Avec la propagation de la pandémie du covid -19, nombreux sont ceux qui réclamaient la fermeture des frontières. La fermeture des frontières évite l’entrée de porteurs sur le territoire national.
Si les frontières du Sénégal avaient été fermées à temps, ce porteur du covid-19 ne passerait pas par l’aéroport pour nous amener la maladie. Si des pays comme l’Irak pas loin de l’Iran, la Russie frontalière avec la Chine, ne compte pas à ce jour de cas suspect, a fortiori de patient hospitalisé en raison du coronavirus, c’est parce qu’ ils ont fermé leurs frontières. Si la France fait partie des premiers pays touchés après la Chine, la Corée, l’Italie, l’Iran, c’est parce qu’elle est voisine de l’Italie qui enregistre une flambée de l’épidémie en Lombardie et Vénitie. Dans ce pays, trois joueurs de moins de 23 ans de la Juventus de Turin ont été contaminés au coronavirus. Entretenir un trafic aérien avec des pays où il est mis en place un cordon sanitaire autour de ville touchées, c’est s’exposer à la contamination. Que ce soit en Algérie, en Égypte et au Nigéria, les cas de covid -19 leur ont été apportés par des individus en provenance de l’Italie. Dans le lot des pays qui ont fermé leurs frontières, il y a la Jordanie, le Pakistan, l’Afghanistan, l’Arménie, la Turquie. Ici à l’aéroport Blaise Diagne de Diass, il n’existe même pas de document de traçabilité des passagers qui débarquent au Sénégal. C’est dans un tel contexte que le ministre de la Santé se targue des mesures prises contre le coronavirus. Si les contrôles sont bons contre la propagation du virus, la fermeture des frontières est meilleure pour empêcher l’épidémie de coronavirus de contaminer le pays. Quand bien même qu’une frontière terrestre fermée ne donnerait pas une garantie totale de non introduction du virus. Car elle pourrait être contournée. Mais pour ce qui est des frontières aériennes et maritimes, dans le cas du coronavirus, la décision de les fermer au tout début de l’épidémie, avant toute introduction d’un virus, devait être prise. En attendant la fabrication d’un vaccin ou d’un antiviral efficace, fermer les frontières est la seule solution pour prétendre bloquer l’épidémie.