Des députés, des membres du Conseil économique, social et environnemental (Cese) et du Haut conseil des collectivités territoriales (Hcct) ainsi que des élus territoriaux prennent part à un atelier de renforcement de capacité pour l’accès sécurisé des femmes à la terre, et dont les travaux ont démarré hier à Dakar a constaté l’Aps.
En effet, cet atelier d’une durée de deux jours, se tient à l’initiative de l’Ipar, (Initiative prospective agricole et rurale). Il se déroule à Dakar, en partenariat avec le Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr) et avec l’appui technique et financier du Centre de recherches pour le développement international (Cfdi).
«Vous avez le soutien des institutions, mais vous avez aussi le soutien du ministre dans cette initiative», a fait savoir, à l’endroit des organisateurs, Ciré Lô, directeur de cabinet du ministre de la Femme, de la famille, du genre et de la protection des enfants, à l’ouverture de la rencontre.
À ce propos, Ciré Lô ajoute que : «Quand des élus et des chercheurs s’unissent, quand tous les acteurs s’unissent, je ne pense pas qu’il puisse il y avoir un obstacle qu’on ne peut pas surmonter». À cet effet, il a également rappelé que le foncier constitue «un enjeu majeur», estimant qu’il faudra travailler pour l’accès des femmes à la terre et la sécurisation de celles-ci.
En effet, cet atelier de renforcement de capacité pour l’accès sécurisé des femmes à la terre entre dans le cadre du projet-action «Promotion d’une gouvernance foncière inclusive par une amélioration des droits fonciers des femmes au Sénégal».
À cet effet, le projet d’action est mis en œuvre dans trois zones agro-écologiques à savoir le bassin arachidier, les Niayes et la vallée du fleuve Sénégal. Selon les organisateurs, cet atelier a pour objectif d’établir une alliance avec les parlementaires et élus territoriaux pour le portage du plaidoyer, en vue de l’intégration de mesures spéciales facilitant l’accès et le contrôle des femmes sur le foncier.