Gabon : Frédéric, le demi-frère d’Ali Bongo réagit à sa radiation de l’armée

Au Gabon, le lieutenant-colonel Frédéric Bongo, demi-frère du président déchu Ali Bongo, a réagi à sa radiation de l’armée via un communiqué de son avocat. Dans le document publié par Gabonactu, l’ancien directeur général des Services de renseignement de la garde républicaine rejette les « fautes graves » qui lui sont reprochées et qui motivent son exclusion des effectifs de l’armée gabonaise.

Ce « ne fut qu’une mascarade initiée par des personnes aujourd’hui écrouées »

« Je m’interroge sur la motivation de cette décision qui invoque des fautes touchant mon honneur, ma probité ou encore mon sens du devoir. Tous les Gabonais qui me connaissent, qui m’ont côtoyé ou qui ont servi à mes côtés, tous mes interlocuteurs internationaux comprennent que les termes de ce texte sont ceux des conclusions d’un conseil d’enquête de 2022 qui ne fut qu’une mascarade initiée par des personnes aujourd’hui écrouées et sous le coup de graves accusations et qui ne visait qu’à me détourner de mon devoir premier à l’époque : celui de renseigner le président en exercice et par là même de protéger la République du Gabon », a-t-il déclaré.

L’homme reste persuadé que certaines personnes cherchent à lui « porter préjudice aujourd’hui, simplement (parce qu’il) porte le nom de (son) père ». Mon éloignement de l’armée, ces dernières années, est voulu, poursuit le fils d’Omar Bongo Ondimba.

« Je souhaite poursuivre une carrière dans le secteur des activités de la sûreté, de la sécurité et de l’intelligence »

À l’en croire, il a lui-même sollicité d’être libéré de ses obligations militaires pour « développer des projets personnels ». « Je souhaite poursuivre sereinement et librement une carrière dans le secteur des activités de la sûreté, de la sécurité et de l’intelligence, qui sont mes domaines d’expérience et d’expertise, reconnus », informe-t-il, avant de balayer d’un revers de main les accusations tendant à faire croire qu’il avait un projet de coup d’État au Gabon.

« Je démens fermement les ambitions de prise de pouvoir qui m’ont été attribuées par les médias suite au changement de régime intervenu Gabon, le 31 août » affirme-t-il, tout en espérant que la junte au pouvoir « saura faire preuve de volonté, du courage nécessaire » pour que les Gabonais connaissent « la paix et la prospérité qu’ils méritent ».

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