La troisième édition de l’Université de la décentralisation, concept initié par le Cercle des communicants en décentralisation (2cd) a démarré hier par un séminaire qui a porté sur le thème «Budget participatif et communication territoriale : le rôle du journaliste». À cette occasion, les acteurs territoriaux ont estimé que la participation citoyenne doit être érigée en règle de gouvernance pour un développement plus inclusif des territoires.

Le directeur du Centre hospitalier national de Pikine (Chnp) a réagi par rapport aux points de revendications soulevés par les travailleurs. Mouhamed Boune Abdallah Guèye a dit d’abord son étonnement sur le mouvement d’humeur, mais souligne que l’administration est ouverte au dialogue. «Nous sommes étonnés par ce mouvement de colère. Lorsque nous avons reçu les revendications des travailleurs, nous avons fixé une rencontre prévue le 29 mars prochain. Nous allons discuter point par point. Nous sommes ouverts au dialogue. Car nous sommes des partenaires qui ont les mêmes objectifs», explique M. Guèye. Il ajoute : «Depuis que nous sommes là, beaucoup d’efforts sont faits. Vingt-cinq (25) contractuels ont été recrutés en 2016. Les omissions sur les bulletins de salaires sont toutes réglées. La prise en charge médicale des travailleurs dans d’autres structures de santé pour des services que nous n’avons pas, est réelle. Nous avons rencontré l’Agence de la Cmu pour régler le problème des factures. Cependant, les agents doivent comprendre que les dépenses de personnel ne doivent pas dépasser 40% des dépenses de fonctionnement», précise Abdallah Guèye.

L’ardoise est salée. Elle est élevée à 700 millions Cfa. Cette manne financière représente les factures cumulées que le Plan Sésame et de la Couverture maladie universelle (Cmu) doivent au Centre hospitalier national de Pikine (Chnp). Une enveloppe que les agents de l’hôpital jugent très élevée. Ils attirent l’attention des autorités, d’autant plus que la subvention de l’hôpital est de 300 millions Cfa. «La Cmu et le Plan Sésame nous doivent des factures de 700 millions Cfa. Alors que la sub- vention de l’hôpital est de 300 millions Cfa. Nous demandons le paiement de sesfactures. Nousinterpelonsla ministre de la Santé et le Président de la Répu- blique pour que cette situation soit réglée dans les plus brefs délais, car elle a un impact négatif sur le fonctionnement de l’hôpital», martèle Ibrahima Diaw, le Sg de la sous-section Sas Pikine. Les travailleurs du centre hospitalier national de Pikine ont observé un arrêt de travail hier entre 10 heures et 13 heures. Ils dénoncent leurs dures conditions de travail. «Dehors le mur de l’hôpital est rose mais tout est morose à l’intérieur», souligne d’emblée les blouses blanches. Ilsrevendiquent de meilleures conditions de vie et de travail. «Nous réclamons le paiement équitable des primes de rendement et de motivation, l’évaluation du système des trois temps qui a fini d’user les travailleurs, le recrutement des prestataires de service, les avancements et les reclassements, le paiement des primes de caisse…», ajoute le syndicaliste. Les travailleurs de l’hôpital de Pikine envisagent d’organiser une marche de protestation après l’expiration de leur préavis de grève à partir du 9 avril prochain. «D’ici là, nous organisons tous les mercredis des arrêts de travail pour pousser l’administration à être réceptive à nos doléances», a averti M. Diaw.

La cité du rail a abrité, hier, la célébration de la journée mondiale de l’Eau. Le Dg de l’Onas annonce plus 2000 branchements sociaux prévus à court terme, pour l’amélioration du système d’assainissement de la ville.

En portant plainte à la S.u pour opération frauduleuse sur son compte, le célèbre restaurateur Momar Samb était loin d’imaginer que sa propre fille en était le cerveau. Cette dernière qui est âgée à peine de 17 ans a été alpaguée en même temps que 6 de ses complices.