Le Président Macky Sall est très sensible à la tragédie survenue à Bettenty dans le département de Foundioungne. Il s’agit du chavirement d’une pirogue qui a entraîné la mort de 21 personnes. En réunion du Conseil des ministres hier, le chef de l’Etat a annoncé sa décision de se rendre demain vendredi à Bettenty pour exprimer sa compassion aux rescapés et aux familles des victimes. Il a demandé aussi au Gouvernement de prendre toutes les mesures pour apporter l’assistance psychosociale requise ainsi que le soutien nécessaire aux blessés, aux familles éplorées et aux rescapés de ce tragique accident.
PROCÈS EN APPEL – Habré fixé sur son sort ce matin
Le prononcé du verdict du procès en appel de l’ex Président Tchadien Hissène Habré est prevu aujourd’hui à la salle 4 du Palais de justice de Dakar. Lors de ce procès en appel, l’enfant de Faya-Largeau. Il avait refusé de comparaitre devant les Chambres africaines extraordinaires (Cae). Malgré une sommation par voie d’huissier, le célèbre pensionnaire du Cap Manuel, a campé sur sa position argant que cette juridiction n’était pas habilité à le juger. Finalement, ce procès en appel qui s’est transformé en une veritable bataille procédurale,s’était déroulé sans lui. Les avocats commis d’office pour assurer sa défense ont tout fait pour le tirer d’affaire, mais en vain. Ils ont même plaidé l’annulation de la procédure pour vice de forme comme ultime bouée de sauvetage. C’étaient eux qui avaient interjeté appel, au lendemain de la condamnation à la prison à perpétuité de l’enfant de Faya-Largeau pour crime de guerre, crime contre l’humanité, actes de tortures et viol. Maus au cours de ce procès en appel, le parquet général qui n’avait pas varié sur ses positions, s’était farouchement opposé à la principale requête de la defense. Celle-ci visait ni plus ni moins, que la liberation de l’accusé qui a eu à diriger son pays de mains de fer de 1982 à 1990. Le parquet général avait opposé un niet catégorique, optant ainsi pour la perpétuité comme en première instance.Toutefois, le Procureur Général Mbacké Fall, avait laissé entrevoir dans son réquisitoire, la possibilité pour l’accusé de bénéficier de circonstances atténuantes à cause de son âge. Habré a aujourd’hui 74 ans. Sans surprise, cette idée avait été balayé d’un revers de la main par les avocats des parties civiles. Ces derniers unis comme un seul homme, avaient demandé à la Cour d’Appel des Chambres africaines extraordinaires de confirmer le jugement rendu en première instance. Très en verve, ils avaient remis à nouveau sur le tapis, l’épineuse question des indemnisations. En effet, lors du premier jugement, l’accusé avait été condamné à verser au moins à chacune des victimes de sa machine de répression policière qu’était la Direction de la documentation et de la sécurité (Dds), la rondelette somme de 20 millions Cfa, en guise de dommages et intérêts pour tous préjudices confondus. Mais plusieurs mois après cette décision de justice, aucune victime quis’etait constituée partie civile dans cette affaire, n’a encore reçu le moindre sou. La Cour d’Appel des Chambres africaines extraordinaires après avoir écouté toutes les parties en quatre jours, a misl’affaire en délibéré pour aujourd’hui jeudi 27 avril 2017. C’est cette date historique que l’accusé, le Président Hissène Habré, sera définitivement fixé sur son sort et ce, après avoir été rattrapé 26 ans après les faits, par la justice africaine.
Burkina Faso: ouverture du procès de l’ancien président Blaise Compaoré
Ce jeudi 27 avril s’ouvre devant la Haute Cour de justice de Ouagadougou, un procès très important au Burkina Faso. La quasi totalité des ministres du gouvernement de Luc Adolphe Tiao comparaît pour leur implication présumée dans la répression de l’insurrection populaire d’octobre 2014 qui avait entrainé la chute du régime. L’ancien président Blaise Compaoré, qui vit en exil en Côte d’Ivoire et qui a même pris la nationalité ivoirienne, sera jugé par contumace en tant qu’ancien ministre de la Défense. Le procès pourrait durer environ une semaine, selon une source judiciaire, peut-être un peu plus si un renvoi de quelques jours est décidé. Mais déjà, avant même le début des débats, il règne comme un parfum d’inachevé.
Attention – On prend les mêmes et on recommence !
Après avoir prôné l’inclusion d’une disposition dans le Code pénal pour fusiller tout transhumant politique, l’ancien Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, a finalement rejoint le Président Macky Sall. Un revirement à 360 degrés qui repose la question de la versatilité de nos politiciens, prompts à renier leurs convictions pour des sinécures.
THÉRÈSE FAYE DIOUF «La Cojer ne connait ni de clan, ni de tendance»
«La Convergence de la jeu- nesse républicaine (Cojer) reste plus que jamais engagée pour le triomphe de l’idéal républicain et de la vision d’avant-garde et d’anticipation du Président de la République qui a mis, en virtuose, le Sénégal sur l’ingénieuse orbite de l’Émergence». C’est la conviction de Thérèse Diouf Faye. Dans un communiqué qui nous est parvenu, la pré- sidente de la Cojer est d’avis qu’«au- cune autre ambition ne la nourrit si ce n’est la consolidation de la force nationale de l’Apr, l’ancrage de l’écrasante majorité de la jeunesse sénégalaise dans le parti, l’élargissement de ses bases et le triomphe électoral pour une majorité présidentielle confirmée». Selon Thérèse Faye, la Cojer mène son combat pour le Sénégal sous l’inspiration, la vision et la houlette du Pré- sident Macky Sall, Bâtisseur et Traceur de Destin». La Cojer n’a qu’un seul et unique leader pour qui elle est au front. C’est le Président Macky Sall et personne d’autre. Elle ne connaît ni de clan, ni de tendance. Elle n’a qu’un seul camp, le Président Macky Sall», estime-t-elle. Suffisant pour qu’elle invite «tous les responsables et militants de la Cojer à raffermir le dynamisme unitaire, à réunir toutes les énergies et toutes les forces politiques locales et nationales pour qu’au soir du 30 juillet 2017, les Législatives se closent en apothéose pour l’Apr et la coalition Benno bokk yakaar au bénéfice politique et institutionnel du Président Macky Sall». «C’est dans cette seule perspective que s’inscrit la consolidation de l’unité de la Cojer. Cette résolution est irré- versible »
MME BOIRO, OUMOU DIALLO, RESPONSABLE APR GUÉDIAWAYE «Si Alioune Sall n’est pas investi tête de liste, nous boycotterons les législatives»
La responsable Apr, et pré- sidente du réseau des femmes du littoral, est très remontée contre leur leader de parti et responsable, Aliou Sall, sur sa décision de ne pas parti- ciper aux prochaines échéances législatives. Elle refuse qu’Aliou Sall soit retiré des listes : «on ne peut pas nousimposer d’autres personnes. Nous avons choisi Alioune Sall comme notre tête de liste». Une demande à laquelle elle compte opposer un veto. Par ailleurs, Mme Boiro ne cau- tionne pas et pose une question à leur camarade de parti et Pré- sident de la République, Macky Sall, de leur dire pourquoi il veut que son frère ne soit pas sur leslistes ? «Qu’il nous donne les raisons», exige-t-elle. Elle précise toutefois que Macky Sall n’a pas le droit, car lui et son frère ont tous été élus au suffrage universel. Pour trancher et amener la paix à Guédiawaye, Oumou Diallo pense savoir qu’écarterAlioune Sall n’est pas la bonne option, car d’après elle, Bougazhelli n’est pas légitime pourse frotter au maire de Gué- diawaye. Elle signe et persiste qu’Alioune Sall est investie par la population de Guédiawaye (jeunes, femmes, les sages et les mouvements citoyens), donc il est hors de question que l’on fasse abstraction de leur choix. Leur choix sur la personne de Sall frère n’est pas fortuit, car pour l’apériste, Alioune Sall a faitses preuves dansleur localité. «En 2014, quand il est venu, il a trouvé Guédiawaye mis en lambeaux par Bougazhelli, mais il a su fédérer le parti». Nonobstant, la présidente du réseau des femmes du littoral précise qu’ils n’ont pas porté Alioune Sall à leur tête comme frère du Président Macky Sall, mais pour les actions concrètes qu’il a effectuées. «Le chômage des jeunes, l’éducation de tous à travers des bourses, des financements de femmes, l’éclairage public, l’aménagement du terri- toire public, la construction des centres aérés, de la grande mos- quée, entre autres. Ce sont les réalisations du maire qui expli- quent notre option.». Mme Boiro défie leursecrétaire général et lui fait comprendre que s’il insiste dans cette optique, «personne ne votera à Guédiawaye». Une menace qu’elle met- tra en exécution avec le réseau des femmes du littoral qui compte en son sein plus de 5000 femmes et ses camarades de parti. Rendez-vous est donné le 29 avril pour un meeting d’investiture pour faire entendre leur voix. Dans le même sillage, Mme Boiro avertit leursecrétaire général : «Nous n’avons pas d’adversaires à Guédiawaye, nos ennemis se trouvent au sein de l’Apr», déclare-t-elle.
Mame Mbaye Niang dément etre source de division «La division ne saurait être une option»
Mame Mbaye Niang et Thérèse Faye Diouf abondent dans le même sens. Pour le Secrétaire national chargé de la jeunesse de l’Apr ainsi que pour la présidente de la Cojer, l’heure est à l’unité autour de l’essentiel. Tous les deux minimisent les incidents survenus mardi
Le terrorisme et la criminalité transfrontalière, des actes à éradiquer
Les Directeurs généraux des Douanes des régions Afrique de l’Ouest et du Centre (Aoc) et de l’Organisation mondiale des Douanes (Omd) organise depuis lundi sa 22ème conférence qui se poursuit jusqu’à ce vendredi 28 avril dans un hôtel de la place à Dakar
Visite des chantiers – Les députés satisfaits de l’état d’avancement des chantiers
Après la visite deThiès organisée en février, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche organise avec la commission éducation, jeunesse et sport de l’Assemblée nationale la 2ème étape de la tournée nationale de visites des chantiers ce mardi 27avril à Dakar. Les députés se disent satisfaits de l’état d’avancement des chantiers