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Décédée après avoir piqué une crise en plein examen : Mariama Kandé, une triste fin

A Kolda, la tristesse et la consternation enveloppent les centres d’examen du Baccalauréat. Une candidate est décédée à l’hôpital, après une crise qu’elle a piquée au centre d’examen lycée Bouna Kane. Elève en série S2 au lycée Alpha Molo Baldé de Kolda, Mariama Kandé est décédée hier plongeant tout l’établissement dans la tristesse. «Mariama  Kandé était une élève exemplaire connue de tout l’environnent de l’établissement. Elle a toujours rêvé d’aller loin dans  ses études pour devenir médecin», témoigne le Proviseur du Lycée Alpha Molo Baldé. Voix nouée par la tristesse, le Proviseur du Lycée Alpha Molo Baldé, Ibrahima Koulibaly, est dans le désarroi. «La santé de l’être humain a toujours été l’une de ses préoccupations», renchérit l’une de ses amies d’enfance, les larmes aux yeux. Un rêve qui se brise à  quelques jours de la fin des épreuves du premier tour et de la proclamation des premiers résultats du Baccalauréat. Marie Kandé, comme l’appellent affectueusement ses proches, a rendu l’âme à l’Hôpital régional de Kolda, laissant derrière elle parents, amis, proches, élèves et professeurs dans la consternation.

Fermeture des restaus : L’Ugb sous tension

Les étudiants de l’université Gaston Berger de Saint-Louis se sont encore fait remarquer par des actes de violence perpétrés dans le campus universitaire. Ils ont saccagé les restaurants universitaires, dans la nuit du samedi après avoir barré la route et affronté les Forces de l’ordre pendant plusieurs heures, pour protester contre la décision de la direction du Centre des œuvres universitaires de Saint-Louis (Crous) de fermer les restaurants pendant que beaucoup de leurs camarades sont en examen.

La tension est permanente à l’université Gaston Berger de Saint-Louis. La colère des étudiants a été provoquée par la décision du Centre des œuvres universitaires jugée malvenue et inappropriée par les Sanarois. En effet, c’est juste après avoir pris connaissance d’un communiqué, publié le samedi par le Crous annonçant la fermeture jusqu’à nouvel ordre des restaurants, que les étudiants ont décidé de se braquer. Dans ce communiqué, on pouvait lire : «Suite à la décision de la Commission sociale des étudiants de Saint-Louis (Comsoc) de procéder pendant 72 heures renouvelables à des journées sans tickets, le Centre des œuvres universitaires est au regret d’annoncer à la communauté que les restaurants universitaires seront fermés jusqu’à nouvel ordre à partir du 15 juillet au déjeuner.» Se sentant lésée par cette décision, la Coordination des étudiants de Saint-Louis (Cesl) a immédiatement convoqué une Assemblée générale d’urgence pour mobiliser et partager avec ses membres sur la conduite à tenir. Suite à cette Assemblée générale, les étudiants ont utilisé, pour riposter, leur stratégie habituelle consistant à barrer la route. Ils ont ensuite affronté les Forces de l’ordre pendant plusieurs tours d’horloge avant de saccager les restaurants universitaires, mettant tout sens dessus dessous, y compris les bureaux. Cette riposte se justifie, selon les étudiants, par le mépris à leur égard de la part de la direction du Crous qui, pour eux, a tout juste voulu les punir à cause de leur décision de décréter 72 heures renouvelables de journées sans tickets. Ces étudiants ont surtout déploré le fait que le Crous ait pris cette décision alors que beaucoup de leurs camarades sont en train de faire leurs examens.

Ugb sans Recteur
Cette situation de «ni paix ni guerre» commence à perdurer à l’Ugb où il ne se passe plus un trimestre sans qu’il n’y ait des situations de malaise. La violence fait en effet pratiquement partie du quotidien des étudiants qui l’utilisent maintenant comme principale arme pour pousser les autorités universitaires à satisfaire leurs demandes. De leur côté, les autorités universitaires semblent avoir perdu le contrôle du campus où les décisions malencontreuses se multiplient depuis plusieurs années.

Les mesures du Crous sont rarement acceptées par la communauté estudiantine, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Par ailleurs, les responsables du Crous peinent toujours à faire appliquer certaines décisions.
De plus, l’absence d’autorité et de fermeté devant certaines situations plombe le fonctionnement du campus social. Il s’ajoute à cela que l’université est devenue presque une zone de non droit où les étudiants en particulier, dictent leur loi sans que personne ne puisse remettre les choses à leur place. Une situation exacerbée par l’affectation du Recteur. Arrivé en mai 2018 à l’Ugb dans la foulée de la mort de Fallou Sène, Pr Ousmane Thiaré qui a été nommé le 23 juin dernier, Directeur général de la Cyber-infrastructure nationale pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation (Cineri), n’est toujours pas remplacé. Et il laisse un grand vide. Autant de choses qui font que l’université Gaston Berger, jadis centre d’excellence, devient au fil des ans, une université comme toutes les autres. Et y étudier est devenu une véritable galère.

Un militant de l’Apr tire à balles réelles sur des villageois

Le village de Kandioungou est dans la consternation. Un jeune militant de l’APR a tiré sur les populations avec des balles réelles. Le militant de l’APR en question est un émigré qui a quitté la France pour battre campagne pour le compte de la coalition Benno Book Yakar.
Lamine SEYDI puisque c’est de lui qu’il s’agit était en campagne dans ce village de Kandioungou avec son leader Mouhamed Diaité ce Samedi 16 juillet 2022.
Lui et ses camarades ont été hué par les villageois, chose que Lamine Seydi n’a pas digéré. Ce dimanche 17 Juillet 2022, le jeune migrant est sorti de chez lui avec un pistolet et a ouvert le feu sur les villageois et deux personnes ont été atteint par balle.
Ces victimes sont acheminées à l’hôpital régional de Sedhiou, elles sont ensuite évacuées au centre hospitalier régional de Ziguinchor pour une meilleure prise en charge. Il s’agit de
Moro Ndiaye un militant du parti PASTEF touché au niveau de son bas ventre et
Nfaly Cissé un ouvrier atteint par balles au niveau de son pied.
Lamine Seydi est en ce moment arrêté et se trouve entre les mains du commandant de la brigade de la gendarmerie de Bounkiling.
Sa maison a été prise d’assaut par les villageois pour en découdre avec lui.

Babacar Diop dépose une plainte contre la garde rapprochée de Sonko

Entre Ousmane Sonko et Dr Babacar Diop, ça sent le désamour. Alors que Dr Babacar Diop, était venu se joindre, ce samedi 16 juillet 2022 à la caravane à Thiès de l’inter coalition Yewwi Askan Wi (YAW) / Wallu, des éléments de Ousmane Sonko s’en sont pris aux sympathisants du maire avant de saccager son véhicule.

Cela lui a été refusé par la garde rapprochée du leader du Pastef. “Quand la caravane de Yewwi Askan wi est arrivée dans la ville de Thiès, mes proches ont dit que je devais être à la tête du peloton de la caravane, en tant que maire de la Ville et membre de la coalition. Mais la sécurité du leader de Pastef a dit niet. Moi-même j’ai pris le soin d’appeler le chef de protocole d’Ousmane pour lui dire d’éviter ce quipropo”, explique le maire de Thiès au bout du fil.

Il poursuit: “sur ces entrefaites, une personne de la sécurité de Sonko s’en ait pris à un de mes proches”. C’est à partir de ce moment que la bagarre a démarré entre les deux camps. ” Ils (les éléments de sécurité de Sonko) ont introduit du gaz dans mon véhicule en le caillassant’’ a ajouté Dr Babacar Diop.

A la question de savoir, comment il a fait pour s’en sortir ? Dr Diop répond ” Vous savez, je suis un ancien étudiant. Je suis habitué à ces genres de situation”. Mais il précise avoir déposé une plainte au commissariat central de Thiès.

Quatre personnes ont été blessées lors de ces scènes de violence en plus du Dr Babacar Diop. Qui a déjà déposé une plainte au commissariat central de la cité du rail.

Décédé le 17 juin dernier à Ziguinchor, lors la manif’ interdite de Yaw : Idrissa Goudiaby acheminé à Dakar pour une contre-expertise

Du nouveau dans l’affaire Idrissa Goudiaby, le taximan décédé le 17 juin dernier à Ziguinchor, lors d’une manifestation interdite de Yewwi Askan Wi. D’après ‘’L’Observateur’’ dans sa parution de ce lundi, la dépouille a été acheminée à Dakar hier, dimanche, en fin de matinée.

Selon le journal, conformément à la volonté de sa famille, une contre-expertise sera pratiquée sur le corps de la victime qui était gardé depuis un mois à la morgue de l’hôpital de Ziguinchor.

A en croire nos confrères, la contre-expertise sera assurée par trois spécialistes désignés par l’Ordre des médecins du Sénégal. L’un est professeur de médecine, l’autre un médecin-légiste et le troisième est un expert choisi par la famille du taximan, qui se dit convaincue que Idrissa Goudiaby est décédé après avoir reçu une balle.

LEGISLATIVE 2022:Bougane lance la caravane (NTM) contre un 3ém mandat

Recalé aux parrainages pour les prochaines élections législatives , le leader de la grande coalition Gueum Sa Bopp ne compte pas baisser les bras contre l’actuel locataire du palais . A cet effet l’opposant du président Macky Sall va entamer des “tournées législatives ” de douze jours pour barrer la route au président Macky Sall contre toute tentative d’une troisième candidature  . Ainsi Bougane Gueye Dany par ailleurs leader de la philosophie Gueum Sa Bopp va mettre en oeuvre ce lundi le slogan “non au troisième mandat( NTM) .

video – Thiaroye : Babacar, fils unique de sa mère, tué par son meilleur ami

C’est l’émoi et la consternation à Thiaroye. Un adolescent du nom de Babacar Gueye a été froidement tué par son meilleur Djamil.

Tout est parti d’une bagarre qui a éclaté entre les deux amis. D’après les témoignages des proches de la victime, les deux amis ont eu des échanges de coups de poings et Babacar a frappé son ami au visage. Se sentant humilié, Djamil est allé se soigner pour revenir avec un couteau à la main.

 

Malgré l’intervention de l’entourage qui a pu confisquer l’arme de Djamil, ce dernier a planté deux coups de couteau à son ami avec une arme blanche qu’il avait dissimulé sous ses habits. Babacar qui gisait dans une marre de sang, a été évacué à l’hôpital où il a finalement rendu l’âme vers 23 heures.

Fils unique de sa mère, Babacar est issu d’une grande famille à Thiaroye. Il a été tué devant son domicile sous les yeux impuissant de sa famille. Son meurtrier était son meilleur ami avec qui il était toujours en compagnie.

Dans un dossier réalisé par Sanslimites, les proches de Babacar reviennent sur les faits.

Une affaire qui vient s’ajouter à la longue liste des cas de meurtres notés dernièrement dans le pays. Depuis quelques temps, les jeunes font recours à une violence extrême pour solder leurs comptes. Des disputes banales finissent souvent en meurtres.

Une situation qui interpelle la responsabilité des parents mais aussi indexe l’éducation et les valeurs inculquées à notre jeune génération. La violence est maintenant banalisée dans notre société. Pour peu, on hôte la vie des gens et détruit l’espoir de toute une famille.

Kaolack – Sortie de la 40ème promotion de l’Ensoa : 70 sous-officiers sous les drapeaux

Le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, a présidé vendredi la cérémonie de sortie de la 40ème promotion de l’Ecole nationale des sous-officiers d’active (Ensoa), constituée de 74 élèves sous-officiers, a constaté l’Aps. «Cette 40ème promotion est constituée de 74 élèves sous-officiers dont 70 Sénégalais et quatre stagiaires issus des pays amis que sont la Guinée-Bissau, la République du Mali et la Côte d’Ivoire», a fait savoir le Commandant de l’Ensoa, Colonel Badara Ndiaye, en présence du chef d’Etat-major des Armées, Cheikh Wade, du Gouverneur de Kaolack, Ousmane Kane, entre autres autorités. «Durant deux ans, ces sous-officiers ont suivi une formation organisée autour de l’acquisition d’aptitudes morale, physique, intellectuelle et technique, nécessaires à la tenue du premier emploi de sous-officiers», a indiqué Colonel Badara Ndiaye, rappelant que six femmes figurent dans cette 40ème promotion de l’Ensoa. La cérémonie était placée sous le thème : «Jeunes Sergents, maillons importants de l’unité dans l’exercice du commandement.» Serge Bocar Faye est sorti Major de la 40ème promotion de l’Ensoa. Le Sergent Ousmane Faye de la 26ème promotion de l’Ensoa, disparu le 21 février 2011 en Casamance, est le parrain de ladite promotion. «Jeunes Sergents de la 40ème promotion, le courage, la solidarité et l’esprit de sacrifice, tels sont les principes moraux et les valeurs cardinales que vous devez vous approprier pour jouer pleinement votre rôle», a lancé le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba. Il a invité les élèves sous-officiers à s’inspirer de leur parrain, ajoutant : «Vous devez puiser dans ce que vous avez de meilleur pour convaincre et rassurer en faisant preuve, en permanence, d’une discipline sans faille et d’un engagement personnel à l’épreuve de toute contingence matérielle ou morale.» Il a rappelé que le Sergent Ousmane Faye est né le 30 mai 1988 à Saint-Louis (Nord). Il a suivi son destin pour s’engager dans les Armées en intégrant la 26ème promotion de l’Ensoa le 1er septembre 2006. A sa sortie d’école avec de brillants résultats, il est nommé à titre définitif au grade de Sergent le 1er août 2008 et affecté au troisième bataillon d’infanterie de 2008 à 2011. Ousmane Faye sera très tôt remarqué pour ses qualités exceptionnelles de chef de groupe de combat. Il obtient son brevet d’arme numéro 1 d’infanterie en 2010 et sera plus tard désigné pour entrer dans le 8ème Bataillon sénégalais au Darfour. En attendant son déploiement au Soudan, il est engagé en opération intérieure où son destin devait s’accomplir. Le Sergent Ousmane Faye a disparu le 21 février 2011 lors d’un accrochage avec les bandes armées, au cours d’une opération de sécurisation en zone militaire numéro 5 (Casamance).

Waly Mbodji, ex-surveillant à la Mac de Rebeuss : «Ino m’avait proposé 250 mille francs Cfa»

Ino, diminutif d’«Innocent», né le 10 mars 1977 à Yeumbeul, est décédé à l’âge de 28 ans au Pavillon spécial de l’hôpital Aristide Le Dantec, suite à une «insuffisance rénale pour laquelle il était hospitalisé depuis le 20 février 2004». D’autres langues à la prison parlaient de «mort par bastonnade à la Maison d’arrêt et de correction de Dakar». Abdou Konteh, de nationalité sierra-Léonaise, interpellé en juillet 2003 par la police des Parcelles Assainies, est aussi mort, pratiquement deux mois après Ino, alors qu’il était interné au même Pavillon spécial de Le Dantec. «L’homme à la Kalachnikov», souligne-t-on, a succombé à un «problème cardiaque». Les deux sont morts avant la tenue de leur procès. Mais comment ont-ils réussi à s’échapper de la prison de Rebeuss ? Surveillant-chef à l’époque à Rebeuss, Waly Mbodji, à la retraite depuis 5 ans, a la réponse. Il raconte que Ino l’avait une fois approché pour lui dire ses intentions de vouloir s’évader. «Comme on avait cette affinité-là. Il m’avait dit un jour mais grand, moi, je voudrais m’évader.» Ainsi pour en savoir plus sur les circonstances et conditions d’un tel projet, Waly Mbodji engage une conversation avec le détenu. «Je suis prêt à mettre de l’argent», proposa Ino. «De l’argent ?», demande le surveillant. «Oui !», répond-il. «Combien?», lui rétorqua son interlocuteur. Et la réponse suivit : «Je peux donner jusqu’à 250 mille francs Cfa.» Mais «je lui ai dit mais toi là, tu es malade. Si j’avais l’intention de te faire évader, au moins tu m’aurais remis 5 millions de francs Cfa pour que je puisse obtenir mon passeport et quitter le pays. Parce que toi là, celui qui te laissera évader, restera à ta place ici, en prison». Assis sur un banc dans un couloir du Palais de justice Lat Dior de Dakar, masque sur le menton, lunettes sur le front, entre des tirs de cigarettes, Waly Mbodji continue son récit. Et d’après lui, il a été muté par la suite à la prison du Cap Manuel après des problèmes avec le directeur de la prison d’alors. Avant son départ, dit-il, «j’ai eu à dire au chef du personnel, Issa Thioune, que vous êtes en train de m’affecter mais il y a des évasions très spectaculaires qui sont en train de se préparer.» Et de renchérir : «Il m’a dit ah bon, tu ne peux pas le dénoncer, j’ai dit non. Moi, je quitte la prison centrale, il y a d’autres surveillants, ils n’ont qu’à creuser leur méninge et en lui disant ça, je faisais allusion à Ino qui m’avait parlé de ses intentions.» Par contre, Waly Mbodj reconnait qu’il n’a jamais dressé de rapport sur cette affaire et qu’il n’en avait pas non plus parlé au régisseur, parce que se défend-il, «je sais que tant que nous sommes là, on pouvait déjouer ce jeu-là, parce qu’on avait une brigade très active».

«Il y avait une complicité»
Après son départ, Ino a réussi son plan. Comment ? Le surveillant principal de classe exceptionnelle déclare que le surveillant en service ce jour-là avait affirmé qu’il a été agressé par Ino alors qu’il les aidait à mettre de l’espace dans la chambre. Il l’a assommé avec un gros cadenas. Il s’est évanoui. Ino va ensuite enfiler l’uniforme du surveillant à terre et son béret pour s’engager au niveau du poste de police et menacer les éléments qui étaient de garde et «qui ont été très nonchalants à ce niveau-là». A l’époque, des langues avaient soutenu que la bande avait des complices au sein de l’administration pénitentiaire. «C’est sûr qu’ils avaient bénéficié de complices au sein de l’administration pénitentiaire», affirme Waly Mbodji. Ce dernier pointe du doigt également le sous-effectif à ce moment-là à la prison centrale. Selon lui, il y avait une brigade de 18 surveillants toutes les 24 heures pour plus de 1000 détenus. D’ailleurs, il fait savoir qu’il avait sonné l’alerte en adressant une correspondance à l’Assemblée nationale, en évoquant les problèmes tels que l’insuffisance du personnel et que la prison n’était pas bien sécurisée. «En général, les grands bandits savent comment s’y faire en prison. Ils ne sont pas là pour créer des problèmes. Ils sont très corrects avec le personnel, avec leurs codétenus. C’est pour vouloir s’effacer, pour être un peu oubliés», remarque M. Mbodji. Ino et les autres ont toujours été corrects, il n’a jamais fauté avec le règlement, n’a jamais manifesté d’indiscipline à l’égard des surveillants. J’ai eu à côtoyer Ino, on a eu de très bons rapports. C’était un garçon qui montrait de la nonchalance. C’était quelqu’un qui était très réservé. Il avait un air très intelligent et il entretenait de bons rapports avec tout le monde, ses codétenus et même le personnel de surveillance», témoigne l’ex-surveillant, M. Mbodji. Il avait commencé la prison, dit-il, depuis l’âge mineur, il n’avait pas encore atteint les 20 ans lorsqu’il faisait la prison du Fort B. Ino a été formé dans le banditisme par Banda Dabo, qui a plusieurs fois séjourné en taule. Ce dernier est toujours en prison à la suite du braquage du Crédit mutuel de Yeumbeul. Lorsque Ino était avec Banda Dabo, il a été arrêté et conduit au Commissariat central de Dakar, où il a réussi à s’échapper avant de se rendre en Belgique. Rapatrié, il forma (sa) propre bande avec les Alex, Abdou Konteh et autres.

Passé – Présent : De Ino à Pape Mamadou Seck : Sur la piste des évadés

Dans les années 1990, la banlieue dakaroise était sous la coupe réglée de Alex et Ino, une bande de malfaiteurs spécialisés dans les cambriolages, vols de voiture. Ils dictaient leur loi dans d’autres zones du pays avant de finir en prison. Et c’est la naissance de leur légende car ils réussiront à s’évader de la Mac de Rebeuss en 1999. 23 ans après leur échappée inédite, qui les a menés jusqu’en Gambie, Le Quotidien replonge ses lecteurs dans cette affaire qui avait défrayé la chronique, en donnant la parole aux acteurs qui ont participé à la traque et côtoyé le gang.

 

Pape M. Seck, écroué dans l’affaire dite de «Force spéciale», s’est évadé du Pavillon spécial de l’hôpital Aristide Le Dantec. C’est la dernière évasion la plus médiatisée du pays après les deux échappées de courte durée de Boy Djinné. Mais, la plus retentissante a eu lieu il y a un peu plus de 23 ans, avec comme tête d’affiche Ino. Même après son arrestation, il assurait à la présidente du Tribunal lors de son procès : «Madame la juge, je serai sincère pour vous dire que si l’occasion se présentait à nouveau, je vais encore m’évader. A 100 mètres, les conditions de détention sont difficiles, c’est pourquoi je m’étais évadé. Avant tout, je suis un être humain. Après mon arrestation, j’ai fait 38 jours de cellule. Je suis interdit de cour et on me refuse les soins. Ma dignité humaine est bafouée dans la détention», se plaignait-il. Et il l’avait retentée avant de finir sa course à Lompoul.
Avec Alex, il était la tête forte d’une redoutable bande de malfaiteurs. Un gang spécialisé dans les attaques de stations-services et les vols de véhicule. Abatalib Samb, alias Ino, diminutif d’«Innocent», Alassane Sy, alias Alex, le Sierra-Léonais, Abdou Konteh, surnommé «l’homme à la Kalachnikov», Boy Nar et Pape Ndiaye étaient aussi connus dans les cambriolages les plus spectaculaires, les vols de haute facture et d’autres forfaits dignes d’un roman de grand banditisme. Ils étaient tous des caïds. Ils étaient aussi connus isolément par les Forces de défense et de sécurité. En prison, le groupe s’est constitué et a réussi à s’évader. Cette fuite d’une bande de malfaiteurs qui terrorisaient le pays, met les autorités sur les dents.

«Ino et sa bande avaient des marabouts redoutables en Gambie»
Chargé d’une cellule des investigations à l’Etat-major de la Gendarmerie territoriale à l’époque, Aliou Kandji, Major à la retraite, faisait partie de ceux qui avaient engagé la chasse à l’homme. «Là où le véritable problème de Ino, Alex a été inscrit comme histoire, c’est lorsqu’ils ont fait leur évasion et qu’ils se sont constitués en bande : Alex, Ino, Pape Ndiaye, Abdou Konteh, Ifra Bâ. Ils ont fait ce qu’on appelle des cumuls et concours d’infractions sur l’ensemble du pays et plus particulièrement dans la région de Dakar», se remémore l’homme corpulent. Il est assis tranquillement dans son salon, orné d’un écran géant, de fauteuils et quelques portraits, une pile de documents surcharge une table. Le soleil, qui brillait, a cédé la place aux ténèbres. C’est l’heure du crépuscule. Mais, le récit de Major Kandji est aussi clair que la lumière de la lampe accrochée au plafond. «Ce qui a donné une notoriété à cette bande, c’est que suite à l’insécurité galopante dont ils étaient les auteurs, le Président Abdou Diouf a donné des instructions fermes à la police et la gendarmerie de mettre fin à leurs activités, sinon il allait prendre des mesures», dit-il. C’était lors d’un Conseil de défense tenu au palais de la République. Et le chef suprême des Armées venait de mettre la hiérarchie policière et de la gendarmerie devant leurs responsabilités.

Morts ou vivants, il fallait ramener les membres de la bande fondus «mystérieusement» dans la nature. Commence alors la chasse à l’homme. Le temps était compté. Petit-à-petit, les hommes de l’ombre retournent Dakar, notamment les quartiers de Thiaroye, Yeumbeul, Malika et Diamniadio. Très mobiles, ils seront localisés vers Sendou, ils vont être retracés par la suite vers Mbour. Dans cette ville située sur la Petite côte, Boy Nar, qui était «intéressé par les abattages», a été laissé par le reste de la bande qui s’est rendue en Gambie voisine, explique toujours le gendarme à la retraite. Les fugitifs poursuivent leur périple au-delà des frontières du pays. «Quand on est allés en Gambie, on les a recherchés, je les ai bien suivis, j’ai vu qu’ils étaient à Serekunda ; de Serekunda, ils ont rejoint Brikama. Et quand ils revenaient, ils partaient tout le temps à Brufut et Gunjur où se trouvaient des marabouts redoutables.» Or, Major Aliou Kandji et ses hommes connaissaient également les fréquentations du groupe, notamment les endroits où ils retrouvaient leurs copines.

La chasse à l’homme racontée par Major Kandji
Ino, Alex et consorts sont toujours localisés en territoire gambien. Mais dans les signalements des agents des renseignements, il a été constaté que Pape Ndiaye manquait à l’appel. «Parce que tout simplement un matin, lui, il avait maille à partir avec les policiers gambiens pour une affaire de femmes. Mais pour les Gambiens, il voulait voler une arme, donc ils l’ont fusillé, il était gravement blessé, il était à la prison.» C’est après qu’il sera conduit à l’hôpital sous la surveillance des agents pénitentiaires gambiens. Déterminés à mettre hors d’état de nuire cette bande, Kandji et ses éléments continuent leurs recherches avec l’assistance de leurs homologues de la Gambie. Ils avaient à leur disposition des véhicules, 2000 litres de carburant, de l’argent, au total 2 millions de francs Cfa. Pendant ce temps, Dakar est informée de tout, car les bulletins de renseignement sont envoyés par fax tous les jours au commandement par l’ambassadeur en Gambie, par l’entremise du ministère des Affaires étrangères. Partout au Sénégal, policiers et gendarmes sont mobilisés pour la traque. Dans leurs recherches, M. Kandji et Cie font un tour à la prison, ce qui leur a permis de savoir qu’un Sénégalais a été blessé par balle et interné dans une structure sanitaire. «Je l’ai infiltré en lui disant que j’étais un humanitaire sénégalais. Il nous a donné toutes les bonnes informations, sur tout», se souvient Major Kandji. Ce dernier avait même laissé de l’argent à Pape Ndiaye, menotté à son lit d’hôpital, en lui promettant de lui rendre visite encore. Elargi l’année dernière à la faveur d’une grâce présidentielle après 24 ans de prison, Pape Ndiaye a corroboré les propos de l’ex-homme de tenue sur le plateau de l’émission Balance de Walf Tv. Au moment où Pape Ndiaye, benjamin du groupe, était en train de pleurer sur son sort, le reste menait ses activités. La bande était à Banjul, rappelle M. Kandji, où ils fréquentaient «de riches dealers et puissants, qui s’appelaient Thioukél et El Ticko». C’est là-bas qu’ils ont été localisés. Les gendarmes sénégalais, à leur trousse depuis Dakar, étaient prêts à mener l’assaut. Mais quand il fallait attaquer le quartier, le Président Yahya Jammeh, qui craignait d’éventuels débordements, a refusé. Dakar sera informée de la décision de Banjul.

«Avec leurs coupe-coupe, ils pouvaient ravager toute une ville»
Pape Ndiaye, qui a été arrêté, a été transféré au Sénégal. Et Major Aliou Kandji et ses hommes décidèrent alors de rentrer au pays en les laissant tranquillement en Gambie, tout en espérant qu’un jour ou l’autre, ils reviendraient d’eux-mêmes. Exactement, quelques temps après, Ino et Cie sont rentrés sur le territoire sénégalais pour reprendre leurs activités délictuelles. «Un soir, ils ont attaqué la Cité des enseignants à Guédiawaye, après ils sont venus vers Grand-Yoff et ils sont partis chez leur receleur et on le connaissait, il habitait vers Yarakh.» Un élément infiltré s’y est rendu. A l’arrivée des éléments de la brigade de Yarakh, ils se sont exfiltrés en trombe. Ils venaient de s’échapper à nouveau. Quelques semaines plus tard, ils ont pris le pistolet d’un gendarme qui a été surpris à Popenguine, avant de continuer leur avancée vers l’intérieur du pays. Dans une autre localité, ils ont volé le véhicule de dotation d’un sous-préfet, un L200 tout neuf. Le chauffeur a été attaché et jeté en pleine brousse. Découvert, il a fait une déclaration à la gendarmerie. Du côté de la frontière mauritanienne, un receleur de nationalité mauritanienne les attendait pour acheter la voiture. «Je savais déjà qu’en 1h 30 mn, ils ne pouvaient pas aller à Rosso Sénégal. J’ai envoyé un message à la légion Nord pour toute unité de Dagana, Richard-Toll, Rosse Béthio, de ne laisser passer aucun véhicule de type L200», raconte Aliou Kandji. Et la nuit, en apprenant la nouvelle de l’interdiction de passage des véhicules L200 à la frontière, ils ont rebroussé chemin pour s’engouffrer dans le Diéri. Par contre ce qu’ils ne savaient peut-être pas, les renseignements avaient investi toute la zone. Commence alors un ratissage des villages, des hameaux. «En moins de 48 heures, ça a marché, quelqu’un a vu le véhicule caché dans un hameau. Et les gens étaient en train de griller de la viande de chèvre. On a mobilisé le Groupement d’intervention de la Gendarmerie nationale (Gign), qui les a attaqués et les a cueillis, c’était dans le Walo vers Rosso Sénégal, c’est là où tous ont été arrêtés, en grande pompe». Et d’ajouter : «Il y avait des gens très dangereux parmi eux, comme Abdou Konteh. Il faisait partie des grands criminels de cette bande, les gens qui faisaient les crimes de sang.» Parmi leurs victimes, il y avait une bonne qui a été tuée et jetée dans une fosse septique. «Ils étaient dangereux et violents, avec leurs coupe-coupe, ils pouvaient ravager toute une ville», dit-il. Il rajoute qu’ils avaient beaucoup d’argent, surtout Alex, c’était un «vagabond économique, quelqu’un qui cherchait toujours de l’argent». Après leur arrestation tant médiatisée, ils se sont évadés de nouveau. Ino a été pris à Lompoul, avec l’aide d’un pêcheur qui l’avait reconnu grâce aux avis de recherche. Déséquilibré, épuisé, il errait comme une âme en peine. Il décéda à l’âge de 28 ans, le 29 janvier 2005, sans être jugé, contrairement à ses copains.

Le film d’une évasion spectaculaire

A la première évasion, celle du 2 au 3 février 1999, la bande à Ino s’était affûtée pour le rendez-vous de 21 heures. L’édition du journal Walffadjri du 19 et 20 juin 1999 déroulait ainsi ce Rebeuss break. «Le garde pénitentiaire, Moustapha Wélé, faisait le tour des secteurs 1 et 3 de la prison. Son collègue, Cheikh Tidiane Dramé, lui, s’occupait du secteur 2 et des autres. A la chambre 10, celle de Ino, Boy Nar, Pape Ndiaye et Babaly Traoré, Dramé retire les plats en même temps que Wélé au secteur 3.» Le même article poursuivait pour dire que les détenus ont profité de la réduction de l’effectif des gardes pénitentiaires dans les secteurs. L’offensive est lancée par Boy Nar (différent du lutteur) qui se jeta sur Dramé pour l’étrangler. Un autre caïd lui balance un cadenas. Dramé maîtrisé, saigne. Ino, lui, subtilise son pull-over réglementaire, l’enfile et prend la direction des opérations. Du mirador, les sentinelles n’ont pas une vue prenable sur le fugitif qui balaie tout sur son passage, rien qu’avec des mots. «Nous sommes armés et tirerons sur quiconque bouge.» C’est fait. Il vient de se faire la belle en compagnie de ses acolytes, Boy Nar et Pape Ndiaye, tandis que Babaly Traoré s’affale au sol. La plus célèbre, ténébreuse et médiatisée des évasions dans l’histoire carcérale du Sénégal et de Rebeuss venait de se produire. Ino se lance dans le déballage et révèle que «(ses) complices étaient à l’intérieur de Rebeuss dont le régisseur adjoint, mais aussi dehors». C’est ainsi qu’après investigation, deux fils du célèbre turfiste, Bada Lô, en l’occurrence Mbaye Kane Lô et Mame Cheikh Lô, soupçonnés d’avoir négocié l’évasion avec des éléments de l’administration pénitentiaire moyennant espèces sonnantes et trébuchantes, ont été arrêtés. Evidemment, une trentaine de personnes dont de grandes personnalités publiques vont être entendues pour recel. Alex et Pape Ndiaye, condamnés à la perpétuité, ont obtenu une grâce présidentielle après plus de 20 ans de détention.

Le film d’une évasion spectaculaire

A la première évasion, celle du 2 au 3 février 1999, la bande à Ino s’était affûtée pour le rendez-vous de 21 heures. L’édition du journal Walffadjri du 19 et 20 juin 1999 déroulait ainsi ce Rebeuss break. «Le garde pénitentiaire, Moustapha Wélé, faisait le tour des secteurs 1 et 3 de la prison. Son collègue, Cheikh Tidiane Dramé, lui, s’occupait du secteur 2 et des autres. A la chambre 10, celle de Ino, Boy Nar, Pape Ndiaye et Babaly Traoré, Dramé retire les plats en même temps que Wélé au secteur 3.» Le même article poursuivait pour dire que les détenus ont profité de la réduction de l’effectif des gardes pénitentiaires dans les secteurs. L’offensive est lancée par Boy Nar (différent du lutteur) qui se jeta sur Dramé pour l’étrangler. Un autre caïd lui balance un cadenas. Dramé maîtrisé, saigne. Ino, lui, subtilise son pull-over réglementaire, l’enfile et prend la direction des opérations. Du mirador, les sentinelles n’ont pas une vue prenable sur le fugitif qui balaie tout sur son passage, rien qu’avec des mots. «Nous sommes armés et tirerons sur quiconque bouge.» C’est fait. Il vient de se faire la belle en compagnie de ses acolytes, Boy Nar et Pape Ndiaye, tandis que Babaly Traoré s’affale au sol. La plus célèbre, ténébreuse et médiatisée des évasions dans l’histoire carcérale du Sénégal et de Rebeuss venait de se produire. Ino se lance dans le déballage et révèle que «(ses) complices étaient à l’intérieur de Rebeuss dont le régisseur adjoint, mais aussi dehors». C’est ainsi qu’après investigation, deux fils du célèbre turfiste, Bada Lô, en l’occurrence Mbaye Kane Lô et Mame Cheikh Lô, soupçonnés d’avoir négocié l’évasion avec des éléments de l’administration pénitentiaire moyennant espèces sonnantes et trébuchantes, ont été arrêtés. Evidemment, une trentaine de personnes dont de grandes personnalités publiques vont être entendues pour recel. Alex et Pape Ndiaye, condamnés à la perpétuité, ont obtenu une grâce présidentielle après plus de 20 ans de détention.

AVEC LE QUOTIDIEN

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