Après BNP Paribas, la SGS plie bagages

La Société générale quitte le Sénégal, poursuivant son désengagement du continent africain.

Quid de l’avenir de la banque, la Société Générale Sénégal qui exerce depuis 1962 au pays de la Téranga ? La Société générale Sénégal (SGS) est mise en vente. Selon Enquête, reprenant une information du nouvel hebdomadaire « Comment », le groupe français a lancé l’opération de cession de sa filiale sénégalaise.

« Certains investisseurs sénégalais et étrangers sont déjà sur le dossier », soufflent des sources bancaires au journal. Celui-ci rapporte que « les nouvelles autorités surveillent de très près cette affaire » même si « les Français n’ont pas encore officiellement saisi l’État pour l’informer de la procédure », détaille le journal.

Selon la même source, la SGS est confrontée à des difficultés dont « une perte record de 36, 434 milliards de francs CFA » enregistrée en 2014. Avant la SGS, BNP Paribas a plié bagages au Sénégal, en cédant au groupe panafricain SUNU, 54,11% du capital de la Banque internationale pour le commerce et l’industrie du Sénégal (BICIS)

Au Sénégal, la SGS y exerce deux lignes de métiers : la banque de détail / Professionnels & Particuliers ou Retail; et la banque d’affaires ou Corporate banking. Dans le pays, elle a changé son nom de SGBS (Société Générale de Banque au Sénégal) pour devenir Société Générale Sénégal : un rebranding qui augure d’un désengagement progressif, mais inéluctable.

Le capital est reparti entre la Société Générale (63,31 %), le Privé Sénégalais (35,13 %), et la SGBCI de Côte d’Ivoire (1,56 %). A terme, au Sénégal, la SGS pourrait quitter le pays en cédant ses parts aux actionnaires privés sénégalais. A l’instar de l’autre banque française, la BICIS BNP Paribas, rachetée par le groupe franco-sénégalo-africain SUNU.

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