Par Cheikh Ndong – À l’occasion de la cérémonie de re- mise des cahiers de doléances des centrales syndicales, le Président Macky Sall a encore une fois réitéré sa volonté d’adopter le nouveau Code de la presse. À l’en croire, le gouvernement va adopter sous peu le projet du nouveau Code de la presse après son nettoyage et demander son vote par l’Assemblée na- tionale. Toutefois, le chef de l’État a soutenu sans ambages qu’il y a des choses à revoir. Pour Macky Sall, le projet est dans sa dernière mouture. Ce faisant, le gouvernement va enlever les scories et ce qui ne paraît pas être conforme à l’esprit de la Constitution et deslois. Ce n’est qu’après ce toilettage que le projet de code sera adopté for- mellement et sera envoyé à l’Assemblée nationale pour adoption. Ibrahima Khaliloulah Ndiaye, Sg du Synpics, a d’emblée rappelé que les ac- teurs des médias s’apprêtent à organiser le 3 mai une marche nationale pour ré- clamer de meilleures conditions de travail et redonner à leur profession ses lettres de noblesses. Il s’agit surtout de se battre pour que notre presse, dans son ensemble, de par la qualité de ses pro- ductions, mais également de la pérennité et de la viabilité des entreprises de presse, de l’environnement économique global des médias soit digne d’une dé- mocratie comme la nôtre. Cette marche est à mettre sous l’initiative de la coordi- nation des associations de presse (Cap). Le secrétaire général du Synpics a évoqué l’environnement global des médias qui, selon lui, conduit ou réduit l’espérance de vie des entreprises de presse. À l’en croire, il ne s’agit pas pour l’État de se substituer aux carences des initiatives, mais plutôt de les canaliser et des aider pour que nous arrivions à de grands groupes de presse. PourIbrahima Khaliloulah Ndiaye,même si le métier de professionnel de l’infor- mation et de la communication est attractif chez lesjeunes, il rime toujours avec pré- carité pour les jeunes. S’ils ont la chance de trouver un emploi, celui-ci n’est pas forcément synonyme d’un contrat de travail, la perception d’un salaire, mais desretards de salaire, l’absence de contrats de travail. Pour le secrétaire général du Synpics, le vote et l’adoption du projet de Code de la presse nous permettrons d’avoir des avancées considérables, mais il est, selon lui, urgent de préparer les décrets d’application. Dans un autre registre, le secrétaire général du Synpics,Ibrahima Khaliloulah Ndiaye a interpellé le chef de l’Étatsurl’attribution desfréquences de radios et de télévisions etsur la gestion de la maison de la presse. En ce qui concerne celle-ci, le Président Sall a soutenu que les professionnels seront associés dans sa gestion et dans le Conseil d’administration de celle-ci. Sur ce point, il a invité le gouvernement à engager les discussions pour régler le problème. Pour ce qui est desfréquences, le chef de l’État a soutenu que depuis qu’il est à la tête du pays, aucune fré- quence n’a été accordée. Le président de la République a aussi évoqué l’aide à la presse. Selon lui, 700 millions Cfa ont été distribués aux or- ganes de presse. En ce qui concerne la marche de la Cap, Macky Sall ironise en soutenant que la marche est bien pour la santé. «Tant qu’il n’y a pas de casse, on n’a pas de problème», a-t-il martelé, sourire aux lèvres.
Amara Traoré malmené
Le match opposant les équipes Thiossane de Khombole et l’Assur a été émaillé de violents incidents. Les supporters des deux équipes se sont violemment affrontés. Les échauffourées ont fait de nombreux blessés parmi lesquels Amara Traoré. Ce dernier qui est le directeur sportif de Assur (club de Richard Toll) a été agressé et blessé par des supporters de Thiossane, l’équipe adverse, qui avait mené au score par 1 but à 0 alors qu’il ne restait que 15 minutes. C’est un Amara Traoré très amer que «L’As» a rencontré au siège de l’Assur sis à Médina Courses, en face du stade Mawade Wade. «Ce que nous avons vu à Mbour est indigne d’un football qui veut aller de l’avant. L’acte des supporters et dirigeants de Thiossane a été prémédité. Il y avait tout comme armes : barres de fer, bâtons, pierres, couteaux, machettes. Il ne manquait que le pistolet. D’où proviennent ces armes et à quoi servaient-elles au stade», s’est interrogé l’ancien sélectionneur des Lions.
Kara, tête liste à Dakar
En vue des élections législatives du 30 juillet prochain, le Bureau national du Parti de la vérité pour le développement (Pvd) a décidé de faire de Cheikh Ahmadou Kara Mbacké tête de liste départementale de Dakar. Selon un communiqué du Pvd, le Bureau politique appuie la proposition du mouvement national des jeunes pour la candidature de Cheikh Ahmadou Kara Mbacké de diriger la liste départementale de Dakar. De l’avis des membres du Pvd, cette proposition se justifie par son rôle déterminant dans la recherche des solutions à la dépravation des moeurs, surtout chez les jeunes en désarroi et sans emploi. Ils estiment que cette candidature symbolique est source d’espérance et de renouveau pour Dakar en proie à tous les maux dont l’insécurité, la violence et la crise des valeurs. Compte tenu de cela, le Bureau national du Pvd demande à la population de Dakar, de soutenir Kara afin d’élire des représentants de valeur pour la prochaine législature.
Réélire Macky Sall
L’Initiative Casamance pour l’émergence et la paix (Icep) s’est réunie samedi dernier, pour manifester sa volonté de soutenir Macky Sall lors de la présidentielle de 2019 afin que la paix en Casamance soit durable. Les membres de l’Icep soutiennent que le chef de l’Etat a posé des actes concrets pour la paix en Casamance. Selon Ansoumana Sagna, il y a eu un énorme changement depuis l’accession de Macky Sall à la tête du pays avec la réduction du prix du bateau, les pistes de production qui ont été multipliées par 10, la construction du Pont de Farafégny et le développement du tourisme, soutient-t-il comme preuve.
MALAISE AU PALAIS – Quand Aliou étale le linge Sall en public
Après avoir annoncé son retrait de la course à la prochaine législative du 30 juillet 2017, pour, dit-il, ne pas mettre de l’eau dans le moulin de l’opposition et gêner son frère de président de la République, Aliou est revenu sur sa décision ce week-end. Un revirement motivé selon lui, par le fait qu’il est victime d’un acharnement de la part de l’entourage du président et qu’il n’entend pas abdiquer aussi facilement face à ces comploteurs. Une sortie qui laisse paraître un malaise au sein du palais et repose le problème de l’intervention intempestive des proches du président de la République dans les affaires de l’État.
Par Al Hassan Sall – Le pouvoir commencerait-il à griser Aliou Sall, au point qu’il se croit, aujourd’hui, devenu indispensable dans le parti au pouvoir ? Tout le laisse penser si l’on se fie à la manifestation nocturne quiressemblait à unemanipulation de ses militants devant les grilles du palais – du jamais vu en presque un siècle – pour réclamer son maintien comme tête de liste. Ensuite à sa dernière sortie, qui revêt des allures de défiance envers son frère président de la République, et qui traduit un certain malaise au sein du palais. Accusant certains proches du président de “comploteurs” et de “faucons” qui s’acharnentsur lui,Aliou Sall les a avertis qu’il ne se laissera pas faire. D’ailleurs, c’est pour tenter de calmer les esprits que Farba Ngom, le griot attitré du président, est monté au créneau pour apporter la ré- plique à Aliou Sall. Selon lui, «il n’y a pas de comploteur au Palais. Macky Sall est loin d’être facile à manipuler. C’est son idée. Même s’il y a des comploteurs, Macky Sall n’est pas manipulable. Macky Sall décide seul, même s’il a la capacité d’écoute. Macky Sall a une expérience politique énorme, le dernier mot lui revient». Ses détracteurs nichés au cœur du palais D’Aliou Sall, nul ne pouvait mettre un visage surle nomdurant la longue traversée du désert de son frère Macky Sall. Il a fallu que ce dernier accède au pouvoir pour que subitement il sorte de l’ombre. Par la grâce de son frère qui a usé de tout son poids et activé tous ses réseaux et alliés, il a été élu maire de Guediawaye. L’appétit venant en mangeant, Aliou Sall a aussi mis l’Ams dans son escarcelle, il est aussi le coordonnateur de l’Apr à Guédiawaye. Aujourd’hui il est devenu l’homme fort de Guédiawaye, et tous les transhumants de la banlieue viennent brouter dans ses pâturages, car l’homme est réputé être balèze financièrement et ne lésine passur les moyens pour acquérir du bétail électoral avec «des liasses et même des voitures». C’est ainsi qu’il a été investi tête de liste de Benno bokk ya- kaar à Guédiawaye par la Cojer, les femmes de l’Apr etc. Ce qu’avait accepté Aliou Sall. Mais, coup de théâtre, le frère Sall qui disait être prêt à croiser le fer avec Malick Gakou dans la banlieue de Guédiawaye a fini parrevoirses ambitions à la baisse en renonçant à être la tête de liste. Un renoncement dû au fait que l’ambition déclarée du frère du Président Sall avait entraîné des murmures de désapprobation au sein du parti présidentiel et débridé l’imagination de certains opposants qui y voyaient «un projet de dévolution familiale monarchique, avec comme premier acte, faire d’Aliou Sall, Président de l’Assemblée nationale». Ainsi, dans une note, Aliou Sall expliquait son désistement par son désir de ne pas gênerson frère de président. Mais coup de théâtre,Aliou Sall estrevenu sur sa décision pour cette fois-ci, en dé- coudre avec ses détracteurs nichés au cœur du palais, qui complotent contre lui. Se disant victime d’un acharnement, il avertit ses détracteurs qu’il n’acceptera pas de se défaire devant des comploteurs car étant dos au mur. Une situation qui pourrait avoir des conséquences dommageables pour le chef de file de l’Apr. Mais il semble que le pouvoir rend amnésique, et l’actuel locataire du palais semble avoir oublié que si Wade a été dé- chu, c’est dû en grande partie à l’omni- présence de sa famille dansles affaires de l’État.
50 milliards de perte
La randonnée pédestre organisée le weekend dernier à Saly a été une occasion pour les travailleurs de L’Ageroute de sensibiliser les populations sur les accidents de la circulation et l’utilité de préserver nos routes. Selon le directeur général de l’Ageroute Ibrahima Ndiaye, «il faut préserver nos routes, car elles constituent un maillon très important pour le développement de tout pays. Si nous nous comparons aux pays développés ou même aux pays émergents, nous sommes encore très loin des standards pour les densités et la qualité. Pratiquement, les investissements sur les infrastructures routières ont été multipliés par 10 de 2005 à nos jours», a indiqué le Dg de l’Ageroute qui exhorte les populations à préserver les investissements en évitant la surcharge à l’essieu qui détériore l’état des routes et qui coûte annuellement près des 50 milliard à l’Etat. Ibrahima Ndiaye, estime tout de même que le Sénégal «dépasse de loin les pays de la sous région dans le domaine des infrastructures routières».
Les centrales syndicales revendiquent, Macky riposte
Comme à l’accoutumée, les centrales syndicales ont remis hier leurs cahiers de doléances au chef de l’État, à l’occasion de la fête du travail. Une occasion saisie par les centrales syndicales pour revenir sur leurs revendications, même si le Président Macky Sall les invite à privilégier le dialogue et non la confrontation.
Par Cheikh Ndong – À l’instar de la communauté internationale, le Sénégal a célébré hier la fête du travail. À cette occasion, le président de la République a reçu les 23 centrales syndicales du pays pour la traditionnelle cérémonie de remise des cahiers de doléances. Le secrétaire général de la Cnts-Fc, Cheikh Diop, en a profité pour axer son propos sur trois points à savoir, l’état du dialogue social, le parachèvement des mauvaises politiques de privatisation et les droits et libertés. En ce qui concerne le passif social, Cheikh Diop a estimé que la mise en œuvre des politiques publiques porteuses de progrès par le gouvernement ne laisse pas indifférents les syndicalistes. «Il y a des mesures prises concernant les ex travailleurs, mais il y a le passif social des travailleurs actifs. Attaquons-nous à ce passif social pour que cette volonté sociale puisse avoir un effet immédiat», a-t-il revendiqué devant le chef de l’État. Le Sg de la Cnts-Fc a aussi évoqué la gestion de la Sodefitex tout en invitant le chef de l’État à y rejeter un coup d’œil. Selon lui, la société recule. À l’en croire, elle avait une capacité de production de 150.000 tonnes et elle est maintenant à 15.000 tonnes. Cheikh Diop a aussi alerté sur le non respect des droits des travailleurs dans les projets gérés par les asiatiques. Selon lui, les droits destravailleurssont foulés au pied. Dans son temps de parole devant le Pré- sident Sall à l’occasion de la présentation des cahiers de doléances en cette journée de fête du travail, le Sg du Fgts a regretté le triste sort des policiersradiés en 1987. Sidya Ndiaye a invité le chef de l’État à faire preuve de générosité envers ces pères de famille confrontés à une retraite difficile, avec notamment plus de 6 ans non comptabilisés. Il a aussi appelé au respect par l’État des accordssignés avec lessyndicats de l’éducation et de la santé. Pour le Sg de l’Unsas, Mademba Sock, toutes les bonnes initiatives engagées par les pouvoirs publics demeurent encore insuffisantes tant les défis relevés demeurent nombreux et complexes. À son avis, le gouvernement doit agir vite pour abréger la misère desretraités. Et d’ajouter : «il est dommage qu’au niveau de l’Enseignement supérieur nous continuons à avoir des problèmes liés à l’application des retraites. Et nous nous voyons bien obligés d’aller la semaine prochaine en mouvement d’humeur». Cette déclaration a fait réagir instantanément le chef de l’État. Il coupe la parole à Mademba Sock et l’interpelle en cestermes: «Je voudrais quand même comprendre, la conférence a traité de façon complète la question de la retraite. Pourquoi ils voudraient avoir une négociation sectorielle ?». Le syndicaliste de répondre : «Parce qu’il y avait des particularités, et je pense qu’ils avaient entamé des négociations et le gouvernemental était d’accord pour examiner leurs cas de façon particulière, y comprisla confé- rence sociale, et a renvoyé à destribunes de négociations». Non satisfait d’une telle réponse, Macky Sall réplique : «Oui, mais les solutions préconisées prennent en compte les par- ticularités, puisqu’avec lessolutions don- nées sur l’augmentation, la retraite com- plémentaire et la retraite supplémentaire, ils trouveront une solution. Il reste juste à mettre en œuvre. Mais s’ils veulent aller en grève pour cela, ils n’ont qu’à y aller». Pour le chef de l’État, quand on fait des efforts, on ne peut pas récolter cette réaction de la part des syndicats, cela n’encourage pas le gouvernement. «On ne peut pas faire tous ces efforts, et les gens comme réponse, disent qu’ils vont en grève. C’est difficile dans l’esprit du dialogue, mais je croyais que l’on avait réglé cette situation. On définit un cadre où tout le monde peut trouverson intérêt et réglerson problème», dira le Président Sall, visiblement énervé.
Lions of Africa from Dakar en tournéé nationale à partir du 20 mai 2017
C’est maintenant officiel, Lions of Africa by son manager Laye Ananas sera en tournée nationale dans les grandes villes du Sénégal pour faire émerger les jeunes talents cachés du Pays ! Cette tournée sera aussi l’illustration culturelle et artistique des réalisations du Président Macky Sall ! Après 13 ans d’absence du territoire sénégalais, Laye Ananas est de retour pour aider la jeunesse sénégalaise à travers la culture !
Chers sénégalais, nous vous rappelons que Lions of Africa a représenté et continue de de représenter représente le Sénégal et L’Afrique dans les plus grands festivals d’Europe !
Lions of Africa est basé à Norvège et au Pays Bas !
Vous etes artiste, danseur ou danseuse, choriste, balafoniste, n’hésitez pas à saisir votre chance ! Vous pouvez nous joindre : 77 130 40 09 / 70 502 09 52
email : lionsofafrica@gmail.com
SÉRIE DE DRAME – Amina Sakho accuse Macky Sall de guigne
Par Ahmed Bachir NDIAYE
La présidente du Mouvement Karim président, Amina Sakho, est convaincue que Macky Sall a installé la guigne au Sénégal. Elle a dénombré une série de malheur qui s’est abattu sur le pays sous la présidence de Macky Sall. «Il y a moins d’une semaine, de braves femmes, laissées pour compte, se sont embarquées en masse dans une pirogue de fortune, à la recherche d’une pitance pour leurs progénitures dans l’autre rive de la mer. Une tempête houleuse, renversa la pirogue surchargée en haute mer. Vingt et une femmes en ont perdu la vie, dont une était enceinte. Comme toujours, c’est la politique du Médecin après la mort qui est de rigueur. Face à ces drames troublants, les tenants du pouvoir n’ont que leurs yeux pour pleurer et quelques maigres sous à distribuer aux familles des victimes (…)», dit-elle. Poursuivant, elle ajoute : «En octobre 2016, Ibrahima Samb, chauffeur de taxi de son vivant, fut abattu froidement d’une balle en plein centre de Dakar, suite à une banale altercation avec un nommé M. Diop. Un an auparavant, Ngagne Thiam assassinait d’un d’une arme blanche, un vendeur de Café Touba, nommé Baye Fall. En 2016, les accidents de la route ont fait au total 600 victimes, et plus, en 2017 où l’un des plus meurtriers est celui qui s’était déroulé en mars dernier, lors de la tournée économique du chef de l’Etat à Saint-Louis, faisant une vingtaine de morts et plusieurs blessés.» Ce n’est pas tout, clame-t-elle. «Le feu tue également au Sénégal notamment lors des nombreux feux de brousse et autres incendies qui se déclarent un peu partout dans le pays. L’un des plus meurtriers est récent, car il s’agit de l’incendie du Daaka, à Médina Gounass où l’on a dénombré une trentaine de morts, calcinés vifs et quelque 70 brûlés graves». Amina Sakho a aussi passé en crible les victimes de la traversée de la mer méditerranéenne. Devant cette situation, elle estime que le chef de l’Etat est dos au mur. Puisqu’il se rend compte de la cohabitation avec l’opposition à l’issu des législatives prochaines. C’est ce qui serait la cause des récentes attaques de Sall à l’opposition. «Le président de la République est convaincu qu’au soir du 30 juillet 2017, les populations sénégalaises vont décider souverainement de limiter les dégâts, en confiant la majorité de l’Assemblée nationale à la coalition de l’opposition significative. Au sein de l’Apr et de Bennoo Bokk Yaakaar, le délire a pris la place du discours lucide et cohérent», a estimé la karimiste. Et de renchérir, «depuis quelques temps, le Secrétaire général de l’Alliance pour la République (Apr) multiplie les sorties où il fait semblant de railler l’opposition. En réalité, Macky Sall vit la hantise de la co-habitaion qui semble inéluctable. Face à une opposition unie, il panique et verse dans le délire. Au même moment, le mauvais sort s’acharne sur le régime marron et met à nue leur incapacité chronique à jouer leur rôle régalien, à savoir, assurer la sécurité aux citoyens», a-t-elle encore défendu.