Khalifa Sall : “Ma place n’est pas en prison”

Les avocats de Khalifa Sall se battent toujours pour obtenir la libération de leur client. Après moult tentatives infructueuses, Me Ciré Clédor Ly et ses collègues agitent dans le courrier qu’ils ont adressé au Doyen des juges l’argument du « statut de député » du maire de Dakar pour le tirer d’affaire.

« Aucun député ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l’occasion des opinions ou votes émis par lui dans l’exercice   de ses fonctions (article 61 alinéa 2 de la Constitution). Aucun député ne peut, pendant la durée des sessions, être poursuivi, arrêté en matière criminelle ou correctionnelle qu’avec l’autorisation de l’Assemblée », ont-ils étalé.
Dans le document, ils précisent que « le député pris en flagrant ou en fuite, après la commission des faits délictueux, peut être arrêté, poursuivi et emprisonné sans l’autorisation du Bureau de l’Assemblée nationale, sauf en cas de flagrant délit tel que prévu par l’alinéa précédent ou de condamnation pénale définitive. La poursuite d’un député ou sa détention, du fait de cette poursuite, est suspendue, si l’Assemblée le requiert ».
Ils rappellent que le Conseil constitutionnel a proclamé définitivement les résultats des élections législatives du 30 juillet 2017 par la décision numéro 5/E/2017 et a déclaré à Monsieur Khalifa Sall élu à l’Assemblée nationale. Et par conséquent, l’application de la disposition ci -dessus, de tout maintien en détention de Monsieur Khalifa Sall se ferait en violation de la loi et consacrerait une détention arbitraire », affirment-ils avec conviction

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