«Les filles et les garçons de notre pays doivent pouvoir vivre et grandir en famille, à l’abri de toutes violences et de pratiques néfastes». C’est en substance ce qu’a déclaré la ministre de la Femme, du genre, de la famille et de la protection de l’enfant.
Mme Ndèye Saly Diop s’exprimait hier, à l’ouverture d’une réunion de concertation interministérielle de la politique de protection des droits des enfants. Ladite rencontre qui a eu pour cadre la salle de conférence du ministère, a été rehaussée de la présence des représentants de plusieurs ministères sectoriels (justice, santé, communication, éducation…).
Dans son speech, Mme le ministre a rappelé que la violence, les abus et les pratiques néfastes à l’encontre des enfants constituent un défi pour tout un chacun. C’est la raison pour laquelle, elle a indiqué qu’il urge aujourd’hui, de positionner l’enfant au cœur de l’intervention publique. «Dans le plan d’action prioritaire 2 du Pse, nous avons des objectifs précis à atteindre d’ici 2023 en protection de l’enfant, notamment dans la prévention de certains comportements et pratiques (…) pour leur réhabilitation et leur insertion», a en outre déclaré Mme le ministre.
À l’issue de cette rencontre qui a duré plusieurs tours d’horloge, Ndèye Saly Diop a annoncé un plan d’action visant à prendre en charge «correctement» certaines questions spécifiques, relativement à l’errance et à la mendicité des enfants. Auparavant, elle a salué, dans le cadre de la lutte contre les violences et autres sévices exercés sur les enfants, le sens élevé de la solidarité gouvernementale.