Six morts après le chavirement d’une pirogue : À Saint-Louis, un nouveau drame de l’émigration clandestine
VÉLINGARA : 1 167 filles cherchent le BFEM
300 migrants “sénégalais” portés disparus : Les explications du ministère des affaires étrangères
(Dakar) Le ministère des Affaires étrangères du Sénégal vient de réagir sur l’affaire des 300 migrants qui seraient portés disparus en mer.
Pour le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur (Maese) les informations faisant état de la disparition en mer de 300 Sénégalais, candidats à l’émigration, dont les embarcations en provenance de Kafountine faisaient route vers les iles Canaries, sont totalement fausses.
«Il ressort des vérifications qui ont été faites, que ces informations, sont dénuées de tout fondement», lit-on dans son communiqué de presse parcouru par igfm.
Au demeurant, le Maese déclare qu’entre le 28 juin et le 09 juillet 2023, deux-cent soixante (260) Sénégalais en détresse ont été secourus dans les eaux territoriales marocaines.
«Le Consulat Général du Sénégal dans la ville marocaine de Dakhla en relation avec les autorités marocaines compétentes a pris les dispositions nécessaires pour leur prise en charge et leur rapatriement dans les meilleurs délais.»
Et pourtant, Dimanche, l’Organisation d’aide aux migrants, Walking Borders, a indiqué que trois pirogues parties des côtes du Sénégal, fin juin, avec près de 300 migrants à bord, étaient portées disparues.
Hier lundi, les secours maritimes espagnols, (Salvamiento maritimo), ont annoncé que leur avion a localisé une pirogue dans la zone de recherche où était localisée une des embarcations.
«Le navire Guardamar Calíope a sauvé 80 hommes et 6 femmes d’origine sub-saharienne, repérés par l’avion Sasemar101», informaient les secours espagnols sur twitter.
Conseil supérieur de la magistrature – L’intégralité des nominations !
Le Conseil supérieur de la magistrature s’est réuni, ce mercredi. Plusieurs mesures phares ont été prises.
A l’issue du Conseil supérieur de la magistrature de ce mardi 11 juillet 2023, plusieurs nominations sont notées. Parmi les mesures, il y a la nomination du juge Mamadou Cissé Fall comme président du Tribunal de grande instance de Dakar et l’affectation de son collègue Mamadou Yakham Keïta. Tous les deux ont jugé Ousmane Sonko dans l’affaire Prodac. Le premier en appel et le second en première instance.
Président de la première chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Dakar, Mamadou Cissé Fall est nommé président du Tribunal de grande instance de Dakar. Le magistrat qui a jugé Ousmane Sonko en appel dans l’affaire de diffamation l’opposant à Mame Mbaye Niang remplace Moustapha Fall devenu conseiller à la Cour suprême.
Son collègue Mamadou Yakham Keïta, qui a jugé l’affaire en première instance, est affecté à Thiès comme président de chambre à la Cour d’appel.
Siégeant comme assesseur lors du procès pour viol de Ousmane Sonko, la juge Amy Ndao est la nouvelle présidente du Tribunal d’instance de Rufisque.
Le juge Hyppolite Anquediche Ndèye sorti également de l’ombre à cause du dossier Adji Sarr /Ousmane Sonko quitte le tribunal de grande instance de Dakar pour la Cour d’appel de Dakar.
Président du Tribunal de commerce hors classe de Dakar depuis juillet 2020, Malick Lamotte, quitte son poste pour l’administration centrale de la Justice.
La vice-présidente de cette juridiction, Aïssatou Diémé, est promue présidente. Elle a pour vice-président Khady Niang qui était juge dans la même juridiction.
Des changements ont également été notés aux Tribunaux d’instance de Dakar et de Guédiawaye.
Ousmane Racine Thione, précédemment Président de chambre à la Cour d’appel de Dakar, est le nouveau président du Tribunal d’instance hors classe de Dakar. Il remplace Aminata Diène Paye , nommée à l’administration centrale de la Justice.
Précédemment juge au Tribunal de Grande Instance de Kaolack, Papa Abdoulaye Donde est le nouveau Président du Tribunal d’instance de Guédiawaye.
Adji Fatou Diouf, précédemment substitut au Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar, est désormais la Déléguée du procureur près le Tribunal d’instance de Guédiawaye.
La présidente de ladite juridiction, Aissatou Diouf, est promue vice-présidente du Tribunal de Grande Instance de Pikine-Guédiawaye. Voici l’intégralité des nominations.
Choix du candidat à la présidentielle de février 2024 : Bby donne carte blanche à Macky Sall
La Conférence des leaders élargie de Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) s’est réunie ce lundi 10 juillet 2023, sous la présidence du président de la république Macky Sall. Lors de cette rencontre, la conférence des leaders de BBY donne carte blanche à Macky Sall pour la recherche du candidat unique de la coalition.
Voici, l’intégralité du communiqué transmis à ‘’Actusen’’
“La Conférence des leaders élargie de Bennoo Bokk Yaakaar (BBY) s’est réunie ce lundi 10 juillet 2023, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Macky SALL, Président de la coalition.
Dans son discours introductif, le Président de la coalition a procédé à une analyse de la situation nationale marquée au plan économique par des progrès sans conteste avec un taux de croissance s’affichant à 8% et une prévision budgétaire de plus de 7000 milliards de F Cfa pour l’année 2024, en plus de l’exploitation prochaine du pétrole et du gaz dont les retombées seront bénéfiques pour l’économie du pays et pourvoyeuses d’emplois pour les jeunes.
En outre, le Président Macky SALL est revenu sur son discours du 03 juillet 2023, au cours duquel il a annoncé sa décision de ne pas participer à l’élection présidentielle de février 2024, pour réaffirmer sa volonté de renforcer la démocratie sénégalaise, modèle exceptionnel tant vanté dans le monde.
Par ailleurs, Le Président de BBY a appelé l’attention des leaders sur les tentatives de destabilisation du pays et la nécessité de faire face afin que l’ordre républicain soit sauvegardé.
C’est, dira-t-il, pour terminer, dans un tel cadre que s’inscrit la problématique du choix du candidat de BBY qui devra porter le programme du PSE à poursuivre dans l’intérêt exclusif des populations de notre pays.
A la suite du discours introductif du Président Macky SALL, les débats se sont engagés 7h durant pour aboutir aux conclusions suivantes.
1- La Conférence des leaders félicite chaleureusement le Président de la République pour avoir décidé de ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle et lui exprime toute sa fierté, celle du peuple sénégalais et au-delà, celle de toute l’Afrique.
2- Renouvelle sa confiance et lui donne mandat pour la recherche du candidat unique de la coalition afin d’assurer la victoire éclatante de celle-ci, dès le premier tour le 25 février 2024 et l’engage en conséquence à poursuivre les concertations avec les composantes de BBY et les consultations avec les potentiels candidats
3- Appelle tous les leaders et militants de BBY à œuvrer au renforcement de l’unité de la coalition dans la solidarité et la générosité militantes afin de créer, par une mobilisation exceptionnelle de tous, une dynamique victorieuse imparable.”
Fait à Dakar, le 10 juillet 2023
La Conférence des Leaders de BBY
Lycée Ndayane : Un candidat reçoit le message fatidique de l’Office du Bac puis tente de se suicider
Tout a commencé lorsque A. M. Ndiaye a reçu un message de l’Office du Bac l’informant de son échec. Sous le coup de la déception, le candidat âgé de 19 ans s’est introduit dans la cantine scolaire du lycée et a pris un couteau pour mettre fin à ses jours.
Si la tenancière n’était pas intervenue rapidement, A. M. Ndiaye aurait probablement mis fin à ses jours, selon les informations de Seneweb. Finalement, il a été blessé mais a survécu. La gérante de la cantine scolaire, M. D., a également été légèrement blessée dans l’incident. Les deux ont été transportés à l’hôpital, mais les jours d’A. M. Ndiaye ne sont pas en danger.
Carrière de Papa Boy Djiné : cet avis de Ama Baldé ne va pas plaire à l’ancienne danseuse Ndèye Guèye
Cet avis du Pikinois, repris par Record, ne devrait pas plaire au Walo-Walo ni à son épouse, l’ancienne danseuse Ndèye Guèye, fort impliquée dans la carrière de son époux.
En prononçant sa sentence alors qu’il quittait l’Arène nationale, où se déroulait le combat, Ama Baldé semblait dépité, d’après le quotidien sportif. C’est qu’entre lui et Papa Boy Djiné, la relation est étroite.
Il le présente en «grand ami» et «plus que cela», en «fils». «Nous avons partagé le même lit pendant cinq ans chez moi. Je vis ses combats, comme je vis ceux de mes neveux», explique-t-il.
S’il reconnaît ses qualités de lutteur et de bagarreur, Ama Baldé reste convaincu que Papa Boy Djiné «est poursuivi par une malédiction».
Papa Boy Djiné essayait face à Nandy Fall sa cinquième défaite de suite. Il n’a plus goûté aux délices de la victoire depuis 2018 et son succès sur «Nokia».
Général Moussa Fall, Haut commandant de la gendarmerie nationale : «notre offre traditionnelle de sécurité se trouve naturellement compromise»
«Capacités des forces de police à statut militaire face aux menaces issues des conflits régionaux. Approche sur la Protection de l’environnement et le contrôle des flux migratoires». Tel est le thème retenu pour la réunion de la «commission d’organisation du service» de l’Association internationale des gendarmeries et forces de sécurité à statut militaire, la FIEP. Venu présider la cérémonie, le haut commandant de la gendarmerie nationale a profité de la tribune pour revenir sur les manifestations qui deviennent de plus en plus violentes à l’échelle mondiale.
Selon le général Moussa Fall, l’évolution des mentalités est la conséquence d’une mondialisation presque achevée : «Cette interconnexion, ce brassage de cultures et manières de penser offrent aux nouvelles générations une autre perception de la notion de la liberté et des libertés individuelles. Ces dernières ont fini de confondre la frontière du droit à celle du devoir et des obligations».
«Nous faisons face à des peuples plus exigeants à l’égard de leurs gouvernants, à des citoyens aux réactions spontanées, et parfois très agressives dans la forme de leur revendication. Nous faisons face à un monde de toutes les confusions, qui conçoit la violence comme un réflexe d’autodéfense, d’autoprotection ou tout simplement comme une posture légitime d’expression démocratique de son indépendance. Ce choc naturel de volontés individuelles dans un espace que nous partageons en commun est généralement alimenté par des motifs incompréhensibles. Il est malheureusement le fondement des conflits auxquels les gendarmeries et forces de sécurité à statut militaire sont appelées à apporter des réponses justes, légales mais surtout proportionnées», a-t-il estimé.
Et face à un tel environnement, souligne Général Moussa Fall, «notre offre traditionnelle de sécurité se trouve naturellement compromise. Les demandes de sécurité des populations imposent désormais un changement des paradigmes. Les forces de sécurité nationale doivent, chaque fois que c’est nécessaire, entreprendre un vaste programme de modernisation de leur outil et d’adaptation de leur doctrine d’emploi, pour être en mesure de répondre aux défis croissants et multiformes ».
Révision de la Constitution à l’Assemblée nationale : Macky Sall convoque ce mardi au palais les députés de Benno Bokk Yakaar
Le Président de la République a convoqué, ce mardi, les députés de Benno Bokk Yakaar dans son Palais à 16 heures. Selon ‘’SourceA’’ qui donne la nouvelle dans sa parution de ce mardi, les députés concernés ont été informés depuis dimanche dernier. Pour cette rencontre, ajoute le journal, Macky Sall tient à préparer ses poulains, avant la saisine de l’Assemblée nationale sur certaines conclusions du dialogue national inclusif, notamment sur la révision de la Constitution, précisément sur les lois modifiant le Code électoral et le Code pénal.
A en croire nos confrères, Macky Sall ne veut pas traîner avec les conclusions du dialogue national inclusif. Si le Conseil des ministres a adopté, mercredi dernier, les projets de loi portant révision de la Constitution, celui modifiant le Code électoral et celui modifiant le Code pénal, la saisine de l’Assemblée est imminente pour voter les lois qui permettront, entre autres, à Karim Wade et à Khalifa Sall d’être réhabilités.