“Les gens baissent les bras alors que les cas…» (Maire Hann Bel air)

Par Younoussa BALDÉ

 

Dans la croisade contre le coronavirus ce sont les cas issus de la transmission communautaire qui inquiètent le plus les autorités. En fait, il est difficile de couper la chaîne de transmission. Le Sénégal est une centaine de cas communautaire. La commune de Hann Bel air (département de Dakar) compte trois cas issus de la transmission communautaire. Un petit nombre qui peut avoir des conséquences fâcheuses. Le maire de la commune invite ses administrés à redoubler de vigilance, mais surtout à continuer le combat car la guerre contre le covid-19 n’est pas terminée.

«Nous avons enregistré trois cas communautaires au niveau de Hann. Mais nous avons le sentiment que les gens ont baissé les bras. Cependant nous allons accentuer le combat sur la sensibilisation, car la pandémie a pris une proportion inquiétante», soutient le maire. S’exprimant lors d’une remise symbolique de vivres et de denrées de première nécessité, il rappelle à la population que la distribution des vivres ne doit pas prendre le dessus sur la guerre contre le coronavirus. «Quand vous regarder la télé parfois vous avez l’impression que ce sont les vivres qui font la guerre contre le virus à corona. Les aides alimentaires, c’est juste un appui aux populations vulnérables, pour les permettre de traverser cette crise, car toutes les activités tournent presque au ralenti», rappelle-t-il.

La commune de Hann Bel air a mobilisé une enveloppe de 75 millions pour l’achat de vivres pour appuyer 3500 familles vulnérables. Cette aide vient renforcer le don de l’État qui est destiné à 4000 familles.

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