Nappe jaunâtre suspecte sur la Petite Côte : Greenpeace Afrique invite l’État du Sénégal à rendre publics les résultats de l’enquête

Suite à l’apparition d’une nappe jaunâtre sur la Petite Côte, le responsable de la campagne Océan de Greenpeace Afrique, Dr Aliou Ba, demande au gouvernement du Sénégal de rendre publics, dans les meilleurs délais, les résultats de l’enquête.
C’est à travers la parution du 16 mai 2022 du quotidien ‘’Libération’’ que Greenpeace Afrique a eu vent de la découverte de substances suspectes sur les plages de la Petite Côte, depuis le 13 mai 2022. 
 
Une apparition que l’ONG juge ”inquiétante”, car pouvant être la cause de morts massives de poissons juvéniles qui ont échoué sur la plage de Gandiol, dans la région de Saint-Louis.
 
”Ce phénomène d’échouage de poissons à Gandiol a été constaté entre le 2 et le 4 mai 2022. Greenpeace Afrique est d’autant plus préoccupée que la presse du mardi 17 mai, notamment le journal ‘Libération’, fait état d’analyses révélant “une forte présence d’hydrocarbures et de détergent dans les échantillons prélevés par la marine nationale” entre autres substances chimiques dangereuses pour l’environnement maritime”, lit-on dans le communiqué de Greenpeace Afrique.
Son responsable de la campagne Océan, le Dr Aliou Ba de dire : ”Le gouvernement doit mettre à la disposition du public, dans les plus brefs délais, des résultats globaux de l’enquête dont les premières informations sont extrêmement inquiétantes.”
 
Il ajoute : “La protection des océans et des pêcheurs qui y travaillent doit être prise en compte par les autorités sénégalaises et des études sont à mener incessamment afin d’élucider les causes. La mer n’est pas une poubelle. Les autorités doivent s’assurer que les usines, les plateformes pétrogazières et les navires ne déversent pas des éléments nocifs à la biodiversité dans la mer.’’
Avant de conclure : ‘’Les communautés de pêcheurs ont besoin que le gouvernement renforce la surveillance des eaux sénégalaises et protège les ressources halieutiques, car celles-ci assurent du travail à des milliers de pêcheurs, mareyeurs, femmes transformatrices et autres métiers qui gravitent autour de l’activité de pêche. Les grandes entreprises et sociétés d’exploration ont depuis longtemps bénéficié des ressources marines au détriment du peuple sénégalais qui en a le plus besoin, et il faut que cela cesse.’’
 
Vu que des investigations sont en train d’être faites par différentes structures habilitées, le Dr Ba indique “qu’il faut que des moyens conséquents soient déployés pour connaître les causes et que des mesures soient prises pour éviter ce type de situation dans le futur”.

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