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Affaire Gana Gueye : La FSF déchire la lettre du Conseil National de l’Ethique de la FFF
S’il y a quelqu’un qui doit clarifier sa position c’est bien Patrice Anton du conseil national de l’éthique de la Fédération française de football et non Idrissa Gana Gueye. Une telle précision est de la Fédération sénégalaise de football dans un communiqué parvenu à notre Rédaction hier, jeudi 19 mai.
«Quand l’éthique se base sur l’hypothétique et le diktat, la liberté individuelle est en péril.
C’est avec une grande surprise (et une grande inquiétude sur le traitement de certains joueurs essentiellement d’origine africaine, disons le clairement) que la Fédération Sénégalaise de Football a pris connaissance de la lettre du 17 mai 2022 portant en-tête de la FFF(Fédération Française de Football) et censée venir de son Conseil National de l’Ethique.
S’il est difficile de trouver les bases légales, statutaires ou réglementaires d’une telle démarche dans les textes du Football ou du sport en général, sa finalité est par contre claire : contraindre le joueur à faire ce que son libre arbitre ne l’incline à faire.
Est-on vraiment dans cette France que l’on nous avait contée et racontée dans nos écoles, celle qui a comme devise la liberté, la fraternité et de l’égalité pour tous ?
Comment une instance qui prétend promouvoir l’éthique dans le Football peut se fonder sur des supputations pour s’adresser à une personne pour lui enjoindre de s’exprimer et pire encore de s’afficher avec le maillot aux couleurs LGBTQI+ pour mettre fin aux dites supputations ?
Cela ne rappelle-t-il pas ces pratiques d’un autre temps dans les salles de classes des écoles où pour punir l’élève « insoumis », le maître ou le professeur le mettait au supplice de l’humiliation devant ses autres camarades de classe pour la sanction comme pour l’exemple ?
Il est un principe élémentaire en droit qui dit que nul ne peut être tenu à apporter la preuve d’un fait négatif.
Pourquoi le dit Conseil national d’éthique n’a-t-il pas commencé par demander aux médias français qui ont porté l’accusation d’apporter la preuve de leurs allégations ?
Mieux, pourquoi ne s’est-elle pas adressée au club du joueur qui a communiqué sur les raisons de la non participation d’Idrissa Gana Guéye au match de la polémique ?
La tournure de la correspondance est d’autant plus inquiétante en ce qui concerne le respect des droits élémentaires du joueur Idrissa Gana Guéye qu’on y lit cette phrase qui sonne comme une sentence comminatoire sans jugement préalable : « en ne participant pas à cette opération, vous validez le comportement discriminatoire, le refus de l’autre et pas seulement de la communauté LGBTQI+. »
La suite est sans commentaire car elle traduit en elle-même toute la dimension des préjugés de l’auteur de cette lettre éthique : »Nous devons tous nous sentir concernés par toutes les discriminations et pas seulement celles qui nous touchent personnellement. »
Manifestement et inconsciemment, au moment d’écrire sa lettre, le sieur Patrick Anton n’a pas pu s’empêcher de mettre en lien la situation qu’il décrit ou déplore avec la couleur (ou la religion) de M. Idrissa Gana Guéye.
Ce faisant, s’est-il rendu compte qu’il est en train de stigmatiser le dit joueur en le classant d’emblée et sans son avis dans la catégorie des personnes discriminées ?
Ainsi se présente toute la problématique des libertés de nos jours, elles ne sont plus universelles : il ya celles que l’on promeut voire impose, même au forceps s’il le faut, d’autres pour lesquels on détourne la tête et qui ne bénéficieront jamais d’une journée de championnat dédiée malheureusement.
S’il ya quelqu’un qui doit clarifier sa situation ou faire amende honorable, ce n’est point Idrissa Gana Guéye mais bien M. Patrice Anton du Conseil National d’éthique de la FFF qui non content de chercher de la fumée là il n ya point de feu est pris en flagrant délit de menaces voilées et de propos discriminatoires à l’encontre d’un joueur professionnel dont le seul tort est de ne pas avoir joué un match de championnat, ce qui au demeurant jusqu’à plus ample informer est un fait courant et ne concerne que les relations entre ce dernier et son club employeur.
La Fédération Sénégalaise de Football se voit obligée dans de telles circonstances et sans préjudicier en aucune manière aux règles qui régissent le Football dans une association sœur, d’exprimer toute sa solidarité au Joueur Idrissa Gana Guéye, membre de l’équipe nationale du Sénégal et dont elle peut témoigner des qualités humaines exceptionnelles et de son sens poussé du respect de l’autre sans concession sur le respect qu’on lui doit lui-même en tant personne jouissant d’une totale liberté de conscience.
Elle se réserve également le droit de saisir les instances internationales compétentes dans le domaine du sport ou en matière de droits de l’homme pour que ce qui ressemble à un harcèlement institutionnalisé cesse ».
Affaire Sweet Beauty : la nouvelle demande des avocats de Ousmane Sonko
Rebondissement dans l’affaire Sweet Beauty opposant Adji Sarr à Ousmane Sonko. D’après ‘’Libération’’ dans sa parution de ce vendredi, les avocats du leader de Pastef ont adressé une correspondance au Doyen des juges pour demander l’audition comme témoin de l’ex-capitaine de gendarmerie Seydina Oumar Touré. Le journal renseigne que les conseils du maire de Ziguinchor ont joint dans leur courrier «six à sept questions destinées» au «capitaine Touré».
Mali – Le contingent sénégalais interdit d’entrée : Goïta bloque les Jambaars
Depuis un mois, les militaires sénégalais déployés au Mali attendent la relève qui est bloquée à Dakar parce que l’espace aérien malien leur est fermé. Il s’agit d’un coup de force de Goita, qui répond de manière aussi étrange aux sanctions de la Cedeao contre son régime.
Au niveau de l’Armée, l’information du blocage du contingent a été confirmée. Elle ne commente pas les raisons évoquées ci-haut. D’après elle, les questions de déploiement se règlent au plus haut niveau. «On nous demande de déployer, on le fait. Mais, les raisons que vous invoquez sont vraiment d’ordre politique parce que cela relève des autorités. Cela dépasse l’Armée. Le contingent est toujours là et celui qui est au Mali attend la relève», admet un officier supérieur.
En vérité, il s’agit d’une mesure de rétorsion de la junte malienne contre Dakar pour protester contre les sanctions de la Cedeao. A quoi joue le Colonel Assimi Goïta en fermant de façon insidieuse son espace aérien à l’une des plus grandes forces militaires de la Minusma ? Pourquoi déciderait-il de se priver des Casques bleus sénégalais qui sont les plus respectés en territoire malien ? Après les massacres à Ogossagou au Centre du Mali entre 2019 et 2020, c’est le 10ème contingent sénégalais, composé de 850 Jambaars, qui avait réussi à stabiliser la zone en faisant preuve d’«exemplarité». Général Philippe Pottier, chef d’Etat-major de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali, faisait ainsi l’éloge du 10ème bataillon, qui était déjà en fin de mission. C’était le 23 mars dernier. Pour lui, les «deux années de présence du bataillon sénégalais ont permis la signature d’un accord de paix entre les communautés». «Je pense que c’est une grande réussite de la mission. C’est l’exemple même de ce que la Minusma peut apporter au Mali dans la réconciliation entre les communautés», avait déclaré Gl Philippe Pottier. Il avait salué «l’engagement du Sénégal au service de la paix» et apprécié le comportement des Casques bleus sénégalais «extrêmement courageux qui n’hésitent pas à prendre les risques pour la protection des populations».
Après ces éloges à l’endroit des hommes du Colonel Théodore Adrien Sarr, commandant du 10ème détachement déployé au Mali, le Colonel Mathieu Diogoye Sène et ses troupes du 11ème bataillon devaient prendre la relève pour poursuivre le chemin tracé par des milliers de Jambaars, qui fréquentent les missions onusiennes depuis plusieurs décennies. «Nous sommes prêts pour rejoindre le terrain. Les unités sénégalaises sont des unités qui sont aguerries. Aujourd’hui, quelle que soit la durée d’attente, le bataillon est prêt à exécuter la mission dans le théâtre malien», avait assuré le Colonel Sène. Aujourd’hui, tout a changé au Mali : L’Armée française et les Forces spéciales européennes ont levé… les camps, après quasiment 10 ans de missions.
Le 15 mai, avec un propos revendicateur, les autorités de Transition malienne annonçaient leur retrait des «organes du G5 Sahel, y compris la Force conjointe». Mis en place en 2014 puis lancé en 2017 par le Mali et le Burkina Faso, la Mauritanie, le Tchad et le Niger, alors que l’étau des djihadistes se resserrait autour de ces Etats, le G5 est composé d’environ 5000 militaires. Il y a aussi la montée des nationalistes, qui voient d’un mauvais œil la présence de militaires étrangers sur leur territoire. Ce sentiment semble être alimenté par la junte, frappée durement par des sanctions de la Cedeao pour son refus d’organiser la transition dans les délais requis. Est-ce que tous les autres pays membres de l’organisation sous-régionale, contributeurs à la Minusma, seront-ils logés à la même enseigne ? Il y a le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Nigeria…
Cette décision, qui frappe le contingent sénégalais, montre la volonté clairement affichée de la junte de confier les clefs de son écosystème sécuritaire aux paramilitaires de Wagner. Son déploiement au Mali a stupéfait la Communauté internationale. Dès fin mars, ils ont été accusés, ainsi que les Fama, d’avoir commis des exactions sur des civils à Moura, situé dans le Centre du Mali. Qui est plongé depuis 2012 dans une crise sécuritaire profonde.
avec lequotidien
Rufisque: Une affaire de « deum » atterrit au tribual
Une singulière histoire d’anthropophagie a été jugée hier, devant le tribunal correctionnel de Dakar. Demeurant à Rufisque, Nogaye Gningue, Oumy Sy Diop et Fatou Sembène avaient accusé leur voisine, Astou Guèye, de cannibale.
Astou Guèye a vécu l’enfer. En 2021, la jeune dame avait constaté que tous ses voisins la fuyaient comme la peste. Intriguée, elle interpelle Fatou Sembène sur les raisons de l’attitude du voisinage. Contre toute attente, cette dernière lui révèle qu’on l’accuse d’anthropophagie. Se voulant plus explicite, Fatou Sembène dit à son interlocutrice que tout est parti de l’état de santé dégradant d’Oumou Sy Diop entre décembre 2020 et avril 2021. A l’en croire, celle-ci avait consulté un marabout qui lui avait remis de l’encens, avant de lui dire qu’après utilisation, la première personne qu’elle verra en rêve, est à l’origine de sa maladie. Et Oumy Sy Diop avait soutenu que c’est Astou Guèye qu’elle a vu en rêve. C’est dans ces circonstances que la rumeur a fait le tour du quartier. Mais, Nogaye Gningue a poussé le bouchon trop loin en taxant la victime d’anthropophage lors d’une cérémonie. Déterminée à laver son honneur, Astou Guèye dépose une plainte contre Nogaye Gningue, Oumy Sy Diop et Fatou Sembène au commissariat de Rufisque. Poursuivies pour diffamation, les deux premières nommées étaient les seules à comparaître hier, à la barre de la chambre correctionnelle de Dakar. Prenant la parole, Oumy Sy Diop a contesté avoir discuté avec Fatou Sembène des causes de sa maladie. « Je ne sais pas où elle est allée chercher de tels propos », lâche-t-elle. De son côté, Nogaye Gningue a affirmé que la partie civile n’arrêtait pas de lui dire qu’elle l’évitait. Lasse de ses accusations, elle lui a signifié : « Tant que tu ne nous a pas tué mon enfant et moi, je n’ai pas de raison d’avoir peur de toi ». D’après le juge, Nogaye Gningue a soutenu le contraire dans l’enregistrement audio versé au dossier. En plus, elle a refusé de faire amende honorable devant le délégué du quartier.
Le Ministère public ayant requis l’application de la loi, Me Oumar Gaye a estimé que rien ne prouve que les comparantes ont propagé cette accusation. En plus, il a rejeté l’audio, car étant obtenu de façon illégale. L’avocat a ainsi sollicité la relaxe de ses clientes qui seront fixées sur leur sort le 16 juin prochain.
Fatick : un homme de 75 ans se suicide au village de Sob dans la Commune de Ngayokhème
L’information est tombée en début de soirée. Un homme âgé d’environ 75 ans a été retrouvé pendu à un arbre au village de Sob dans la Commune de Ngayokhème, ce jeudi matin. Informés, les Sapeurs pompiers ont récupéré le corps sans vie du septuagénaire et l’ont déposé à la morgue de l’hôpital régional. Après constat, la Gendarmerie a ouvert une enquête. Récemment, deux autres personnes se sont aussi donné la mort à Nganème et à Boyard, deux localités de la Commune de Loul Séssène toujours dans le département de Fatick.
Confronté au mari de Ndeye Khady Ndiaye : ce que Sidy Ahmed Mbaye a dit au Doyen des juges
Dans l’affaire Sweet Beauty opposant Ousmane Sonko à Adji Sarr, l’un des acteurs clés a été interrogé comme témoin hier, jeudi, par le doyen des juges. Il s’agit de Sidy Ahmed Mbaye. Ce dernier, d’après ‘’Les Echos’’ dans sa livraison de ce vendredi, a confirmé Adji Sarr et démonté les accusations.
«Je n’ai jamais mis les pieds au Salon Sweet Beauty. Je ne connais Me Dior Diagne ni d’Adam ni d’Eve. C’est quand on n’a pas eu l’aide des organisations féminines qu’on est allé voir Mamour Diallo pour qu’il nous aide», déclare Sidy Ahmed Mbaye dans les colonnes du journal.
Les révélations de M. B. Gueye : «Dame Mbodji a négocié avec un ministre-conseiller pour voir Macky Sall»
«Dame Mbodji a négocié avec un ministre-conseiller pour voir le président de la république Macky Sall». La révélation est faite par Mamadou Biguine Gueye, responsable politique à Fatick dans les colonnes du journal ‘’SourceA’’.
«Le 9 septembre 2021, Dame Mbodj, lui-même, a conduit son fameux véhicule acheté donc de l’argent des check-off des enseignants. Pour se rendre en compagnie d’un de ses amis syndicalistes à 18 h 30 chez un ministre-conseiller du président Macky Sall à Yoff», dit-il dans des propos repris par le journal.
«Le bonhomme ou la grande gueule M. “layam layem ” ne demandait que de la discrétion, mais il était ouvert à l’idée d’aller rencontrer le chef de l’État dès que celui-ci était prêt. Cet homme n’est mû que par ses intérêts, sa soif de détenir du confort», ajoute Mamadou Biguine Gueye
Thiès : Une femme met le feu à leur maison et brûle vifs ses deux enfants
C’est un fait déplorable qui s’est déroulé au village de Diogo-sur-mer, dans la région de Thiès. En effet, une femme a jugé nécessaire de mettre le feu à leur maison. La nommé Ndioba Lèye à agi sous l’emprise de la colère. Elle a mis le feu à leur domicile avant de brûler vifs ses deux enfants.
A l’origine, une dispute entre elle et son époux, Saliou Leye. Ainsi, elle n’a trouvé mieux que d’incendier leur maison en utilisant un bidon d’essence et des allumettes.
Ses deux enfants : un garçon et une fille ont été brûlés vifs, à cet effet.