Affrontements entre gendarmes et manifestants : Un paysan tué à Diaobé alors qu’il revenait des champs
L’homme aurait reçu un projectile au bas-ventre, lorsqu’il a croisé sur son chemin des manifestants et des gendarmes en revenant de son champ, a dit sa veuve, Cira Camara. « Mon mari a été atteint par un projectile au niveau du bas-ventre, alors qu’il revenait du champ. Évacué au poste de santé de Diaobé, il a rendu l’âme », a-t-elle déclaré à la presse locale.
Des témoins ont signalé avoir vu une personne blessée à la cuisse et évacuée au poste de santé de ladite commune, lors d’une manifestation. Des heurts ont éclaté à Diaobé à la suite du placement sous mandat de dépôt de l’opposant Ousmane Sonko et de la dissolution de Pastef-Les patriotes, son parti politique, lundi 31 juillet.
Des jeunes en colère ont saccagé des commerces dans ladite commune. Une source sécuritaire a signalé plusieurs arrestations parmi les manifestants, sans en préciser le nombre.
Lors d’une attaque au cocktail Molotov sur un bus de transport en commun, deux personnes y ont perdu la vie. Pour le ministre de l’Intérieur, c’est un acte terroriste qui ne restera pas impuni. Depuis quelques mois, les cocktails Molotov sont devenus une arme de manifestation et avaient été utilisés contre des domiciles de certains responsables politiques et contre des Forces de défense et de sécurité.
D’après certains témoins, les auteurs de l’attaque étaient à bord d’un scooter. C’était le sauve-qui-peut chez les passagers qui étaient à bord du car de transport en commun. «J’ai vu deux corps complètement calcinés», a dit le chef de Cabinet du maire de la commune de Hann-Bel Air, qui a donné l’information. En plus de ces deux morts, il a été enregistré des blessés. Sur la vidéo, on peut notamment voir une dame qui tente de s’échapper de la fumée, rampant pour se mettre à l’abri. Et la puissance du souffle…
Pendant de longues heures, c’était le ballet des ambulances et des véhicules de la Gendarmerie nationale. Les badauds sont éloignés de la scène de crime. Arrivé sur les lieux quelques minutes après la survenue du drame, le ministre de l’Intérieur, visage fermé, n’a pas mâché ses mots pour qualifier ce qui s’est passé : il parle d’actes terroristes. «Suite à cet attentat, à cet acte terroriste que nous venons d’enregistrer, nous avons été informés par les gendarmes et les sapeurs-pompiers que sept individus encagoulés ont pris en étau un car de transport en commun, et précisément la ligne 65 qui a quitté Kounoune pour rallier Colobane. A bord, il y avait des passagers sénégalais. Leur seul tort, c’est de vouloir se lever tôt pour aller travailler. Quel acte répréhensible, quel acte criminel, quel acte inhumain que de jeter un cocktail Molotov dans un bus», s’étrangle Antoine Félix Diome, passablement courroucé par cette affaire.
Bien sûr, le ministre de l’Intérieur annonce que l’Etat ne laissera pas impuni cet acte. «Je voudrais dire à l’endroit de ceux qui ont commis cet acte que l’Etat va se lancer à leur poursuite, va les chercher, va les arrêter, avant de les traduire en Justice», martèle-t-il. Il enchaîne : «nous sommes un pays de démocratie où chacun a des droits et des devoirs, à commencer par le gouvernement. C’est cela qui nous lie et cela qui nous rassemble au niveau de la République. Mais penser s’imposer par une théorie de la pensée unique, ce qu’on veut imposer aux autres concitoyens. Je voudrais dire aux autres citoyens que l’Etat prendra toutes les dispositions qui s’imposent», a-t-il rassuré.
Depuis quelques mois, l’utilisation du Cocktail Molotov est en train de se banaliser. Des domiciles de certains responsables étatiques ainsi que des Forces de défense et de sécurité ont été visés par des manifestants.
Le chauffeur du bus : «Le projectile a atterri sur son pied…»
«Ils avaient en main le cocktail Molotov et avaient profité de l’arrêt du bus pour le jeter à l’intérieur. Le projectile a atterri sur mon pied. Quand je l’ai vu, je suis automatiquement sorti de la voiture. D’autres personnes sont alors entrées par la porte de derrière pour arracher des téléphones. Ils sont sortis et ont pris la fuite. Je les ai vus prendre le pont et disparaître.»
Un lot de cocktails Molotov, des lances pierres, avec des billes en fer, des couteaux et sachets de vinaigre. Ce sont des ces objects délictuels que détenaient par dévers eux, les individus interpellés, le lundi 31 juillet 2023. Au nombre de neuf (09), les mis en cause arrêtés au quartier Saly Vélingara de Mbour, selon des informations reçues.
«Dans le cadre de ses opérations courantes de sécurisation des personnes et de leurs biens, notamment pendant cette période de troubles à l’ordre public, la brigade de recherches de Mbour a interpellé des individus. Ils planifiaient des attaques contre les populations et leurs biens dans le but exclusif de troubler l’ordre public dans le département de Mbour. La Gendarmerie nationale appelle à plus de vigilance et de sérénité », a-t-on indiqué dans une vidéo diffusée.
Après l’internet des données mobiles, le gouvernement sénégalais, via un communiqué du ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, a annoncé la suspension temporaire de l’application TikTok. La raison, le ministère dit avoir constaté que ce réseau social est utilisé pour diffuser des messages haineux et subversifs.« Le Ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique informe le public qu’il a été constaté que l’application TikTok est le réseau social privilégié parles personnes mal intentionnées pour diffuser des messages haineux et subversifs menaçant la stabilité du pays. En conséquence, le réseau social TikTok est suspendu au Sénégal jusqu’à nouvel ordre. Les opérateurs de téléphonie sont tenus de se conformer aux réquisitions notifiées », lit-on sur le communiqué du ministère.
Ousmane Sonko a été arrêté et placé sous mandat de dépôt pour appel à l’insurrection, notamment. Son parti, Pastef, a été dans la foulée dissout. Ces deux décisions ont poussé d’aucuns à se demander si l’une de leurs conséquences est la révocation de Sonko en tant que maire de Ziguinchor ou s’il reste en poste.
Le spécialiste en droit parlementaire Alioune Souaré a fait savoir que la dissolution du parti des Patriotes n’aura aucune incidence sur le mandat des élus (maires, députés et présidents de Conseil régional ou départemental) de ladite formation politique. «Ils détiennent un mandat du peuple et ont été élus sous la bannière d’une coalition (Yewwi Askan Wi)», a-t-il argumenté dans plusieurs médias.
La mise en détention préventive de Ousmane Sonko ainsi que tous les autres élus membres de Pastef ne leur enlève pas, non plus, leur mandat. «Tant qu’ils ne sont pas condamnés pour des actes prévus par le Code des collectivités territoriales (voir ci-dessous), ils gardent leur mandat», éclaire dans IRadio Amadou Sène Niang, expert en décentralisation.
Pour ce qui est des maires, souligne le spécialiste, ils peuvent soit recevoir et traiter eux-mêmes les dossiers de leur mairie, à partir de leur lieu de détention, soit déléguer un membre du Conseil municipal pour évacuer les affaires courantes. «Ils peuvent même assister à la réunion du Conseil municipal, ajoute Amadou Sène Niang. Dans ce cas, ils seront accompagnés de gardes pénitentiaires. Mais ce sera avec l’autorisation du procureur de la République.»
Les dispositions pertinentes du Code des Collectivités territoriales
Article 135 : «Lorsque le maire ou tout autre conseiller municipal est condamné pour crime, sa révocation est de droit. Les maires et adjoints, après avoir été entendus ou invités à fournir des explications écrites sur les faits qui leur sont reprochés, peuvent être suspendus par un arrêté du ministre chargé des Collectivités locales pour un temps qui n’excède pas un mois et qui ne peut être porté à trois mois que par décret. Ils ne peuvent être révoqués que par décret. L’arrêté de suspension et le décret de révocation doivent être motivés.»
Article 140 : «Sans que la liste soit limitative, les fautes énumérées ci-dessous peuvent entraîner l’application des dispositions de l’article 135 du présent Code : 1. fait prévu et puni par la loi instituant la Cour des comptes, 2. utilisation des deniers publics de la commune à des fins personnelles ou privées, 3. prêts d’argent effectués sur les recettes de la commune, 4. faux en écriture publique authentique visés au Code pénal, 5. faux commis dans certains documents administratifs, dans les feuilles de route et certificats visés au Code pénal, 6. Concussion, 7. spéculation sur l’affectation des terrains publics, les permis de construire ou de lotir, 8. refus de signer ou de transmettre au représentant de l’Etat une délibération du Conseil municipal. Dans les sept premiers cas, la sanction administrative ne fait pas obstacle aux poursuites judiciaires.»
«Les frontières terrestres et aériennes avec l’Algérie, le Burkina Faso, la Libye, le Mali et le Tchad sont réouvertes» à «compter de ce jour», a déclaré un membre de la junte nigérienne à la télévision nationale.
La réouverture des frontières avec cinq pays limitrophes survient quelques jours avant la fin de l’ultimatum pour rétablir l’ordre constitutionnel, exigé dimanche par la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), qui n’exclut pas l’usage de la « force » s’il n’est pas respecté.
Les chefs d’état-major des pays de la Cedeao se réunissent du 2 au 4 août à Abuja au sujet de la situation au Niger, a annoncé l’organisation régionale dans un communiqué.
Toutes les frontières terrestres et aériennes du Niger avaient été fermées le 26 juillet.
L’étudiant de l’Ucad, Modou Kara poignarde à mort son oncle Elias Coly à l’issue d’une grosse bagarre.
Un drame familial à Baila dans la région de Ziguinchor. Modou Kara, étudiant à l’Université Cheikh Anta Diop a, à l’aide d’un couteau, tué son oncle. Tout est parti d’une altercation lundi dernier qui a opposé l’oncle et ancien militaire à son neveu l’étudiant Kara.
C’est quand Modou Kara a adressé des propos impolis à son oncle que ce dernier, peiné par les mots, a sorti son poignard qu’il avait gardé pour asséner des coups à son neveu, relate des sources de Libération.
Lors de la bagarre, Modou Kara qui était grièvement blessé, a réussi à soustraire le poignard entre les mains de son oncle avant de le poignarder à son tour.Malgré les premiers, Elias Coly a fini par rendre l’âme. Le neveu blessé a été acheminé au service d’urgence l’hôpital de Ziguinchor. Il se trouve à la salle de réanimation.
ARichard Toll, trois militants de Pastef ont été arrêtés par la police, a-t-on appris à Rfm. Ils seront déférés ce mardi devant le procureur de Saint-Louis.
Il s’agit entre autres d’Abdou Khadre Fofana, coordonnateur départemental Pastef, Sidane Mbdoj, responsable de la cellule Pastef Khoumma Mbodjène et de Dieynaba Ba, responsable de la cellule Pastef à Khoumma Yakh.
Ils sont arrêtés pour rassemblement non autorisés et trouble à l’ordre public.
A noter que la traque des responsable et militants du parti Pastef dissous se poursuit. Pas plus tard qu’hier, mardi, le maire des Parcelles Assainies a été placé en garde-à-vue. Aboubacar Djamil Sané est poursuivi pour appel à l’insurrection et actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique. Le maire de la Patte d’Oie est convoqué ce mercredi à la Division des Investigations Criminelles (DIC).
Placé sous mandat de dépôt pour huit chefs d’inculpation, Ousmane Sonko est détenu depuis lundi dernier à la prison de Sébikotane. Il a été conduit sur place pour des éléments du GIGN et de la BIP avant d’être placé sous la responsabilité des Éléments pénitentiaires d’intervention (EPI), venus en renfort.
D’après L’Observateur, qui donne ces informations, le président de Pastef (dissout) est logé au quartier «Habré» de la prison. À son arrivée, lundi vers 20 heures, «il a eu droit à un accueil chaleureux de la part de ses codétenus», informe le journal.
La même source rapporte que certains détenus ont organisé un récital du Coran à son honneur. «Ici, presque tout le monde est content de partager la même prison avec Sonko. Ousmane Sonko est un héros», souffle une source de L’Observateur.
Après juste une saison passée au Bayern Munich, Sadio Mané quitte le club bavarois et rejoint Cristiano Ronaldo à Al-Nassr, en Arabie Saoudite.
Après avoir recruté Seko Fofana, le capitaine du RC Lens, Al-Nassr vient de faire signer Sadio Mané, l’attaquant sénégalais de 31 ans.
Recruté pour 32 millions d’euros par le Bayern Munich en provenance de Liverpool l’été dernier, Mané a passé une première saison « très compliquée », notamment à cause de blessures. Il s’était blessé juste avant la Coupe du monde 2022 et n’a pas pu jouer pour l’équipe sénégalaise au Qatar.
Sous contrat avec le Bayern jusqu’en 2025, Sadio Mané a pu disputer 38 matchs, marquer 12 buts et délivrer 6 passes décisives lors de la saison passée.
Bac 2024 à Kaolack : 64 candidats détenteurs de téléphones exclus
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Quelque 64 candidats au baccalauréat ont été expulsés aujourd’hui par le président
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du jury 1506 du centre nouveau lycée de Kaolack pour détention