C’était chaud hier du côté de Liberté 5 où des voitures (on parle de 18 voitures), des balcons de maisons, des boutiques et autres salons de coiffure ont été détruites. Des représailles musclées, dit-on, pour dénoncer ce qui a été fait à un jeune du nom de Ndiaga Ndiaye. Ce dernier aurait été tué par une trentaine de jeunes qui l’ont lynché à mort après l’avoir attaché à un poteau du terrain de football. Conséquences : ses amis mécontents ont détruit tout sur leur passage. La police, aux dernières nouvelles, avait déployé un important dispositif sur les lieux, pour éviter l’escalade. Les gosses, après leur forfait, avaient menacé de revenir pour venger leur chef exécuté par un le gang rival.
L’épreuve du miroir : qui pour redresser le Sénégal ?(Boubacar Camara)
L’épreuve du miroir
Dans une série d’articles regroupés sous le thème : « L’épreuve du miroir », je livre mon point de vue sur la situation politique du pays. J’ai déjà publié mon analyse de la nouvelle configuration de l’Assemblée nationale et ses conséquences (De grâce, ne ratons pas ce virage !). Suivront, entre autres, le présent article : « Qui pour redresser le Sénégal ? », les prochaines publications : « Quelle équipe pour faire plus et mieux ? », « Quel programme pour construire le futur ? », « Comment changer de cap ? ».
« L’épreuve du miroir » est une redoutable épreuve à laquelle j’invite les candidats qui ont la prétention ou l’ambition de diriger le Sénégal. En quoi cela consiste-t-il ? Il s’agit, pour chacun de nous, de se regarder dans le miroir, de scruter son propre parcours et de répondre en âme et conscience aux questions légitimes que se posent les électeurs pour le choix du futur Président de la République ? Qui sommes-nous réellement ? Cette démarche est un préalable à la constitution d’une équipe et la formulation d’une offre programmatique pour un redressement durable de notre pays.
Par ailleurs, fort de mon expérience dans les arcanes de l’administration et dans les dédales de la vie politique, j’ai consigné de succulents souvenirs que je mettrai à la disposition du public sous forme de récits sous le titre : « Les chroniques de Baye Ciré ». Je tente d’y décrire la face cachée des attitudes et comportements invraisemblables à travers des scènes cocasses observées dans le landerneau politique et dans la vie quotidienne, pour rendre plus reluisant le miroir.
Qui pour redresser le Sénégal ?
Entendons-nous bien ! Il ne s’agit pas de faire de la « météo » en identifiant la personne idéale pour être élu Président de la République du Sénégal en 2024. Je ne crois pas au messie politique.
Ma préoccupation est de savoir si ceux qui veulent diriger notre pays, le doivent, raisonnablement.
Entendons-nous bien ! Même si on constate une certaine disette de grands leaders politiquement engagés et crédibles, le Sénégal regorge d’hommes et de femmes, vertueux et compétents (Mandu te Xarañ), en mesure d’éviter à notre pays de tomber dans l’abîme de l’éternel recommencement, capables de faire renaître l’espoir et de mettre définitivement notre pays sur les rails du développement. Dans toutes les formations politiques et en dehors, on compte des Sénégalais sérieux et engagés pour l’intérêt exclusif du Sénégal. Le monopole de l’engagement pour le Sénégal est une vue de l’esprit.
Venons-en à la brulante question.
Ces prétendants qui veulent diriger notre pays, le doivent-ils ?
Je suis convaincu que beaucoup de Sénégalais n’acceptent plus de se laisser berner par des slogans du genre « Tout sauf X » ou autres caricatures. Les Sénégalais veulent savoir à qui confier les rênes du pays et se donner les moyens de le contrôler, d’évaluer objectivement ses actions et de le sanctionner efficacement par le biais de corps de contrôle bien outillés, d’une Assemblée nationale impartiale et d’une justice indépendante.
L’heure des « dues diligences », a sonné ! Les vérifications préalables consistant à « allumer les torches » pour éclairer le chemin déjà parcouru par les prétendants afin de déceler les signes précurseurs de leurs potentielles dérives, constituent une première étape indispensable. Qui sont-ils vraiment ? Comment réfléchissent-ils ? Traînent-ils des complexes ? Quel est leur positionnement sur le panafricanisme et l’industrialisation de l’Afrique à partir de ses ressources naturelles ? Sont-ils moralement solides ? C’est l’épreuve du miroir.
Les candidats doivent d’abord se regarder dans le miroir, scruter et ressasser leur passé, dérouler le film de leur implication dans la marche du pays, se poser les vraies questions de conscience, y apporter les réponses idoines et en tirer les conséquences.
Cette démarche est largement justifiée car lorsqu’on a la prétention de diriger un pays ou de faire partie de ceux qui décident à la place de tous, on doit assurément réunir des conditions optimales pour rassurer les gouvernés. C’est le premier pas vers la légitimité.
Les candidats apporteraient alors les réponses aux multiples interrogations dont celles-ci : qu’ont-ils donc fait pour l’intérêt général ? Ont-ils fait preuve de véritables convictions politiques ? Ont-ils participé au pillage économique du pays ? Ont-ils été impliqués dans des compromissions qu’ils n’aimeraient pas voir étaler en public ? Ont-ils diffusé la corruption sur la terre ? Ont-ils fait preuve de manque d’éthique et de transparence ? Ont-ils des dossiers compromettants qu’ils cachent ? Sont-ils en règle avec les institutions ? Méritent-ils la confiance de leurs concitoyens ? Est-il indiqué de leur confier les biens, la parole et les symboles de notre pays ? Ont-ils gravement manqué à la bonne conduite sociale ? Ont-ils menti au peuple ? Ont-ils fait preuve de compétence dans un domaine important pour la marche du pays ?
Si tous nos candidats ont le courage de répondre à ces interrogations, à la satisfaction de l’auditoire, ils auront réussi à « l’épreuve du miroir ».
Une réponse honnête, en âme et conscience, est une exigence. Le contraire est gros de risques car, comme le dit si bien l’adage sénégalais «Jataay bu neexee dafa am ku xam lumu waxul»(C’est le silence protecteur d’un sachant sur les travers de ses interlocuteurs qui garantit la sérénité d’une rencontre).
Pour la bonne gouverne de tous, je me permets de fournir quelques indications sur la gravité de certains faits constituant des motifs suffisants de disqualification ou d’auto-éviction.
Peut-on raisonnablement admettre que des leaders politiques qui prétendent accéder à la magistrature suprême se transforment en dealers et signent des accords secrets avec le pouvoir pour sauvegarder leur survie politique ?
Peut-on raisonnablement admettre que des leaders politiques sérieux entretiennent une duplicité en mangeant à tous les râteliers ou en s’adonnant à des transactions contraires à la loi, de surcroît en complicité avec les tenants du pouvoir ?
Peut-on raisonnablement admettre que des leaders politiques sérieux se transforment en « agents spéciaux de renseignement » pour rendre compte des faits et gestes de leurs « camarades », dresser des pièges et autres stratagèmes contre eux au point de former des blocs « anti-X » ou « anti Y « ?
Peut-on raisonnablement admettre que des leaders politiques détournent des fonds politiques pour leur usage personnel, recourent aux faux documents pour collecter des fonds politiques, réclament des milliards en échange de leur virulence, leur retour aux affaires ou dans le jeu politique, par le biais d’intermédiaires insoupçonnés ?
Peut-on raisonnablement admettre que des leaders politiques nous montrent un autre visage parce que leurs exigences n’ont pas été satisfaites ou ils ont décidé de rompre leur deal ?
Peut-on raisonnablement admettre que des leaders politiques changent de camp pour de l’argent ou des postes ?
Peut-être pensent-ils ou sont-ils convaincus que le secret de leur forfait bien gardé les protège ? Si c’est le cas, ils se trompent lourdement. Celui qui se croit à l’abri des regards alors que c’est le contraire, se rend encore plus ridicule. La politique de l’autruche n’a jamais prospéré !
Je ferai ma part dans l’assainissement des moeurs politiques en espérant que cet avertissement suffira pour dissuader certains prétendants qui planifient de lever la main et dont, pourtant, la seule option restante est de baisser le doigt déjà trop agité.
Boubacar CAMARA Kamâh
Août 2022
Prochain article :
L’épreuve du miroir
Quelle équipe pour faire plus et mieux ?
Tribunal : le maître coranique et les 15 millions détournés
Litiges fonciers : la collectivité lébou dénonce des micmacs autour de centaines d’hectares
Des membres de la communauté lébou, réunis en collectif, ont tenu à alerter l’opinion sur neuf dossiers brulants relatifs à des litiges fonciers portant sur plusieurs centaines d’hectares. Lors d’une conférence de presse organisée ce 22 aout 2022, ils ont fait le point, exemples à l’appui, sur les litiges en question. Une occasion d’inviter les autorités à veiller à ce que le droit soit dit. Actunet vous fait, ci-dessous, l’économie des neuf dossiers en question.
- EGBOS S.A terrain sis à Yoff Ouest Foire sur la bande verte et des familles de Tanka
- Ouest Foire sur la bande verte : Projet de 1074 parcelles.
- Site ancienne piste à Ouakam TF 1306 DG
- 2 Décrets en 1978 sur un terrain de 154 ha à Diamniadio.
- Aéroport de Dakar, zone hangar pèlerins, recasement et extension de 118 ha sur le TF 5019 DG
- Aéroport de Dakar Yoff piste 03/21 TF 4407 DG
- Régularisation 880 parcelles à Dakar Yoff faite par l’intersyndicale de l’aéroport.
- Acquiescement famille Diagne et Consorts d’un montant de 13 milliards 749 millions 856 mille 370 francs sur décision judiciaire
- Site du phare des Mamelles. Famille feu Massaer Sèye dit Moustique et Mbaye Gueye EMG
Sujet n°1
EGBOS S.A la Bande verte et des familles de Tanka
Un lotissement de 1074 parcelles où la création des Baux nous amène sur un scandale de 416 parcelles frauduleusement élaboré sur le TF 5438 NGA d’une superficie de 6303 m2. La 1ère forfaiture de EGBOS a débuté en 2088 sur le TF 8340 DG appartenant à l’Etat du Sénégaj.
Sujet n°2
EGBOS S.A à Ouest Foire la Bande verte
Ce programme parti sur 1074 parcelles + des équipements administratifs ( terrains de footbal, écoles et autres équipements collectifs) 9 familles de Tanka dont parmi elles avaient cédé frauduleusement des terrains d’un nombre de 220 parcelles a vu EGBOS et ses complices rentrer dans une vaste entreprise de détournement d’objectif et de spoliation de 416 parcelles sur un titre foncier d’une contenance de 6000 m2 appartenant à l’Etat du Sénégal. Bloqué, EGBOS s’est débrouillé pour obtenir après moult tentatives une enquête Comodo et incomodo faisant un forcing sur des terrains dont ils n’étaient pas propriétaires.
Sujet n°3
Site ancienne piste à Ouakam TF 1306 DG
Ce site TF 1306 DG où un lotissement de 500 parcelles est prévu par la CCOD pour le dédommagement de familles détentrices de titre de propriétés dans l’aéroport de Dakar Yoff en plus des attentes de la revendication de Tanka pour l’extension des villages de Ouakam, Ngor et Yoff ;7ha y sont prévus pour les besoins du projet du BRT. La délocalisation de nos parents mécaniciens ces braves travailleurs du secteur informel livrés à eux-mêmes sans sécurité sociale ni couverture maladie, moins une garantie à la retraite. Nous rappelons qu’une Convention entre ONYRA GROUPE et le Directeur des Domaines est déjà signé et que ONYRA GROUPE a déjà acheté un terrain de 11 hectares à Diamniadio avec des équipements modernes prêt à accueillir ces mécaniciens et endiguer cette occupation anarchique en plein dans la capitale sénégalaise.
Sujet n° 4
Décrets en 1978 sur un terrain de 154 ha à Diamniadio.
En 1978, feu le Président Léopold Sédar Senghor actait un Décret portant sur 1654 hectares à Diamniadio. Le projet est bien passé en CCOD la même année. A ce jour où nous vous parlons, des fonctionnaires mal intentionnés sous la base du lobbying et du délit d’initié avec certainement des intérêts particuliers rechignent devant la loi et les procédures régulières en vigueur dans notre pays à acquitter de leurs droits les familles KHASSOUM, CISSE et autres.
Sujet n° 5
Aéroport de Dakar, zone hangar pèlerins, recasement et extension de 118 ha sur le TF 5019 DG
Ce projet qui devait abriter la délocalisation de l’hôpital Philippe Maguilène Senghor, l’hôtel de ville de Yoff, le dédommagement de la famille Mbengue et Ndoye, le recasement des failles de Tobago, est une nébuleuse jusqu’ici jamais vue. Le lotissement administratif parti sur 28 hectares est monté frauduleusement à 50 hectares. Dans ce maquillage, on inversé les références ( Y 0000 ) qui correspondaient ao lotissement de la BOA à celles de hangar pèlerin référencié ( H 0000 ). Ici, tout y est : délit d’initié, faux en écriture publique, détournement d’un bien appartenant à autrui, enrichissement illicite, abus de confiance sur le dos de l’Etat, arnaque etc. Du vrai banditisme.
Sujet n° 6
Aéroport de Dakar Yoff piste 03/21 TF 4407 DG
Ce dossier est issu des lotissements de 2003-2004-2008 sur le TF 5019 DG. Les héritiers de Dame Mbengue et autres réclament justice.
Les autorités en charge à l’époque du dossier sont :
M Farba Senghor Ministre sous WADE
M Abdoulaye Diop Ministre du Budget
M Vincent Max Bibi ex Directeur des Domaines sous Wade
Ont été sommés de réparer le tord causé à ces familles avec l’aide des autorités de l’aéroport M Matiago Mbissan avait émis un avis favorable de 660 m sur l’axe de la piste 03/21.abandonné par l’aéroport. Il a été recommandé l’autorisation de l’ADS à l’époque par Mr Mbaye Ndiaye. Malheureusement, les chantages de son fils Fallou Ndiaye ont rencontré le refus catégorique de pilier au chantage du mandataire de la famille de Mariam Mbengue et Khary Ndoye malgré plusieurs réunions conciliatoires tenues dans le palais de la République. Malheureusement encore, le problème de Tobago a grevé cette résolution de problème. Malgré les recommandation données à M Byla Wane, M le Ministre Birima Mangara et autres, silence total. Par la suite, M Mamour Diallo Directeur des Domaines, M Pape Diagne, M Fallou Gueye actuel Directeur des Domaines, ce dernier, inexplicablement sur les terrains de la BOA recasement 2des lotissements dont les superficies des parcelles portaient sur 200 m2 s’est débrouillé avec les services du Cadastre et de l’Urbanisme pour réduire les surfaces de ces parcelles de terrains et ainsi créer d’autres lots qu’ils ont eu la latitude de se partager au vu et au su des sachant et sous la barbe et le nez de l’Etat dans une totale impunité. Dans leur modus operandi, ils ont pris comme couverture des marabouts, des autorités de la justice et des personnes de tenues gradés pour couvrir leurs arrières.
Sujet n° 7
Régularisation 880 parcelles à Dakar Yoff faite par l’intersyndical de l’aéroport.
Les responsables de l’aéroport avait ciblé la zone de la CDC mais une opposition a été faite par ces même responsables prétextant des antennes de relais pour la navigation aérienne. Ce qui est archi faux. Aujourd’hui, ces mêmes personnes qui se lèvent pour demander la régularisation de ces terres dans l’aéroport à leur profit. Ils sont soutenus par des autorités tapis dans l’ombre au détriment des population en particulier de Tanka Ouakam Ngor et Yoff.
Sujet n° 8
Acquiescement famille Diagne et Consorts d’un montant de 13 milliards 749 millions 856 mille 370 francs.sur décision judiciaire.
Ce montant est productif d’intérêt depuis le 11 Janvier 2018 et met les dépens sur le dos de l’Etat du Sénégal. La question qu’on doit se poser est pourquoi les responsables chargés de gérer les dossiers d’acquiescement ne veulent pas payer à la famille jusqu’à faire supporter à l’Etat des pénalités d’un montant de 6 milliards environ. Ls rabatteurs en service au Ministère des Finances agissent pour le compte de riches et célèbres hommes d’affaires et essaient de tout faire pour que la famille cède leur créance au prix de 80 % du montant réel et que leurs calculs sont rivés sur les pénalités qu’ils peuvent négocier avec leurs complices qui ont des pouvoirs de décision et peuvent fixer ces pénalités à coup de milliards au dos et au détriment du contribuable sénégalais.
Sujet n° 9
Site du phare des Mamelles. Famille feu Massaer Sèye dit Moustique et Mbaye Gueye EMG
Des fonctionnaires véreux du Cadastre et de l’Urbanisme ont modifié la position des plans du terrain sur ce littoral des Mamelles abritant le phare. Le morcellement porte sur 11.000 m2 et les parcelles sont vendues à coups de milliards dans le Domaine public maritime sans autorisation préalable du Président de la République à qui la loi confère à titre discrétionnaire un déclassement dans cette emprise du littoral. Le Cde du Domaine Public Maritime en son Article 19 est très clair et très précis sur ces Attribution du Chef de l’Etat de notre pays. Ici entre autres bénéficiaires, nous pouvons nommer Mbaye Gueye de EMG et le marabout Khassoum Mbacké. La liste est longue et un audit pourrait nous amener à jeter la lumière sur l’obscurité.
Fortes pluies : Risques de débordements des fleuves Sénégal et Gambie
Le niveau des fleuves Gambie et Sénégal a connu ‘’une montée progressive’’, avec ‘’une forte probabilité de débordement’’, a prévenu le ministère chargé de l’Eau et de l’Assainissement au Sénégal, sur la base de données collectées dimanche 21 août.
Dans un communiqué parvenu à l’APS, il signale que le fleuve Gambie se rapproche de plus en plus de sa cote d’alerte, à la station hydrométrique de Kédougou, dans le sud-est du Sénégal.
‘’Pour le fleuve Gambie, la hausse du niveau de l’eau s’est accélérée durant ces dernières quarante-huit heures. Ce niveau est ainsi proche de la cote d’alerte, à la station hydrométrique de Kédougou’’, affirme le communiqué.
Dimanche, à 18 heures, le niveau de l’eau était de 6,48 mètres. Il a grimpé à 6,75 mètres, lundi, à 5 heures, pour une cote d’alerte de 7,00 mètres.
‘’Si la tendance actuelle se poursuit dans les prochaines heures, des débordements du cours d’eau surviendront inéluctablement à Kédougou, puis à Gouloumbou’’, prévient le ministère de l’Eau et de l’Assainissement.
‘’Les riverains et [les personnes qui mènent des] activités aux abords de ces cours d’eau sont invités, parallèlement aux diligences que l’Etat aura à entreprendre, à observer une vigilance maximale’’, ajoute-t-il.
Il leur est également demandé de ‘’prendre toutes les dispositions nécessaires pour se prémunir d’éventuels dégâts qui seraient liés aux risques de débordement’’.
Le fleuve Sénégal affiche ‘’des indicateurs moins préoccupants’’, signale la même source.
Toutefois, ‘’les cotes d’alerte pourraient être atteintes dans les semaines à venir, si les pluies notées dans son bassin se poursuivent avec la même intensité observée ces derniers jours’’, prévient le ministère de l’Eau et de l’Assainissement.
Il assure procéder à un suivi permanent de la situation hydrologique des fleuves Sénégal et Gambie.
Ce suivi s’opère au moyen de données recueillies plusieurs fois par jour dans les stations hydrométriques, selon le communiqué du ministère.
D’autres données relatives à cette montée du niveau de l’eau sont transmises chaque heure par des stations de télétransmission, assure-t-il.
Attaque contre le Consulat du Sénégal à Paris : Questions autour d’un acte
Samedi, un Sénégalais, âgé de 42 ans, armé, a voulu défoncer l’entrée du Consulat du Sénégal à Paris. Pour l’instant, on ne connait pas ses motivations, en attendant les résultats de l’enquête ouverte à Paris…
Il y a d’abord les questions : que voulait-elle ? Une personne armée a défoncé la porte d’entrée du Consulat du Sénégal à Paris. L’information a été donnée hier par le Consul général dans un communiqué. Revenant sur les faits, Amadou Diallo renseigne : «Ce samedi 20 août 2022 aux environs de 13h, alors que le Consulat général du Sénégal à Paris est fermé au public, un compatriote, arrivé à bord d’une camionnette blanche, âgé de 42 ans, mal intentionné, muni d’armes blanches et divers outils (marteaux, haches, ficelles, scies, etc.), a défoncé le portail d’entrée du Consulat.» Poursuivant ses explications, il ajoute : «A l’intérieur du Consulat, malgré son arsenal, il n’a pu franchir le double vitrage qu’il a tenté de casser avec détermination. Dès lors, il est ressorti du Consulat pour utiliser une corde sur la façade afin d’escalader jusqu’au 1er étage.» D’après M. Diallo, «le gendarme Sonar Sène, en poste au Consulat général du Sénégal à Paris, est parvenu, avec l’aide de la Police française, à maîtriser l’individu qui est actuellement en garde à vue au Commissariat du 16ème arrondissement de Paris».
Par ailleurs, Amadou Diallo fait savoir dans son document qu’une enquête est ouverte afin de déterminer «les agissements» de ce compatriote. Il y a ensuite les réponses que l’enquête déjà ouverte permettra de savoir. Car l’acte posé par ce ressortissant sénégalais est aussi invraisemblable qu’inédit.
Avec le Quotidien
Supermaché Auchan : un rayonniste vole des marchandises pour sauver sa mère malade
Reconnu coupable de vol à l’occasion du service, Fodé Diakhaby a écopé d’une peine de 2 ans dont 2 mois ferme. Il comparaissait au tribunal d’instance des flagrants délits de Dakar.
Fodé Diakhaby est en train de boire la coupe amère de la vie. Après avoir perdu son boulot, il n’a pas pu assister aux funérailles de sa mère car étant dans les liens de la détention. Toutes ces épreuves pénibles sont les conséquences désastreuses de ses actes. Rayonniste dans un magasin Auchan, Fodé Diakhaby ne savait pas l’engrenage qu’il allait se mettre en volant des marchandises à l’occasion de son service.
Des faits qu’il a reconnus sans difficulté lors de sa comparution à la barre du tribunal d’instance des flagrants délits de Dakar. À l’en croire, pour commettre son forfait, il a profité de la coupure d’électricité. «Ma mère était malade. C’est pourquoi j’ai pris quelques marchandises pour les revendre. Je lui ai ensuite envoyé l’argent mais elle est finalement décédée le vendredi», explique-t-il.
Ayant soustrait 3 paquets de lait, un carton de Nido, un carton de chocolat de 12 pots, 3 grosses de sucres et 2 cartons de Nescafé, le prévenu a regretté son acte. La marchandise étant évaluée à 439 000 de F Cfa, Fodé confie l’avoir vendue à 150 000 F Cfa seulement à un boutiquier établi au quartier Gibraltar.
Le mis en cause qui n’a pas pu assister à l’enterrement de sa maman explique au juge avoir profité de l’absence du vigile qui était aux toilettes pour faire sortir le butin. Il l’a dissimulé dans les ordures.
Le suppléant du délégué du personnel a réclamé la somme de 10.000.000 en guise de réparation. Le représentant du ministère public a, de son côté, requis une peine d’emprisonnement de 2 ans dont 1 an ferme contre Fodé Diakhaby.
À la suite du conseil du prévenu, qui estime que «Auchan veut battre monnaie», le juge a reconnu son client coupable de vol à l’occasion du service. Pour la répression, il l’a condamné à une peine de 2 ans dont 2 mois ferme. En sus de cette sanction pénale, Fodé est contraint à payer la somme de 800.000 à Auchan en guise de dommage et intérêt.
Présidentielle de 2024 : Karim Meissa Wade est le candidat du Parti démocratique sénégalais
A Touba où ils étaient ce weekend pour remercier la communauté mouride, les députés nouvellement élus de Wallu Sénégal ont confié au Khalife général Serigne Mountakha Bassirou Mbacké qu’il s’agit de Karime Meissa Wade qui est leur candidat en 2024 en vue de l’élection présidentielle.
Jusqu’au changement de dernière minute, Wade-fils est le candidat de Wallu Sénégal à la prochaine élection présidentielle de 2024. Et c’est à Touba que la nouvelle est tombée, devant le Khalife Général des Mourides, Serigne Mountakha Mbacké, qui recevait la délégation des députés nouvellement élus de Wallu Sénégal.
Mamadou Lamine Thiam, dans le message du président Abdoulaye Wade au Khalife ainsi que celui de Karim Wade qu’il a transmis, a annoncé la candidature de Wade-fils pour 2024. Mieux, le mandataire n’a pas manqué de souligner que cette candidature «est le souhait le plus ardent de tous». Tout comme le retour du principal concerné, Karim Wade, du Qatar.
Auparavant, dans le cadre d’une tournée de remerciements auprès des familles religieuses, les députés nouvellement élus de la Grande Coalition Wallu Sénégal étaient à Ndiassane où Pape Abdourahmane Kounta, porte-Parole de la famille, s’est «dit fasciné par le retour en force du PDS après la perte du pouvoir» avant de les exhorter à veiller à la restauration des valeurs religieuses.
Ensuite, il a conduit la délégation chez le Khalife avant de rappeler que l’ancien président Me Abdoulaye Wade avait une résidence à Ndiassane et que sa maman est de la famille «kounta-kounta».
Escroquerie via Wave : des comptes vidés sans le code secret ; des victimes témoignent
Les clients de Wave sont avertis. Cette plateforme américaine de transfert d’argent n’est pas assez sécurisée pour être une banque. ‘’SourceA’’ dans sa parution de ce lundi, renseigne qu’il est possible de vider les comptes d’autrui et certains escrocs n’ont pas besoin de connaître votre code secret pour vous déplumer.
Interrogé par nos confrères, un artiste très connu du public témoigne : «on m’a volé mon téléphone, jeudi dernier vers 17 heures, mon compte Wave a été vidé à 17 heures 30 mn. Ils ne m’ont laissé que… 52 francs, alors qu’il comptait plus de 300.000 francs et l’argent n’était pas à moi».
Le journal rappelle également que le 10 août courant, deux individus délestés de 100 000 et de 150 000 F Cfa étaient au Commissariat de Diamaguène Sicap Mbao pour porter plainte.









