«J e suis un citoyen sénégalais, venu pour écouter, regarder etsurtout pour répondre à l’appel d’un mouvement qui s’est déjà battu pour son pays. Ceux qui pensent que le défi c’est d’enregistrer un million de personnes n’ont rien compris, nous devons encourager Y en à marre. Ce que nous avons à faire, nous le savons. Le régime en face connaît assez bien cette place. Je suis venu aussi pour représenter des citoyens quisont aujourd’hui otages politiques, venir les représenter en tant que citoyens séné- galais. Cet appel du mouvement Y en marre est aussi contre la restriction de libertés collectives et individuelles. Je suis auprès du peuple pour des combats à venir, pour que la démocratie soit une réalité et non un slogan».
Une drone surveillait la manifestation de Y en a marre
Les autorités avaient l’oeil rivé sur la manifestation du mouvement Y en a marre pour dénoncer ce qu’il appelle les dérives du régime de Macky Sall. En plus du dispositif discret des forces de l’ordre pour surveiller le rassemblement, une drone surveillait la manifestation. La police et la gendarmerie qui sont maintenant dotées de drones, ont fait usage de ce nouvel outil efficace qu’elles ont fini d’intégrer dans leurs dispositifs d’intervention. La drone survolait la foule jusqu’à la hauteur de la station d’essence se trouvant à quelques jets de pierres de la Place de l’Obélisque. Mais l’appareil n’a pas dépassé la station pour éviter de perturber la manifestation où les gens étaient surexcités. En tout cas, même s’il faut s’attendre à des sorties de responsables du parti au pouvoir pour minimiser la mobilisation, les forces de l’ordre, elles, ne doutent pas que c’était un grand rassemblement.
18ÉME ÉDITION DE LA FIARA-COLERE « L’état ne favorise pas ses propres artisans »
Le Sénégal a entrepris la création du Projet Mobilier National. Depuis lors les artisans n’y trouvent pas leur compte. C’est du moins l’avis de Cellou Sylla exposant de tableau d’art et de sculpture en bois d’objets d’art.
A quelques mètres de l’entrée du cices, se trouve Cellou Sylla qui est venu exposer cestableaux d’art et des sculptures en bois d’objet d’art. A en croire au passionné de l’art, « L’Etat ne favorise pas ces propres artisans». Vu que la majeure partie des meubles et décorations que l’on retrouve dans les bureaux administratifs sont exportés, malgré que le Sénégal ait accédé au mobilier national, Cellou Sylla pense que le travail reste encore Selon lui ses œuvres d’art (tableaux et Object d’art) font partie de « notre quoti- dien et donnent vie a nos maisons ». Prendre de l’abstrait pour en faire un «symbole», une « signification », ou bien même un «masque» pourla représentation de la réalité, voila ce que ces artistes s’attèlent tous les jours .L’exemple des trois têtes de singe sculptées en bois , est assez illustratif. « Ne vois rien, dit rien, tant bien juste pour montrer le bon com- portement de la femme dansson mariage », nous dit Cellou Il souligne que la sculpture est une activité traditionnelle africaine qui « sous forme de totem, fétiches et idoles, repré- sente nos réalités» En constatant toute son importance, Samba Dia visiteur pense que l’état doit donner « plus d’importance à ces artistes qui sont les garants de la promotion de la culture sénégalaise». Il doit surtout «augmenter les galeries, promouvoir ces œuvres dans des foires pour sauver ce milieu » conclut cellou
JUSTICIABLE
Le Forum du justiciable a dénoncé « le trop plein » de pouvoir du Procureur de la République. Son président, Babacar Bâ a déclaré que l’une des raisons de l’organisation de la manifestation par le mouvement Yen a marre hier à la Place de l’Obélisqueest liée à cette situation. «Ce qui nous rassemble ici, aujourd’hui, c’est que nous avons une justice inéquitable. A chaque assemblée générale, les magistrats réclament l’indé- pendance de la justice. Au Séné- gal, le procureur a trop de pouvoir», a déploré le juriste. Il a aussi salué l’esprit «pacifique, sans heurt ni violence de la rencontre à laquelle a répondu massivement le public.
“Mondialiser le conflit syrien, ce n’est pas aider à son règlement”
À la suite d’une intervention unilatérale contre une base militaire syrienne, l’administration Trump a indiqué, vendredi, être prête “à en faire plus”. Une menace qui risque de donner une plus grande ampleur au conflit syrien.
Samuel Sarr a perdu sa maman
Il y avait foule à l’hôpital Principal hier à l’occasion de la levée du corps de la mère de l’ancien ministre d’Etat Samuel Ameth Sarr. La cérémonie a eu lieu en présence de nombreuses personnalités dont Me Oumar Youm, émissaire du Président Macky Sall. Le directeur de Cabinet du Président a témoigné longuement sur les relations entre Macky Sall et Samuel Sarr qui ont cheminé ensemble au Parti démocratique sénégalais (Pds). Accompagné de Bruno Diatta, Me Youm est revenu sur les relations amicales et fraternelles qui lient Macky Sall à Samuel Sarr avant de louer ses qualités, notamment l’ouverture d’esprit de Samuel Sarr. En témoigne, dit-il, le déplacement de la Première Dame, Marième Faye Sall juste à l’annonce du décès de la mère de l’ancien Dg de Senelec. Ses amis du Pds n’étaient pas en reste puisque l’ancien ministre Cheikh Tidiane Sy, était au centre de l’organisation de la cérémonie. Le coordonnateur du Pds Oumar Sarr, Cheikh Amar, la présidente du Conseil économique, social et environnemental (Cese) Aminata Tall, le député Abdou Mbow qui représentait l’Assemblée nationale, Farba Senghor, Pape Samba Mboup, Modibo Diop, Ameth Amar, Lamine Faye, Mamadou Lamine Massaly, Maodo Malick Mbaye, Mbaye Pekh étaient tous là pour témoigner leur amitié à Samuel Sarr. Serigne Cheikh Saliou Mbacké, marabout de Samuel Ameth Sarr a dépêché une délégation dirigée par Serigne Saliou, fils de Abdou Lahad Mbacké (Baye Lahad). Tivaouane avait également envoyé une délégation. La dépouille sera acheminée en Gambie où l’inhumation est prévue pour mardi prochain. «L’As» présente ses sincères condoléances à l’ancien ministre d’Etat.
Incendie au marché Hlm – Réaction du maire des hlms
Le maire des hlm venu s’enquerir de la situation a deploré le manque d’organistion qui regne dans le marché. Neamoins pape seck regrette et compte accompagner les sinistré. Pape seck maire des hlm au micro de mantoulaye thioube ndoye et ousmane deme
RASSEMBLEMENT RÉUSSI DE YEN A MARRE – Macky invité à «revenir sur terre»
La Place de l’obélisque a refusé du monde hier. Homme politique, société civile, citoyens lambda et autres indignés se sont joint pour fustiger «les dérives du régime de Macky Sall». Initié par le mouvement Y en a marre, le coordonnateur, Fadel Barro, s’est réjoui de la qualité de l’assistance. Le chef de l’Etat est aussi sommé de «revoir sa démarche, parce qu’il n’est pas trop tard pour bien faire».
Le mouvement Yen a marre a battu le macadam hier à la Place de l’Obélisque. C’est dès 15 heures que les manifestants ont assiégé les lieux, vêtus de t-shirt noirs barrés du message «Lu Ëpp Tuuru» (trop c’est trop), écrit en couleurs rouge et noire. Toutes les tranches d’âge sont repré- sentées par des hommes et femmes vi- siblement engagés pour le combat contre les dérives de l’Etat. L’ambiance a aussi été marquée par les chants de contesta- tion, produits par des rappeurs révolu- tionnaires, distillés par la puissante so- norisation. Des pancartes sont arborées tout haut. Dessus, on peut lire les cour- roux et indignation de différents membres de l’opposition, des travailleurs du secteur privé, des agriculteurs, etc. Avant 17 heures, les premiers intervenants ont commencé à se succéder sur la scène aménagée pour l’occasion. Le bal est ouvert par le Collectif des 120 travailleurs renvoyés de Necotrans. Ensuite place au représentant du « Front du non » de Bargny, puis il y a eu les rapatriés des Usa, les paysans, le représentant des détenus, les hommes politiques de l’opposition… Comme devant un mur er lamentations, lesintervenants ont déballé et fustigé ce qu’ils appellent «une justice sélective», «la mal gouvernance», «l’absence de vision du gouvernement», entre autres tares dénoncées. Le pari de la mobilisation Ayant promis de mobiliser un million de citoyens à leur manifestation, on peut dire que le pari de la mobilisation a été réussi par le mouvement Yen a marre. La foule grossissait de minute en minute. Il a finalement fallu qu’une partie de l’assistance aille derrière le podium, pour avoir une vue rapprochée sur la scène. Créant ainsi un cercle autour du centre d’attraction. «On a dé- passé le chiffre d’un million de mani- festants», s’est glorifié Fadel Barro, Coordinateur du Mouvement Yen a marre. «Ceux qui veulent créer une ten- sion et le mettre sur le dos de Yen a marre ont eu honte. Ils ont dit que nous ne seront pas un million, mais nous sommes plus d’un million, car ceux qui sont mobilisés dans leurs maisons sont encore plus nombreux. On a dépassé le chiffre d’un million de manifestants», n’a-t-il cessé de revendiquer. Et de pour- suivre pour dire que «ce qui est plus important, c’est de parler des maux du peuple. Même si on est trois personnes, cela nous suffit. Qu’on ait une foule à perte de vue ne nous intéresse guère. Ce qui nous intéresse, c’est de voir des personnes convaincues de notre combat». Fadel Barro a estimé que des rencontres du genre sont sollicités par le peuple, qui avait besoin de cadre d’expression. Alerte «C’est le fait d’oublier qu’on a porté quelqu’un au pouvoir qui entraine les excès du roi. C’est en ce sens que ce genre de rencontre est important, afin que nos dirigeants se souviennent qu’ils ont été élus ici par le peuple». Ces excès dont parlent les « Yen a maristes » sont relatifs à l’emprisonnement tous azimuts des membres de l’opposition, l’endettement de la jeunesse sénégalaise par nos gouvernants, le népotisme, le clientélisme politique, etc. Tout cela a fait dire à Barro qu’ils ont le droit d’alerter. «Un pays ne se construit pas avec des milliards, du ciment et du béton. Mais c’est d’abord avec des va- leurs (…) C’est avec des vertus qu’on construit une nation, pas avec desinsultes et invectives. Il ne sert à rien de nous calomnier. C’est l’espoir du Sénégal qui nous préoccupe. Cela vaut le coup de recevoir et de subir des attaques, des coups… Le Sénégal, comme disait Hamidou Kane, est un sujet sérieux. Ne jouons pas avec. On demande à Macky Sall de revenir sur terre, parce qu’il n’est pas trop tard pour bien faire. Avec l’espoir qu’il a suscité lorsqu’on l’a élu pour faire chuter Abdoulaye Wade, si aujourd’hui ce dernier se retourne pour nous accompagner dans notre manifes- tation, alors Macky doit se remettre en question. Qu’il revoitsa démarche. Nous espérons que notre critique sera construc- tive», a-t-il dit pour clore le meeting. Avant de demander à la jeunesse séné- galaise de tout faire pour se munir de leurs cartes d’électeur. «Il faut que les jeunes soient debout et prêt, parce que c’est eux qui sont l’avenir de ce pays», a-t-il lancé aux jeunes qui sont entrés en transe, harangués par les conseils des « Yen a marriste ».
ANGLETERRE BON et Alfred face à l’ogre Man City.

Hors de la zone rouge grâce à sa victoire sur Middlesbrough (4-2), Hull City de Baye Oumar Niasse et Alfred Ndiaye ne compte pas retomber dans ses travers. Les Tigers auront un déplacement très difficile sur la pelouse de Manchester City