Idrissa Ndiaye, chargé des affaires extérieures de l’Union régionale de la pêche artisanale (Urpas) de Saint-Louis a jugé “la situation de la Langue de Barbarie” inquiétante sur une bande de terre de trois kilomètres surpeuplés, où cependant aucun cas de covid-19 n’a jusque-là été enregistré.
Le chargé des affaires extérieures de l’Union régionale de la pêche artisanale (Urpas) de Saint-Louis, Idrissa Ndiaye, a jugé inquiétante «la situation de la Langue de Barbarie». Sur ce, il a tenté de rassurer que «néanmoins, face à cette Pandémie, l’Urpas a pris des mesures fortes conformément aux directives des autorités sanitaires, pour sensibiliser les populations sur le lavage des mains».
Il a aussi indiqué que les populations locales vivent l’état d’urgence à l’instar de tout le peuple sénégalais et «les Guet-Ndariens respectent bien les consignes des autorités sanitaires». D’après lui, les populations, les pêcheurs en particulier, attendent beaucoup des autorités étatiques, car ne vivant que des «retombées de la pêche», mais il signale que la pêche est désormais au ralenti.
Enfin, il a salué la mesure de libération des deux responsables de l’Urpas qui avaient été arrêtés à Saint-Louis pendant une manifestation de pêcheurs réclamant des licences de pêche en Mauritanie et la restitution de pirogues arraisonnées par les garde-côtes de ce pays. Et ils ont confié à la structure de distribuer des produits d’hygiène et des solutions hydro-alcooliques aux ménages et «même au district sanitaire et à la prison de Saint-Louis».