Les professionnels des médias prennent le relais de la classe politique qui emprunte souvent le boulevard Charles De Gaulle pour dénoncer la gestion des affaires publiques par le régime. Aujourd’hui, c’est au tour des membres de la presse de battre le macadam pour réclamer entre autres, l’adoption du nouveau Code de la presse, un plan Marshall pour sortir les entreprises de presse de la précarité dans laquelle elles se trouvent. Les acteurs des médias vont commencer la procession à la place de l’Obélisque pour s’arrêter à hauteur de la Rts. Nos confrères des régions ne seront pas en reste. Ils vont également marcher dans les capitales régionales pour réclamer de meilleures conditions de travail. Cela pour un soutien conséquent de l’Etat aux entreprises de presse pour qu’elles soient plus viables.
Abdou Guitté Seck… Délo Ndioukeul son nouvel album en 2017 ?
Le prochain album Délo Ndioukeul de Abdou Guitté Seck sortira le 03 Mai 2017…Ce sera la bonne nouvelle de la semaine pour les ses Fans. Abdou Guitté Seck annonce au cours d’un spot publicitaire long de trois minutes, qu’il publiera le 03 Mai, Délo Ndioukeul son nouvel album,
APR RUFISQUE – Les cadres républicains démasquent «des faussaires»
Par Charles Senghor
La dernière sortie de responsables politiques à Rufisque, déclarant leur candidature, a été très mal appréciée par la Convergence des cadres républicains (Ccr) locale. «Tous ces responsables qui ont porté cette fausse déclaration ne servent pas le parti, mais ils s’en servent», a taclé Assane Mansour Mbengue, balayant du revers de la main ce qu’il considère comme «une mascarade qui vise à tromper le président et l’Apr». Parce que les cadres du département de Ru- fisque «ne se sont pas réunis pour dé- signer une personne comme tête de liste de Benno bokk yakaar dans le département». Dans son propos, le coordonnateur de la Ccr de Rufisque relève que ces res- ponsables, pour la plupart nommés ou élus depuis 2012, n’ont rien fait dans le département qui mérite qu’ils soient reconduits. Dans ce cadre, M. Mbengue et ses camarades demandent à ces res- ponsables «qui ont tous échoué lors des dernières élections locales d’arrêter de tromper le parti et les militants». Et de rappeler que ce sont ces mêmes qui avaient le monopole de l’organi- sation de l’audience que le Président Macky Sall avait accordée aux militants lors du Conseil des ministres décen- tralisé en juin 2016 à Rufisque, et qui avaient volontairement ignoré le bureau légal et légitime des cadres (…). Mbengue et ses camarades préviennent qu’ils n’accepteront plus n’importe quoi. Car, les blessures sont déjà assez «béantes» au sein du parti. Loin d’ac- cepter la démarche, ils dessinent le profil qui ne correspond vraisembla- blement pas avec celui des auteurs de la «fausse déclaration». «La personne qui doit diriger cette liste doit être dotée d’une forte personnalité, avoir des qualités et natu- rellement une base incontestable», ont- ils martelé. Selon ces cadres qui exigent la démocratie interne dans les diffé- rentes instances, ces saupoudrages ne font qu’augmenter les frustrations qui «démotivent et découragent» les mili- tants, au moment où l’heure est à l’union et à la cohésion pour assurer une victoire éclatante de Bby au soir du 30 juillet 2017 dans le département de Rufisque. Ce qui serait, selon eux, une bonne occasion de mieux préparer la réélection du Président Macky Sall au premier tour en 2019.
KHADY DIOP SOW, LEADER DU MOUVEMENT «RÉSEAU AND LIGGEY» «Nous voulons Amadou Bâ comme tête de liste à Dakar»
Les investitures sur les listes pour les prochaines élections législatives se sont invitées avant-hier, lors de la fête du 1er mai, aux Parcelles Assainies. Khady Diop Sow a fait savoir qu’Amadou Bâ doit être investi sur la liste de Dakar
Par Pape Moussa Traoré
S’il ne dépendait que de la volonté de Khady Diop Sow, Amadou Bâ serait la tête de liste pour la conquête de la capitale lors des joutes électorales qui viennent. Les raisons qui ont poussé la responsable politique aux Parcelles assainies à porter son choix sur le ministre de l’Économie, des finances et du plan résident dans l’exemplarité de sa gouvernance et l’action politique légitime qu’il déroule sur le terrain, selon Khady Diop Sow, qui se dit toute engagée à ses côtés. «Avec Amadou Bâ, notre ambition dépasse les Parcelles assainies. Nous aspirons à le conduire à la tête de la capitale sénégalaise pour faire bénéficier de tout Dakar de son humanisme auréolé d’un diadème de compétences», a souligné Khady Diop Sow, qui pense qu’Amadou Bâ a déjà fait ses preuves en rassemblant la majorité des Parcellois derrière lui pour le compte de la réussite du Président de la République, Macky Sall. Celle-ci se dit rassurée de ce choix. «Nous y croyons et nous serons aux premières loges de ce combat», a-t-elle ajouté. La responsable politique dit prôner une autre forme de politique, une approche différente plus sincère et plus patriotique, conformé- ment à la vision du chef de l’État. En effet, Khady Diop Sow a profité de la fête du travail, avant-hier, pour la célébrer avec ses «employées» et ses collaborateurs. Une occasion selon elle, de «regarder» dans le ré- troviseur, «d’évaluer» leurs ac- tions en cours et de prévoir le futur. «Depuis 20 ans, nous avons avec une équipe dévouée et engagée, qui a affronté de nombreux défis et surmonté d’infernaux obstacles. Mais, la foi en la personne humaine et le culte du travail nous ont per- mis de tenir. L’entreprise Esef est passée de 5 employés en 1997 à 500 en 2017», a expliqué Khady Diop Sow. À la tête du réseau «And Liggey», un mouvement associatif de femmes qui se singularise par la mise en action d’énergies solidaires entre citoyennes sénégalaises partageant les mêmes ambi- tions. Ce réseau regroupe plus de 700 femmes. Membres d’un mouvement solidaire et pro- ductif, ces femmes dynamiques œuvrent dans la transformation des céréales locales et mènent en même temps d’autres activités génératrices de revenus
Sall déchirures…
En temps normal, un ministre qui quitte l’attelage gouvernemental, cela n’a rien d’original. La marche et le fonctionnement de tous les gouvernements sont ponctués d’arrivées et de départs. Mais si le départ du ministre Thierno Alassane Sall fait tant débat et charrie des passions, c’est qu’il y a manifestement des zones d’ombre qui en rajoutent à la confusion. Si des personnalités issues du même camp rivalisent d’ardeur pour soit enfoncer, ridiculiser, ériger en héros ou en martyr le désormais ex-ministre, c’est qu’il y a un réel malaise au sein de l’Exécutif. Le spectacle est désolant. Dans un pays en proie à des urgences multiformes, quand on en est à ce niveau de bassesse, c’est qu’il y a mille raisons de désespérer. Un limogeage-dé- mission qui intervient dans une période “Sall” de déchirures avec Aliou, le frère du président, qui étale avec audace un linge familial si nauséabond. Le constat est triste. Si le ridicule ne tue plus dans ce pays, mieux vaut se pré- parer dès maintenant à supporter stoïquement des sévices moraux inouïs.
Football – La Tanière en rébellion contre la méthode Cissé
on pensait que coach cissé avait fléchi sa position quant aux conditions dictant la vie de la sélection ? il semblerait que non. a en croire des sources bien au fait de la situation, certains joueurs vivraient mal la rigueur imposée dans la tanière par le responsable technique. ils se disent inhibés par cette série de mesures qui peut altérer leurs performances futures
certains joueurs sont très remontés contre coach cissé à qui ils reprochent le mode de gestion de la tanière. « l’ambiance qui règne lors des regroupements de la sélection ne nous agrée plus. on nous interdit l’usage des téléphones et des réseaux sociaux, entre autres», s’insurge-t-on. comme lors de la dernière can, au gabon, l’équipe était coupée du reste du monde. elle était basée à plus de trente kilomètres de la ville. «on était certes dans de bonnes conditions, mais on a manqué de vie. a travers les contacts avec d’autres personnes en dehors du football, on aurait dû nous échapper. par moments, il nous fallait évacuer, cela n’était pas possible. ce n’est certes pas le club Med, mais on avait besoin de penser à autre chose que le ballon», souligne nos sources. Qui renseignent aussi que les joueurs ont besoin de plus de responsabilité pour mieux s’exprimer. en lieu et place, le coach gère la communication et même les attitudes. «la pression est plus que limite avec le coach. il est presque toujours dans la communication. il disserte aussi trop sur nos attitudes et nous interdit l’usage des téléphones en regroupement. alors que derrière les joueurs, se cachent souvent des pères de familles. on vit très mal cette situation et l’ambiance dans le groupe en pâtit», crachent nos sources. depuis l’europe où des joueurs vivent ce mal-être et appréhendent les prochains jours de regroupement coÏncidant avec la première journée des éliminatoires de la can 2019. « on ne peut pas demander plus à un joueur s’il n’est pas heureux d’être en sélection, à cause des mesures futiles », éructent ces deux lions interrogés. cela dit, nos sources de souligner que les joueurs aimeraient un allègement des conditions de regroupement. «on est conscient de ce qui nous attend. on n’a pas besoin de pression supplémentaire avant de descendre sur le terrain. on discutera avec le coach cissé lors du prochain regroupement pour, qu’ensemble, une solution soit vite trouvée pour le bien de tous», espèrent nos interlocuteurs. séga Diallo
Sathies «Mon combat avec Tapha Tine s’impose»
Par Awa Marone
Le fils de Double Less attend avec impatience un combat en fin de saison, ou, au cas échéant, en début de saison prochaine. Sa Thiès qui veut disputer un combat rude transcende désormais Boy Niang. Pour lui, c’est là un combat réclamé par les amateurs, mais qui ne s’impose pas à lui, même si des promoteurs l’ont dé- marché et d’autres en parlent sans jamais s’être signalés. Selon Sathiès, pour le moment, seul Prince l’aurait contacté à propos de cette affiche. Quant aux autres dont on fait allusion, ils ne lui en ont touché mot que par téléphone. Sathiès révèle que le combat est face à Boy Niang est certes plébiscité par les amateurs, mais pour lui, il y a bien d’autres adversaires qui sont dans sa ligne de mire. Il n’exclut personne, mais sa préférence à lui va au géant du Baol, qu’il a ciblé d’ores et déjà. En effet, selon Sa Thiès, il est normal que son combat face à Tapha Tine puisse voir le jour, car Tapha Tine fait partie des bons lutteurs de sa génération. Un appel est donc lancé en direction des promoteurs de lutte, pour qu’ils s’activent autour de cette belle affiche désirée par le fils de Double Less. Même si ce sera en début de saison prochaine, Sathiès est prêt à livrer bataille. En tous les cas, Salif ne se refuserait rien pour bien préparer ce combat. De même que Tapha Tine qui veut une revanche sur Balla Gaye 2, à défaut rosser son frangin au même Balla Gaye 2
ÉLECTIONS LÉGISLATIVES PROCHAINES – Les femmes de l’Apr de Pikine «déchirent» les pages de Timbo et d’Aliou Sall
Les maires de Pikine et de Gué- diawaye continuent d’entretenir le flou sur leurs candidatures pour la députation. Aliou Sall a dit le week end passé qu’il va se présenter pour en découdre avec les faucons tapis au palais et qui lui mènent la guerre. Interrogé sur la question en marge d’un meeting politique devant chez lui à Thiaroye Dimanche passé, Abdoulaye Timbo a lui aussi indiqué qu’il reste à l’écoute de la base qui doit décider s’il sera candidat ou s’il va se conformer à la volonté de son neveu président. Mais les femmes de l’Apr de Pikine lâchent Abdoulaye Timbo. Awa Niang et ses sœurs ont définitivement tourné la page des maires de Pikine et de Guédiawaye. «Les femmes avaient porté leur choix sur Abdoulaye Timbo. Mais puisqu’il s’est retiré suite à une demande du Pré- sident, nous saluons son initiative. C’est un courage politique fort. Ce que nous voulons maintenant c’est qu’Abdoulaye Timbo et Aliou Sall se retirent définitivement pour ne pas faire faire au président du «Wax Waxète» (se dédire). Ils ont fait un communiqué conjoint-la dessus. Donc c’est une page que nous allons tourner définitivement», confesse Awa Niang. Des propos tenus hier en présence du maire de Pikine. Abdoulaye Timbo a répondu par un sourire aux lè- vres. Mieux encore, les femmes de l’Apr de Pikine exhortent le chef de leur parti à faire de Timbo et d’Aliou Sall les directeurs de campagne des futures têtes de listes. «Abdoulaye Timbo fait beaucoup de social. Il a un bon carnet d’adresse. Nous voulons qu’il soit le directeur de campagne de la tête de liste que le Pré- sident Macky Sall va choisir. Peu im- porte la personne qui sera choisie. L’es- sentiel c’est de remporter les 6 sièges de Pikine. Nous allons être tous derrière l’homme ou la femme qui sera choisi(e) par Macky Sall», ajoute le 2ème questeur de l’Assemblée. Les femmes apéristes de Pikine ont mis à profit leur rencontre pour se défouler sur l’opposition. À les en croire, l’opposition est à court d’arguments et de thèmes de campagne : «C’est pourquoi elle s’acharne sur la famille du Président pour créer le trouble au sein de l’opinion».
MOUSTAPHA DIAKHATÉ «Aliou Sall est indiscipliné»
Le président du groupe parlementaire Benno bokk yakaar (au Pouvoir) a fait savoir à Aliou Sall qu’il n’y a pas de comploteurs contre lui. Ou, s’il y en a, il devrait regarder en direction de son grand frère, le Président Macky Sall qui, à lui seul, a pris la décision de leur demander, à lui etTimbo, de se retirer des listes de Pikine et Guédiawaye.
À la suite de Farba Ngom qui a fait savoir à Aliou Sall qu’il n’y a pas de comploteurs contre lui au palais et que, s’il y en avait, ils ne pourraient pas manipuler son grand frère, c’est au tour de Moustapha Diakhaté, président du groupe parlementaire de la coalition au pouvoir, Benno bokk yakaar, de monter au créneau pour remettre Sall junior à sa place. Très en verve, Moustapha Diakhaté n’a pas pris de gants pour recadrer Sall Junior. «Quand on cherche une personne et qu’on croise Aliou Sall, il faut continuer son chemin, car on n’en a pas encore trouvé. Aliou Sall n’a aucun respect pour ceux qui sont plus âgés. C’est dans la presse que tout le monde a su qu’il allait renoncer à sa candidature aux Législatives. C’est la presse qui m’en a informé. Quand j’ai vérifié sur internet, je me suis dit que c’est une bonne chose», a poursuivi Moustapha Diakhaté pour camper le décor. «Qu’Aliou Sall ne soit dans au- cune liste de Bby» Avant de tout faire exploser avec des flèches assassines. «Ensuite je suis parti au Palais où il y avait une réunion politique. C’est là-bas que j’ai appris que c’est son frère qui a pris la décision de les écarter, lui et son oncle Abdoulaye Timbo. Donc, s’il y a un laboratoire qui complote contre Aliou Sall, s’il y a des gens qui complotent contre lui au Palais, c’est Macky Sall et personne d’autre», a vociféré Moustapha Diakhaté, confirmant ainsi les propos de Farba Ngom qui annonçait clairement que c’est Macky Sall qui a pris à lui seul la décision de leur demander de se retirer des listes de Guédiawaye et Pikine pour ne pas le gêner. Il a par ailleurs pris à témoins Mimi Touré, Mor Ngom, Zahra Iyane Thiam et Farba Ngom. Moustapha Diakhaté est d’avis qu’Aliou Sall n’est pas le jeune frère exemplaire dont on peut se glorifier d’être le parent, «parce qu’il est indiscipliné». Revenant sur les déclarations d’Aliou Sall mettant en avant des manipulateurs qui auraient poussé le Président à leur demander, lui et son oncle Timbo de se retirer, le président du groupe parle- mentaire de Bby renseigne que c’est une décision unilatérale. Et Diakhaté de demander où Aliou Sall se trouvait lorsqu’aux premières heuresils menaient le combat pour faire élire son grand frère ? Convaincu qu’Aliou Sall leur a manqué de respect, Moustapha Diakhaté a fermement exigé de son grand frère Macky Sall, une correction à la hauteur de l’affront. «Nous demandons ferme- ment qu’Aliou Sall ne soit dans aucune liste de Bby et que s’il met en place une liste parallèle qu’il soit exclu du parti. Nous n’avons pas accompagné Macky Sall dans toutes ces épreuves pour qu’en fin de compte son jeune frère nous abreuve d’injures», a lâché Diakhaté sur les ondes de la Tfm