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Filmé par les caméras d’un supermarché : Mamadou Touré alias Ould s’activait dans le vol de motos

Après d’intenses investigations, les enquêteurs de la Sûreté urbaine ont mis fin aux agissements de Mamadou Touré alias Ould. Avec sa clef passe-partout, le malfaiteur a soustrait plusieurs motos à Sacré-Cœur. La vingtaine, Mamadou Touré alias Ould s’activait dans le vol de motos dans le secteur de Sacré-Cœur. Il a été démasqué par les caméras installées devant une grande surface, après avoir chipé le scooter du nommé Amadou Sow, le 29 juin 2022.

Saisis par une plainte de la victime, les enquêteurs de la sûreté urbaine qui avaient déjà visualisé les images de la vidéo-surveillance, ont interpellé le hors-la-loi à Mermoz lors d’un contrôle de routine. Soumis à un interrogatoire serré, le mis en cause qui était tout de noir vêtu dans la vidéo, informe qu’il emportait les scooters grâce à sa clé passe-partout. Il mettait ensuite les deux-roues à la disposition de son complice Omar Ndiaye, qui se chargeait de les retaper dans son atelier à la Médina. Il ajoute qu’il a vendu un scooter à Demba Ciss à 80.000 francs Cfa.

Des aveux que ses acolytes ont corroborés au cours de leurs auditions. Aussi, l’enquête a permis d’identifier toutes les victimes. Devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, Mamadou Touré a laissé entendre avoir remis au minimum quatre motos au mécanicien Omar Ndiaye. Même s’il a tenté dans un premier temps, de nier les faits, affirmant qu’il a acheté la moto d’Amadou Sow.

Pour se dédouaner, ses coaccusés ont argué qu’ils ignoraient la provenance des motos. Marié et père de trois enfants, Ciss a indiqué avoir acquis son scooter à 100.000 francs Cfa. “Mamadou Touré m’avait assuré qu’il détenait les papiers”, a-t-il soufflé. Vu la constance des faits, le substitut du procureur a requis cinq ans ferme contre Mamadou Touré et deux ans ferme à l’encontre d’Omar Ndiaye. Concernant Demba Ciss, il a sollicité six mois ferme.

Soutenant que Mamadou Touré est la brebis galeuse de sa famille, Me Ousmane Thiam a sollicité une application bienveillante de la loi. Assurant seuls leur défense, Omar Ndiaye et Demba Ciss ont plaidé coupable et présenté leurs excuses au tribunal. Dans son délibéré, la présidente de la séance a distribué des peines fermes de trois ans, six mois et un mois, respectivement à Mamadou Touré alias Ould, Omar Ndiaye et Demba Ciss, lesquels ont été placés sous mandat de dépôt le 6 juillet 2022.

RUFISQUE :Une bataille entre Jakartamen vire au drame

Encore un cas de meurtre à Rufisque. Cette fois-ci, le drame a eu lieu au quartier Ara fat 1, à l’arrêt des motos jakarta. Les faits se sont déroulés dans la nuit du dimanche au lundi aux environs de 3 heures du matin.

 Tout est parti d’une bataille entre M.B, mineur âgé de 17 ans et deux frères dont leurs identités n’ont pas encore été dévoilées. Au cours de cette rixe, le jeune M.B aurait reçu plusieurs coups de couteau. Avant d’être secouru, il trépasse. Alertés, les limiers du poste de police de Gouye Mouride ont procédé au constat d’usage avant d’ouvrir une enquête. Les sapeurs pompiers de la 14º compagnie d’incendie et de secours de Rufisque ont transporté le corps sans vie du jeune M.B à l’hôpital Aristide le Dantec pour les besoins de l’autopsie. Après leur acte, les bourreaux du jeune jakartaman qui ont pris la fuite, sont activement recher chés par la police. Courroucés par ce qui s’est passé, des proches du défunt ont mis le eu au domicile des présumés meurtriers. Il a fallu l’intervention des sapeurs-pom iers pour éteindre le feu qui n’a rien laissé sur son passage. Par peur des représailles, es occupants de la maison ont tous évacué les lieux.

Sicap Baobab : Un Français se tue dans son appartement

Le paisible quartier des Sicap Baobab est secoué par une affaire de suicide. Un Français, âgé d’une cinquantaine d’années, a été retrouvé décédé dans son appartement à la Sicap Baobab ce lundi 1er Août 2022. D’après les premiers les éléments de l’enquête, il a mis fin à ses jours à l’aide d’une corde attachée à la fenêtre des toilettes.

Quid du mobile du suicide? Le mystère demeure entier. Le corps sans vie de ce ressortissant Français dans les toilettes de son appartement, près de l’immeuble Sadio Mané.

Les voisins ont alerté les éléments du commissariat de Dieuppeul, après avoir senti une odeur nauséabonde. Sur place, les limiers ont défoncé la porte de l’appartement pour y accéder. Ils ont constaté que la victime s’est suicidée dans les toilettes avec une corde attachée à la fenêtre.

Le défunt Tony est né en 1967 et vivait seul dans cet appartement qu’il a loué depuis 2019. Les sapeurs-pompiers ont transporté le corps sans vie à l’hôpital Le Dantec. L’enquête suit son cours pour déterminer les raisons du suicide.

Sitor Ndour aurait violé sa bonne

Sitor Ndour, ancien Directeur général du centre des œuvres universitaires de Dakar (COUD), ancien ministre et membre de la coalition BBY, est accusé de viol par sa femme de ménage qui est de surcroît encore une mineure.

Ndira Dione, la mère de la présumée victime est revenue sur les faits et au micro de nos confrères de  Seneweb. Elle révèle que c’est au troisième  jour de travail de sa fille chez le responsable politique de l’APR,  que celui-ci aurait abusé de sa fille.

C’est à la veille de la Tabaski, que la fille, née en décembre 2005,a été recrutée comme femme de ménage par le sieur Ndour. « Ses tâches étaient de  prendre soin des  trois filles  de son patron et de sa femme qui ne jouirait pas de ses facultés mentales, pour un salaire de 45000 fCfa », raconte la mère de la présumée victime. Sauf que, selon elle, « son employeur avait une autre idée derrière la tête ».

« C’est au troisième jour de travail , le lundi, lendemain de la Tabaski, que l’homme, après le déjeuner, a ordonné à  ses filles d’aller faire la sieste ainsi qu’à la bonne qui est installée dans une chambre séparée. Quelques minutes plus tard, il s’introduit dans la chambre avant de sécuriser la porte et de neutraliser la fille pour accomplir sa sale besogne. Malgré les cris et appels au secours de la fille, personne n’a réagi, sûrement parce que les filles étaient dans leur chambre à l’étage et que et la maîtresse de maison était absente des lieux »,  rapporte, encore, la maman de la victime présumée.

« C’est une fois que l’homme a rejoint sa chambre après avoir accompli son acte, que la petite s’est échappée pour aller tout raconter à sa famille ».

Zones d’ombre, “lenteurs de la procédure”

Un viol, tout d’abord selon la famille de la victime, confirmé par une sage femme en service au centre de santé Philippe Maguilène Senghor qui aurait prélevé du sperme dans l’appareil génital de la fille.

La famille de la jeune fille prétend détenir un certificat médical attestant du viol et un enregistrement de vocal sue lequel Sitor Ndour tenterait de les soudoyer pour faire taire l’affaire.

Munis de ces pièces, ils ont déposé plainte à la gendarmerie de la Foire. À signaler que la sage femme qui avait attesté le viol après prélèvement de sperme,  a changé de version. Un deuxième test a alors été fait à l’hôpital Idrissa Pouye (ex CTO).

Par ailleurs, poursuit la dame : « les éléments de la gendarmerie ont entendu le violeur chez lui et procédé à une reconstitution des faits avec la fille. Lors de cette étape, une tache a attiré l’attention des enquêteurs qui ont fini par confisquer le drap sur lequel cette tache a été retrouvée. Ils ont ensuite saisi les vêtements portés par l’homme lors de sa forfaiture, pour des analyses ».

Toutefois, ce que déplorent les parents de la petite, c’est la lenteur du dossier qui, selon , »Chef Dia » de la gendarmerie de la foire, aurait été transmis au procureur de la République.

Législatives2022: Voici la répartition des sièges par département

Après dépouillement, les résultats provisoires issus du scrutin du 31 juillet 2022 sont favorables à l’inter-coalition Yewwi-Wallu. Mais la coalition Benno Bokk Yakkar qui conteste, annonce déjà sa victoire.  En effet, la tête de liste nationale de la coalition au pouvoir, Mimi Touré, a fait savoir dimanche tard dans la nuit, que la coalition du pouvoir a gagné dans 30 départements sur les 46 que compte le Sénégal.

“Nous avons gagné 30 départements” sur les 46 que compte le Sénégal et des circonscriptions à l’étranger. “Ceci nous donne incontestablement une majorité à l’Assemblée nationale”, a déclaré à la presse la tête de liste de la coalition présidentielle, Aminata Touré.

Du côté de l’opposition, le mandataire national de Yewwi Askan Wi met en garde contre toute “tentative de manipulation des résultats”. “Nous avons suivi avec stupéfaction la sortie de Madame Mimi TOURE qui non seulement viole la loi en proclamant la victoire de BBY dans certains départements mais se présente en porte-parole du Président Macky SALL qui cherche encore une fois à confisquer les suffrages des sénégalais qui viennent de donner une majorité confortable à l’Assemblée Nationale à l’intercoalition YEWWI WALLU vues les tendances lourdes tirées des PV en notre possession et bien relayées par la presse nationale notamment dans les départements de Mbour, Tivaouane, Louga, Kaolack. Goudomp. Sédhiou, Afrique du Nord. Saraya etc. Et cela en plus des départements qu’elle a implicitement reconnu avoir perdu”, a écrit Déthié Fall dans un communiqué.

Voici la répartition des sièges par département

L’Assemblée nationale est composée de 165 sièges pourvus pour cinq ans selon un mode de scrutin parallèle dans 54 circonscriptions électorales correspondant aux 46 départements du Sénégal auxquels s’ajoutent 8 circonscriptions de la diaspora. Sur ce total, 112 sièges sont pourvus au scrutin de liste majoritaire à raison d’un à sept sièges par circonscription, selon leur population. Les circonscriptions de la diaspora comportent entre un et trois sièges, pour un total fixé à quinze sièges. Les électeurs votent pour une liste bloquée de candidats et d’un nombre égal de suppléants, sans panachage ni vote préférentiel. La liste ayant reçu le plus de voix remporte tous les sièges à pourvoir dans sa circonscription. Dans celles ne comportant qu’un seul siège, le vote prend de fait la forme d’un scrutin uninominal majoritaire à un tour.

Les 53 sièges restants sont pourvus au scrutin proportionnel plurinominal sur la base du total des voix des partis additionnées au niveau national. Les deux systèmes opèrent indépendamment l’un de l’autre. Contrairement à un système mixte par compensation, les sièges à la proportionnelle ne sont pas attribués de manière que leurs additions à ceux du scrutin majoritaire fassent correspondre le total de sièges des partis à leurs parts des voix au niveau national. Chaque parti obtient une part des sièges pourvus à la proportionnelle correspondant à sa part des suffrages, auxquels s’ajoutent les sièges obtenus dans les circonscriptions à la majorité relative, donnant au scrutin une tendance majoritaire. La répartition des sièges se fait selon le système du quotient simple. Dans le cas de candidats indépendants, les sièges restants après le premier décompte sont attribués suivant la règle du plus fort reste.

La représentation de la diaspora intervient à la suite des changements apportés par le référendum constitutionnel de 2016. La diaspora sénégalaise compte en effet entre 2,5 et 3 millions de personnes pour une population au pays de 14 millions, pour laquelle elle contribue chaque année à l’équivalent d’un tiers du budget de 2017, soit 900 milliards de francs CFA (1,38 milliard d’euros). Les 15 députés élus pour la première fois en 2017 se répartissent dans 8 circonscriptions de 1 à 3 sièges découpées dans les régions du monde en fonction de l’importance de leur diaspora sénégalaise.

La répartition par département des sièges à pourvoir à l’Assemblée nationale : 

Région Dakar (18 députés) :
Département de Dakar (7), Pikine (5), Guédiawaye (2), Keur Massar (2), Rufisque (2)

Région de Thiès (10) :
Département de Thiès (4), Mbour (4), Tivaouane (2)

Région de Diourbel (9) :
Département Diourbel (2), Bambey (2), Mbacké (5)

Région de Tamba (7) :
Tamba (2), Bakel (2), Koumpentoum (2), Goudiry (1)

Région de Sédhiou (6) :
Sédhiou (2), Bounkiling (2), Goudomp (2)

Région de Saint-Louis (6) :
Saint-Louis (2), Podor (2), Dagana (2)

Région de Kaffrine (6) :
Kaffrine (2), Koungheul (2), Malem Hodare (1), Birkilane (1)

Région de Kolda (6) :
Kolda (2), Médina Yoro Foulah (2), Vélingara (2)

Région de Louga (6) :
Louga (2), Kébémer (2), Linguère (2)

Région de Matam (5) :
Matam (2), Kanel (2), Ranérou-Ferlo (1)

Région de Kaolack (5) :
Kaolack (2), Guinguinéo (1), Nioro (2)

Région de Fatick (5) :
Fatick (2), Foundiougne (2), Gossas (1)

Région de Ziguinchor (5) :
Ziguinchor (2), Bignona (2), Oussouye (1)

Région de Kédougou (3) : Kédougou (1), Salemata (1), Saraya (1)

Départements de la Diaspora (15) :
Afrique (7)
Europe (6)
Amérique-Océanie (1)
Asie-Moyen Orient (1)

Législatives 2022 : Ces transhumants sévèrement corrigés dans leurs fiefs

Finalement ils n’auront pas apporté grand-chose à Benno Bokk Yaakaar (Bby). Des responsables comme Bamba Fall, Mayoro Faye et Serigne Mansour Sy Djamil, qui ont fraîchement rejoint Macky Sall, ont tout simplement mordu la poussière, hier dimanche. Lors des dernières élections territoriales du 23 janvier 2022, ils étaient tous dans l’opposition et combattaient farouchement le pouvoir en place. Six mois plus tard, ils ont changé de camp soutenant la liste de la majorité présidentielle. Mais, ils semblent être « sanctionnés » par les électeurs lors du scrutin législatif de ce 31 juillet 2022, confirmant ainsi la « jurisprudence » Idrissa Seck, du nom du leader de Rewmi, qui a complètement perdu Thiès, depuis qu’il a acté son fameux « mburu ak soow ». Parmi les plus célèbres de ces récents transhumants, il y a Bamba Fall, maire de la Médina. Réélu aux forceps au terme d’une campagne électorale violente, il ne lui a fallu que moins d’un mois pour poser ses valises à la présidence de la République. Un acte qui lui a, d’ailleurs, valu le poste de ministre-conseiller. Investi sur la liste de Benno, son principal adversaire d’alors, après avoir été parmi les rares maires à résister à la vague Yewwi en janvier dernier, M. Fall n’a pas finalement pu créer la surprise, ce dimanche. Il est corrigé même dans son propre bureau de vote. A Saint-Louis, Mayoro Faye n’a pas non plus apporté grand-chose à la coalition au pouvoir qui, pour la première fois depuis 2012, a perdu et la commune et le département. Mécontent du choix porté sur la personne de Babacar Abba Mbaye, investi par l’inter-coalition Yeww Askan Wi-Wallu Sénégal, le désormais ex-secrétaire général à la communication du Pds a donné raison au directoire de son parti. Pire, face à la montée en puissance du jeune “khalifiste”, l’avenir politique de Mayoro Faye à Saint-Louis est plus que jamais assombri. Dernier à annoncer son soutien à Benno bokk yaakaar (Bby) après sa sortie avec fracas de Yewwi Askan Wi, dont il est l’un des fondateurs, Serigne Mansour Sy Djamil est également victime de son ancienne coalition. Le leader de Bess du Ñak n’a pas pu renverser la tendance dans la commune de Fass-Colobane-Gueule Tapée largement gagnée par Barthélémy Dias et Yewwi Askan wi. « Le directoire national de Bès Du Ñakk a décidé de soutenir la Coalition Benno bokk yakaar qui est la principale force capable de battre Yaw (…) appelle tous les militants et  sympathisants à se mobiliser pour voter massivement pour la coalition Bby lors  des élections législatives du 31 juillet 2022 (…) demande aux structures et militants de Bès Du Ñakk  d’accorder leur soutien aux responsables de Bby de leurs localités respectives  pour travailler ensemble à la défaite de la coalition Yaw », lisait-on dans un communiqué rendu public le 27 juillet dernier.

Yewwi Askan Wi – Wallu Sénégal : Aux sources de “l’accord du siècle”

L’opposition en montant cet attelage original est sur le point de phagocyter la majorité jusque-là confortable de Macky Sall. La lecture définitive des élections législatives est encore floue pour le moment. Si les tendances montrent clairement une forte poussée de l’opposition emmenée par l’inter coalition Yewwi Askan Wi/Wallu Sénégal, la coalition présidentielle, Benno Bokk Yakaar a revendiqué la victoire, très tard dans la soirée”Nous avons gagné 30 départements” sur les 46 que compte le Sénégal et des circonscriptions à l’étranger. “Ceci nous donne incontestablement une majorité à l’Assemblée nationale”, a déclaré à la presse la tête de liste de la coalition présidentielle, Aminata Touré. “Nous avons donné une majorité à l’Assemblée nationale à notre président de coalition”, a-t-elle renchéri sans donner le nombre de députés obtenus par son camp ni préciser s’il s’agit d’une majorité relative ou absolue. Elle a néanmoins reconnu la défaite de sa coalition à Dakar. La réplique à Mme Touré n’a pas tardé du côté de l’opposition. Barthélémy Dias, a parlé de “vulgaire mensonge” et de “majorité préfabriquée”.”La cohabitation est inévitable. Vous avez perdu cette élection au niveau national. Nous ne l’accepterons pas. Cette forfaiture ne passera pas”, a ajouté le maire de Dakar En attendant les résultats partiels puis définitifs, qui seront prononcés par les organes habilités, l’opposition YAW WALLU peut raisonnablement afficher sa satisfaction. La stratégie de mettre en place l’inter coalition a eu l’effet escompté : pousser Macky Sall dans ses derniers retranchements, et envisager légitimement une cohabitation. “Accord du siècle” En parvenant à sceller l’union entre les deux camps, Déthié Fall, mandataire national de la coalition Yewwi Askan Wi avait parlé “d’accord du siècle”. Enthousiasme exagéré mais compréhensible car cette alliance a mis du temps à se dessiner. Que ce soit lors des législatives de 2017 ou des locales de janvier dernier, les tentatives d’alliance avec Abdoulaye Wade et ses alliés ont à chaque fois échoué. Pour parer à un énième désaccord, les deux camps ont mis en place un système pour le moins original : l’entente ne concerne que les listes départementales. Sur le plan national, YAW et Wallu ont déposé des listes distinctes avec comme tête de liste Ousmane Sonko, d’un côté, et Abdoulaye Wade de l’autre. « Pourquoi nous disputer sur les investitures nationales ? Nous savions que nous n’allions pas nous entendre. Nous avons donc décidé de nous concentrer sur les départements », expliquait Déthié Fall, après la concrétisation de l’alliance. “Le calcul est simple : sur l’ensemble des 165 députés qui seront élus le 31 juillet, 112 le seront au niveau départemental, lors d’un scrutin majoritaire à un tour. Le but n’est donc pas d’obtenir plus de 50 % des voix. Juste d’être devant Macky Sall”, ajoutait-il. Au départ, le deal a créé des remous notamment au sein de Wallu où quelques cadres se sont sentis lésés lors des investitures et ont claqué la porte : Mayoro Faye, Cheikh Mbacké Bara Dolly. Mais, au final le moins que l’on puisse dire c’est que les deux camps ont tapé dans le mille en tirant leur, chacun, dans les départements où ils sont forts : Dakar, Pikine, Guédiawaye, Keur Massar, Rufisque, Mbacké, Ziguinchor, Oussouye et Bignona, Bambey. Outre ces localités, l’inter-coalition Yewwi-Wallu a également remporté près de huit départements de la diaspora. Et l’objectif de contraindre Macky Sall à la cohabitation ne semble pas aussi impossible qu’il ne paraissait, il y a quelques mois.

Aar Sénégal : La désillusion des intellos

En matière d’élections au Sénégal, mieux vaut choisir l’ère de la royauté et de l’aristocratie que le siècle des lumières. Thierno Alassane Sall, Abdourahmane Diouf, Thierno Bocoum et Ibrahima Hamidou Dème l’apprendront à leurs dépens. En voilà une coalition qui se voulait la troisième voix, une alternative à la coalition au pouvoir Benno bokk Yaakaar et la principale force d’opposition, la grande coalition Yewwi-Wallu.

Mais au vu des premiers résultats, il apparaît nettement que cette coalition ne sera pas la troisième force politique après les Législatives de ce 31 juillet 2022. Déjà, dans de nombreux bureaux de vote, ils sont devancés par le néo-politique Pape Djibril Fall. Certaines tendances lourdes indiquent même que c’est le journaliste qui est devant toutes ces personnalités politiques réunies.

Pourtant, cette coalition se voulait celle des intellectuels, les porteurs d’un programme et d’un discours qui fait appel à la raison.  Durant la campagne, ils ont eu à développer des idées intéressantes qui méritaient sans doute plus d’attention de la part des Sénégalais. Mais comme le renseigne l’histoire politique sénégalaise entre Senghor et Lamine Guèye, mieux vaut savoir mobiliser les foules et faire des promesses que d’être généreux dans les idées.

Or, c’est là que réside le péché originel de cette coalition. Parmi ceux qui la composent, il n’y a pas un seul qui a une base politique solide.  Thierno Alassane Sall semble être le mieux loti, mais la constitution de sa base à Thiès reste inaboutie. Il est vrai qu’avec la position de Idrissa Seck, les ambitions de l’Apr (au-delà des coalitions et conjonctures), les petits pas du Pastef, sans oublier les Guelwaars de Babacar Diop, il est difficile de se frayer un chemin dans la capitale des rails.

Qui donc pour porter la coalition ? Si on veut être lucide, ni Abdourahmane Diouf, ni Thierno Bocoum, ni Cheikh Oumar Sy encore moins Ibrahima Hamidou Dème ne peuvent être de sérieux prétendants. Personne parmi ces quatre ne peut assurer la victoire dans une localité précise. Or, en politique, il faut avant tout avoir un ancrage local. Il s’y ajoute qu’une fois les limites des centres urbains franchis, ils deviennent tous d’illustres inconnus. Comment gagner des élections dans ces conditions ?

Peut-être que le groupe des 5 a voulu croire aux Sénégalais qui se disent fatigués des politiques, en leur faisant une nouvelle offre. Le problème est que ce discours ambiant se limite à un niveau verbal, mais jusqu’ici l’électorat confie son destin aux politiciens de métiers. L’autre fait est que ceux qui font l’offre n’apparaissent pas plus légitimes que les autres. Ils sont de la même classe que les gens du pouvoir et de l’opposition. On a affaire à deux anciens responsables de Rewmi (Diouf et Bocoum), un ancien de l’Apr (Sall) et les deux les moins connus.

Il faudra donc repasser en voyant à la fois le discours et les profils. En vérité, la question des offres programmatiques est un leurre. Certains avancent l’argument du manque d’instruction d’une bonne partie de la population. Même dans les pays développés où les électeurs sont plus instruits et la démocratie plus solide, on vote sur la base de l’émotion et d’autres considérations plus subjectives que rationnelles.

Depuis des décennies, l’Amérique est divisée en deux camps : républicains et démocrates. Et ils sont nombreux à voter les yeux fermés. Les partisans de Donald Trump qui ont envahi le Capitole en sont une illustration parfaite. Les dernières élections en France n’ont pas dérogé à la règle.

Au Sénégal, des candidats comme Cheikh Anta Diop, Ibrahima Fall n’ont jamais eu leur chance. Seuls les autres intellectuels comme Senghor et Wade qui ont fait appel à l’émotion au détriment de la raison ont su captiver les foules pour ensuite capter les suffrages.  Moralité : il faut sans doute avoir de bonnes idées pour développer le Sénégal, mais faudrait-il auparavant savoir mobiliser pour espérer accéder aux commandes afin de traduire la volonté en acte.

Législatives: Le président du Cena dévoile le taux de participation

L’engagement n’est pas encore au rendez pour le demarrage du scrutin à Dakar. Jusqu’à 13 H, le taux de participation est estimé à 23 %, selon le prèsident de la Commission électorale nationale autonome, Doudou Ndir.

 

Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus crazytime Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président glory casino online du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention