La construction de la Vdn 3, qui a installé l’angoisse à Guédiawaye et Tivaouane Peul, plonge les impactés de Malika dans le désarroi. La lueur d’espoir que les pauvres propriétaires des maisons détruites et des terrains repris avaient avec l’arrêté du ministre du renouveau urbain, est entrain d’être dissipée par le refus du gouverneur de Dakar de se plier à cette décision.
Par Ndiogou CISSE
Les impactés de la Vdn 3 entre Guédiawaye, Malika et Tivaouane Peul souffrent. Le recasement derrière lequel, ils espéraient conserver les maigres économies avec lesquelles ils ont construit leurs terrains et acquis des parcelles tarde. A en croire, le collectif des impactés de Malika, ce n’est pas par la faute du Gouvernement dont le ministre du renouveau urbain , Diène farba Sarr a signé en mars 2016, un arrêté portant autorisation de lotissement pour accueillir les populations impactées par la Vdn 3 que les impactés sont dans le désarroi. Mais, font ils savoir lors de l’assemblée générale qu’ils ont tenue ce dimanche « à cause du refus du gouverneur de Dakar de se plier à cette décision ». Que ce soit à Guédiawaye, Malika ou Tivaouane Peul, sous le prétexte que l’assiette visée par l’arrêté du ministre Diène farba Sarr se trouve dans la zone des filaos, le chef de l’exécutif régional de Dakar n’agrée pas la proposition de recasement du ministre. Si à Guédiawaye, la communauté mouride, dont la construction d’un foyer Keur Serigne Touba décidée en 2014 lors de la première session du conseil municipal de Guédiawaye sous l’ère Aliou Sall, est la principale impactée de la Vdn3, à Malika ce sont de pauvres mères et pères de familles qui sont concernées. La même situation prévaut à Tivaouane peul où, après avoir acquis à la suite de privations un terrain à usage d’habitation dans la zone, des Sénégalais se se retrouvent sans abri pour avoir été expropriés sans garantie d’être recasés. Si à Malika, l’assiette visée pour le recasement ne peut pas accueillir les impactés comme on tente de le leur faire croire, sur le même site des filoas, la société Ecobag a été servie pour 36 hectares. Touba Négoce qui ne se plaint pas, trône sur 2 hectares dans la zone. Toujours dans cette zone dite des filaos, si au niveau de Malika, elle n’est pas propice pour accueillir des impactés de la Vdn 3 , a-t-on fait croire aux impactés, au Lac Rose, l’amicale des administrateurs civils n’a pas de problème pour construire sur le site qui lui a été attribué dans la zone des filaos. A Dakar, avec l’ épuisement des réserves aux Almadies, les terres qui sont sur la façade Est de la capitale sont devenues la zone de convoitise des gros bonnets et des spéculateurs fonciers.
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