Côte d’I voire – L’Eglise refuse la messe de requiem au chef des francs maçons
Le défunt ex-Grand-maître de l’Obédience Grande Loge de Côte-d’Ivoire [GLCI], Clotaire Coffie Magloire ne bénéficiera pas de messe de requiem de la part de l’église catholique.
Les nombreuses sollicitions de ses porches ont buté sur un NON ferme du Cardinal Jean Pierre Kutwa, Archevêque d’Abidjan, en Côte-d’Ivoire.
Depuis ses débuts officiels au 17e siècle, la Franc-Maçonnerie a toujours été vue par le Vatican comme une menace pour l’Eglise catholique. La Franc-maçonnerie est toujours formellement interdite aux catholiques bien que plusieurs aspects des rituels maçonniques proviennent de sources Egypto-Judéo-Chrétienne.
« Jean Pierre Kutwa a également demandé à Mgr Ziad Sacre, curé de la Mission catholique libanaise d’Abidjan, de ne pas célébrer une messe pour Michel Georges Ghorayed, le compagnon de route de Clotaire Magloire Coffie lors de leur accident mortel du 29 janvier, sur l’autoroute du Nord reliant Abidjan à Yamoussoukro, la capitale politique», indique Jeune-Afrique.
papa massata diacK, sur l’affaire iaaf «avec Lamine diack, nous n’avons fait aucune erreur»
Accusé d’être au cœur d’un vaste système de chantage et de corruption au sein de la Fédération internationale d’athlé- tisme lorsqu’elle était dirigée par son père, le fils de Lamine Diack continue à nier en bloc tout ce dont il est accusé. interview
il est bavard, limite intarissable, dès qu’il s’agit de se défendre. dans le salon de sa vaste villa dakaroise, papa massata diack est offensif, percutant, et crie au complot contre lui et surtout son père, lamine diack, 83 ans, l’exprésident de l’association internationale des fédérations d’athlétisme (iaaf). accusé d’avoir couvert des cas de dopage, en particulier chez des athlètes russes, en échange de pots-de-vin, ce dernier a été mis en examen pour «corruption» et «blanchiment aggravé» par la justice française, qui s’est saisie du dossier fin 2015. il est depuis interdit de quitter la france. son fils, businessman florissant qui a fait carrière dans le marketing sportif, est lui accusé d’avoir été l’acteur principal de ce vaste système de corruption présumée au sein de l’iaaf. recherché par interpol, il a été entendu par la justice sénégalaise fin août dernier à dakar. se disant serein malgré la procédureen cours, qui l’empêche notamment de voyager, «pmd» assure aujourd’hui être prêt à témoigner devant les magistrats français, à condition qu’ils effectuent le déplacement au sénégal. assumant tout ce qu’il a fait, il affirme avoir tous les moyens de prouver son innocence et continue de dénoncer une cabale montée par les adversaires de son père. Jeune Afrique : Où en la procédure judiciaire ouverte à votre encontre au Sénégal ? papa massata diack : J’ai été entendu par la police et par le juge d’instruction à dakar. nous attendons toujours les juges français pour voir où en est leur enquête, car depuis quinze mois, ils tardent à venir m’interroger officiellement. tout ce que je vois, ce sont des fuites dans la presse. Vous êtes donc prêt à vous expliquer devant les juges français ? oui, s’ils viennent au sénégal dans le cadre de l’entraide judiciaire entre les deux pays. c’est ce qu’il devraient faire s’ils veulent que l’enquête aboutisse. Vous faites l’objet d’un avis de recherche international émis par Interpol.Quelles en sont les conséquences sur vos activités ? l’instruction judiciaire au séné- gal m’impose un contrôle judiciaire. mon passeport est actuellement détenu par le juge d’instruction. Je suis donc bloqué au sénégal. dès le début, l’objectif était de nuire à lamine diack. Continuez-vous à nier tous les faits qui vous sont reprochés dans le rapport de l’Agence mondiale antidopage (AMA) ? ce rapport est tout à fait mensonger. il a été fait à charge. il est motivé par une vendetta personnelle de richard William pound (le président de la commission d’enquête de l’ama, ndlr) et de craig reedie (le président de l’ama, ndlr) vis-à-vis de lamine diack.J’en conteste les conclusions avec la plus forte énergie. Vous évoquez une sorte de complot britannique contre votre père. Qu’entendezvous par là ? richard William pound a sollicité le soutien de lamine diack à plusieurs reprises pour la présidence du cio ou son entrée à la commission exécutive mais mon père a refusé de le soutenir. il ne lui a jamais pardonné ça. quant à craig reedie, il voulait assurer la succession de lamine diack par sebastian coe. il était en campagne ouverte pour coe. Je l’ai vu personnellement. dès le début, l’objectif était de nuire à lamine diack. Comment réagissez-vous aux propos tenus par votre père devant les juges français, rapportés par le journal français Le Monde, vous mettant en cause dans le versement de pots-de-vin russes à l’opposition séné- galaise lors de la dernière présidentielle ? Je les ai niés et je continue à les nier. J’ai dit que je les mettais sur le compte de l’âge. ce qu’il a déclaré – s’il l’a déclaré, parce que moi je n’ai jamais vu de procès verbal -, ce sont juste des interprétations d’un article du monde. à aucun moment nous n’avons participé au financement de la campagne présidentielle séné- galaise par le versement d’un virement d’1,5 million d’euros. cela n’existe que dans l’imagination des gens qui ont écrit cet article. Quid des deux versements effectués par le fonds d’investissement qatari QSI sur le compte de votre société Pamodzi, en octobre et novembre 2011, quelques semaines après l’annonce de la candidature de Doha à l’organisation des Mondiaux d’athlétisme de 2017 ? en dehors de mes activités avec l’iaaf, j’ai ma société de consultance. Je travaille pour d’autres clients, qui n’ont rien à voir avec l’iaaf. en l’occurrence, concernant qsi, je suis en relation d’affaires avec le qatar depuis 1995. J’y ai né- gocié des contrats de sponsoring pour le tennis, j’y ai organisé des événements pour la fifa, j’ai aussi beaucoup travaillé avec la société Bein sports, que je connais bien depuis plus de sept ans. Alors à quoi correspondent ces deux virements ? Je peux les justifier sans problème, mais ils n’ont rien à voir avec l’iaaf. Avec votre père, vous avez toujours été proches des milieux politique et sportifs russes. Rétrospectivement, était-ce une erreur ? nous n’avons fait aucune erreur. nous assumons entièrement notre amitié avec la russie. lamine diack a été dé- coré de la droujba russe, qui est l’ordre d’amitié de la russie. mais ce jour-là, il n’é- tait pas seul, il y avait par exemple Jacques rogge (l’ex-président du comité international olympique, ndlr) et d’autres responsables du sport international. lamine diack a rendu des services à l’athlétisme russe, notamment en organisant des compétitions en russie ou en favorisant son développement avec le fond mis en place par l’iaaf pour les pays d’europe de l’est. la russie n’a fait que remercier lamine diack pour sa contribution au développement du sport russe. J’ai assez pour vivre sans avoir besoin de me retrouver dans une situation compromettante vis-à-vis d’un athlète Et d’un point de vue plus personnel ? les russes ont soutenu le développement de l’athlétisme avec le sponsoring de la banque VtB, qui a été un des plus gros sponsors de l’iaaf, au même titre que toyota, canon, ou samsung… la russie acontribué, sous la présidence de lamine diack, à développer l’athlétisme. donc nous ne pouvons que lui té- moigner notre amitié. Même si ce pays est aujourd’hui accusé d’avoir mis en place un vaste système de dopage institutionnalisé ? ceci reste à prouver. au vu des mensonges que j’ai lu
Témoignage d'un attaché parlementaire : "C’était notre Penelope"
Jean-Yves Nicolle, un attaché parlementaire à la retraite, a noté de nombreux points communs entre l’affaire Penelope Fillon et son expérience passée auprès d’un sénateur de la Manche pendant plus de quinze ans. Récit.
Côte d'Ivoire: retour au calme à Adiaké, les mutins demandent pardon
Les rues sont redevenues paisibles à Adiaké et les militaires mutins des forces spéciales sont retournés dans leur caserne. A la mi-journée, le haut commandement de l’armée s’est rendu dans cette ville à une centaine de kilomètres à l’est d’Abidjan pour entendre ces mutins faire amende honorable.
Brésil: recrudescence de la violence depuis que la police s'est mise en grève
Au Brésil, l’Etat d’Espirito Santo fait face à une forte recrudescence de la violence depuis samedi dernier. La police militaire puis la police civile ont décidé de se mettre en grève pour réclamer des hausses de leur rémunération ainsi que des arriérés de salaire pour certains. Malgré la mobilisation de l’armée pour sécuriser cet Etat, les homicides et les vols ne font qu’augmenter.
Roumanie: démission du ministre de la Justice après une semaine de contestation
Le ministre roumain de la Justice Florin Iordache a annoncé sa démission jeudi 9 février, après une vague de contestation populaire sans précédent depuis la chute du régime Ceaucescu en 1989 contre un décret du gouvernement allégeant la législation anticorruption.
Démission du magistrat Ibrahima Harouna Dème du conseil supérieur de la magistrature – Honneur à la dignité
Par El Hadji Cheikh Anta SECK
Lorsque des magistrats se permettent de troquer leur toge pour la politique, lorsque des magistrats se permettent de garder le silence devant une mesure liberticide pour préserver des postes ou pour lorgner des prébendes, il y a toujours des magistrats qui sont mus par le devoir de vérité et qui le diront tout haut. Pour que nul n’en ignore. Pour le triomphe de la Vérité. Celle-là pour la défense de laquelle ils ont été choisis parmi des centaines ou des milliers prétendants lors du concours d’entrée à l’Enam (Ecole nationale d’administration et de la magistrature)
Lorsque le Président nouvellement élu des Usa, Donald Trump a signé sa loi anti immigration et que le juge fédéral de l’Etat de Washington, James Robart a bloqué son exécution, certaines populations se sont interrogé sur la possibilité de voir un jour, un juge sénégalais adopter cette posture démocratique et républicaine. Nous ne pouvions jamais penser qu’un acte d’une telle portée pouvait être posé par un compatriote sous ce régime qui ne cesse de manipuler les institutions à sa guise, de mettre la pression avec sa police et son argent sur certains adversaires. Ce régime qui a fini d’institutionnaliser et de formaliser la transhumance politique, reléguant au millième plan les principes et valeurs de « Jom », de « Ngor », de « Kersa » sur lesquels s’appuyait notre jeune Etat pour se hisser à la hauteur des grandes Nations. La dignité avait fini de dégager le plancher quand soudain, Ibrahima Hamidou Dème surgit des bois et claque les doigts pour dire « Non».
Cette décision et cette posture du juge Dème est d’une portée historique. Nous savons tous que lorsque le Président MackySall a décidé de rallonger le mandat qu’il avait décidé de réduire de 7 à 5 ans, sans avoir demandé l’avis de professionnels du droit, le peuple souverain a été trahi et déçu par cette attitude anti républicaine et complice des juges qui ont préféré se cacher sous le manteau de l’obligation de réserve pour ne pas dire la vérité au peuple ; celle consistant à signaler que MackySall avait tort sur toute la ligne. En réalité, dans cette affaire de rallonge du mandat, il est clair et précis que c’est le document en tant que tel qui est appelé décision (Décision n° 1/C/2016) et non son contenu qui es un avis. D’ailleurs cela se justifie par le fait que dans ce texte en question, il a été bien clair, d’abord dans la forme que la taille des caractères utilisée pour écrire «décision» est différente de celle qui expose les motifs. Et le document précise également, dans la même taille de caractère que «décision»que c’est dans le cadre d’une «matière consultative». Mais dans sa réponse, commençant par «LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL,», en majuscule bien évidemment, le document n’a enregistré cette taille de caractère qu’à la fin, là où il est signalé «PAR CES MOTIFS, EST D’AVIS QUE». Plus précisément, il fallait lire : «LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL, PAR CES MOTIFS, EST D’AVIS QUE». Ce qui aurait bien sûr signifié, comme le contestent les ouailles de MackySall et même notre constitutionnaliste national IsmaelMadiorFall, que l’institution a bel et bien servi un avis et non une décision qui contraint le Chef de l’Etat de s’y conformer. Cela les juges qui ont produit ce document le savent bien plus que tout le monde lorsqu’ils concluent le document par « En foi de quoi, la décision est signée… » au lieu de «la décision est rendue». Mais ils ont préféré se taire et se terrer pour des raisons qu’ils n’expliqueront jamais à leurs enfants, encore moins à leurs parents.
Maintenant, comme avec Ousmane Sonko qui a été attaqué et brocardé par des collègues qui ont préféré troquer leur costume de fonctionnaire pour celui de politicien, Ibrahima Harouna Dème fera l’objet d’un matraquage médiatique de la part de ces pairs magistrats qui ont préféré rejoindre la tunique marron et beige pour occuper des postes de directeurs généraux, ou de ceux qui sont restés dans la profession mais qui n’osent point piper mot devant les injustices de la justice, parce qu’étant autant coupables que les criminels qu’ils jugent. Mais, bénéficiant de leur statut, ils restent intouchables. Ils oublient que la Justice Divine, celle qu’ils essaient de suppléer sur terre, s’abattra sur eux et sur nous tous, un jour. Apprenez donc à respecter votre serment de « rendre la Justice au nom du Peuple, par le Peuple et pour le Peuple ». Ce Peuple qui reste malgré tout, le seul Souverain.
MACKY SALL «INSTRUIT» LE GOUVERNEMENT
Moins d’une semaine après la grève de trois jours des mareyeurs ayant paralysé le marché central au poisson de Pikine, le président de la République Macky Sall exhorte le gouvernement à hâter la réforme et la modernisation de cette infrastructure. En Conseil des ministres hier, mercredi 8 février, le président Sall a enjoint le Premier ministre de préparer la tenue, avant fin avril 2017, d’un Conseil présidentielle réunissant l’ensemble des acteurs de la pêche. En outre, il a invité le gouvernement à doter les centres universitaires et de recherche de locaux fonctionnels, d’équipements pédagogiques et d’infrastructures sociales adéquats, conformément aux décisions présidentielles sur l’avenir de l’enseignement supérieur et la recherche. |
US GOREE-HOROYA AC-ME AUGUSTIN SENGHOR « HISSER TRES HAUT LE DRAPEAU SENEGALAIS»
L’Us Goréenne a sonné la grande mobilisation en direction du tour préliminaire de la ligue des champions africaine et ses débuts au face à Horoya Fc de Guinée qu’elle va affronter samedi prochain au stade Demba Diop. Me Augustin Senghor, président du club insulaire qui a fait hier, mercredi 8 février, l’état de la préparation, indique que le club a mis tous les atouts de son côté avec une bonne préparation entamée depuis le mois de janvier et a dégagé un budget de prés de 50 millions de FCfa. L’ambition est de réaliser un bon résultat face à cet «ogre» du football africain, de franchir le tour préliminaire et d’espérer revivre le glorieux passé connu par le passé et notamment cette génération qui avait réussi à atteindre le cap des demi-finales d’une compétition africaine en 1985. |