L’Alliance pour la République (Apr) adresse ses vives félicitations au Premier ministre Mahammed Boun Abdallah Dionne pour sa prestation de haute facture, lors du passage du Gouvernement, jeudi 23 mars 2017, à l’Assemblée nationale, autour des questions d’actualité. Cet exercice d’échange entre le gouvernement et la représentation nationale participe indubitablement au renforcement de la démocratie sénégalaise. Dans un communiqué, Seydou Guèye et ses camarades sont d’avis que cette rencontre de partage vient également administrer la preuve que le gouvernement travaille inlassablement à la déclinaison de la vision du Président Macky Sall, en réalisations concrètes, de ses choix stratégiques, et de ses options de consolidation de l’État de droit, de l’égalité des citoyens devant la loi, de bonne gouvernance et de transparence dans la gestion publique.» «L’Apr confond dans ses félicitations, l’ensemble des membres du gouvernement qui ont apporté en toute sérénité les clarifications nécessaires et les réponses appropriées aux questions des dé- putés membres du Groupe Benno, dont la posture mérite d’être saluée. Enfin, l’Alliance pour la Ré- publique réaffirme son soutien indéfectible et son engagement sans faille au Président Macky Sall, le félicite également pour son bilan élogieux au bout de 5 ans, et encourage le gouvernement à poursuivre les efforts, en vue de bâtir un Sénégal de paix, prospère et émergent», lit-on dans le document…
Face aux députés, le Pm a laissé entendre que «le Sénégal c’est le pays du 19 mars 2000, du 23 Juin…».
Le peuple n’a pas changé, il est le même et il donne tous les jours une leçon de modestie aux dirigeants de ce pays pour qu’ils apprennent à servir et non se servir. Malheureusement, il semble que nos dirigeants peinent à retenir cesleçons de modestie. Sinon comment comprendre le fait qu’ilss’obstinent dans leur arrogance et leur suffisance au point de pousser les autorités religieuses à monter au créneau ?Effectivement, le Sénégal a connu son 19 mars 2000 qui consacrait une alternance mémorable, porteuse d’espoir, et son 23 juin 2011 qui traduisait l’exaspération et la déception des populations, car les fruits n’avaient finalement pas porté lesfleurs du Sopi. Aujourd’hui, rien n’a fondamentalement changé et la deuxième alternance du 25 mars 2012, supposée être celle de la rupture, ressemble à s’y mé- prendre à une pâle copie de la première. La gestion familiale et clanique du pouvoir est toujours d’actualité. L’Exécutif continue de manipuler les autres pouvoirs, de sorte qu’aujourd’hui, avec la traque de certains opposants, le pouvoir judiciaire est accusé d’être à la solde de l’Exécutif. Mais le Pm qui était hier face aux députés, a botté en touche ces accusations en ces termes : «Pourquoi un ministre, un maire ou un député qui fait dans la mal gouvernance devrait être libre de faire tout ce qu’il veut ? Le Sénégalsous Macky Sall, ce n’est pas cela ; c’est la loi pour tous». Les populations apprécieront. L
BAMBA FALL ET CIE
Le Maire de la Médina, Bamba Fall, et ses compagnons d’infortune devront prendre leur mal en patience. Leur demande de liberté provisoire sera examinée par la Chambre d’accusation le 28 mars prochain. L’annonce a été faite hier par la défense. Les mis en cause ont été inculpés, puis placés sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt de Rebeuss, on se le rappelle, dans l’affaire dite du saccage du siège du Parti socialiste. C’est Ousmane Tanor Dieng en personne qui avait porté plainte contre eux à la suite de ces évènements. Entendus par la Brigade des affaires générales de la Dic, ils avaient été déférés au parquet avant d’être inculpés par le Doyen des juges Samba Sall, pour les délits de menaces de mort, injures publiques, violences et voies de faits et destruction de biens appartenant à autrui.
LE PM ENFONCE KHALIFA dans la caisse
«I l ne m’appartient pas de qualifier les faits mais nous n’allons pas nous dérober (…) Il n’existe pas de fonds politiques dans ce pays. Il existe des fonds spéciaux, des fonds de souveraineté (…) Il faut que les Sénégalaisle sachent, il n’existe pas des caisses noires dans lesquelles ont fait ce que l’on veut, sans reddition des comptes (…) Cette caisse d’avance, avait existé principalement parce que noussommes à Dakar. En 1997, après la réforme, il a été institué pour le règlement de prêts de manifestation, à l’occasion d’accueil de personnalité, d’inaugurations et cérémonies populaires de la ville de Dakar. C’était pour cela, par pour des fonds politiques. Je voudrais rappeler quelques principes que le chef de l’État nous rappelle très souvent. Il l’a dit et il le répète : «Je ne pro- tégerai personne». Et c’est la réalité. C’est ce qui inspire l’ac- tion du Gouvernement en matière de reddition des comptes. Vous êtes députés, maires, élus, vous devez rendre compte. L’Ige nous inspecte, les ministères ; elle inspecte les projets que l’exécutif gère. Elle inspecte également les collectivités locales qui sont administrés librement (…). L’Ige a préparé un programme annuel 2015, comme pour toutesles années qui passent. Elle a fait son programme et a voulu s’intéresser à l’activité publique dansles collectivités locales. Sept Mairies sont auditionnées, pour permettre des vérifications administratives et financières. Il y a la Mairie de Dakar, celle de Fatick, y compris pour la gestion du Maire Macky Sall, il y a la Mairie de Guédi- awaye, Pikine, Ziguinchor et Kaolack. À l’issue de ces sept missions, qui ont été lancées dansle cadre le plusrespectueux des règles de la gouvernance publique, avec initialisation de la mission, avec les Maires eux mêmes, conclusion à partir de rapports contradictoires, conclusion et échange avec les Maires et leur équipes, rapports définitif envoyés aux élus et également au Gouvernement. Qu’est-ce qu’a fait le chef de l’État ? On le mêle un peu trop à cette activité qui est une activité administrative, normale et régulière. Le chef de l’État a approuvé l’ensemble des sept rapports. Il a écrit, lu et approuvé (…) Et quand il en a fait l’approbation, il en a terminé. Ça devient l’affaire du Gouvernement. Et l’ensemble des sept rapports devient de fait des instructions, des directives présidentielles pour le Gouvernement (…). Si aujourd’hui certains dossiersontsur la place publique ce n’est pas la faute du gouvernement. Le gouvernement n’en a jamais parlé. RADIOTHÉRAPIE EVA MARIE COLLE SECK RÉPOND Aujourd’hui, nous pouvons considérer que les choses ont été gérées et que nous avons beaucoup d’espoir concernant l’arrivée au Sénégal de quatre accélérateurs de particule, c’est-à-dire les dernières générations qui per- mettent de faire la radiothérapie. Deux pour l’hôpital DalalJamm, un pour Le Dantec et un dans le secteur privé (…)Aucun malade qui devait faire la radiothérapie n’a été oublié, et aujourd’hui nous avons 36 malades qui sont pris en charge parl’État au niveau du Maroc. Tout se passe très bien avec un accompagnement parles médecins, mais également des assistants sociaux et une prise en charge complétée sur place par l’Ambassadeur et le Consul général. Nous avons également une prise en charge qui est complète. Nous allons aussi tout faire pour que ce qui s’est passé ne se reproduise plus. ABDOULAYE DAOUDA DIALLO ET LE FICHIER ÉLECTORAL Le chiffre de quatre millions a été largement dépassé. Aujourd’hui, à la date d’hier, 22 mars, nous avons exactement cinq millions 127 mille 262 inscrits. Et je rappelle que nous avons encore un bon moment parce que les inscriptions vont s’arrêter officiellement le 23 avril 2017. Au rythme où vont les choses, nous sommes en mesure de nous attendre à un chiffre qui dépassera celui du fichier antérieur qui était de l’ordre de cinq millions 500. Aujourd’hui, on pense allégrement à atteindre le chiffre de six millions d’inscrits. Le fichier qui existait ne fera pas l’objet d’une utilisation pour ces élections qui devrait se tenir.
RETRAIT DES CARTES D’IDENTITE BIOMETRIQUES – Pagaille totale à la DAF
A la commission de retrait des cartes d’identité biomé- triques logée à la Direction de l’automatisation du ficher, c’est une véritable pagaille qui empêche les citoyens d’entrer en possession de leur pièce.
Des milliers de Sénégalais déjà inscrits dès le début de l’opération peinent à retirer leurs cartes. Au niveau de la Direction de l’automatisation du fichier (Daf) en tout cas, c’est la galère. Il y a quelques jours d’ailleurs, une femme d’une soixantaine d’années s’en est violemment prise aux préposés à la remise des cartes. Elle voulait savoir comment cela se fait qu’elle soit parmi les premiers inscrits alors que sa pièce n’est toujours pas disponible. Cela, au moment où plusieurs nouvellement inscrits sur les listes ont reçu la leur. Comme explication, on lui a sorti le… «hasard». Ah bon ? Reste à expliquer comment, techniquement, un tel hasard se produit dans une situation d’automatisation du fichier. En réalité, il se pose un vrai problème d’organisation au niveau de la commission de retrait logée à la Daf. Des milliers de cartes sont disposées n’importe comment sur des tables, à charge pour seulement deux personnes de les distribuer. Ces messieurs, eux, ne se cassent même pas la tête ; ils vous retournent aussitôt votre récépissé et vous demandent de repasser plus tard. Une situation d’autant plus révoltante qu’elle contraste avec la vélocité notée quand il s’agit de remettre leurs cartes à des militants. Certains parlent même de retrait à la… carte du parti ! Le minimum que l’on demande aux chargés des opé- rations, c’est d’avoir conscience du fait que cette carte est un droit pour le citoyen qui a des devoirs à accomplir avec. Parce que les actes qui sont présentement posés sont moralement et éthiquement répré- hensibles. Ils trahissent un esprit non-citoyen et une maladie de la conscience à laquelle il faudrait radicalement trouver un remède. Avant que la situation n’explose .
QUESTIONNEMENTS SUR L’AFFAIRE KHALIFA SALL – Pourquoi lui ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi tout de suite ?
La braise qu’est finie par devenir le dossier Karim Wade entre les mains de l’actuel président de la République, n’a manifestement pas servi de leçon au pouvoir en place qui, décidément, affectionne les questions judiciaires et, encore une fois, tutoie l’abus et flirte avec le ridicule, avec le dossier Khalifa Sall. En effet, supposons que l’actuel maire de Dakar ait fauté, comme on dit, dans l’exercice de ses fonctions. Et, à ce qu’il semble, il n’a pas réfuté les faits à lui reprochés, se limitant à en contester la qualification et à déclarer qu’il n’a pas détourné l’argent de la ville à des fins personnelles et ne révélera pas l’identité des bénéficiaires de la fameuse «caisse d’avance» ; et le procureur a fini de réunir ses arguments et preuves à charge. Seulement, dans cette nouvelle affaire, tout comme dans celle de Karim, semblablement à celle de la femme adultère présentée à Jésus par une populace hypocrite porteuse de pierre, importe peu ce dont on l’accuse, ce qu’il aurait fait ou n’aurait pas fait, car ça empeste l’inconséquence populiste, rancunière et outrancière, ça pue la bêtise politicienne dont les effluves embrument les intelligences et sont les pires ennemis des gouvernants et des juges ; et me viennent à l’esprit, au regard de tout le tintamarre et la poussière faits autour de la question par la canaille politicienne, cette parole du Christ, à propos de la femme adultère, «que celui qui n’a jamais péché lui jette la première pierre», et cette autre de mon père, rappelant qu’«un voleur doit avoir la pudeur de crier au voleur». Et les questions toutes simples que voici me taraudent l’esprit : pourquoi Khalifa seul et seulement ses souteneurs et ses collaborateurs (Bamba Fall, Mbaye Touré, Yatma Diaw et consort) sont présentement pris pour cibles ? Pourquoi maintenant, à quelques mois des élections législatives, après qu’il se soit éloigné du camp présidentiel et ait annoncé son intention d’y présenter une liste ? Pourquoi autant de précipitation et d’acharnement dans la gestion du dossier, sans égard aucun à son statut de maire de la capitale, membre de plusieurs organisations internationales, sans mesure d’accompagnement pour la préservation de l’institution communale et la continuité du service public et sans enquête sur les conditions de création et de fonctionnement de la «caisse d’avance», comme recommandé par le rapport d’audit ? L’aurait-on ciblé s’il était resté bien sage à sa place de «béquille» présidentielle, quoi qu’il ait pu faire ? Pourquoi les mêmes personnes qui avaient sorti Barthélemy de prison pour le parachuter secrétaire élu à l’Assemblée nationale, au grand dam d’une frange importante de la population dont la famille du défunt Ndiaga Diouf, veulent-ils aujourd’hui le déchoir et le retourner en prison ? Est-ce pour le punir d’un crime qu’il aurait commis ou pour sanctionner le partenaire «ingrat» et «turbulent» qu’il est devenu ? Pourquoi aucun des responsables politiques épinglés par les missions de contrôle et qui sont dans le camp présidentiel ou bien qui l’ont rejoint n’a été inquiété, depuis le temps que l’on clame la reddition des comptes ? À ces interrogations et à bien d’autres de la même veine, chaque citoyen sénégalais doit trouver des réponses dans son intime conviction. Car, après tout, le citoyen est aussi «juge», je devrais dire témoin de tout ce qui se passe et de tout ce qui se fait dans son pays. Et que cela plaise ou non aux por- teurs de robe, il juge les juges, les gouvernants et les autres en attendant le jugement divin. Il condamne aussi dans la prison de son cœur. En vérité, si rien ne vaut la justice, l’arbre de la paix, rien, non plus n’est pire que l’injus- tice, l’arbre de tous les troubles. Hélas, les humains (les politi- ciens plus que tous les autres), sont plus prompts à semer les graines de l’injustice, comme s’ils ne savaient pas que la paix qu’ils appellent de tout cœur est le fruit de la justice, tout comme la guerre est celui de l’injustice. C’est pourquoi, en matière de justice, la «présomp- tion de culpabilité» ne suffit pas, il faut des preuves ainsi que des juges équitables et désintéressés ; car dès que l’esprit de parti ou de vengeance infeste le temple de Thémis, l’équité la déserte et l’injustice y installe ses quartiers. Et parle ainsi la voix de la sagesse : n’accuse pas sans preuve, n’accable pas le porteur de la même faute que tu portes en toute innocence, soit compatissant envers le repenti, ne condamne jamais un innocent, que tes prières, toujours, accompagnent le condamné… Après cela, et c’est là le plus important, que les experts ré- fléchissent sur les questions liées à l’équité et à la justice, à l’éthique et à la politique, aux droits de l’homme et du citoyen ; sur la question des doubles casquettes et des conflits d’intérêts qui leur sont inhérents (président de la République/secrétaire général de parti, ministre de l’Intérieur/responsable politique, etc.) ; sur l’avenir de la gouvernance au Sénégal et comment apaiser l’espace politique et réussir une cohabitation sans heurts majeurs entre le pouvoir et l’opposition à tous les niveaux, aussi bien entre le pouvoir politique central et le pouvoir politique local, quel que soit leur bord, qu’entre les députés et autres conseillers ; sur une meilleure gestion des affaires publiques où les pratiques telles que celles dont on accuse le maire de Dakar et bien d’autres qui sont courantes et connues de presque tous ne soient plus possible nulle part, car, me semble-t-il, tout est question de système. Et, résoudre le problème à ce niveau, c’est cela l’urgence aujourd’hui. En vérité, barrer la route aux violeurs de la loi, en assurant la sécurité des per- sonnes physiques et morales et des biens publics et privés, par un dispositif fiable, est plus important que courir d’hypo- thétiques fauteurs de troubles. Oui, mettre en place un cadre institutionnel solide favorisant la transparence et la bonne gou- vernance même contre les in- térêts politiques «des princes», est plus sage que profiter d’un cadre défectueux pour défendre de vulgaires intérêts politiques où de passer son temps à jeter des pierres contre des adversaires. Enfin (et c’est important), que le pouvoir sache que les tape- à-l’œil et autres saupoudrages, consistant à «sacrifier» un ou deux de ses propres responsa- bles politiques, pour la galerie, pour un semblant de vraisem- blance, ne sauraient prospérer, car les Sénégalais veulent du sérieux. Ha ! Si mes conci- toyens étaient sûrs et certains que «les audits» et «la traque» étaient sincères et sans partipris, avec pour seul objectif l’intérêt supérieur de la nation, peut être alors qu’ils auraient applaudi, et des deux mains, je crois. Hélas, «il n’en est rien», pensent-ils, à juste titre, au re- gard de l’agitation politique qui la nimbe. Et, pendant que «le jeu» politicien bat son plein, sapant la foi et la confiance des citoyens, le Sénégal traîne encore piteusement les pieds, et les Sénégalais sont fatigués de leurs hommes politiques et las de courir le quotidien. Le réveil sera, certes, brutal, pour tous ceux-là qui jouent à en- dormir le peuple ; en vérité c’est eux qui dorment, mais ils ne savent pas. Abdou Khadre GAYE Écrivain, Président de l’EMAD Tel : 338426736
France: le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian rejoint Emmanuel Macron
Après l’alliance passée avec le centriste François Baryou, Emmanuel Macron enregistre un nouveau ralliement de poids avec le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian. Selon le journal Ouest-France, il doit annoncer son soutien au candidat d’En Marche!, ce jeudi 23 mars à Rennes, en Bretagne, la région qu’il préside. Ce soutien n’est pas une surprise.
Egypte: dix soldats tués dans des attentats dans le Sinaï
En Egypte, dix militaires ont été tués jeudi dans deux attentats dans le centre du Sinaï. Par ailleurs, quinze terroristes ont été tués, a indiqué le porte-parole militaire. Depuis deux semaines l’armée a lancé une vaste opération visant une région qui sert de refuge aux membres du groupe Etat islamique du Sinaï.
Ukraine: explosion d’un dépôt d’armes et munitions dans l’est du pays
Dans la nuit de ce jeudi 23 mars, un gigantesque incendie s’est déclaré dans un dépôt de munitions près de Kharkiv, dans l’est de l’Ukraine. Les autorités ont entamé l’évacuation de 20 000 habitants de la zone et une enquête a été ouverte pour sabotage.
Mexique: le gouvernement exhorte ses entreprises de boycotter le mur
Le Mexique voit toujours d’un mauvais œil le mur que veut construire le président Donald Trump à la frontière. Mais cette fois, la préoccupation des autorités mexicaines porte sur l’éventuelle participation d’entreprises mexicaines. Le gouvernement du président Peña Nieto a tenu à les mettre en garde.