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Farba Ngom et Tahirou Sarr : neuf mois de détention sans audition, la défense crie à l’injustice

Neuf mois après leur placement sous mandat de dépôt, Farba Ngom et Tahirou Sarr n’ont toujours pas été entendus sur le fond de leur dossier. Une situation que leur avocat, Me Baboucar Cissé, qualifie de « très grave » et « inacceptable », dénonçant une détention prolongée en violation du droit à la défense.

« Aujourd’hui, ni Tahirou Sarr ni Farba Ngom n’ont été entendus. Cela fait neuf mois qu’ils sont en prison sans avoir eu l’occasion de s’expliquer. Mais le cas le plus préoccupant, c’est celui de Farba Ngom. Il est médicalement prouvé qu’il est malade. Le jour même de son inculpation, le 27 février, il a présenté son dossier médical au juge, qui n’en a pas tenu compte », a déploré l’avocat lors d’une conférence de presse.

Selon Me Cissé, plusieurs rapports médicaux confirment l’état de santé alarmant de son client. Trois professeurs de médecine civils, désignés par la justice, auraient conclu à un risque de “mort subite” en cas de maintien en détention. Malgré ces conclusions, la demande de mainlevée du mandat de dépôt reste sans réponse.

« La loi est claire. L’article 140 du Code de procédure pénale prévoit que lorsque l’état de santé d’un détenu est incompatible avec la détention, le mandat doit être levé. Pourtant, on ferme les yeux », a fustigé Me Cissé, plaidant pour la libération immédiate de son client, au besoin sous contrôle judiciaire.

L’avocat a également critiqué la loi sur la CENTIF, qu’il a qualifiée de « scélérate », estimant qu’elle favorise des détentions préventives abusives et empêche les mis en cause de se défendre efficacement.

Enfin, Me Cissé a mis en doute la solidité des accusations portées contre ses clients, notamment concernant les 125 milliards de francs CFA supposément issus du Trésor public.

« On accuse, on emprisonne, mais on ne prouve rien. Si cet argent vient réellement du Trésor, qu’on montre les signatures, les procédures, les inspecteurs. Rien de tout cela n’existe », a-t-il conclu, appelant au respect des droits de la défense, qu’il considère comme « sacrés » au regard de la Constitution.

Finances publiques: Le Sénégal lève plus de 450 milliards FCFA sur le marché financier régiona

L’État du Sénégal a annoncé avoir mobilisé plus de 450 milliards de francs CFA à l’issue de son troisième Appel public à l’épargne de l’année 2025, dépassant largement son objectif initial de 300 milliards FCFA.

L’opération, ouverte à la souscription le 22 septembre et clôturée ce vendredi 10 octobre, a été structurée par Impaxis Securities, en collaboration avec Société générale. Elle s’inscrit dans la stratégie du gouvernement visant à diversifier les sources de financement souverain et à renforcer la participation des investisseurs à l’effort de développement national.

Selon le ministère des Finances et du Budget (MFB), cette levée de fonds a enregistré un taux de couverture de plus de 150 %, traduisant la confiance renouvelée des investisseurs dans les perspectives économiques du pays.

Particularité de cette troisième opération : une forte participation de la diaspora sénégalaise, installée dans plus de 45 pays, aux côtés d’investisseurs institutionnels nationaux et sous-régionaux. Le MFB souligne que cette mobilisation illustre la volonté d’une communauté nationale unie autour du développement.

Le ministère s’est félicité du succès de cette opération, conduite dans le respect des principes de rigueur, de transparence et d’indépendance financière, en cohérence avec la vision d’un financement endogène au service de la souveraineté nationale.

L’État a enfin adressé ses remerciements aux souscripteurs citoyens, à la diaspora, aux partenaires et investisseurs institutionnels qui continuent de croire en « la promesse d’un Sénégal debout, engagé dans sa refondation économique ».

L’APR exige la publication des rapports sur la dette et les finances publiques

L’Alliance Pour la République (APR) a réagi ce 12 octobre 2025 à la dégradation de la note souveraine du Sénégal, exprimant ses vives inquiétudes face à une « situation préoccupante » des finances publiques.

Dans un communiqué du Secrétariat Exécutif National, le parti exige la publication immédiate de plusieurs documents officiels relatifs à la gestion de la dette et des finances de l’État.

L’APR réclame notamment la diffusion : du rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF) couvrant la période 2019–mars 2024, du rapport provisoire de la Cour des Comptes, de l’audit du cabinet Forvis-Mazars sur la dette publique, ainsi que du bulletin statistique de la dette, dont la dernière version remonte à juin 2024.

S’appuyant sur des correspondances d’avocats mandatés par Macky Sall, le parti donne une semaine aux autorités pour rendre ces documents publics. Passé ce délai, il promet des actions conjointes avec d’autres forces politiques et citoyennes.

L’APR affirme vouloir « faire éclater la vérité » face à ce qu’elle qualifie de manipulation politique destinée à ternir l’héritage de l’ancien président Macky Sall. Le parti assure qu’il ira « jusqu’au bout » pour obtenir la transparence dans la gestion des finances publiques.

Thierno Bocoum s’insurge : “La dette n’est pas un trophée !”

Le Sénégal vient de lever 450 milliards FCFA sur le marché financier régional, bien au-delà des 300 milliards initialement prévus pour le troisième Appel Public à l’Épargne (APE 3).

Le ministère des Finances s’en félicite, parle de souveraineté, de confiance et de succès historique.

Cependant, depuis quand un État célèbre-t-il un emprunt à près de 7 % d’intérêt comme une victoire nationale ? Quand la dette devient un motif de réjouissance, c’est que la rigueur budgétaire a quitté le sommet.

Lever 450 milliards n’est pas un exploit, c’est un aveu. Un aveu d’asphyxie budgétaire et de dépendance financière. L’État aurait pu s’en tenir à son objectif initial de 300 milliards, comme il l’avait fait lors d’opérations précédentes. Il a préféré prolonger l’émission et en augmenter le volume, signe que les besoins de trésorerie dépassent ce qui avait été prévu dans la Loi de Finances rectificative.

Emprunter plus que prévu, à des taux élevés, sans préciser la destination des fonds, n’est pas un signe de confiance du marché. Il s’agit d’un symptôme d’urgence budgétaire.

Le plus troublant, c’est que les documents officiels précisent l’objet de l’opération : « le financement des besoins de trésorerie prévus dans la Loi de Finances Rectificative 2025 et le financement des projets stratégiques de l’Agenda Sénégal 2050. » En d’autres termes, une grande partie de cet emprunt servira à payer les charges courantes de l’État. La mention de l’Agenda 2050, projet à long terme, n’est qu’un habillage rhétorique destiné à maquiller la réalité d’un financement de court terme. On finance la survie administrative sous couvert de vision stratégique.

Cette confusion entre fonctionnement et développement révèle le véritable mal. La dette est devenue un mode de gestion, non un levier de croissance. La communication triomphe, les comptes dérapent.

Pendant que le gouvernement célèbre son « succès », personne n’explique à quel secteur productif ces 450 milliards profiteront. On se réjouit d’avoir trouvé des prêteurs, sans se demander comment produire la richesse nécessaire pour rembourser. À ce rythme, le pays devra réemprunter encore et encore, alourdissant une dette déjà supérieure à 118 % du PIB.

Ce n’est pas le volume mobilisé qu’il faut saluer mais la rigueur qu’on aurait dû imposer à son usage. Aucun pays ne s’est développé par la dette seule. La souveraineté budgétaire se construit par la transparence, la discipline et l’investissement productif.

L’État doit conditionner chaque nouvel emprunt à un projet identifiable, publier l’usage des fonds levés, réduire les dépenses improductives, encadrer les privilèges politiques et institutionnaliser une règle d’or budgétaire interdisant le recours à la dette pour financer le fonctionnement.

Tant que le pays se réjouira d’une respiration artificielle, il confondra encore l’oxygène d’urgence avec le souffle de la vie.

Thierno Bocoum
Président AGIR-LES LEADERS

Coup dur pour Madiambal Diagne : Interpol entre en jeu

Selon Libération, dans son édition de ce lundi, Interpol a donné suite à la demande d’arrestation internationale émise par la justice sénégalaise contre Madiambal Diagne. L’institution, dont le siège se trouve à Lyon (France), se dit désormais prête à exécuter le mandat d’arrêt délivré par le président du Collège des juges d’instruction du Pool judiciaire financier (PJF).

Le journaliste, qui se trouve actuellement en France, risque donc d’être arrêté à tout moment, malgré l’interdiction de sortie du territoire qui le visait. Madiambal Diagne soutient toutefois n’avoir jamais été informé de cette mesure.

Cette décision d’Interpol constitue un revers pour les avocats du patron du groupe Avenir Communication, qui avaient introduit une requête devant la chambre d’accusation financière de la Cour d’appel de Dakar. Ils demandaient l’annulation du mandat d’arrêt et de tous les actes qui en découlent, dénonçant une « violation de la loi et des droits de la défense ».

Madiambal Diagne est poursuivi pour association de malfaiteurs, escroquerie sur les deniers publics, blanchiment de capitaux commis par un groupe criminel organisé, ainsi que pour complicité. Ces poursuites découlent des conclusions du rapport de la Cour des comptes, publié en novembre 2020, qui faisait état de transactions financières suspectes impliquant une société appartenant au journaliste.

Outre Madiambal Diagne, son épouse, ses deux enfants et un de ses proches amis sont également cités dans le dossier. Ces derniers ont été arrêtés et placés sous mandat de dépôt après le départ du journaliste pour la France.

Inculpé sans être cité ? Les avocats de Serigne Saliou Diagne montent au créneau

Les avocats de Serigne Saliou Diagne ont déposé une requête en annulation de l’inculpation de leur client dans le dossier Madiambal Diagne, rapporte Les Échos dans son édition de ce lundi 13 octobre.

Ils soutiennent que leur client n’est mentionné ni dans le rapport de la CENTIF ni dans une délégation judiciaire.

Le placement sous mandat de dépôt de l’administrateur du groupe Avenir Communication a donc suscité la surprise, d’autant plus que le réquisitoire introductif du procureur de la République financier ne le visait pas.

Malgré les plaidoiries de la défense en faveur d’une libération, y compris sous bracelet électronique, les avocats n’ont pas réussi à convaincre le magistrat instructeur.

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