SUR LES INVESTITURES – Les enseignants de l’Apr appellent à la discipline de parti

Par Charles T. SENGHOR –

Dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, le Réseau des enseignants approuve de suspendre les assemblées d’investitures et soutient la décision prise par le Président de la Coalition de confier cette tâche aux membres de la Conférence des leaders pour préserver la dynamique unitaire au sein de la mouvance présidentielle. Le Réseau demande à tous les responsables de respecter la dis- cipline de parti et tient à mettre en garde certains leaders de parti et de mouvements de sou- tien quiseraient tentés de consti- tuer des listes parallèles qui se- ront du reste concurrentes de celles de la coalition Bby. Il se dressera en sentinelle pour une stricte application des directives édictées. Le Réseau s’insurge aussi contre la propagande pernicieuse des leaders de l’opposition qui ten- tent d’accréditer l’idée d’une cohabitation au sommet de l’État si leur coalition contre-nature dénommée «MankoTaxawu Se- negaal» gagne par miracle les prochaines législatives. Dans le texte, Youssou Touré et ses camarades se demandent com- ment cette coalition qui se cherche, peut-elle sortir victo- rieuse des prochaines joutes électorales si elle agite déjà le spectre d’un report ? La source confie que tous les patriotes et démocrates sincères savent que le Président Macky Sall a toujours respecté le calendrier électoral au moment où les rumeurs et une certaine opinion donnaient la Coalition Bby perdante comme lors des dernières élections locales et du référendum. Par ailleurs, des concertations sont en train d’être menées au sein du Réseau afin de proposer les meilleurs candidats au Pré- sident de la Coalition qui aura le dernier mot sur les choix dé- finitifs. Les enseignants qui ont démontré leur engagement po- litique, leur capacité de mobi- lisation et leur détermination à assurer à ce programme une réussite totale lors de leur conclave nationale, remercient le Président Macky Sall. Sur un autre plan, le Réseau rappelle à l’opposition que la «mauvaise» querelle sur les chiffres du taux de croissance n’est plus à l’ordre du jour, puisque les institutions finan- cières internationales ont clos le débat en s’alignant sur la po- sition de l’État. Les efforts entrepris dans le ca- dre de la mise en œuvre du Pse ont permis d’avoir une crois- sance économique robuste…, selon le texte.