Y LA DIRECTION GENERALE ankhoba Diattara, le premier vice-président du Conseil dé- partemental de Thiès était aussi de la partie. Il fait remarquer que «Thiès a été le point de départ de la chute des Présidents Abdou Diouf et Abdoulaye Wade. La chute de Macky Sall va prendre départ ici à Thiès. Comme toujours, la jeunesse de Thiès a été au-devant de tous les combats. La chute de Macky Sall est imminente. Et nous sommes convaincus que nous aurons la majorité à l’Assemblée nationale aux prochaines législatives. Cette marche l’a démontré. Ce qui reste, c’est 2019. Nous allons mettre Macky Sall trois appui aux législatives, et en 2019, nous le mettrons quatre appuis. Abdoulaye Wade disait : une jeunesse qui ne se bat pas pour défendre ses intérêts, n’est plus une jeunesse donc ce que ces jeunes viennent de faire, montre qu’ils ont bien pris le relais de leurs prédécesseurs»
THIERNO BOCOUM DÉPUTÉ «Le départ de Macky Sall est pour bientôt»
Présent à la marche des Jeunes de Manko Wattu Sénégal, le député de Rewmi Thierno Bocoum, juge que «le Président Macky Sall est en porte à faux avec les principes et normes qui doivent régir la gestion d’un Etat. Il est contre l’Etat de droit, il est contre la séparation des pouvoirs, il est contre la démocratie, il est contre l’opposition. Il doit donc s’en aller. La marche d’aujourd’hui montre que nous avons les moyens de le faire partir. Les jeunes viennent de prouver à travers leur mobilisation, que le Président Macky Sall sait que son départ est pour bientôt. Qu’il s’en aille. Il est important que les jeunes sachent que c’est un combat qu’ils doivent mener. Ceux de Thiès l’ont compris et tous les autres jeunes du pays doivent suivre la même dynamique. Nous rêvions de vivre dans un état de droit, dans un état de défense des libertés, un état de démocratie. Ce qui n’est pas le cas, c’est pourquoi le combat est engagé».
Ousmane Ngom prône «la démocratie économique»
Le mouvement politique Libéral ça Kanam (Lca) prend ses quar- tiers au Fouladou. Son président, Ousmane Ngom, à la tête d’une forte délégation, a tenu une rencontre à Kolda le jeudi 20 avril. Face au fouladounabhé, Me Ousmane Ngom a expliqué que ce mouvement entend mettre en avant «la démocratie économique». Cette façon de «faire la politique autrement» consiste à créer les conditions d’une «répartition juste et équitable des fruits de la croissance» afin de changer partout dans le pays les conditions de vie des Sénégalais, a- t-il précisé. Il s’agit pour Me Ngom et ses cama- rades, à travers ce concept de «démo- cratie économique» de «s’occuper du petit matin en attendant le grand soir». Autrement dit, mettre le citoyen au cœur de l’action politique pour lui as- surer «une formation et en encadrement de qualité, des financements» entre au- tres, afin qu’il puisse devenir un artisan de l’émergence socioéconomique. Pour réaliser cette ambition politique Lca et ses alliés ont besoin des voix des Sénégalais afin d’être représentés dans toutes les instances de décision mises en place par l’Etat. Dans ce sillage, une coalition dénommée Senegal ça Kanam vient de voir le jour. Elle entend prendre part aux prochaines lé- gislatives pour avoir «le maximum de députés à l’Assemblée nationale», selon Me Ousmane Ngom. Sénégal ça Kanam qui a enregistré l’adhésion des transporteurs membres de Aftu, des mareyeurs entre autres corps de métiers, ira aussi à la conquête des collectivités locales lors des prochaines élections locales. Ce n’est pas tout. La coalition d’Ousmane Ngom nourrit l’ambition de briguer un mandat présidentiel en 2024, a fait savoir son Président lors de cette étape du Fouladou
DJIDJACK FAYE «Le président de la République doit laisser la base décider des investitures aux législatives»
Dénonçant un manque de structuration et de cohésion au sein du parti présidentiel à Fatick, le coordonnateur de l’Apr à Kalom, par ailleurs conseiller municipal et président de la commission domaniale dans la commune de Ngayokhème, invite le chef de l’Etat à laisser la base décider des investitures aux prochaines lé- gislatives – pour ne pas créer de frustrations contreproductives.
Ousmane Faye «Si Wade accepte de diriger une liste, c’est qu’il est maudit»
La nouvelle coalition électorale, Mankoo wattu Senegaal, a déclaré hier au cours de sa rencontre que si Me Abdoulaye Wade accepte de diriger la liste de l’opposition, c’est qu’il est maudit».
La nouvelle coalition électorale appelée «Mankoo wattu 2017», regroupant des partis du Front patriotique pour la défense de la République (Fpdr) et quelques formations du pôle des partis indépendants, n’a pas raté l’opposition désireuse de remettre Me Abdoulaye Wade en selle. «Choquée et même scandali- sée», cette coalition a condamné avec «la dernière énergie» ce qu’elle appelle l’«irresponsa- bilité et l’incompétence» de cette opposition qui est allée le sortir de «son repos» à Ver- sailles pour tenter d’en faire sa tête de liste aux élections lé- gislatives du 30 juillet 2017. Cette structure politique coor- donnée par Ousmane Faye pense même que «si l’ancien Président qui a eu la chance de courir derrière le cheval de Serigne Touba accepte cette proposition de l’opposition, c’est qu’il a la malédiction divine. Parce qu’il sera décrédibilisé alors qu’il ne le mérite pas après le bon travail qu’il a fait en faveur du Sénégal quand il était Président de la Répu- blique». Pour les membres de la coalition «Mankoo wattu Senegaal 2017», Abdoulaye Wade ne doit pas finir dans ces condi- tions. Il doit être remercié de la manière la plus sincère pos- sible au lieu d’être exposé de cette manière. Ousmane Faye et ses camarades restent convaincus que si «Me Wade était le père de ces opposants, ils l’auraient laissé tranquille». Sur un autre plan, les membres de cette nouvelle coalition ont félicité le travail «remarquable» du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo, qui a réussi, «pour la première fois» au Sé- négal, à enrôler six millions d’inscrits sur les listes électorales. De la même manière, Ousmane Faye et ses camarades souhaitent une refonte «totale et radicale» de la classe politique notamment au sein de cette opposition «téléguidée» au soir du 30 juillet prochain. La nouvelle coalition «ouverte» à toutes les personnalités du pays veut avoir une forte représentativité à l’Assemblée nationale. Elle tiendra dans les prochains jours une «grande rencontre» suivie d’une confé- rence de presse pour «présenter officiellement» ses membres. Mankoo wattu Senegaal a profité de sa rencontre pour pré- senter ses condoléances aux Sénégalais, à toute la Oummah islamique suite à l’incendie qui a endeuillé la retraite spirituelle de Médina Gounass. Pour Ous- mane Faye et ses camarades, il faut rendre grâce à Dieu et évi- ter les polémiques qui ne mè- nent à rien.
Sada Ndiaye «Il est mal placé pour donner des conseils à Macky Sall»
En réplique à la sortie de Sada Ndiaye qui a décrié la manière dont l’incendie du Daaka a été géré par Macky Sall et son régime, les apéristes de Nguidjilone sont montés au créneau pour signaler qu’«il est mal placé pour donner des conseils».
MAO SIDIBÉ, CHANTEUR, AUTEUR-COMPOSITEUR, PRODUCTEUR «Les rappeurs sont moins hypocrites que les autres»
Propulsé avec son tube «my sunshine» qui l’a fait découvrir au public sénégalais, Mao Sidibé ne cesse de surprendre avec ses mélodies et ses riches textes.
Pouvez-vous nous retracer votre itinéraire ? Je ne connais pas la date exacte de mon entrée dans la musique, mais j’ai commencé d’abord à danser avec le groupe best of the best, nous faisions partie de la première édition d’Oscar des vacances en 1993. En tant que bande de copains, nous nous amusions et aimions beaucoup le fait d’avoir des fans filles (rires). Par la suite, on s’est convertis dans la musique en faisant le rap. A la base Pbs, P-Froiss et Daraj, nous ont fait aimer le hip hop. Notre groupe a changé de nom et nous devenons du coup BBC, notre premier album «tioukli » verra le jour. Par la suite nous avons voyagé et avions fait une longue tournée. Le deuxième album sortit avec «Nabanko». Nous avons eu beaucoup de links avec d’autres structures de musique c’est ce qui m’a amené à faire de l’électro, du rock, entre autres… Je suis rentré au bercail depuis 4 ans quand le groupe s’est disloqué. Êtes-vous toujours dans le mouvement hip hop? J’y suis toujours car j’y compte des amis. J’ai produit Nitdoff pour ces trois premiers albums. Ma structure «Mao prod» qui s’occupe de la réalisation, de vidéo clip. j’ai travaillé avec Simon, Keur gui, Nix. Je suis toujours dans le hip hop puisqu’il regorge beaucoup de secteurs. J’ai commencé avec le rap mais à un moment donné j’ai arrêté, mais comme le hip hop est mon premier amour je compose pour les rappeurs. J’y suis en tant que compositeur mais en tant que chanteur je fais des featuring (Nix, Nitdof, Allien Zik…) Le hip hop ne marche plus ? Le rap marche mais pas pour tout le monde. Beaucoup d’entre eux y trouvent leur compte. Aussi la différence entre le rap et les autres musiques est que, les rappeurs réinvestissent. La majeure partie d’entre eux ont leur propre studio pour s’autoproduire ce qui n’est pas le cas pour les autres artistes qui font d’autres musiques. Est-ce à dire qu’ils sont beaucoup plus professionnels ? Loin de moi cette idée. Mais dans tous les styles de musiques, il ya des professionnels et des toquards. Le rap est mon premier amour ; donc si j’ai à défendre une musique ce serait le rap. Cependant j’écoute tous les styles musicaux locaux, le mbalakh, la salsa… Pourquoi vous avez opté pour l’électro ? Ce n’était pas un choix, je l’ai fait suite à des rencontres. Comme je suis de nature très curieux, je m’ouvre à tous les styles et j’ai eu envie d’explo- rer d’autres horizons que le hip hop et le reggae que je faisais. Je suivais beaucoup l’Orchesta Baobab qui m’a bercé dans mon enfance. Mais ma base de musique est celle mandingue avec les Ali Farka Touré car mon père les écoutait. Mais pour le coté Rock, c’est mon grand frère qui écoutait, Dire Street, Tracy Chapman, qui m’a influencé. Mon premier album «Accent grave» est un mélange de afro-pop –soul ; je prépare un mini album «street album» une musique urbaine dance hall, Rnb… ce sera d’ici cet été. Mon deuxième ce sera en 2018, car je veux du lourd et j’aimerais qu’il soit plus au top que le premier. Un travail de titan est en train d’être mené pour le plus grand plaisir des mélomanes. Ma conviction est qu’un nouvel album, doit toujours être de meilleure qualité, sinon cela ne vaut pas la peine d’en sortir
SERIGNE AHMA MBACKE «Macky Sall a déjà perdu àTouba»
Le fils de feu Serigne Mourtada Mbacké n’est pas du tout convaincu par la marche des affaires publiques. Selon lui, Macky Sall a perdu d’avance Touba concernant les prochaines joutes électorales.
Les élections législatives du 30 juillet prochain seront «amères» pour Macky Sall. Et gagner Touba lui sera «impossible». C’est la conviction du jeune marabout, Serigne Ahma Mbacké, Ibn Serigne Mourtada Khadimou Rassoul. Selon ce dernier qui, dit-il, n’est pas du tout rassuré par Macky Sall et son régime, les jeux sont faits concernant les prochaines joutes électorales. Les raisons évoquées par le marabout pour expliquer l’éventuelle défaite du Président de la République résident dans le fait que, selon le lui, le chef de l’Etat n’a aucun respect envers les jeunes marabouts. «Je veux faire savoir à Macky Sall qu’il a perdu d’ores et déjà Touba pour les prochaines joutes électorales. Qu’il le sache. Macky Sall manque de respect non seulement aux jeunes marabouts, mais aussi à Touba. Je demande aux Sénégalais et aux mourides de ne pas voter pour lui. Le fait de lui donner une victoire serait notre enfer. Il a le souhait mais il ne peut pas», a souligné Serigne Ahma Mbacké, hier à son domicile. Pour ce dernier, les émissaires de Macky Sall dans la ville sainte de Touba, que le marabout qualifie de «profiteurs», ne font que lorgner son fauteuil. «Qu’il sache que ses émissaires à savoir Cheikh Kanté, Cheikh Amar et Birima Mangara seront à l’origine de sa débâcle à Touba. Ils ne sont pas des mourides», a-t-il indiqué. C’est ainsi que Serigne Ahma Mbacké met en garde ces derniers. «Nous allons leur barrer la route. Nous n’allons jamais accepter ce trio et quiconque se cache dernière Serigne Touba pour ré- gler ses affaires.», a-t-il averti. Le jeune marabout a promis une importante déclaration les jours à venir pour, précise-t-il, parler des «affaires brû- lantes»
Viol d’une écolière à Rufisque – Un maçon et le père de la victime s’accusent mutuellement
L’affaire de meurs qui défraie toujours la chronique au quartier Arafat de Rufisque a été finalement jugée hier au niveau du Tribunal de grande instance de Dakar. La victime qui est élève en classe de CE2, prétend avoir été abusée sexuellement par un de ses cousins répondant au nom de Toumany Fofana. A l’en croire, ce dernier qui est maçon de son état, a profité de l’absence de ses parents pour la contraindre à une partie de plaisir. Mais à la barre, le prévenu a nié les faits qui lui sont reprochés. Selon Toumany Fofana dont les propos ont été corroborés par un témoin, c’est plutôt le père de l’écolière qui est le bourreau de sa propre fille. Enfonçant le clou, le témoin cité par la défense pour éclairer la lanterne du Tribunal n’y est pas allé par quatre chemins pour dé- clarer à la stupéfaction générale, avoir surpris un jour le père en plein ébats sur sa fille. Accusations contre accusations, le maî- tre des poursuites qui a perdu son latin dans cette tragédie familiale, s’en est rapporté à la sagesse du Tribunal. Étant donné que cette affaire comporte beaucoup de zones d’ombres, elle a été finalement mise en délibéré à la date du 25 avril prochain. Au sortir de la salle, le témoin ayant comparu dans cette affaire en a pris pour son grade. Il a été tout bonnement abreuvé d’injures par le camp adverse qui a failli lui faire passer un sale quart d’heure. Fort heureusement pour lui, qu’il y avait une présence dissuasive des forces de l’ordre.
Saccage à la mairie de Medina Sabakh
Plusieurs personnes arrêtées et une longue liste de blessés enregistrée
La Mairie de Médina Sabakh a fait l’objet de saccage par une partie de la population. Lors d’une audience foraine qui a été organisée par la municipalité pour permettre à plus de 2 000 personnes d’avoir leur extrait de naissance, la foule qui avait pris d’assaut l’institution, a procédé au saccage des locaux. En cause, les lenteurs liées aux procédures administratives.