Mohamed Moustapha Diagne et ses camarades de Synergie républicaine se disent à la fois terrifiés et très préoccupés par la série d’agressions, de crimes et de violences constatée dans notre pays avec des enfants qui sont enlevés, mutilés et tués, des filles et des femmes sont violées et assassinées, des braquages se multiplient, des agressions flagrantes commises à la sortie des stades deviennent récurrentes, des scènes de ménage virent au drame» Dans une déclaration, ils disent que «le constat est inquiétant : l’homo senegalensis devient de plus en plus froid, cynique et sadique. Les causes sont multiples : la pauvreté, le chômage endémique, l’affaissement de l’autorité parentale, les enfants abandonnés à leur sort, l’impunité, les pathologies criminogènes non identifiées, l’intercession et les interventions dans les dossiers judiciaires, l’effritement de nos valeurs morales et religieuses etc.». Non sans alerter que «la situation est alarmante, il nous faut agir á tous les niveaux pour protéger le citoyen sénégalais».
Autant de raisons pour réaffirmer leur option «irréversible en faveur de l’application de la peine de mort qui ne saurait en aucun cas constituer un sujet de débat pour tout musulman cohérent avec lui-même».
M. Diagne et ses camarades proposent également «une révision de nos curricula pour renforcer les modules consacrés à l’éducation à la non-violence et à la paix», tout en demandant «au gouvernement d’accélérer et de mettre en œuvre les programmes liés à la formation et à l’emploi des jeunes».
Mieux, ils prônent «la restauration de l’autorité parentale et la protection des enfants abandonnés» et demandent «la mise en œuvre d’un programme spécial d’éducation aux medias et aux réseaux sociaux».
Dans la même lancée, ils«suggèrent «aux parents d’inscrire leurs enfants dans les dojos pour qu’ils apprennent les arts martiaux et les techniques d’auto-défense».
M. Diagne et ses camarades terminent en demandant «aux organisations de droits de l’homme d’arrêter de nous écœurer en invoquant la préservation de la dignité de l’homme. Quelle dignité reste-t-il aux assassins d’enfants, aux prédateurs sexuels et aux voleurs meurtriers ? Non, sur ces questions là, nous n’écouterons pas l’occident et sa mondialisation pervertie.»