Bamaol Balde : «Kolda a besoin d’un maire résident…»

Bamol Baldé n’est pas du tout satisfait de la manière dont la mairie de Kolda est gérée. Du haut de la tribune érigée dans la salle d’un hôtel de place où est célébré ce 24 août le premier anniversaire de son mouvement dénommé Action patriotique sénégalaise (Aps), l’adjoint au maire a exprimé toute son amertume par rapport au fonctionnement de l’institution municipale.
«Mes cinq années d’expérience en qualité d’adjoint au maire de Kolda m’ont permis de me rendre compte qu’à Kolda on a du mal à appliquer et approfondir la décentralisation. On fait du pilotage à vue avec un maire qui n’est pas là le plus clair du temps et qui fait une gestion par procuration», a-t-il relevé pour le regretter.
Avant de poursuivre : «il arrive qu’on lui envoie des dossiers jusqu’à Dakar». «À quoi servent les adjoints au maire si on doit fonctionner de cette façon ? Un maire qui ne réside pas comment va-t-il gérer sa commune ?», s’est-il interrogé. Pour le président du mouvement politique Aps, «il faut que le maire réside à Kolda ou reste chaque mois, pendant 10 à 15 jours, pour régler les préoccupations des populations».
Toutes choses qui font dire à Bamol Baldé que «les populations ont besoin d’un maire de Kolda et non d’un maire à Kolda». Et il entend œuvrer au plan politique pour que le prochain édile soit un maire qui réside dans la ville.
Cependant, M. Baldé tient à préciser qu’il est respectueux de l’obligation de réserve, mais il lui est difficile de taire certaines difficultés qui bloquent la bonne marche de l’institution. Il en a profité pour réaffirmer son ancrage dans la grande majorité présidentielle sous le contrôle du Président Macky Sall.
Interpellé sur sa candidature aux prochaines Locales, le président de l’Aps explique que  c’est aux bases de son mouvement établies un peu partout et à l’étranger de prendre la décision. «Mais je pense que nous participerons aux élections locales inchallah», a-t-il fait savoir.
En attendant, Bamol Baldé déclare que le travail de massification se poursuit afin de faire de ce mouvement un des poids lourd du champ politique régional, voire national.

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