».

Meurtre de Kiné Gaye à Pikine : Khassim Ba passe aux aveux et accuse sa propre femme

Khassim Bâ qui avoue avoir tué vendredi dernier à Pikine, Fatou Kiné Gaye, la gérante du multiservice est passé aux aveux lors de son interrogatoire à la suite de sa garde à vue au commissariat de Pikine.

«Ma femme me mettait une pression terrible pour le baptême de notre premier enfant ce dimanche et il me fallait absolument trouver de l’argent. C’est en ce moment que j’ai tout planifié», a confié le mis en cause dans les colonnes du journal ‘’Libération’’.

Nos confrères renseignent qu’à 4 reprises, Khassim Ba s’était rendu, couteau sous les habits, au niveau du multiservice, guettant le bon moment pour tuer Kiné Gaye et voler les 3,5 millions de F Cfa encaissés auprès du responsable-zone au nom de la défunte qui n’était au courant de rien.

A en croire le journal, l’arme du crime et ses habits avec des taches de sang ont été retrouvés dans son armoire ainsi que 1,9 millions de F Cfa. Khassim Ba dit avoir donné le reste à son épouse pour les repas des invités, l’achat de Getzne.

CRISE POLITIQUE LIEE AU PARRAINAGE : COMMUNIQUE DU COMITÉ JURIDIQUE ET DES DROITS HUMAINS DU MOUVEMENT GUEM SA BOPP

Rappel du cadre juridique du processus Electoral et du Parrainage pour l’Election des députés.

Le contrôle juridictionnel du processus électoral s’étend de l’élaboration des lois électorales jusqu’aux contestations des résultats définitifs.

Un cadre normatif de nature constitutionnelle, législative et réglementaire fixe les conditions dans lesquelles doit se dérouler le processus électoral.

Le titre 3 de la Loi n°2021‐35 du 23 juillet 2021, portant code électoral, axé sur les dispositions relatives aux élections des députés à l’Assemblée Nationale, définit la composition, le mode d’élection et la durée du mandat des députés.

L’article L.149 du Code électoral dispose « que pour pouvoir présenter valablement une liste, les partis politiques et les coalitions de partis doivent obligatoirement respecter le nombre de parrains défini entre le seuil minimum de 0, 5% et un seuil maximum de 0,8%. Une partie de ces électeurs doit obligatoirement provenir de sept régions à raison de mille au moins par région ».

Par requête de la coalition GUEM SA BOPP auprès du Conseil Constitutionnel’ suite à l’invalidation de la liste de la coalition de GUEM SA BOPP, au stade du contrôle des parrainages, et après examen approfondi des éléments de fait, des pièces fournies, et des termes de la requête auprès du Conseil Constitutionnel; il apparait clairement que la décision de rejet de la liste de GUEM SA BOPP par le Ministre chargé des élections n’est pas fondée (décision insuffisamment motivée).

L’article 6 de de l’Arrêté n° 006527 du Ministre de l’Intérieur, portant mise en place d’un dispositif de contrôle du parrainage prévoit d’une part « de contrôler si les parrains sont identifiés dans le fichier général des électeurs, et d’autre part d’effectuer une recherche multicritère portant sur les prénoms et noms, le numéro de la carte d’électeur, et le numéro d’identification national ».

Il est spécifié dans l’article 6 dudit arrêté « qu’une erreur purement matérielle, portant sur la transcription ou la saisie d’un élément de contrôle, ne peut en aucun cas être un motif d’invalidation d’un acte de parrainage si la recherche multicritère ou la recours la fiche de collecte, permet son identification, comme électeur ».
S’agissant de l’invalidation des parrainages de la coalition GUEM SA BOPP, les constats préliminaires font apparaître de nombreuses incohérences :
Ø  Sur le nombre de parrains : un écart a été relevé entre le nombre de parrains déposé par GUEM SA BOPP et le nombre de parrains mentionné dans le PV de contrôle des parrainages en date du 09 mai 2022,

Ø  Des parrainages ont été attribués à tort à la coalition GUEM SA BOPP au niveau de la Diaspora (France, Espagne, GB, Mauritanie, etc.. ), alors qu’aucune liste de parrainage n’a été déposée,

Ø  Un taux excessif (anormalement élevé) de rejet de parrains (36 686) pour autres motifs, sans que ces motifs soient précisés,

Ø  De nombreux parrainages ont été invalidés au motif « que les parrains n’étaient pas identifiés comme électeurs », alors même que lesdits parrains disposaient d’une CNI délivrés en toute régularité, comportant un numéro d’identification national, un numéro de carte d’électeur, avec un lieu et un bureau de vote.

Les incohérences listées ci-dessous (loin d’être exhaustives), permettent à bon droit, à la coalition GUEM SA BOPP de douter de la fiabilité du logiciel utilisé et du sérieux des opérations de contrôle des parrainages.

La coalition GUEM SA BOPP ne dispose d’aucun élément relatif aux modalités d’authentification des signatures.
Aucune précision n’a été fournie sur le paramétrage du logiciel qui permet des abus (des parrains sont rejetés de manière totalement aléatoire « pour taille non conforme ») et comporte de nombreuses zones grises (risques d’erreurs et d’inexactitudes très élevés).

Compte tenu des éléments précités, il est établi que les opérations de contrôle des parrainages ne se sont pas déroulées dans des conditions transparentes, de nature, à susciter la confiance de toutes les parties.

Par conséquent, la coalition GUEM SA BOPP rejette fermement la sincérité des opérations de contrôle des parrainages et l’invalidation de sa liste; au stade du contrôle de ses parrainages qui sont réguliers et suffisants pour permettre que sa liste fasse l’objet d’une étude de recevabilité.

A la lumières des preuves irréfragables apportées par la Coalition Gueum sa bopp sur les erreurs manifestes des autorités chargées des élections, les défaillances de son système, il est commandé à juste titre de prononcer la recevabilité du dossier de la Coalition gueum sa bopp

Par ailleurs il convient de préciser que les dispositions de l’article 6 de l’arrêté ministériel n° 006527 autorisant un surplus de parrains au moment du dépôt mais qui n’est pas pris en compte au moment du contrôle, sont illégales car le nombre de parrainages ne doit pas dépasser le seuil maximal prévu par l’article L. 149 du code électoral, sous peine d’irrecevabilité absolue.
Aucun arrêté ministériel ne peut fixer des normes contraires au code électoral (hiérarchie des normes) et modifier la loi.

Les éléments fournis au Conseil Constitutionnel devaient lui permettre de savoir que « les modalités techniques liés au dispositif de vérification des parrainages ne sont, ni connus, ni maitrisés et entrainent l’invalidation aléatoire de listes de candidature, en violation totale de la loi ».

Au titre de la prétention subsidiaire, la coalition GUEM SA BOPP a clairement rappelé, à bon droit, au Conseil Constitutionnel, la « Violation manifeste de l’arrêt de la Cour de Justice de la CEDEAO du 28 avril 2021 » qui « ordonnait à l’état du Sénégal de lever tous les obstacles à une libre participation aux élections consécutifs à cette modification par la suppression du système de parrainage ».

Les décisions de la CDJ de la CEDEAO sont immédiatement exécutoires, ont force obligatoire à l’égard des Etats-membres et ne sont susceptibles d’aucun appel. L’autorité de la chose jugée, le principe de primauté et de l’effet direct font que l’exécution de l’arrêt de la Cour de Justice de la CEDEAO du 28 avril 2021, ne peut faire l’objet d’aucune entrave au niveau national.
Les normes communautaires ont une valeur supralegislative.
Autrement dit, elles priment sur toutes normes internes de rang législatif ou réglementaire ( lois et arrêtés) dont l’abrogation est commandée sans réserves par le traité fondateur de la communauté des États membres

Le Préambule de la Constitution énonce clairement « la volonté du Sénégal d’être un Etat moderne qui fonctionne selon le jeu loyal et équitable entre une majorité qui gouverne et une opposition qui représente un pilier fondamental de la démocratie et un rouage indispensable au bon fonctionnement du mécanisme démocratique ».

En énonçant le principe de loyauté, comme base de la vie démocratique, le Pouvoir Constituant a voulu écarter toute manœuvre de la majorité, visant à changer les règles du jeu, en sa faveur.
Parce qu’elle n’est pas le fruit d’un consensus entre la majorité et l’opposition, la loi sur le parrainage intégral est contraire à l’équité et revêt un caractère totalement déloyal.

Par conséquent, elle est définitivement frappée du sceau manifeste d’Inconstitutionnalité.

La double irrecevabilité de la liste de la coalition BENNO BOK YAKAAR qui entraine sa non-participation au scrutin du 31 juillet 2022, devrait en principe, conduire le Conseil Constitutionnel à acter la mort du parrainage.

Toutes les listes invalidées « au stade du contrôle des parrainages » doivent être réintégrées, pour permettre une libre participation aux élections.

Recommandations de GUEMP SA BPP
Recommandation n°1
Supprimer le parrainage pour se conformer l’arrêt de la Cour de Justice de la CEDEAO du 28 avril 2021.

Recommandation n°2 :
Le système électoral sénégalais ne doit plus reposer sur une élimination systématique de candidats ou de listes de candidatures. Les différends politiques doivent être tranchés, sauf cas exceptionnels, et autant que se peut, par la voie des urnes. Le pouvoir judiciaire voit veiller à ce que la limitation des candidatures aux joutes électorales fasse l’objet d’une interprétation restrictive.
La libre participation aux élections doit être la norme.

Recommandation n°3 :
Lancer une grande concertation (après les législatives) entre tous les acteurs pour dépoussiérer les aspérités du code électoral, et supprimer certaines dispositions totalement insensées qui entravent la libre participation aux élections ;
Recommandation n°4 :
Prévoir une plus grande souplesse après le dépôt des candidatures, pour permettre aux listes ou candidats de disposer de pouvoir régularisation leur dossier afin de se conformer aux dispositions légales et réglementaires.
Fait à Dakar, le 22 Mai 2022

Samba Diouf Délégué National Gueum Sa Bopp aux affaires juridiques et des droits humains

Toute la vérité sur l’affaire du meurtre de Kiné Gaye Kiné qui était pas enceinte tuée par son collègue qui voulait baptiser son fils

L’affaire de l’assassinat de Fatou Kiné Gaye, tuée dans son lieu de travail à Pikine, avance à grands pas. La sûreté urbaine qui gère l’enquête a procédé à l’arrestation du présumé assassin qui n’est personne d’autre que son collègue de travail Khassimou Ba, qui était le superviseur qui lui amenait l’argent nécessaire pour ses opérations d’argent. A cours de leurs investigations les enquêteurs de la Sûreté de Dakar qui ont eu le réflexe de ne pas se focaliser sur les thèses d’une agression. Après la fouille de la scène de crime par les éléments de la police scientifique, les enquêteurs ont su que le meurtrier connaît les lieux. En effet le cabine de Fatou Kiné n’a pas été forcé pourtant elle s’est enfermée dedans. Ainsi les premiers soupçons se sont orientés sur son superviseur Khassimou Ba. Le plus bizarre est que Khassimou présentait des blessures à la main. Au cours de son interrogation, les policiers ont noté une version différente que celle notée par la victime sur son carnet. En lieu et place de 2 millions Fcfa notés par Kiné Ba, Khassimou disait lui avoir remis la somme 5 millions 500 mille Fcfa. Une différence qui a été confirmée par le propriétaire de l’agence et qui pousse les limiers à fouiller auprès de Khassimou. Pour sa blessure à la main, il dit être en train en transe après avoir découvert le corps de sa collègue. Cependant un de ses amis, entendu par les enquêteurs, estime que le présumé meurtrier présentait les blessures avant la découverte de la dépouille. Poussant leurs investigations, les policiers découvrent que c’est l’argent qui est le mobile du crime. En effet, Khassimou devait baptiser ce dimanche 22 mai 2022 et que sa femme lui mettait la pression. Jusqu’au jour du drame où il lui envoie un message pour lui dire que le problème d’argent a été réglé.

Aussi les policiers ont décelé que Fatou Kiné Gaye n’était pas en état de grossesse. Ce qui a été confirmé par son mari et les résultats de l’autopsie. Cependant les résultats de l’autopsie ont confirmé des traces de lutte sur la dépouille de Kiné Gaye, ce qui confirmé les blessures de Khassimou. Ainsi ce n’est pas une agression et Fatou Kiné n’était pas enceinte…. Merci à la police nationale pour ce travail remarquable encore une fois.

Ranch de Dolly: Un feu de brousse ravage plus de 300 hectares

Un violent feu de brousse s’est déclaré jeudi au Ranch de Dolly situé dans la commune de Thiel, département de Linguère. Le feu a consumé plus de 300 hectares du tapis herbacé. La brigade des Eaux et forêts du Ranch et les populations de Dolly centre se sont mobilisées pour éteindre le feu qui avait déjà fait beaucoup de dégâts. Pour le moment, les origines de l’incendie sont inconnues. La gendarmerie du Ranch a ouvert une enquête pour déterminer les causes exactes de ce feu de brousse.

Peine de mort, Castration : Face à la série de meurtres et de viols, la tentation de la loi du Talion…

Du viol et du sang mêlés, parfois, de sensationnel. C’est ce menu aux ingrédients « tragiques » qui est grassement proposé par la presse nationale ces derniers jours. Ces informations semblent indiquer une recrudescence de la criminalité dans la société sénégalaise. Face à ce phénomène, des voix s’élèvent et des solutions émergent ou refont surface. Parmi ces propositions, le rétablissement de la peine de mort et la castration chimique, notamment pour les violeurs, reviennent très souvent. Outre ces solutions radicales, le mal ne serait-il pas plus profond ? 
 
Le mardi 3 mai, le quotidien « le Soleil » annonçait la mort d’une femme âgée d’une soixantaine d’années à Tivaouane Peulh. La sexagénaire a été retrouvée dans sa maison, les mains attachées dans le dos et les jambes écartées. Les résultats de l’autopsie ont révélé que la dame aurait été violée à plusieurs reprises avant de mourir par asphyxie à la suite d’un étranglement. Pour l’heure, les forces de l’ordre n’ont pas encore mis la main sur le/les criminel(s). Ce samedi à Khombole, un autre drame s’est produit. Un « Jakartaman »  a poignardé à mort, l’un de ses collègues. Ce dernier a rendu l’âme sur son lit d’hôpital.

Ces meurtres ne sont que des échantillons de la pléthore de cas recensés ces derniers temps. Comme un malheur ne vient jamais seul, la courbe de cas de viol semble aussi s’accroitre. A l’image de cette série de viols collectifs à Rufisque révélée par « Les échos » du 30 mars. Sous la menace d’un couteau, trois hommes ont piégé des femmes et les ont entraînées dans un endroit isolé pour effectuer leurs basses besognes. Parmi les victimes se trouvait une policière. Une fois au courant de ces faits, les collègues de cette dernière ont lancé une opération la nuit même afin de retrouver les individus. Ou cette autre affaire de viol qui défraie la chronique aux HLM. Un couple aurait violé, à tour de rôle, une adolescente de 15 ans. Des faits qui ne laissent pas la population indifférente qui souhaite l’application pour les criminels de châtiments s’appuyant « fortement » sur la loi du talion.
Rétablissement de la peine de mort : Une pétition bientôt lancée
 
Au regard de ces crimes, notamment des meurtres, l’Union nationale des indépendants du Sénégal (UNIS) n’a pas voulu rester les bras croisés. A travers un communiqué parvenu à Seneweb le 6 mai, l’association outrée de « l’aggravation criminelle », a décidé de lancer dans les prochains jours une campagne pour la peine de mort avec l’ouverture d’une pétition. « Il faut aussi défendre la vie par la peine de mort. La peine de mort, certes, n’est pas une solution définitive à la criminalité, mais, elle est le message le plus fort et la ligne de défense la plus robuste que nous pouvons ériger contre les criminels qui DECIDENT de tuer sans droit », dit le communiqué signé du Président de l’UNIS Amadou Gueye. « Nous devons dire haut et fort que quiconque décide de tuer sera lui-même tué, martèle-t-il sur la note. Quiconque aura prémédité, organisé, commis volontairement et sans droit un meurtre deviendra  lui aussi passible de la peine capitale, en juste rétribution ». Se projetant, l’association anticipe déjà des futures oppositions des défenseurs de droit de l’homme et des institutions. Pour contrer cela, elle compte sur l’appui des citoyens : « L’UNIS  estime que l’écrasante majorité des sénégalais est pour la peine de mort.  Cette voix majoritaire doit se faire entendre. C’est cela la démocratie. Vox populi Vox Dei ».
Lutte contre le viol : Aminata Mbengue milite pour la castration
 
Une peine de mort peut en cacher une autre. Là où pour lutter contre les homicides, l’exécution du criminel est préconisée par certains, contre les violeurs, une autre forme d’exécution est souhaitée : la castration. Encore appelée « la peine de mort hormonale » cette méthode existe de 2 manières. La première et la plus connue est la castration chirurgicale. Elle consiste à retirer les testicules dans le but de supprimer toute production d’hormones. Cette opération est irréversible. Ce qui n’est pas le cas pour l’autre castration dite chimique. C’est un traitement médical qui vise à réduire la production de testostérone, par la prise de médicaments. Le traitement vise à réduire les pulsions sexuelles de l’individu.

Ces sanctions radicales ne sont pas du goût de tous ; à l’exemple, logiquement, des défenseurs des droits de l’homme. Contacté par Seneweb, Alassane Seck, président de la Ligue Sénégalaise des droits de l’homme (LSDH) s’oppose à de telles peines : « Ce sont des solutions abominables, impensables, inacceptables. Je pense que les gens sont submergés par l’émotion à cause des meurtres qu’il y a eu ici et là. Mais comparé à notre population de 17 millions d’habitants, ce n’est pas forcément alarmant. On peut se désoler mais de là à évoquer un retour de la peine de mort ou instaurer la castration, ce sont des choses que l’on ne peut pas imaginer ». Même position par rapport à la castration : « C’est non seulement inhumain et inacceptable dans un Etat de droit d’en arriver là. On ne peut pas imaginer que l’Etat du Sénégal puisse reculer dans l’histoire de la gouvernance. Que ce soit la castration ou la peine de mort, ce sont des solutions que l’on ne peut pas envisager. »
A la source des maux
 
La criminalité galopante est aujourd’hui un phénomène au vu des cas récurrents recensés dans la société. Pour tenter de comprendre cette tendance ascendante, nous avons contacté le sociologue Mamadou Wane. L’homme pointe du doigt un autre phénomène, qui est lui aussi en constante croissance : « La grande majorité des sénégalais se trouve dans la précarité. Et cette précarité est accompagnée d’une angoisse. Et l’angoisse vous fragilise. C’est-à-dire, qu’il y a des pans entiers, des amortisseurs socio-culturels qui commencent à se dégrader ». Comme on le dit l’adage « l’argent est le nerf de la guerre », dans le cas de la criminalité, il semble en être la principale cause.  
 
L’autre point évoqué, qui découle de la précarité, est l’éclatement de la superstructure sociale sénégalaise. « C’est le résultat d’un long processus de transformation de notre société qui est enclenché depuis plus de 40 ans. Il y a eu l’impact des politiques d’ajustement structurelles qui ont été intentées au cours des années 1980 et qui à l’époque avait forcé les familles à quitter les maisons, révèle Abdoulaye Cissé. Les femmes aussi ont été impactées par ces politiques. Elles, qui étaient les gardiennes des valeurs et surveillaient les enfants tout en les éduquant, sont obligées de sortir pour trouver de l’emploi pour seconder, suppléer l’homme par rapport aux dépenses familiales ». Un changement de paradigme qui aurait entraîné une ribambelle de conséquences, particulièrement chez les enfants qui en arriveraient à s’éduquer par eux-mêmes.
 
Un retour aux fondamentaux à travers la sensibilisation 
 
« Ce qu’il y a lieu de faire, c’est de miser plutôt sur la sensibilisation et sur le retour aux valeurs. Cela ne peut se faire que dans les deux instances de socialisation à savoir la famille et l’école. L’école doit jouer sa double vocation, instructive et éducative », préconise Abdoulaye Cissé. Un avis corroboré par Mamadou Wane qui estime que les établissements scolaires doivent pleinement jouer leur rôle dans cette lutte : « L’école doit être un projet, l’école doit véhiculer des messages. L’élève ne doit pas seulement apprendre des notions issues de programmes scolaires. L’école se doit de véhiculer aussi des valeurs sociales ». 
 
Comme énoncé tantôt, la précarité est la source principale de cette recrudescence de la criminalité et pour Alassane Seck, il faut l’endiguer avec des politiques de développement sociales claires. « Il faut trouver de l’emploi aux jeunes. Si les futures productions de gaz et de pétrole sont bien gérées en les réinvestissant dans l’agriculture et l’élevage, cela peut considérablement faire régresser la pauvreté », dit-il. 
 
Responsabilités partagées face à un phénomène qui prend de l’épaisseur, l’engagement de toutes les parties prenantes de la société est souhaité pour en venir à bout.
Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention