Le président de l’Apr a reçu avant-hier une forte délégation de conseillers municipaux libéraux, travaillés au corps par le garde des Sceaux Me Sidiki Kaba pour rejoindre la formation marron-beige. D’après nos informations, il s’agit d’une cinquantaine de personnes qui ont décidé de rejoindre l’Apr aux côtés du ministre de la Justice. Au terme de l’audience, Macky Sall leur a offert dix millions Fcfa à raison de 150.000 Fcfa par conseiller et 50.000 Fcfa par militant simple. Avec l’arrivée du maire de Makacolibantan et de tous les conseillers, c’est donc la fin du Pds dans cette zone du Sénégal oriental. Seul bémol, l’absence du responsable Apr de la période des vaches maigres, Soulèye Kane. Ironie du sort : pendant que Macky Sall ouvre le Palais aux transhumants, les premiers apéristes courent derrière une audience avec lui depuis son accession au pouvoir. Me Djibril War n’a vraiment pas tort de dire que le leader de l’Apr nourrit un complexe à s’afficher avec ses militants de la première heure.
Kara Mbodj au sommet de la taniere
Kara Mbodj a sûrement été l’un des meilleurs Lions de la Coupe d’Afrique des Nations 2017 au Gabon. Intraitable en défense centrale où il formait une excellente paire avec Kalidou Koulibaly, l’ancien pensionnaire de Diambars, à défaut de ramener le titre de champion d’Afrique au Sénégal, a logiquement été récompensé par une place dans le 11 type de la CAN. Retour sur le parcours du défenseur d’Anderlecht qui fait désormais partie des meilleurs footballeurs africains
UN DES PREMIERS PROS DE DIAMBARS
Arrivé à Diambars en 2004 à l’âge de 14 ans, Kara Mbodj fait partie de la première génération de joueurs issus de l’académie à obtenir un contrat professionnel à l’étranger. en 2010, le natif de Mbour s’est engagé avec la formation norvégienne de Tromso, à l’âge de 21 ans. Avant cela, il aurait pu rejoindre la Jupiler League belge et le club de La Gantoise. «Après avoir passé 5 ans à l’école de football de Diambars au Sénégal, j’ai obtenu un premier essai en Europe à Gand, dont l’équipe première était alors aux mains de Michel Preud’homme. Après deux mois d’entraînement, Bob Peeters, qui s’occupait des espoirs, m’a déclaré bon pour le service. Il a littéralement dit à Ivan De Witte : Vous ne devez prendre qu’un joueur. C’est Kara. Mais le transfert a capoté in extremis. Quelques mois plus tard, je signais mon premier contrat professionnel à Tromsö, en Norvège et maintenant, je suis dans le meilleur club de Belgique. Qui est sorti vainqueur de l’histoire», déclarait- il dans un entretien avec Sport Foot Magazine.
Dans le froid championnat scandinave, le jeune défenseur effectue trois belles saisons avec 82 rencontres disputées et 9 buts inscrits. Dans l’élite norvégienne ayant vu éclore des joueurs comme John Obi Mikel et Mame Biram Diouf qui partirons plus tard en Angleterre, Kara s’impose comme une référence au poste de défenseur.
UNE REFERENCE EN NORVEGE, SOLLICITE EN ANGLETERRE
La preuve, en 3 ans, l’ancien pensionnaire de Diambars est élu deux fois meilleur joueur de Tromso et deux fois de suite 2ème meilleur joueur du championnat. N’ayant plus rien à prouver dans le pays de «l’assassin au visage d’ange», Ole-Gunnar Solskjaer, Kara Mbodj commençait à rêver de championnats plus huppés. Cela tombait au bon moment puisque plusieurs clubs européens étaient à ses trousses, notamment en Belgique, en Allemagne et en Russie. «Snobé» il y a quelques années par La Gantoise, il signe un bail de 3 ans avec Genk pour un montant de deux millions d’euros (1,3 milliard de FCFA). En compagnie de Kalidou Koulibaly, il bétonne la défense de Genk qui remportera la Coupe de Belgique en 2013. Après 91 matchs et 6 buts, il poursuit sa progression avec la plus grosse formation belge, Anderlecht. Recruté pour remplacer le Congolais Chancel Mbemba parti à Newcastle, Kara Mbodj paraphe un contrat de 4 ans contre une indemnité de transfert de 4 millions d’euros (2,6 milliards de FCFA). Le club des Mauves devait être un tremplin pour rejoindre plus tard les championnats de premier plan comme l’Angleterre, l’espagne ou l’Italie.
Malgré des débuts cauchemardesques qui lui ont valu de terribles remontrances de la presse belge, Kara Mbobj, faisant preuve d’une grande force mentale, parvient à tirer son épingle du jeu. Le défenseur de 27 ans disputera 17 rencontres de championnat avant de rallier l’équipe nationale du Sénégal pour disputer la CAN 2017. Auteurs de très belles prestations avec les Lions qui se feront sortir en quarts de finale par le futur champion d’Afrique, le Cameroun, Kara Mbodj aurait pu rejoindre le championnat où il a toujours rêvé de jouer, la Premier League anglaise. Leicester, le champion en titre, avait, en effet, émis une offre de 12 millions d’euros (7,8 milliards de FCFA). Offre qui sera refusée par la formation anderlechtoise. Pour conserver son géant d’1 mètre 92, le club belge a même offert une prolongation de contrat au défenseur sénégalais en plus d’une revalorisation salariale. «Cette initiative est une preuve de respect. Le RSC Anderlecht respecte mes prestations et il m’a récompensé par ce nouveau contrat. Je m’efforcerai, comme je l’ai toujours fait, d’atteindre les objectifs que nous nous sommes fixés», s’est réjoui le vice capitaine de l’équipe nationale.
PILIER DE LA TANIERE
Depuis sa première convocation en équipe nationale A, pour la rencontre du 4 juin 2011 face au Cameroun 0-0), comptant pour les éliminatoires de la CAN 2012 en Guinée équatoriale et au Gabon, Kara Mbodj a fait du chemin dans la Tanière. Le défenseur d’Anderlecht a attendu la rencontre amicale remportée face à la Guinée, le 11 novembre 2011, pour jouer ses premières minutes en sélection nationale en compagnie d’Idrissa Gana Guèye. Après avoir disputé les quarts de finale des JO de 2012, il sera régulièrement appelé avant de devenir un titulaire indiscutable après l’arrivée d’Alain Giresse à la tête de l’équipe nationale du Sénégal. Présent lors de l’échec des Lions au premier tour de la CAN 2015, Kara sera l’un des meilleurs éléments lors de l’édition 2017 de la grandmesse du football africain. Intraitable dans les duels et faisant preuve d’une grosse sérénité dans ses interventions, il a réalisé de grosses performances qui lui valent d’être sélectionné dans le 11 type de la CAN. À seulement 27 ans, Kara Mbodj est l’un des joueurs sur qui il faudra s’appuyer pour la qualification à la Coupe du monde 2018 et la CAN 2019 au Cameroun.
Boy Niang 2 se tue sur les dunes de Malika
Pour son combat du dimanche 5 mars 2017 contre Gouye Gui, Boy Niang 2 ne badine point avec cette sortie. Depuis son retour de la France, il est en train de travailler comme un forcené tous les soirs sur les dunes de Malika avec certains de ses coéquipiers.
MOR DIAW GP «Nous sommes craints par l’Apr, d’où les débauchages de militants vulnérables»
Même s’il reconnait que le Grand parti est victime de débauchages et de sûres pressions, Mor Diaw n’en a cure. Pour ce membre de la Convention nationale des jeunes du parti de Malick Gakou, il n’est pas question d’accepter qu’Aliou Sall, «bras armé du pouvoir», avec «comme seul mé- rite d’être le petit frère du Président», se serve de Guédiawaye pour un tremplin électoral.
ALTERNANCE GÉNÉRATIONNELLE – La Cojer déplore son absence dans les hautes instances
Le chargé de la communi- cation de la Convergence des jeunesses républicaines (Cojer) sollicite auprès du chef de l’État une forte représentation des jeunes dans les instances de décisions et institutions étatiques. Chose qui devraitse matérialisée dès la confection des listes de l’Alliance pour la République pour leslégislatives à venir. «On espère que la confection de cette liste va prendre au mieux les in- térêts desjeunes», a campéAns- soumana Sané, également coor- donnateur de la Cojer départe- mentale de Bignona. «On ose espérer qu’avec le pré- sident de la République qui, aujourd’hui symbolise l’alternance générationnelle, il y aura une part belle qui sera réservée pour les jeunes. Nous lançons un appel au parti et au président de la Ré- publique, pour que les jeunes de l’Apr soient massivement investis sur les listes électorales», dé- clare-t-il. Pour lui, cet avis est partagé par tous les jeunes apé- ristes. «C’est ce que dit tous les jeunes de l’Alliance pour la Ré- publique. On parle tous de la même voix. Il faut que les jeunes puissent se reconnaître dans la nouvelle législature à venir, pour symboliser l’alternance générationnelle», a plaidé Sané. Responsable politique dans la commune de Sindian, il se dit convaincu que la jeunesse de l’Apr a fini de prouversa légitimité pour occuper des postes de hautes fonctions. «Les jeunes de l’Apr ont prouvé leur capacité de mobilisation, leur engagement et leur loyauté à l’endroit du prési- dent de la République. Donc si en 2019 des gens doivent porter ses réalisations, nous pensons que personne n’est mieux placé que les jeunes. Ces jeunes qui sont près des populations et des masses, pour vulgariser la politique du chef de l’État». Au delà des législatives et de l’Alliance pour la République, c’est un coup de souffle juvénile qui estréclamé pour la coalition Benno bokk yakaar (Bby). «Il faut donner un nouveau souffle à l’Apr et la coalition Benno bokk yakaar. Et les jeunes qui aspirent à occuper de hautes fonctions doivent être mis dans des conditions de pouvoir l’exercer. On espère que cette préoccupation va être prise en charge par le président de la Ré- publique (…). Nous sommes sous représentés dans les instantes de décisions et institutions, et c’est le lieu pour Macky Sall de ren- verser la tendance», explique ce jeune du parti. Dans lemême sillage,Ansoumana Sané a demandé aux responsables apéristes de la commune de Ziguinchor de faire preuve d’unité en leur sein. Estimant que l’op- position n’est que de nom dans la zone du sud, il a cependant avisé que seule l’union peut les vaincre. «Si nos camarades et responsables de l’Apr dans la commune de Ziguinchor sont réunis, ils arriveront certainement à renverser la tendance. Il faut redoubler d’effort dans le sens de l’unité. Mais nous sommes assez confiants. Puisque depuis un certains temps, il y a des mouvements, partis politiques et responsables remarquables de l’opposition, qui ont rejoint la dynamique du président de la Répu- blique».
AMY SARR FALL REVIENT SUR LA GRANDE RENTRÉE CITOYENNE, 5ÈME ÉDITION
«La prochaine étape, c’est la délocalisation dans d’autres villes du monde»
Le Président Macky Sall a assisté à la 5ème édition de la Grande rentrée citoyenne. Comment avez-vous procédé pour décrocher la première institution du Sénégal ? Le Président nous fait l’honneur de répondre à notre invitation. Malgré toute la fierté qu’on peut avoir, nous croyons que le Prési- dent a répondu à l’invitation de la jeunesse. Il savait qu’il était attendu par cette jeunesse, aussi bien celle qui était présente au Grand Théâtre que celle qui l’a suivi à la télé ou sur la toile. Les jeunes étaient curieux de savoir qui est derrière cette au- torité, Macky Sall le citoyen, l’ingénieur, entre autres. Et il était venu avec une humilité dé- concertante et a parlé avec philosophie, avec dignité et au- torité. Il a vraimentsu combiner tout cela pour donner un discours admirable. Je le remercie au nom d’Intelligences et au nom de toute la jeunesse, car cela té- moigne de sa volonté à accompagner la jeunesse du Sénégal. L’objectif de cet évènement étant de donner un nouvel espoir à la jeunesse croyez vous l’avoir atteint ? Dans le film projeté, le Premier ministre révélait qu’on sort tou- jours du bureau du Président avec un bout de yakaar. À la fin de la rencontre, les membres de mon équipe et certains jeunes qui ont assisté m’ont signalé qu’ils ont quitté avec un peu de yakaar. Je dis Alhamdoulilah. Quand le Présidentsemet devant lesjeunes et qu’il leur dise que son premier salaire c’était 60 mille francs, je crois que c’est marquant. Si vous deviez vous noter par rapport à l’organisation de cette manifestation, quelle note vous donneriez-vous ? Je ne suis jamais satisfaite à 100% de ce que je fais.Lorsqu’on a l’honneur de déplacer le chef de l’État, on peut se dire que cela est un succès. Pour moi, ce n’est qu’une étape qu’on vient de poser dans cette aventure citoyenne qui consiste à aller audelà du Sénégal, à toucher le maximum de jeunes possible. Le Président nous a donné un élan, c’est-à-dire qu’en venant, il a davantage valorisé ce qu’on faisait. Il amontré qu’ilsoutenait l’action de la jeunesse. Nous allons poser des pas pour concrétiser notre vision consistant à dire que nous sommes des citoyens acteurs de développement et non spectateurs de développement. Un citoyen a le devoir, mais aussi le droit d’essayer de faire quelque chose pour son pays. La participation du Président c’estle summum.L’évènement devient une affaire continentale. Pensez-vous à le délocaliser dans les autres pays pour en faire un patrimoine africain ? Oui, c’est la prochaine étape et toute l’équipe travaille dessus. On est en train de voir comment internationaliser cela en l’organ- isant dans d’autres villes.Je dois vous révéler que la demande est très forte, que je suis saisie dans d’autres où les jeunes insistent fortement pour que je délocalise l’évènement dans leurs villes. C’est un concept qui est bien protégé, donc nous pouvons le décliner dans d’autres pays. Le 08 mars, vous allez également organiser un autre évènement, la 4ème édition d’«Entre Elles», pour les femmes. Comment vont les préparatifs ? Je suis contente de savoir que vous me suivez (rires). Je dois d’abord rappeler que la Grande rentrée devaitse tenir en novembre dernier, mais l’agenda serré du Président obligeant, vous avez dû remarquer qu’elle se tient à un mois qui est celui du “8 mars”. Le concept c’est d’inviter des femmes leaders, pas forcément des directrices ou des ministres. Ce seront desfemmes cadres qui peuvent même être au début de leur projet. Elles vont donc parler aux jeunes qui seront choisies parmi les meilleures par rapport à leur résultat académique. Ce sera notre façon de célébrer la femme, plus précisément l’excellence de la femme. D’aucuns estiment que vous avez trouvé une tribune au Président afin de lui permettre de s’adresser à la jeunesse. Que leur répondez-vous ? C’est tant mieux si, à travers la Grande rentrée citoyenne, le Président peuts’adresser à la jeunesse sénégalaise. C’est tout ce qu’on doit souhaiter à la jeunesse. Elle a le droit et le devoir d’entendre le Président, car elle aussi a des préoccupations. Ce qu’il a fait ce n’est pas seulement pour les enfants, mais également pour les parents. Un peuple doit être solidaire et cela doit être inter générationnel. Quand des choses comme celle-ci se passent, il faut qu’on mette de côté la politique. Inviter Macky Sall c’est inviter l’insti- tution et le père de la Nation. Je pense qu’ln devrait tous apprécier ce moment, d’autant plus qu’avant le Président, il y a eu 50 mentors qui ont participé aux éditions précédentes. Et nous continuerons à avoir des mentors. C’est le concept qu’il faut encourager. Le mentoring c’est juste un partage d’expérience et de vécu.Je pense que le Président n’a pas besoin de cet évènement pour parler à la jeunesse.
Khoudia Mbaye liste les maux du secteur privé sous régional
Prenant part à une journée de l’investissement dans l’espace Cedeao organisée dans le cadre de la Foire internationale de Kaolack, la ministre de la Promotion des investissements, des partenariats et du développement des téléservices de l’État a mis en exergue des entraves multiformes pour le secteur privé sous-régional.
Boun Abdallah Dionne se fait Directeur de campagne de Macky Sall
Pour un potentiel de 184 mille électeurs, le département deTivaouane a déjà enrôlé 81 mille personnes sur les listes électorales. Un chiffre dont se félicite le Premier ministre qui invite les populations à «rendre à Macky Sall la monnaie de sa pièce». Macky Sall qui a beaucoup fait pour Tivaouane, en lui permettant d’avoir une majorité confortable à l’Assemblée nationale aux prochaines législatives.
LE MAGISTRAT DÈME ENFONCE LE CLOU «J’ai alerté l’opinion»
La démission duConseilsupérieur de la magistrature d’IbrahimaHamidou Dème la justice sénégalaise, est loin de connaître son épilogue. En attendantla réaction de l’Union des magistrats du Sénégal, le substitut général Dème, invité de la rédaction de Zik Fm, a expliqué avoir rendu publique sa lettre de démission «pour alerter l’opinion publique de ce qui se passe dans la justice». Dans son intervention à la radio du groupe Dmédia, Ibrahima Hamidou Dème a indiqué que «sa démission est la conséquence d’un constat». Le magistrat de confier qu’il a eu l’honneur de représenter ses collègues au niveau du Conseil supérieur de la magistrature pendant 7 mois au cours desquels il s’est rendu compte que «cette instance ne fonctionne pas convenablement». C’est-à-dire, dans le sens de garantir l’indépendance de la justice pour laquelle elle a été créée. En tout cas, en revenant sur la publication de sa lettre de démission, Ibrahima Hamidou Dème a laissé entendre que c’est à cause de cela qu’il a rendu sa démission. «J’ai décidé de rendre le tablier, de démissionner du Conseil supérieur de la magistrature après avoir informé mes collègues qui m’ont élu pour les représenter». Si le magistra tDème a procédé ainsi, a-t-il fait savoir, c’est parce qu’il lui revient de les informer d’abord en tant que ses mandants, avant d’en informer le Président de la République. Toujours à propos de cette dé- mission qui fera date dans la justice du pays, le substitut général Dème déclare qu’il n’a fait que «se conformer à la loi et à l’esprit qu’il a de la démocratie».le faisant plus clair, le magistrat ajoute : «Une instance qui ne fonctionne pas du tout, je ne peux pas y rester dans la mesure que tout est fait pour la dépouiller de ses pré- rogatives», a-t-il fait remarquer. Le désormais ex membre du Conseil supérieur de la magistrature de poursuivre : «C’est moi-même qui ai décidé de rendre publique cette lettre pour alerter l’opinion publique». Pour Ibrahima Hamidou Dème, «la justice est rendue au nom du peuple et ce peuple a le droit de savoir comment les choses se passent au niveau du Conseil supérieur de la magistrature qui est le garant de l’indépendance de la justice», éclaire t-il, ajoutant encore que «si le Conseil ne marche pas comme il se doit, il est difficile pour la justice d’être indépendante», tranche Dème.
ÉCONOMIE DE LA PÊCHE
Au cours du Conseil des ministres qui s’est tenu hier, le président de la République a demandé au Premier ministre de préparer la tenue, avant fin avril 2017, d’une rencontre présidentielle, avec l’ensemble des acteurs de la pêche, afin de consolider la place de l’économie maritime dans le Plan Sénégal émergent. Appréciant le développement de la pêche artisanale, il a invité le Gouvernement, à «poursuivre les efforts de réalisation d’ouvrages, d’infrastructures de pêche, et d’encadrement des acteurs du soussecteur, qui assure l’approvisionnement prioritaire des ménages en produits halieutiques et contribue, de façon significative, à notre politique de sécurité alimentaire». Le chef de l’État a demandé au Gouvernement d’examiner les modalités de mise en place, au niveau des zones de pêche, d’une véritable économie de la pêche, au travers de périmètres collectifs dédiés au développement de l’aquaculture et d’activités industrielles et commerciales annexes. Macky Sall souhaite «finaliser le processus de recensement et d’immatriculation des pirogues» et «accélérer l’octroi des financements pour l’acquisition et le renouvèlement des moteurs hors-bord». Il recommande de déployer une campagne de sensibilisation des acteurs de la pêche, notamment sur le respect du dispositif législatif et règlementaire national, ainsi que des accords sous régionaux et bilatéraux signés par le Sénégal. Il a, par ailleurs, appelé ses collaborateurs à hâter la ré- forme et la modernisation du marché central aux Poissons de Pikine, et à engager l’édification d’un grand marché central aux poissons à Mbour