Après l’installation de l’office du tourisme et des loisirs du Baol, Daouda Niang, consultant en hôtellerie, directeur du centre de formation hôtelière de Diourbel et secrétaire général de ladite structure, ce vétéran rompu à la tâche est nourri de quarante ans d’expériences professionnelles dans les services du tourisme, affirme qu’il faudra nécessairement valoriser le tourisme religieux pour assoir un renouveau durable du tourisme sénégalais.
Pour un renouveau du tourisme sénégalais, Daouda Niang rejette les clichés qui affirment qu’au Sénégal, il faut être toubab ou être en Bikini ou en maillot de bain pour être considéré comme un touriste. Il faut mettre en place un mécanisme de recensement des touristes religieux, a-t-il dit, pour se rendre compte que le Sénégal peut faire partie des premières destinations touristiques en Afrique.
S i l’Arabie saoudite, avec ses 18 millions de touristes, a pu mettre en exergue ses potentialités et constituer un exemple, en occupant la 18e place mondiale, elle le doit aux pèlerinages à la Mecque et aux Oumras, a-t-il soutenu. Et chaque année, a-t-il attiré l’attention, elle fait un plus pour diminuer les problèmes que rencontrent les pèlerins (touristes) et investit pour rendre leur séjour agréable.
Pour un renouveau du tourisme sénégalais, Daouda Niang rejette les clichés qui affirment qu’au Sénégal, il faut être toubab ou être en Bikini ou en maillot de bain pour être considéré comme un touriste. Il faut mettre en place un mécanisme de recensement des touristes religieux, a-t-il dit, pour se rendre compte que le Sénégal peut faire partie des premières destinations touristiques en Afrique.
S i l’Arabie saoudite, avec ses 18 millions de touristes, a pu mettre en exergue ses potentialités et constituer un exemple, en occupant la 18e place mondiale, elle le doit aux pèlerinages à la Mecque et aux Oumras, a-t-il soutenu. Et chaque année, a-t-il attiré l’attention, elle fait un plus pour diminuer les problèmes que rencontrent les pèlerins (touristes) et investit pour rendre leur séjour agréable.
Pour lui, le Sénégal doit se rendre à l’évidence et changer de fusil d’épaule. L’envol du tourisme sénégalais, a-t-il affirmé, passera inévitablement par le tourisme religieux quand on sait qu’il contribue à plus de 400 milliards Cfa à l’économie du pays.
Le secrétaire général de l’office du tourisme et des loisirs du Baol considère que les touristes religieux qui sont 5 fois plus nombreux que ceux du Balnéaire doivent être pris en compte par le ministère du Tourisme. Le président de la République, a-t-il salué l’œuvre, qui est en train de construire des sites d’hébergement dans les cités religieuses a vu juste.
Les exemples de touristes religieux sont nombreux et patents, a-t-il signalé. Notamment, La retraite spirituelle du Daaka de Médina Gounass qui draine énormément de touristes religieux, mais malheureusement, a-t-il fait noter, n’a jamais fait l’objet d’une attention particulière de la part du ministère du Tourisme. Ce qui se passe annuellement comme couacs au Daaka, a-t-il regretté, est une preuve de la non-assistance des touristes religieux. Il pense que le ministère du Tourisme doit assister aux Crd (comité régional de développement) de toutes les manifestations religieuses de cette envergure et de portée touristique pour faciliter le transport et le transfert de ces touristes.
La région de Diourbel, à elle-même, a-t-il fait valoir, organise plus de 400 magals par an et le plus important est le Magal de Touba qui draine plus de 3 millions de pèlerins-touristes qui représentent le 1/3 des touristes en Afrique du Sud, première destination en Afrique, renseigne-t-il, avec un impact économique de plus de 275 milliards Cfa. Sans compter les Gamous de Tivaouane et des autres foyers religieux Tidianes et les pèlerins catholiques.
Autant d’événements touristiques, a-t-il montré, auxquels le ministère, a-t-il souhaité, devrait apporter son soutien. Le directeur du centre de formation hôtelière de Diourbel ne demande pas de faveurs particulières pour ces touristes religieux, mais qu’ils soient tout simplement considérés comme des touristes à part entière. L’économie du pays, a-t-il constaté, s’accroit de façon exponentielle pendant ces manifestations religieuses et les effets induits considérables.
Il pense donc qu’il est grand temps que le ministère du Tourisme organise un débat autour du tourisme culturel en général et en particulier du tourisme religieux qui est, selon lui, relégué au second plan et qu’il prenne des dispositions pour permettre le recensement des touristes religieux.
Le secrétaire général de l’office du tourisme et des loisirs du Baol considère que les touristes religieux qui sont 5 fois plus nombreux que ceux du Balnéaire doivent être pris en compte par le ministère du Tourisme. Le président de la République, a-t-il salué l’œuvre, qui est en train de construire des sites d’hébergement dans les cités religieuses a vu juste.
Les exemples de touristes religieux sont nombreux et patents, a-t-il signalé. Notamment, La retraite spirituelle du Daaka de Médina Gounass qui draine énormément de touristes religieux, mais malheureusement, a-t-il fait noter, n’a jamais fait l’objet d’une attention particulière de la part du ministère du Tourisme. Ce qui se passe annuellement comme couacs au Daaka, a-t-il regretté, est une preuve de la non-assistance des touristes religieux. Il pense que le ministère du Tourisme doit assister aux Crd (comité régional de développement) de toutes les manifestations religieuses de cette envergure et de portée touristique pour faciliter le transport et le transfert de ces touristes.
La région de Diourbel, à elle-même, a-t-il fait valoir, organise plus de 400 magals par an et le plus important est le Magal de Touba qui draine plus de 3 millions de pèlerins-touristes qui représentent le 1/3 des touristes en Afrique du Sud, première destination en Afrique, renseigne-t-il, avec un impact économique de plus de 275 milliards Cfa. Sans compter les Gamous de Tivaouane et des autres foyers religieux Tidianes et les pèlerins catholiques.
Autant d’événements touristiques, a-t-il montré, auxquels le ministère, a-t-il souhaité, devrait apporter son soutien. Le directeur du centre de formation hôtelière de Diourbel ne demande pas de faveurs particulières pour ces touristes religieux, mais qu’ils soient tout simplement considérés comme des touristes à part entière. L’économie du pays, a-t-il constaté, s’accroit de façon exponentielle pendant ces manifestations religieuses et les effets induits considérables.
Il pense donc qu’il est grand temps que le ministère du Tourisme organise un débat autour du tourisme culturel en général et en particulier du tourisme religieux qui est, selon lui, relégué au second plan et qu’il prenne des dispositions pour permettre le recensement des touristes religieux.