Les membres du réseau des enseignants de Bokk gis gis ont fait face à la presse à Kaolack pour demander à leurs collègues de ne pas participer aux élections de représentativité des syndicats d’enseignants prévues au mois d’avril prochain. L’occasion a été aussi saisie par les militants dudit parti de plaider pour la libé- ration de l’Imam Alioune Badara Ndao, emprisonné pour apologie du terrorisme.
IMMIGRATION
65 pays ont construit un Mur de Séparation avant Donald Trump dont 10 Pays européens depuis 2014 ! Les murs de séparation représentent une solution raisonnable pour assurer la sécurité d’un pays. Une étude deTime Magazine de 2015 a recensé que 65 pays ont érigé des murs. 65 pays, c’est 1/3 du monde, au cas où vous n’auriez pas fait le rapprochement. Il est donc parfaitement hypocrite que les immigrationnistes, soudainement, deviennent hysté- riques contre le mur que Trump entend construire au sud, comme ils l’ont été lorsqu’Israël a construit sa barrière de sé- curité qui a fait diminuer les attentats terroristes de 99%, tout comme ils réclament un mur de séparation pour couper Jérusalem en deux pour donner la moitié aux Palestiniens : tout cela est plus que cohérent dans la cervelle d’un progressiste. LaTurquie a construit un mur pour empêcher les réfugiés syriens d’affluer. L’Espagne à sa frontière sud et la Grèce ont fait pareil.
MARIAGES PRÉCOCES
L’Organisation non gouvernementale (Ong) Save the Children et ses partenaires sont plus que jamais mobilisés pour mettre fin à l’excision et aux mariages précoces au Sénégal. Dans un communiqué, elle note que la pratique de l’excision reste encore élevée dans le pays, même si le vote de la loi l’interdisant date de 1999. Selon elle, la résistance de ces pratiques néfastes, notamment dans les départements de Bignona, Kolda, Tambacounda, Ziguinchor et Kanel, s’explique parles contraintes socioculturelles et le poids de la tradition, d’après une étude menée par le Groupe d’étude de recherche et d’appui au développement (Gerad). Concernant les mariages pré- coces, l’Ong soutient que le Sénégal, malgré ses efforts, fait partie des pays qui ont le taux le plus élevé de mariages d’enfants, avec une fille sur trois qui est mariée avant l’âge de 18 ans.
200 acteurs en faveur des enfants
Près de 200 acteurs de la protection de l’enfance ont pris part à une marche organisée ce lundi 6 février à Fafacourou, un village situé à 45 km de Kolda dans le département de Médina Yoro Foula. C’est une initiative des comités villageois de protection du département appuyés par l’Ong SaveThe Children avec l’appui du consortium Ofad Naforé-Enfance et Paix-Enda jeunesse Action. Elle s’inscrit dans le cadre des activités de la Journée internationale de la «Tolérance Zéro contre les Mgf», journée célébrée hier lundi 6 février. Et le choix de Fafacourou pour abriter cet événement n’est pas fortuit. Il se justifie par le taux de pré- valence élevé des mutilations génitales féminines (Mgf) et des violences basées sur le genre dans ce département de Médina Yoro Foula, selon Hamadou Sicka Baldé, secrétaire exécutif de l’Ong Ofad Naforé. à l’occasion de cette célébration, les manifestants, munis de pancartes portant des slogans en faveur des enfants, ont marché de la place publique du village de Fafacourou à la mairie où un mémorandum a été remis aux autorités. Dans ce document, les initiateurs de cette manifestation recommandent «une mobilisation de l’ensemble des acteurs administratifs, locaux et communautaires pour l’éradication des mutilations génitales féminines et des violences basées sur le genre dans le département de Médina Yoro Foula».
RIZ
Alioune Sarr, le ministre du commerce, s’est expliqué hier sur les perturbations notées depuis quelques temps sur le riz. «Depuis le début de l’année 2017, on a constaté quelques perturbations. Principalement une insuffisance de l’offre du riz qui est à 70%. Actuellement, l’Inde est en période de récolte». Selon les explications du ministre du Commerce, «l’absence de riz d’origine indienne a fait que les consommateurs se déportaient sur d’autres riz qui ne sont pas homologués, qui sont beaucoup plus chers. Sur le sac parfumé de 50 kilos ou du riz bré- silien, vous avez 500 voire 1000 Cfa sur le sac. Ce riz a toujours coûté ce prix-là», précise Alioune Sarr sur les ondes de Zik Fm. Ainsi, rassure-t-il, «plus de 200.000 tonnes de riz brisé d’origine indienne sont attendues au cours de ce mois sur le marché national. Le prix qui est appliqué demeurera. Il n’y aura pas d’augmentation. C’est toujours le prix homologué, c’est-à-dire 260 Cfa le kilo».
Léthargie
En matière d’anticipation, nos dirigeants gagneraient à revoir leur copie. En effet, le triste constat auquel nous assistons est que nos dirigeants sont loin d’être proactifs ; ils sont plutôt réactifs dans tous les domaines. Ils ne daignent sortir de leur léthargie que quand la situation prend des proportions inquiétantes. Que ce soit dans le domaine de la santé, de l’éducation, de la sécurité, etc. Pourtant, il est communément admis que gouverner c’est prévoir. Mais chez nos dirigeants, il semble que c’est toujours la stratégie du médecin après la mort. Aujourd’hui, avec la panne de la machine de radiothérapie de LeDantec, c’est le branle-le-bas de combat chez les autorités, le chef de l’État en premier. Alors que cette machine était longtemps plongée dans l’agonie et qu’à force de bricolage et de rafistolage, elle a fini par rendre l’âme. Or l’État aurait pu prendre les devants. Pareil dans le domaine de l’Éducation : au lieu d’élaborer des stratégies capables de guérir l’école des nombreux maux dont elle souffre, l’État se contente de solutions ponctuelles pour sauver l’année alors qu’il s’agit de sauver l’école en pleine déliquescence. Quid de la sécurité des populations ? Aujourd’hui on assiste à des opérations de sécurisation qui sont très médiatisées pour calmer l’inquiétude et l’angoisse des populations prises en otage par des malfaiteurs féroces qui ont fini de dicter leur loi. Au lieu de renforcer les effectifs et de doter les forces de sécurité de moyens conséquents, l’État préfère des actions d’éclat. Hélas pour les Sénégalais…
L'exclusion de Khalifa Sall et Cie du Parti socialiste, une question de jours et de formalités, selon les jeunes socialistes
Le Forum des jeunes socialistes semble en être certain: «L’exclusion de Khalifa Sall et Cie du Parti Socialiste n’est qu’une question de jours et de formalité», ont-ils déclaré dans un communiqué . Car, expliquent-ils, «Khalifa Sall est coupable de violation des textes fondamentaux du Parti (Statuts et Règlement intérieur), de non-respect des décisions souveraines des instances légitimes du PS, (instances de base et de direction), d’actes dissidents et fractionnistes au sein du Parti Socialiste, d’utilisation malhonnête et frauduleuse des ressources de la Ville de Dakar pour déstabiliser et diaboliser médiatiquement le Secrétaire Général du Parti Socialiste, d’incitation à la violence, et d’association de malfaiteurs».
Et puisque l’article 30 du règlement Intérieur du Ps dispose que la décision de suspension ou d’exclusion d’un militant ne peut être prise que par le Bureau Politique sur proposition de la commission compétente du Comité Central, ces jeunes socialistes, ont muri une stratégie pour hâter l’exclusion du maire de Dakar du Ps. Et la première étape de cette stratégie fut un sondage effectué du 1er Décembre 2016 au 31 Janvier 2017, ayant comme cible les membres du Bureau Politique et du Comité central du Parti socialiste. Et ce sondage a, disent-ils, révélé que «711 sur les 1000 membres du Comité Central et 165 sur les 200 membres du Bureau Politique sont pour l’exclusion de Khalifa SALL et Cie du Parti Socialiste».
Ces jeunes socialistes ne comptent pas s’en arrêter là. Ils ambitionnent même de faire une pétition à partir de mi-février 2017. «Les signataires de cette pétition seront les membres du Comité Central et du Bureau Politique consultés à travers ce sondage et dont l’avis est favorable pour l’exclusion de Khalifa Sall. Les résultats seront publiés officiellement avant d’être déposés sur la table de la Commission compétente du Comité Central qui, à son tour, va automatiquement saisir le Bureau Politique seul habilité à prendre la décision d’exclusion en vertu de l’article 30 du Règlement Intérieur précité», indique le Fjs.
Casamance: Le MFDC se prononce en faveur d'un accord de paix "définitif et inclusif" (Communiqué)
règlement de la crise en Casamance doit passer par “la préparation du processus de négociations avec le gouvernement“, l’unification du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) et la signature d’un “accord de paix définitif et inclusif“, estiment des responsables et combattants du mouvement rebelle.
Dans un communiqué conjoint signé par les combattants du MFDC du camp de Diakaye, les populations de la zone des Palmiers et le Groupe de réflexion pour la paix en Casamance (GRPC), il est écrit que “le règlement de la crise en Casamance passe d’abord par l’unification des différentes bases du MFDC, la préparation du processus de négociations avec le gouvernement et la signature d’un accord de paix définitif et inclusif“.
Selon ce communiqué, les combattants concernés ont réaffirmé leur volonté de mener “des réflexions sur l’avenir de la Casamance dans une ouverture d’esprit, dans la confiance et dans le respect mutuel pour un règlement définitif du conflit” de près de 40 ans”.
Ils ont fait part de cette position au cours d’une rencontre à Mongone (Bignona), base principale des combattants du MFDC du camp de Diakaye, en présence notamment du responsable du GRPC, Robert Sagna, des imams et de nombreuses populations des villages de la zone des palmiers.
Les combattants du MFDC ont assuré de leurs “intentions constructives et lancé un appel à Robert Sagna, président du GRPC pour une implication plus marquée dans l’accomplissement de ces dynamiques (…)“, peut-on lire dans ce communiqué.
Livre : Ce que Sonko va révéler aux Sénégalais
L’ex-inspecteur des Impôt et Domaines, radié par le président de la République, Macky SALL, est en train d’écrire un livre sur la gestion publique du Sénégal. Un brûlot qui risque de faire très mal aux tenants du pouvoir.
Dans un entretien avec “L’Observateur”, il soutient qu’il mène un combat pour des principes qui transcendent les personnes physiques et s’adressent à tous ceux qui sont mêlés, de près ou de loin, à la gestion politique et qui ont eu à poser des actes qui sortent du cadre de la norme. “Cela, nous dénoncerons. La personne d’Aliou Sall ne m’intéresse pas, pas plus que celle de Macky Sall. J’espère aussi que de leur côté que ma personne ne les intéresse pas. Ce dont je doute, parce que quand des gens utilisent les moyens de l’Etat pour s’attaquer à leurs semblables dans leur profession, leur vie privée, pour emprisonner à tour de bras, je ne peux pas m’empêcher de dire qu’ils sont dans un combat personnalisé. Ce qui n’est pas notre cas”, précise-t-il.
Dans les jours à venir, informe-t-il, les Sénégalais en saurons davantage. “ Je ne peux pas en dire plus, pour le moment, par respect pour mes partenaires, avec qui je travaille sur ces affaires et qui ont suggéré une certaine conduite jusqu’à un certain délai. Les Sénégalais seront clairement édifiés sur ce qui s’est réellement passé dans la gestion publique du Sénégal. Ils auront toutes les informations et pourront situer toutes les responsabilités. Si le peuple Sénégalais veut être un peuple qui se bat pour lui-même, il tirera toutes les conséquences pour réclamer que des sanctions politiques, judiciaires et administratives soient prises et que les choses soient ramenées à la norme. Il faut restaurer la responsabilité politique du Président de la République. Parce qu’un président qui commet une faute, doit pouvoir être destitué”, laisse-t-il entendre..
Fatoumata Jallow Tambajang: "La Gambie est fière et reconnaissante du leadership du président Macky Sall (…)"
Le Président de la République a reçu en audience la Vice-Présidente de Gambie, Mme Fatoumata Jallow Tambajang, qui l’a remercié pour son rôle dans la gestion de l’impasse politique post-électorale en Gambie. Le Sénégal et la Gambie comptent revitaliser leurs relations de coopération.