Onu Femmes vient de démarrer, ce dimanche 8 décembre à Kolda, une session d’orientation sur les stéréotypes de genre, les pratiques néfastes à la santé sexuelle et reproductive des femmes et des filles. L’activité s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet Muskoka. Un projet d’appui à la réduction de la mortalité maternelle et infantile qui est exécuté par quatre agents des Nations unies que sont l’Unfpa, Onu Femmes, Oms et Unicef.
Selon la chargée de projet Genre et Santé de la reproduction à Onu Femmes Sénégal, son projet fait de la communication pour un changement de comportement une de ses priorités. C’est pourquoi, précise Marème Ndoye, cette session de formation a été initiée pour orienter les bénéficiaires sur les questions citées ci-dessus, afin qu’ils soient aptes à mener des actions en faveur de la santé, ceci pour obtenir les changements escomptés.
Et pour Marème Ndoye, il s’agit pour cet atelier de faire comprendre aux bénéficiaires que «les stéréotypes existent et qu’ils peuvent nuire à la santé des femmes, à leur autonomisation et à leur élan de leadership», entre autres.
Pour le coordonnateur du Cca de Kolda qui est un collaborateur dans la mise en œuvre du projet Muskoka avec la Boutique Droit, «cette formation vient à son heure pour renforcer et compléter le dispositif de renforcement de capacités des acteurs mis en place», pour améliorer les indicateurs liés à la santé de la reproduction et aux violences basées sur le genre au Fouladou.
À en croire Babacar Sy, en plus de ces 50 jeunes formés, 50 autres vont bénéficier du même module à Vélingara. Ils se chargeront de relayer les connaissances reçues au niveau de leurs communautés respectives, a-t-il expliqué.