CULTURE – Actunet.net https://actunet.net Les dessous de l'actualité Fri, 26 Apr 2024 09:54:24 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.2.5 https://actunet.net/wp-content/uploads/2017/08/cropped-actunet_logo_01-300x90-1-32x32.png CULTURE – Actunet.net https://actunet.net 32 32 69362583 Dak’Art 2024 : la Biennale de Dakar reportée https://actunet.net/actualite/dakart-2024-la-biennale-de-dakar-reportee/ https://actunet.net/actualite/dakart-2024-la-biennale-de-dakar-reportee/#respond Fri, 26 Apr 2024 09:54:24 +0000 https://actunet.net/?p=224065 Dakar’Art ne se tiendra plus à date échue. En effet, la Biennale de Dakar a été reprogrammée du 7 novembre au 7 décembre 2024. La 15e Biennale de Dakar prévue du 16 mai au 16 juin 2024 ne sera pas organisée à la même date. Le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a […]]]>

Dakar’Art ne se tiendra plus à date échue. En effet, la Biennale de Dakar a été reprogrammée du 7 novembre au 7 décembre 2024.

La 15e Biennale de Dakar prévue du 16 mai au 16 juin 2024 ne sera pas organisée à la même date. Le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a confirmé le report de cet évènement culturel, plus connu sous l’appellation DAK’ART.

Le report de cet évènement artistique, selon les autorités du ministère de la Culture est lié à “des contraintes et des aléas induits par le contexte national et international et tient à la volonté des nouvelles autorités en charge du secteur d’organiser la Biennale dans des conditions optimales…”. Ainsi donc, fait savoir la note dudit ministre, ” la nouvelle programmation est prévue du 07 novembre au 07 décembre 2024″.

Ce report s’empresse-t-on de souligner du côté du ministère de la Culture, “ne change pas le schéma organisationnel défini”. Dont le thème repose sur “the Wake”, le réveil, le sillage. Ainsi, la direction artistique reste toujours sous la supervision de Salimata Diop, critique d’art et commissaire d’exposition.

Mais selon nos sources, ce report de la 15e biennale de l’art africain contemporain est du à un manque de financements. Les deux derniers versements qui devaient être faits par l’État, et ce avant la présidentielle, n’ont pas été honorés, confirme une source proche du dossier. Sur le budget d’1,5 milliard de FCFA prévu par l’État (environ 2 millions d’euros), moins d’un tiers serait actuellement disponible, selon un membre du comité d’organisation.

Sans ce budget, il est impossible de payer le transport des œuvres d’artistes africains qui viennent du monde entier, d’éditer un catalogue ou encore de loger la soixantaine d’artistes, selon cette même source. Et à 22 jours de l’ouverture de la biennale, même si les fonds devaient être finalement trouvés, le délai est de plus en plus intenable pour garantir l’arrivée des œuvres à temps, notamment par bateau. Résultat : certains plaident pour un report de la biennale à novembre prochain.

 

C’est un coup dur pour cet évènement financé par l’État du Sénégal. Depuis sa création en 1992, il n’a été reporté qu’une seule fois en raison du Covid-19. Ce rendez-vous artistique de renommée mondiale se tient tous les deux ans à Dakar.

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Black Requiem : Le collectionneur suisse David Brolliet rend hommage à l’engagement d’Ousmane Dia https://actunet.net/actualite/black-requiem-le-collectionneur-suisse-david-brolliet-rend-hommage-a-lengagement-dousmane-dia/ https://actunet.net/actualite/black-requiem-le-collectionneur-suisse-david-brolliet-rend-hommage-a-lengagement-dousmane-dia/#respond Tue, 02 Apr 2024 08:57:59 +0000 https://actunet.net/?p=222996 Présent samedi dernier au finissage de l’exposition Black Requiem, qui s’est tenue à la galerie nationale du 22 février au 30 mars, le collectionneur suisse d’art africain contemporain David Brolliet tire son chapeau à l’œuvre d’Ousmane Dia dit Odia. A travers cette exposition inspirée par le meurtre de l’afro américain Georges Floyd, abattu par la […]]]>

Présent samedi dernier au finissage de l’exposition Black Requiem, qui s’est tenue à la galerie nationale du 22 février au 30 mars, le collectionneur suisse d’art africain contemporain David Brolliet tire son chapeau à l’œuvre d’Ousmane Dia dit Odia. A travers cette exposition inspirée par le meurtre de l’afro américain Georges Floyd, abattu par la police lors de son arrestation le 25 mai 2020 à Minneapolis, l’artiste entre en résistance contre les discriminations et violences raciales. Il porte, dans le même sillage, un combat en faveur de la dignité humaine au sens large. David Brolliet, qui réside à Dakar, salue l’engagement d’Ousmane Dia et rend par la même occasion hommage à la création sénégalaise. « Ousmane Dia est dans ma collection depuis fort longtemps. On s’est rencontrés à Genève il y a de nombreuses années. Ousmane Dia fait partie des artistes très engagés politiquement et j’attache beaucoup d’importance aux messages des artistes au niveau politique, parce que je pense que les artistes ont un rôle très important à jouer dans une démocratie : c’est de parler des sujets qui peuvent fâcher, des sujets difficiles ou des sujets, qui ne sont pas évidents à aborder. Ousmane est mon frère, et je suis tellement content d’être à la Galerie nationale à Dakar pour le soutenir» déclare qui estime que le Sénégal a montré et démontré qu’il est un pays important dans le domaine de la culture. Il salue le dénouement pacifique qu’a connu la tension politique qui prévalait ces dernières années. « Dans le domaine de la culture, nous sommes des promoteurs de paix, des promoteurs de situations sans crise, sans violence.  J’ai vécu la violence à Dakar, j’ai vécu les émeutes puisque j’étais là l’année dernière (…) Le Sénégal est une jeune démocratie qui a très bien voté, qui a démontré qu’elle était une démocratie saine et qu’il y avait une certaine maturité. Donc c’est merveilleux de voir que la démocratie continue au Sénégal, ce qui rassure beaucoup d’entre nous » souligne David Brolliet.

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Youssou Ndour, Viviane, Mbaye Dieye Faye, élevés au grade d’Officier de l’Ordre national du Lion https://actunet.net/actualite/youssou-ndour-viviane-mbaye-dieye-faye-eleves-au-grade-dofficier-de-lordre-national-du-lion/ https://actunet.net/actualite/youssou-ndour-viviane-mbaye-dieye-faye-eleves-au-grade-dofficier-de-lordre-national-du-lion/#respond Sun, 31 Mar 2024 15:37:04 +0000 https://actunet.net/?p=222902 Macky Sall poursuit sa reconnaissance du monde de la culture en décernant des distinctions. Après Coumba Gawlo Seck, Kiné Lam, Omar Pene, kiné Lam, d’autres artistes comme, Youssou Ndour, Viviane Chidid et Mbaye Dieye Faye ont été élevés par le Chef de l’État au rang de Grand Chancelier de l’Ordre national du Lion, ce samedi […]]]>

Macky Sall poursuit sa reconnaissance du monde de la culture en décernant des distinctions. Après Coumba Gawlo Seck, Kiné Lam, Omar Pene, kiné Lam, d’autres artistes comme, Youssou Ndour, Viviane Chidid et Mbaye Dieye Faye ont été élevés par le Chef de l’État au rang de Grand Chancelier de l’Ordre national du Lion, ce samedi au Palais.

Cette distinction prestigieuse a été décernée en reconnaissance de leur contribution exceptionnelle à la culture sénégalaise. En effet, en tant que des ténors de la musique, ils ont marqué leur empreinte dans l’histoire de la musique sénégalaise.

Cette dynamique de valorisation culturelle s’étend également à d’autres figures marquantes comme Ismaïla Lô, Baba Maal, Manga 2, Jules Faye, Bécaye Mbaye, Mbaye Pekh, Khadim Samb et Yékini, témoignant ainsi de l’engagement continu envers le secteur culturel et du sport au Sénégal.

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Célébration de la Journée mondiale à Sorano : Sous le signe de la paix https://actunet.net/culture/celebration-de-la-journee-mondiale-a-sorano-sous-le-signe-de-la-paix/ https://actunet.net/culture/celebration-de-la-journee-mondiale-a-sorano-sous-le-signe-de-la-paix/#respond Thu, 28 Mar 2024 11:50:57 +0000 https://actunet.net/?p=222686 Dramaturges, scénographes, metteurs en scène et comédiens se sont rassemblés hier au Théâtre national Daniel Sorano, sous le regard bienveillant des projecteurs, prêts à offrir un spectacle mémorable à un public avide de culture et d’expression artistique. Et dans un théâtre où chaque geste, chaque mot, chaque silence a son propre langage, la troupe Espoirs […]]]>

Dramaturges, scénographes, metteurs en scène et comédiens se sont rassemblés hier au Théâtre national Daniel Sorano, sous le regard bienveillant des projecteurs, prêts à offrir un spectacle mémorable à un public avide de culture et d’expression artistique. Et dans un théâtre où chaque geste, chaque mot, chaque silence a son propre langage, la troupe Espoirs de la banlieue a offert une belle prestation. A travers des pièces poignantes, des mises en scène inspirantes et captivantes, les artistes ont transporté le public du Théâtre national Daniel Sorano dans un voyage émotionnel. Pourtant, la célébration revêtait une aura particulière car, en plein mois de Ramadan et de Carême, la sobriété était de mise. Mais la salle résonnait de cris de joie et d’applaudissements enthousiastes du public, rappelant la puissance du 6e art. Représentant le ministre de la Culture, des industries culturelles et créatives, du patrimoine et des loisirs, Habib Léon Ndiaye a souligné l’importance de cette célébration de la journée du 27 mars 2024, comme un moment de réunion familiale, un rendez-vous annuel entre les autorités en charge de la culture et celles et ceux qui incarnent l’éclat du spectacle vivant. Le Secrétaire général du ministère de la Culture a mis en lumière le rôle historique du théâtre dans l’affirmation de l’identité culturelle sénégalaise, ainsi que sa contribution à l’économie nationale. A l’en croire, le théâtre a permis au Sénégal, au lendemain de son accession à la souveraineté nationale, avec la troupe dramatique du Théâtre national Daniel Sorano qui a fait la fierté de la culture sénégalaise, de s’affirmer sur les scènes africaine et internationale. «D’année en année, le Sénégal, à travers le théâtre, s’est illustré comme le creuset de la dignité et de l’affirmation de l’identité culturelle noire, en offrant à la face du monde des spectacles riches et variés. Ce qui nous a valu une place de leader dans la coopération culturelle et les échanges internationaux», a fait savoir M. Ndiaye, annonçant que la validation du Plan stratégique de développement du théâtre (Psdt), élaboré en concertation avec les acteurs du secteur et des directeurs des centres culturels régionaux, le 23 mars 2022, suit son cours.

«Il faut protéger le comédien…»
La directrice des Arts, Ndèye Khoudia Diagne, a quant à elle insisté sur l’importance du thème choisi cette année par la communauté artistique du Sénégal. Elle a mis en avant le rôle du théâtre comme vecteur de messages de paix et de dialogue, appelant à la préservation de la stabilité au Sénégal. «Le message au niveau mondial tourne autour de la paix. Mais pour le Sénégal, avec ce que nous vivons actuellement, le choix n’est pas fortuit. Il a été bien pensé», a expliqué Ndèye Khoudia Diagne.

Le programme de la célébration comprenait également la lecture d’un message de la communauté artistique, écrit par Mamadou Seyba Traoré et lu par Yacine Sané. Ce message, empreint de réflexion et de poésie, a souligné l’importance du théâtre comme un lieu de rencontre humaine authentique. «Il est tout aussi indispensable, voire urgent, de prendre en compte le comédien, alpha et oméga du théâtre. Le comédien est le pilier de l’édifice théâtral. Ce n’est pas pour rien que le Maître Stanislavski le surnomme le Prince de la scène… Voilà pourquoi, au-delà des applaudissements, il faut le protéger en le mettant dans de bonnes conditions de l’exercice de son métier. Il ne s’agit pas de l’aider, il ne demande qu’à travailler, qu’à remplir sa part du contrat social qui lie chaque citoyen à la communauté. Pour notre part, nous continuerons, c’est notre rôle et notre mission, à rappeler inlassablement notre condition d’homme», dira Yacine Sané. Malgré les défis auxquels le secteur culturel est confronté dans un contexte électoral tendu, la célébration de la Journée mondiale du théâtre a démontré la détermination de la communauté artistique à poursuivre sa mission de partage, de ré­flexion et de célébration de la vie.

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Découvrez en recettes la cuisine sénégalaise traditionnelle https://actunet.net/culture/decouvrez-en-recettes-la-cuisine-senegalaise-traditionnelle/ https://actunet.net/culture/decouvrez-en-recettes-la-cuisine-senegalaise-traditionnelle/#respond Thu, 21 Mar 2024 15:36:16 +0000 https://actunet.net/?p=222221 On dit d’elle que c’est la cuisine la plus riche de toute l’Afrique de l’Ouest et c’est vrai que la cuisine sénégalaise propose une variété infinie de plats. Convivialité et hospitalité sont les maîtres mots de cette cuisine aux multiples influences. Le poisson occupe une place de choix dans la cuisine sénégalaise mais aussi les légumes et les […]]]>

 

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Saly : les attentes des acteurs touristiques vis-à-vis du prochain président https://actunet.net/actualite/saly-les-attentes-des-acteurs-touristiques-vis-a-vis-du-prochain-president/ https://actunet.net/actualite/saly-les-attentes-des-acteurs-touristiques-vis-a-vis-du-prochain-president/#respond Thu, 21 Mar 2024 15:03:17 +0000 https://actunet.net/?p=222211 Une structure se faisant appeler comité de défense des intérêts du secteur du tourisme pour l’élection présidentielle 2024 a formulé, mercredi, à Mbour, ses attentes par rapport au prochain régime, concernant son secteur d’activité. Une structure se faisant appeler comité de défense des intérêts du secteur du tourisme pour l’élection présidentielle 2024 a formulé, mercredi, […]]]>

Une structure se faisant appeler comité de défense des intérêts du secteur du tourisme pour l’élection présidentielle 2024 a formulé, mercredi, à Mbour, ses attentes par rapport au prochain régime, concernant son secteur d’activité.

Une structure se faisant appeler comité de défense des intérêts du secteur du tourisme pour l’élection présidentielle 2024 a formulé, mercredi, à Mbour, ses attentes par rapport au prochain régime, concernant son secteur d’activité.

Cette organisation plaide aussi pour que les directions techniques du secteur du tourisme “ne soient plus confiées à des politiques, mais qu’elles soient dirigées par des professionnels du secteur du tourisme”. Fawzou Dème a en outre préconisé la tenue, chaque année, des assises nationales du tourisme, pour servir d’instrument d’évaluation, en vue de “rectifier les plans de développement”.

Parmi les attentes et les demandes du comité de défense des intérêts du secteur du tourisme pour l’élection présidentielle 2024, il y a la nomination, “dans le cabinet du président de la République, du Premier ministre et dans toutes les institutions de la République, d’un conseiller technique en tourisme”.

Le comité a consigné, dans un mémorandum, les “meilleures propositions” pour le secteur du tourisme, qu’il compte transmettre à tous les candidats à l’élection présidentielle, renseigne Dème.

 

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Série ‘Bété Bété’: Sanekh revient sur son personnage et répond aux critiques https://actunet.net/actualite/serie-bete-bete-sanekh-revient-sur-son-personnage-et-repond-aux-critiques/ https://actunet.net/actualite/serie-bete-bete-sanekh-revient-sur-son-personnage-et-repond-aux-critiques/#respond Wed, 20 Mar 2024 15:10:42 +0000 https://actunet.net/?p=222094 La nouvelle série d’EvenProd fait sensation sur la toile. “Bété Bété” qui parle des problèmes de caste au Sénégal, nous a fait redécouvrir la version originelle du comédien Cheikhou Gueye alias Sanekh. Dans cette production qui fait polémique actuellement, l’artiste a renoué avec ses talents comiques à travers le personnage de “Ndiouga Thiam”. Les Sénégalais […]]]>

La nouvelle série d’EvenProd fait sensation sur la toile. “Bété Bété” qui parle des problèmes de caste au Sénégal, nous a fait redécouvrir la version originelle du comédien Cheikhou Gueye alias Sanekh.

Dans cette production qui fait polémique actuellement, l’artiste a renoué avec ses talents comiques à travers le personnage de “Ndiouga Thiam”. Les Sénégalais ont apprécié cette version de Sanekh malgré les critiques autour de la série “Bébé Bété”.

C’est d’ailleurs, dans ce registre comique, que l’artiste dévoile ses véritables talents et réussit à allier l’utile et l’agréable. À travers le personnage de Ndiouga Thiam, il transmet des messages fort à la jeune génération dans un langage comique qui peut même heurter un certain public.

Dans un entretien avec l’Observateur, Cheikhou Gueye revient sur le succès de son personnage auprès du public sénégalais.

Naturellement, je suis content quand les Sénégalais apprécient mon travail et y trouvent du bonheur. Le théâtre reste ma plus grande passion, et c’est ce que je sais faire le mieux. Avec tout cet engouement que les Sénégalais ont autour du rôle que j’incarne dans « Bété Bété », je me rends compte que c’est ce qu’ils aiment et c’est ce qu’ils attendent de moi. Même dans mon propre entourage, j’ai eu énormément de retours positifs. Mes frères, mes sœurs, mes épouses ont tous apprécié et m’ont encouragé“, révèle-t-il.

Cheikhou Gueye qui est artiste polyvalent revient à ses débuts et explique que le théâtre est devenu une routine dans sa vie. “C’est peut-être en 2004 que la plupart des Sénégalais ont commencé à me connaître, mais je suis dans le milieu depuis plus longtemps. J’ai pas mal roulé ma bosse dans les semaines nationales de la jeunesse, dans les compétitions théâtrales, dans les navetanes, dans la rue”.

Dans les récentes productions de la troupe Soleil levant, les Sénégalais avaient l’impression que l’acteur avait renoncé à sa casquette de comédien. Mais en réalité, l’artiste a le don de se produire dans différents registres.

 

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Tribu Mursi de la vallée de l’Omo https://actunet.net/actualite/tribu-mursi-de-la-vallee-de-lomo/ https://actunet.net/actualite/tribu-mursi-de-la-vallee-de-lomo/#respond Mon, 18 Mar 2024 12:35:21 +0000 https://actunet.net/?p=221887 La tribu Mursi, avec une population d’environ 10 000 habitants, est bien connue pour sa tradition unique consistant à porter des disques d’argile sur ses lèvres inférieures, connus sous le nom de plaque à lèvres des femmes Mursi. Ils ont également la réputation d’être les guerriers les plus féroces de la vallée de l’Omo. La vie […]]]>

La tribu Mursi, avec une population d’environ 10 000 habitants, est bien connue pour sa tradition unique consistant à porter des disques d’argile sur ses lèvres inférieures, connus sous le nom de plaque à lèvres des femmes Mursi. Ils ont également la réputation d’être les guerriers les plus féroces de la vallée de l’Omo. La vie de la tribu Mursi est dure et parfois dangereuse en raison des conflits entre les différentes tribus et des raids sur le bétail. Malgré ces défis, ils ont réussi à s’adapter et à prospérer dans les conditions difficiles de la vallée de l’Omo.

 

Ils s’identifient fièrement comme le peuple Muni et partagent une langue avec les tribus Surma, bien qu’il existe quelques différences dialectales. En fait, les mariages mixtes entre les tribus Mursi et Surma sont assez courants, renforçant encore leurs liens.

Où se trouvent les tribus Mursi

Les tribus Mursi se trouvent dans le sud de l’Éthiopie, dans la vallée de l’Omo, dans le district de Salamago, nichées entre la rivière Omo à l’ouest et la rivière Mago à l’est. Le village Mursi le plus proche se trouve à 50-60 km de la ville de Jinka, à l’intérieur du parc national de Mago.

Dans le passé, la tribu Mursi vivait dans la région de Bish de la zone Bench Maji, située à l’ouest de la rivière Omo. Ils étaient souvent décrits comme des nomades, mais ils ont désormais adopté un mode de vie plus sédentaire dans les villages. Les hommes continuent de se déplacer pour trouver des zones de pâturage adaptées à leur bétail, tandis que les familles restent dans les villages. Ils pratiquent des cultures de décrue le long des rives de la rivière Omo, tirant le meilleur parti des ressources dont ils disposent.

Mode de vie

Mode de vie
Le peuple Mursi s’adonne principalement au pastoralisme, le bétail étant un indicateur important de richesse et un bien très apprécié. En fait, les individus portent même le nom de la couleur de leur bétail préféré.

En termes d’agriculture, les Mursi pratiquent la culture de décrue et la culture pluviale en brousse. Ils défrichent une zone spécifique de terre, plantent des cultures, puis se déplacent vers un nouvel emplacement une fois le sol épuisé. Cette approche permet à la terre de se régénérer et assure une source durable de nourriture pour la communauté Mursi.

Les principales cultures cultivées par les Mursi comprennent le sorgho, le maïs, les haricots, les pois chiches et le tabac. De plus, le sorgho et le maïs sont utilisés comme aliments de base dans leur alimentation quotidienne. Diverses espèces végétales sont également utilisées comme légumes.

Le peuple Mursi a un régime alimentaire unique et simple, dépendant fortement de son bétail pour sa subsistance et consommant ses produits sous diverses formes. Leur régime alimentaire se compose principalement de lait, de viande et de sang provenant de leur bétail. La consommation de sang frais est considérée comme une pratique sacrée et coutumière, réalisée en perçant le cou de la vache avec un arc et en extrayant le sang. Parfois, le sang est mélangé à du lait pour créer une boisson nutritive. Malgré sa simplicité, le régime alimentaire de la tribu Mursi leur fournit les nutriments essentiels nécessaires à leur vie quotidienne.

Village de Mursi

Les villages Mursi sont dispersés à l’intérieur du parc national de Mago. Généralement, un village Mursi comprend une douzaine de petites huttes construites en herbe et en bois. Ces structures sont de forme circulaire et ont des toits de chaume, soigneusement recouverts d’herbes hautes pour fournir une isolation contre le soleil africain et éviter les fuites en cas de fortes pluies. Notamment, les maisons Mursi manquent de fenêtres et ont de petites portes courtes en hauteur et en taille, obligeant à se pencher et à ramper pour entrer. Cette conception vise à empêcher les animaux et les ennemis d’entrer facilement dans la maison. L’intérieur de la maison Mursi est petit, simple et fonctionnel, la pièce à vivre principale servant d’espace polyvalent pour préparer la nourriture, manger, conserver les objets importants et dormir.

Le village est généralement établi près d’une source d’eau et centré autour d’une forêt, où de grands arbres servent de lieu de rassemblement pour la communauté. Ces arbres sont souvent utilisés comme ombre pendant la journée et comme lieu de rencontre pour des discussions et des décisions importantes. Les Mursi préfèrent également les zones propices à l’agriculture, les cultures étant généralement cultivées sur de petites parcelles entourant le village. Les habitations traditionnelles des Mursi donnent un aperçu de leur vie quotidienne, permettant une compréhension plus profonde de leur mode de vie.

Duel Donga

La cérémonie Donga est un événement très apprécié qui met en scène un féroce combat de bâton entre des hommes de différents villages. Cette tradition revêt une grande importance au sein de la communauté Mursi et se poursuit après chaque saison de récolte réussie. Ils sont très fiers de leur tradition de combat. C’est un héritage transmis de génération en génération, un témoignage de leur résilience et de leur courage. Il s’agit d’un spectacle passionnant qui met en valeur l’esprit indomptable du peuple Mursi, rappelant sa force et son engagement à maintenir ses fières traditions.

En grandissant, les garçons Mursi attendent avec impatience le jour où ils pourront participer à la cérémonie Donga. Cette cérémonie n’est pas pour les âmes sensibles, car elle implique d’intenses combats de bâton entre des hommes de différents villages. Les enjeux sont élevés et les combats sont féroces, chaque guerrier s’efforçant de prouver sa force et son courage.

 

Les combattants cherchent à frapper leur adversaire avec des coups précis et calculés à l’aide d’un bâton de duel, tout en évitant d’être touchés. Le bâton de duel, mesurant deux mètres de long, sert d’arme principale pour frapper les adversaires. Ce combat est potentiellement mortel, nécessitant l’utilisation de mesures de protection telles qu’un petit panier sur la main, des peaux d’animaux et divers matériaux positionnés stratégiquement sur le corps. De plus, une jupe en cuir et un tissu en coton couvrant la tête sont utilisés pour une protection supplémentaire. La présence de cicatrices de duel est considérée comme un emblème de force.

Embellissement de la plaque à lèvres

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Cause féministe : “Il reste encore demain” s’exporte au cinéma Pathé de Dakar https://actunet.net/actualite/cause-feministe-il-reste-encore-demain-sexporte-au-cinema-pathe-de-dakar/ https://actunet.net/actualite/cause-feministe-il-reste-encore-demain-sexporte-au-cinema-pathe-de-dakar/#respond Sun, 10 Mar 2024 19:22:03 +0000 https://actunet.net/?p=221352 “Il reste encore demain” a été salué par la critique et a connu un succès fulgurant au box-office italien, se classant comme le neuvième film le plus rentable de l’histoire en termes de recettes après quelques mois d’exploitation. La réalisatrice, Paola Cortellesi, partage sa vision, exprimant son désir de raconter les histoires de ces femmes […]]]>

“Il reste encore demain” a été salué par la critique et a connu un succès fulgurant au box-office italien, se classant comme le neuvième film le plus rentable de l’histoire en termes de recettes après quelques mois d’exploitation. La réalisatrice, Paola Cortellesi, partage sa vision, exprimant son désir de raconter les histoires de ces femmes ordinaires qui ont façonné l’Italie sans même le savoir. Projeté en avant-première le 8 mars au cinéma Pathé de Dakar, dans le cadre de la Journée internationale des femmes, le film marque le premier passage derrière la caméra de Cortellesi, avec une orientation féministe affirmée. Sorti en octobre dernier, est devenu le film le plus vu en Italie en 2023, totalisant 5,3 millions d’entrées.

L’intrigue se déroule dans la Rome des années 1940, oscillant entre l’espoir de la Libération et les défis matériels post-guerre. L’histoire suit Delia, mariée à Ivano et mère de trois enfants, confrontée à la brutalité de son mari. Son réconfort se trouve auprès de son amie Marisa, partageant des moments de légèreté et des confidences intimes.

L’intrigue prend un tournant au printemps lors des fiançailles de la fille aînée de Delia, Marcella. Une lettre mystérieuse bouleverse la famille, incitant Delia à envisager un avenir meilleur. La réalisatrice souligne l’importance de la lettre et de l’amour de sa fille pour donner à Delia le courage de changer sa vie. Le film explore les actions extraordinaires des femmes ordinaires qui ont contribué à construire l’Italie, en se basant sur les expériences de femmes réelles.

 

 

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Afrobeat : Marc Davis propose un featuring à Viviane Ndour & Wally Seck https://actunet.net/actualite/afrobeat-marc-davis-propose-un-featuring-a-viviane-ndour-wally-seck/ https://actunet.net/actualite/afrobeat-marc-davis-propose-un-featuring-a-viviane-ndour-wally-seck/#respond Tue, 05 Mar 2024 09:36:51 +0000 https://actunet.net/?p=220893 Artiste nigérian basé à Paris, Marc Davis est présentement au Sénégal où il a tourné le clip de son dernier tube intitulé « Ajeh ». Cette initiative a été prise d’un commun accord avec son producteur Tony Loppy, gérant du label MGS Production, après un premier séjour concluant au pays de la téranga. « C’est […]]]>

Artiste nigérian basé à Paris, Marc Davis est présentement au Sénégal où il a tourné le clip de son dernier tube intitulé « Ajeh ». Cette initiative a été prise d’un commun accord avec son producteur Tony Loppy, gérant du label MGS Production, après un premier séjour concluant au pays de la téranga. « C’est la deuxième fois que je viens au Sénégal qui est un pays que j’apprécie beaucoup. Je suis ravi d’avoir pu y réaliser ce clip qui sera finalisé dans les jours à venir en phase de post production. Ce morceau entre dans le cadre d’un projet d’Extended Play (Ep) qui paraitra incessamment sur toutes les plateformes d’écoute » précise Marc Davis.

Auteur, chanteur, rappeur et beat maker, il surfe sur une large palette musicale. L’artiste propose une musique afrobeat teintée de sonorités traditionnelles naija, auxquelles s’ajoutent des notes de pop, de rap et de world music. « A la base je ne faisais que du rap mais ma musique s’est progressivement orientée vers l’afrobeat. Cela relève d’un processus dynamique lié à l’évolution de la musique en elle-même, avec l’avènement de nouvelles tendances au gré du temps. Mon producteur et moi avons jugé que je pouvais faire plus que du rap, exprimer une plus large palette artistique. Je suis arrivé en France à l’âge de 17 ans. J’ai quitté le Nigéria car je voulais une meilleure vie. Je remercie le bon Dieu car les choses se passent bien pour moi. Je remercie toute l’équipe qui me soutient, particulièrement mon producteur qui n’a ménagé aucun effort pour que mon projet aille de l’avant. » souligne Marc Davis lors d’un entretien à la veille de son retour à Paris.

Il envisage de revenir au Sénégal, aussi bien pour promouvoir sa musique que pour nouer des collaborations avec des artistes sénégalais. « J’aimerai bien chanter avec Viviane Ndour et Wally Seck. C’est des artistes talentueux et je pense que je pourrais réaliser de très belles choses avec eux » souligne Marc Davis. Originaire du Sénégal, son producteur, Tony Loppy, abonde dans le même sens et dit par ailleurs être dans les dispositions d’aider les jeunes talents sénégalais à éclore. « Mgs est un label qui est basé en France et qui va s’exporter ici à Dakar. J’aimerais aider les jeunes à développer leurs talents. Je sais que c’est très difficile de faire de la musique s’il n’y a pas d’argent. Si les ressources ne suivent pas, c’est un boulot en plus pour l’artiste et moi je suis là pour ça. Après je suis bien entouré, je suis avec Amadou Seck qui gère une agence de management international. Je suis en train de me faire mon réseau pour implanter une bonne structure ici pour développer les talents dans la musique, le cinéma, l’audiovisuel… Il y a beaucoup à faire pour le Sénégal » assure Tony Loppy.

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Black Requiem : Ousmane Dia expose un plaidoyer pour la restauration de la dignité humaine https://actunet.net/actualite/black-requiem-ousmane-dia-expose-un-plaidoyer-pour-la-dignite-humaine/ https://actunet.net/actualite/black-requiem-ousmane-dia-expose-un-plaidoyer-pour-la-dignite-humaine/#respond Sat, 02 Mar 2024 16:25:08 +0000 https://actunet.net/?p=220695 Inspirée par le meurtre de l’afro américain Georges Floyd, abattu par la police lors de son arrestation le 25 mai 2020 à Minneapolis, l’exposition Black Requiem de l’artiste plasticien Ousmane Dia est un plaidoyer pour la restauration de la dignité humaine. Elle se tient jusqu’au 30 mars prochain à la Galerie nationale d’art du Sénégal. […]]]>

Inspirée par le meurtre de l’afro américain Georges Floyd, abattu par la police lors de son arrestation le 25 mai 2020 à Minneapolis, l’exposition Black Requiem de l’artiste plasticien Ousmane Dia est un plaidoyer pour la restauration de la dignité humaine. Elle se tient jusqu’au 30 mars prochain à la Galerie nationale d’art du Sénégal.

« Pour une restauration de toutes les dignités bafouées, un peu partout à travers le monde, Ousmane Dia nous présente une proposition artistique immersive qui raconte l’héroïsme, à travers la résistance contre les discriminations et violences raciales ». Dixit Aliou Ndiaye, commissaire de l’exposition « Black Requiem » qu’abrite la Galerie nationale d’art du Sénégal jusqu’au 30 mars prochain.  Cette exposition, dont le vernissage s’est tenu le jeudi 22 janvier 2024, oscille entre peintures acryliques sur toile, installations sculpturales et performance audiovisuelle. Elle a comme déclic fondateur le meurtre de l’afro américain Georges Floyd, tué par la police lors de son arrestation le 25 mai 2020 à Minneapolis. Artiste plasticien sénégalais et suisse, enseignant d’arts visuels, Ousmane Dia, dit Odia, vit et travaille à Genève depuis plus d’une vingtaine d’années.

Diplômé de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Dakar, il complète ses études avec un postgrade en sculpture à l’Ecole Supérieure d’Arts Visuels de Genève et obtient son diplôme en 2001. « C’est un travail que je suis en train de mener depuis trois ans et qui m’a été vraiment inspiré par le meurtre de George Floyd, qui a été lâchement assassiné aux États-Unis. Et puis aussi par rapport à ce que nous vivons, surtout en Occident, ce racisme anti noir qui devient de plus en plus récurrent.  Tout ce travail c’est un plaidoyer pour la restauration de la dignité humaine » explique Ousmane Dia, présent à Dakar à l’occasion du vernissage de l’exposition. Composé comme un chant liturgique dédié aux morts, Black Requiem est, dit-il, une façon de rendre hommage à toutes ces personnes qui ont perdu la vie de manière inacceptable, soit en essayant d’exprimer leurs opinions ou parce que tout simplement elles n’avaient pas la bonne couleur de peau. Elle est également construite comme un dialogue entre l’humain et le pouvoir politique, avec la représentation récurrente de la chaise comme symbole du pouvoir. A ce propos, Ousmane Dia ne se prive pas d’exprimer sa position sur la situation qui prévaut au Sénégal, notamment à travers des œuvres intitulées Gatsa Gatsa, Inconstitutionnalité ou encore Répression. Autre particularité de l’expo, la présence récurrente de portraits de femmes nues, dans des postures suggestives assumées. Ce qui ne renvoie pas à la sensualité ou l’érotisme vus sous le prisme occidental selon l’artiste. « Le côté sensuel, ça c’est une vision occidentale, mais en Afrique, des seins nus n’ont jamais été sensuels. J’ai toujours vu ma mère seins nus, en train de piler le mil à Tambacounda. Ce côté-là, le côté sensuel d’une femme, les seins… ça, c’est une vision occidentale, mais ce n’est pas une vision africaine. J’ai fait un choix délibéré. Si vous regardez bien, pour toutes les œuvres c’est des vrais modèles qui ont posé pour moi. Je discute avec les modèles de ce que j’ai envie de faire, je leur donne la chaise et je les laisse réfléchir. Finalement, je leur laisse la liberté de poser nues ou habillées et d’utiliser la chaise à leur guise. C’est un choix totalement libre » précise Ousmane Dia.

 

Mohamed NDJIM

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Concours Miss Monde : fautes de goût de Fatou Lô, des stylistes tirent sur le comité Miss Sénégal https://actunet.net/actualite/concours-miss-monde-fautes-de-gout-de-fatou-lo-des-stylistes-tirent-sur-le-comite-miss-senegal/ https://actunet.net/actualite/concours-miss-monde-fautes-de-gout-de-fatou-lo-des-stylistes-tirent-sur-le-comite-miss-senegal/#respond Wed, 28 Feb 2024 11:31:36 +0000 https://actunet.net/?p=220428 Fatou Lo, la représente du Sénégal au prestigieux concours de Miss Monde, est à la peine. L’Observateur rapporte que son nom ne figure même pas sur la liste des Miss les plus populaires en ce moment, et ce contrairement aux autres prétendantes du continent à l’instar des ambassadrices de la Côte d’Ivoire, du Cameroun et […]]]>

Fatou Lo, la représente du Sénégal au prestigieux concours de Miss Monde, est à la peine. L’Observateur rapporte que son nom ne figure même pas sur la liste des Miss les plus populaires en ce moment, et ce contrairement aux autres prétendantes du continent à l’instar des ambassadrices de la Côte d’Ivoire, du Cameroun et du Nigeria.

Et pour cause, la lauréate du concours Miss Sénégal 2021 multiplie les fashion faux-pas, souligne le journal. Qui précise que les critiques affluent sur les réseaux sociaux. Certains observateurs avertis de la mode doutent même de ses chances de succès à la 71e édition de Miss World en Inde.

Interrogé par le journal, Khalil Cissé, conservateur de mode, ne fait pas dans la dentelle : « Le comité doit se ressaisir. Il y a beaucoup de responsabilités derrière une représentation d’une nation. Il faut que les organisateurs fassent plus d’efforts. Ils sont en train de vendre une mauvaise image du Sénégal. »

Hors de lui, le désigner confie qu’il « faut un coach [à Fatou Lô], un directeur artistique qui va gérer tout cela. Il lui faut aussi un minimum deux designers qui puissent, en fonction des sorties officielles, préparées des tenues qui sont adaptées à sa morphologie. »

Le fashion curator et initiateur de Jaaba ajoute qu’il « faut aussi un make up artist professionnel. En termes de coiffure, il faudrait quelque chose d’original, au lieu d’une perruque. La perruque dégrade réellement la nature de la Miss».

Décortiquant en guise d’exemple la robe jaune que la Sénégalaise portait lors de la soirée d’ouverture, Khalil Cissé révèle que « la robe était destinée à un shoot ».

Il poursuit : « Le comité a contacté le styliste Moussa Versailles une semaine avant son départ pour lui dire que la Miss n’a rien à se mettre. Ils lui ont dit que de leur côté, ils n’ont pas d’argent. Moussa, en ce moment aux États-Unis, leur a rétorqué qu’il était en déplacement et qu’il lui était impossible en si peu de temps d’agir. Mais devant l’insistance du comité, Moussa leur a finalement demandé de se rendre à son show-room, pour y choisir des tenues susceptibles de les intéresser. Le comite a fait preuve d’une irresponsabilité sans mesure. Il est appelé à gérer une organisation mais il ne maîtrise pas les enjeux. C’est à l’image d’une équipe nationale qui va en compétition. »

Le styliste de renommée Lahad Guèye, également très déçu, ne rate pas le comité Miss Sénégal. « On a tous l’impression qu’elle (Fatou Lô) a ouvert son armoire pour prendre des vêtements sans même faire attention », critique-t-il dans L’Observateur.

Il souligne qu’un événement d’une telle envergure demande « plus de sérieux » : « C’est une compétition mondiale. Il faut que nous ayons un œil sur tout ce que nous faisons car il y a plusieurs enjeux. A travers les vêtements, on peut lire beaucoup de choses sur le pays représenté surtout au niveau de la créativité et de l’exigence des stylistes.»

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Miss Monde en Inde : le faux départ de Miss Sénégal https://actunet.net/actualite/miss-monde-en-inde-le-faux-depart-de-miss-senegal/ https://actunet.net/actualite/miss-monde-en-inde-le-faux-depart-de-miss-senegal/#respond Tue, 27 Feb 2024 13:15:15 +0000 https://actunet.net/?p=220330 L’élection Miss Monde, dont la 71e édition est prévue le 9 mars 2024, à Mumbai, en Inde, verra, cette année, la participation du Sénégal qui sera représenté par Fatou Lo, 22 ans (1m89), couronnée Miss Sénégal en 2021. Le Concours de Miss Monde demeure l’un des événements les plus prestigieux, réunissant chaque année des femmes venues […]]]>

L’élection Miss Monde, dont la 71e édition est prévue le 9 mars 2024, à Mumbai, en Inde, verra, cette année, la participation du Sénégal qui sera représenté par Fatou Lo, 22 ans (1m89), couronnée Miss Sénégal en 2021.

Le Concours de Miss Monde demeure l’un des événements les plus prestigieux, réunissant chaque année des femmes venues des quatre coins du globe pour célébrer la diversité, l’élégance et l’engagement social. Pendant 3 semaines, ce sont 120 candidates du monde entier qui seront réunies en Inde avant la grande finale du samedi 9 mars 2024 à Mumbaï.

Cette année, pour cette 71e édition, le Sénégal est représenté par la Miss Fatou Lamine Lô. Mais la fille de 22 ans (1m89), couronnée Miss Sénégal en 2021, avec sa silhouette affinée, ses traits fins du visage, semble s’enliser sous les strass de cette prestigieuse compétition. Le début de l’aventure de la belle liane du Sénégal ne laisse pas présager d’une issue heureuse.

Certains observateurs de la mode ont même prédit une élimination précoce de Miss Sénégal, si rien n’est faire remonter la pente. La raison ? Les différentes tenues qu’elle a portées jusqu’ici, relate L’OBS, sont la principale cause de ce pessimisme. Ses styles vestimentaires sont depuis le début des joutes, sujets à polémiques.

La candidate du Sénégal s’est complètement démarquée des autres Miss qui ont rivalisé d’élégance et de coquetterie. Pendant que ses concurrentes ont opté pour des tenues de voyages chics et glamour, Miss Fatou Lamine Lô s’est contentée d’une robe ample d’un bleu terne, sans aucune fioriture. Seule une grosse ceinture noire lui manque la taille.

Pour couronner le tout, elle a agrémenté sa mise de chaussures nu-pieds. Pour sa coiffure, elle est partie sur une perruque de mèches tout simple. En somme, un outfit très ordinaire. Sur la toile, les internautes sénégalais ont manifesté leur consternation. Ils ont, à travers des commentaires acides, sur les membres du comité Miss Sénégal, jugeant la tenue de Miss Sénégal très basique et pas du tout idéale pour une représentation de Miss. Les Sénégalais ne sont pas les seuls à critiquer la tenue de Miss Sénégal. Des spécialistes de mode étrangers ont affiché la candidate du Sénégal pour critiquer sa tenue, sous toutes ses formes.

La majeure partie des Miss accompagnées de leurs photographes professionnelles, maquilleurs et designers, ont fait des shootings pour alimenter leurs pages sur les réseaux sociaux, histoire d’inciter le public à voter pour elles. Pendant ce temps, la candidate du Sénégal partie seule avec ses bagages, n’a pas pu bénéficier de tous ses avantages. Sur sa page Facebook, seule quelques clichés sans relief de l’aventure y figurent.

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Film sur les violences sexuelles : Mamyto Nakamura diagnostique le mâle https://actunet.net/actualite/film-sur-les-violences-sexuelles-mamyto-nakamura-diagnostique-le-male/ https://actunet.net/actualite/film-sur-les-violences-sexuelles-mamyto-nakamura-diagnostique-le-male/#respond Wed, 31 Jan 2024 21:05:30 +0000 https://actunet.net/?p=218590 Court-métrage de 26 minutes, « Au nom du sang » se présente comme un témoignage cinématographique bouleversant qui aborde la problématique des violences sexuelles au Sénégal. Réalisé par Mamyto Nakamura et produit par Lalia Production, « Au nom du sang » se déroule dans la sphère familiale. Il met en avant le ressenti de deux sœurs violées à tour de […]]]>

Réalisé par Mamyto Nakamura et produit par Lalia Production, « Au nom du sang » se déroule dans la sphère familiale. Il met en avant le ressenti de deux sœurs violées à tour de rôle par leur oncle paternel et les drames qui en découlent.

Volontairement choquant – pour marquer les esprits – l’arc narratif plaide en faveur d’une meilleure prise en charge post traumatique des victimes de violences sexuelles. Il aborde également, en filigrane, les tabous sociaux, la pression ou encore la crainte de la stigmatisation qui pèsent sur les victimes et leurs proches.

Présente lors de la diffusion en avant-première de ce court-métrage de 26 minutes, vendredi dernier à la maison de la Culture Douta Seck, la réalisatrice porte le plaidoyer pour le respect des droits des filles et des femmes. Elle-même marquée au fer rouge par des faits similaires dans la réalité, Mamyto aborde ce film comme un partage d’expérience, une lutte contre un fléau social mais aussi comme un exutoire, une thérapie, pour ne pas dire une catharsis. « Je suis militante féministe, je milite pour le Réseau des Féministes du Sénégal. Ce film est un élément à ajouter à notre cause. On a voulu le faire pour dire non, tout simplement, dire stop. En tant qu’artiste et en tant que militante, je ne peux qu’utiliser mon art. C’est pour cela que j’ai fait ce court métrage de 26 minutes autoproduit pour tout simplement faire passer le message. Pour moi le plus important c’était que le message puisse exister, qu’on puisse dire que “Au nom du sang” a dénoncé les violences sexuelles et aussi donné l’occasion aux survivantes – on ne dit plus victimes, mais aux survivantes de violences sexuelles – l’occasion de s’exprimer, l’occasion de se libérer de ce fardeau, parce que c’est très, très lourd de le porter pendant X années » confie Mamyto Nakamura. Elle s’exprimait à l’issue de la projection du film suivie d’un panel sur la prise en charge post traumatique de survivantes de violences sexuelles auquel ont pris part Dr Selly Ba, sociologue, et Madjiguène Sarr Bakhoum membre de l’association des femmes juristes du Sénégal.

Plaidant en faveur d’une société plus juste et plus égalitaire, Mamyto Nakamura invite les familles, plus particulièrement les enfants, à faire montre de vigilance. « J’ai envie de dire aux mères : faites attention aux enfants. Il faut aussi lever le voile, tout simplement parce qu’un tabou qui par la suite devient un danger pour l’enfant ce n’est plus un tabou » souligne-t-elle.

Madjiguène Sarr Bakhoum de l’Ajs, coordonnatrice de la boutique de Droit de Pikine, abonde dans le même sens. Elle présente des statistiques alarmantes. Selon elle, 21 % des cas traités par la boutique de droit de Pikine portent sur des violences sexuelles. 60 à 70 % des viols se passent au sein même des ménages et 37 % des violeurs font partie des proches des victimes, ce qui est paradoxal dans la mesure où la famille est censée être un havre de protection pour les enfants. En dépit des avancées découlant de l’adoption d’une législation qui criminalise et le viol et la pédophilie, la juriste estime que le Sénégal devrait faire mieux en se dotant d’une véritable politique de la famille.

Dans le même sillage, la sociologue Selly Ba pointe du doigt un déficit de prise en charge.  « La prise en charge mentale est le maillon faible. La santé mentale, de manière globale au Sénégal, reste le parent pauvre des politiques publiques sanitaires. La famille qui devait jouer ce rôle-là d’écoute, d’accompagnement, ne joue plus comme il se doit ce rôle. Nos familles changent, nos sociétés changent et malheureusement on n’a pas de réponse de politique. On n’a pas une politique de la famille adéquate. On a besoin vraiment de politiques carrément orientées vers l’humain, vers la famille. Et je pense que ça, c’est une grosse réponse qui est attendue. Vu qu’on est en période plus électorale, il faudrait que dans les programmes des candidats on puisse tout ramener à l’humain » recommande-t-elle.

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Exposition “City King” à la Galerie Ourrouss : Khalifa Général consacre ses toiles au besoin de justice sociale  https://actunet.net/actualite/exposition-city-king-a-la-galerie-ourrouss-khalifa-general-consacre-ses-toiles-au-besoin-de-justice-sociale/ https://actunet.net/actualite/exposition-city-king-a-la-galerie-ourrouss-khalifa-general-consacre-ses-toiles-au-besoin-de-justice-sociale/#respond Wed, 24 Jan 2024 12:36:14 +0000 https://actunet.net/?p=218472 Khalifa Ababacar Dieye expose « City King » jusqu’au 18 février prochain à la galerie Ourrouss sise aux Almadies. Natif de Saint-Louis, ce plasticien autodidacte s’est installé à Dakar pour davantage donner corps à son art. Il se prédestinait plutôt à la musique, mais la peinture l’a rattrapé au hasard d‘une rencontre avec son mentor […]]]>

Khalifa Ababacar Dieye expose « City King » jusqu’au 18 février prochain à la galerie Ourrouss sise aux Almadies. Natif de Saint-Louis, ce plasticien autodidacte s’est installé à Dakar pour davantage donner corps à son art. Il se prédestinait plutôt à la musique, mais la peinture l’a rattrapé au hasard d‘une rencontre avec son mentor burkinabé. « Je suis né à Saint-Louis. C’est là où j’ai fait tout mon cursus, coranique, scolaire… j’ai même fréquenté la rue. En 2019 j’ai eu la chance de rencontrer un très grand artiste burkinabé, Seydou Emmanuel Koté dit Rkoté Damba, qui devait exposer à l’Institut Français de Saint-Louis. Dieu a fait qu’on est devenu amis, c’est lui qui m’a initié à la peinture que je ne connaissais pas. Je pensais que j’allais être un musicien parce que j’aimais beaucoup la musique. J’avais même une guitare. J’accompagnais tout le temps les artistes. Après mon initiation avec cet artiste burkinabé j’ai décidé de tenter l’aventure pour venir ici à Dakar. J’avais amené mes premiers dessins que j’avais réussis et que j’avais commencé à vendre à Saint-Louis » se remémore l’artiste qui signe ses toiles Khalifa Général.

Présent lors du vernissage de l’exposition « City King » où il a dévoilé la collection intitulée « Tankounéne », Khalifa Général  porte à travers ses œuvres un plaidoyer pour plus de justice sociale. Malgré une enfance difficile, il garde une tonalité optimiste et porte la cause des couches défavorisées. « Je suis issu d’une famille qui n’a pas assez de moyens, j’ai traversé le divorce de mes parents à l’âge de huit ans. Tout cela m’a forgé à Saint-Louis et toutes ces étapes viennent se refléter sur mes œuvres. Je m’inspire beaucoup de la rue, toute ma formation, mes difficultés je les ai traversées dans la rue et c’est énormément de chose qui m’ont forgé, j’ai réussi à globaliser toutes ces étapes pour les mettre dans une exposition pour retracer mon parcours qui est très urbain. J’essaie de m’exprimer à travers ce don que Dieu m’a donné qui est la peinture pour dire qu’en croyant en vos rêves vous pouvez sortir des ghettos, des endroits le plus durs pour atteindre vos objectifs, rester debout sur vos deux pieds » souligne Khalifa Général.

Pop art, néo expressionnisme, modernisme… 

 

Adepte du néo expressionnisme, du pop art, ou encore du modernisme contemporain, l’artiste représente souvent des personnages unijambistes sur ses toiles pour symboliser une société instable. « Je suis un artiste polyvalent avec un alliage de styles. Je fais des portraits, de l’abstrait de l’art figuratif contemporain aussi. Ma principale inspiration ce sont les masques africains. La politique j’en parle, l’endroit où je vis, l’environnement de Dakar, les banlieues surtout, les difficultés que rencontrent les bas échelons de la société. Je me penche sur les difficultés que vivent les populations, l’Afrique la mal gouvernance, la façon dont est géré notre patrimoine… » souligne-t-il.

Malgré ce sombre tableau de la société, Khalifa Général garde une bonne dose d’optimiste et de foi en l’avenir, notamment en ce qui concerne la suite de sa carrière. Il ne manque pas, par ailleurs, de se placer dans une dynamique d’échange et de transmission avec les jeunes. « Je n’en suis qu’au début mas j’ai déjà parcouru beaucoup de choses. Mon souhait serait d’avoir un grand succès et de parcourir le monde, atteindre les plus hauts niveaux. Je suis très polyvalent et très curieux. Le don est là. La facilité est là. Je peux créer des chefs d’œuvre que les gens vont apprécier. C’est cela qui m’amène à exposer aujourd’hui à exposer jusqu’au 18 février à la Galerie Ourrouss des tableaux que j’ai travaillés en l’espace de six mois. J’invite tout le monde à venir regarder, échanger avec l’artiste pour mieux comprendre son univers.  Ça peut aussi être une source d’inspiration pour tous les jeunes qui décident de se lancer dans la peinture. On est très ouvert pour ça » laisse entendre Khalifa Général.

 

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VIDEO – TOMBE DE SIDIYA NDATÉ YALLA: El Hadji Malick Gueye lève la voile au Gabon https://actunet.net/culture/video-tombe-de-sidiya-ndate-yalla-el-hadji-malick-gueye-leve-la-voile-au-gabon/ https://actunet.net/culture/video-tombe-de-sidiya-ndate-yalla-el-hadji-malick-gueye-leve-la-voile-au-gabon/#respond Mon, 22 Jan 2024 12:45:37 +0000 https://actunet.net/?p=218405 ]]> ]]> https://actunet.net/culture/video-tombe-de-sidiya-ndate-yalla-el-hadji-malick-gueye-leve-la-voile-au-gabon/feed/ 0 218405 EL HADJI MALICK GUEYE PETIT FILS DE SIDIYA DIOP NDATÉ YALLA: “Lat Dior regrettera vivement son acte” https://actunet.net/culture/el-hadji-malick-gueye-petit-fils-de-sidiya-diop-ndate-yalllat-dior-regrettera-vivement-son-acte-le-gouverneur-briere-de-lisle-refusa-son-retour-au/ https://actunet.net/culture/el-hadji-malick-gueye-petit-fils-de-sidiya-diop-ndate-yalllat-dior-regrettera-vivement-son-acte-le-gouverneur-briere-de-lisle-refusa-son-retour-au/#respond Wed, 17 Jan 2024 13:28:32 +0000 https://actunet.net/?p=218247 « L’ histoire ne ment pas » disait Josèphe Ndiaye. Une occasion pour le petit fils de Ndaté Yalla de revenir sur les faits .D’après lui, « Sidya sera donc jugé par un tribunal colonial, le 17 janvier 1877. En février, il sera déporté au Gabon, sur une île, Nengué Nengué, en pleine forêt équatoriale. […]]]>

« L’ histoire ne ment pas » disait Josèphe Ndiaye. Une occasion pour le petit fils de Ndaté Yalla de revenir sur les faits .D’après lui, « Sidya sera donc jugé par un tribunal colonial, le 17 janvier 1877. En février, il sera déporté au Gabon, sur une île, Nengué Nengué, en pleine forêt équatoriale. Il était âgé de seulement 28 ans. Là-bas, Sidya, qui jouissait d’un charisme exceptionnel, gagna la sympathie des officiers colons, qui décidèrent de le ramener au Sénégal, sous prétexte de folie. Il embarqua dans un bateau pour Dakar, mais une fois arrivé à destination, le gouverneur Brière de l’Isle refusa son retour au pays natal et exigea son renvoi immédiat au Gabon. Là-bas, en digne héritier des princesses de Nder, Sidya Diop Ndaté Yalla, se tira une balle en plein cœur, le soir du 26 juin 1878. » renseigne t’il . Et d’ajouter , «Il était alors âgé de 30 ans. Lat Dior regrettera vivement son acte. Et, comme pour se racheter, enfourcha le coursier de l’honneur et fut l’un des plus grands résistants au colonisateur » , note le petit fils de Ndaté Yalla El Hadji Malick Gueye . Ce dernier a fait cette déclaration dans le cadre de sa tournée royale et historique au Gabon .

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2 ÉM EDITION LES BAOBAS D’OR : Une cérémonie riche en couleurs https://actunet.net/culture/2-em-edition-les-baobas-dor-une-ceremonie-riche-en-couleurs/ https://actunet.net/culture/2-em-edition-les-baobas-dor-une-ceremonie-riche-en-couleurs/#respond Sun, 07 Jan 2024 20:41:04 +0000 https://actunet.net/?p=217974 La traditionnelle cérémonie des “BAOBABS D’OR” a vécu ce samedi 5 dans le cadre somptueux de la maison de la Culture Douta Seck. Un Grand Rendez-vous qui est d’ailleurs inscrit dans l’agenda sénégalais en particulier et africain général, depuis près d’une année, cet évènement très attendu a encore été un grand moment de célébration de […]]]>

La traditionnelle cérémonie des “BAOBABS D’OR” a vécu ce samedi 5 dans le cadre somptueux de la maison de la Culture Douta Seck. Un Grand Rendez-vous qui est d’ailleurs inscrit dans l’agenda sénégalais en particulier et africain général, depuis près d’une année, cet évènement très attendu a encore été un grand moment de célébration de l’excellence et de l’entreprendrait. Un événement aux allures d’une Deuxième édition riche en symboles et en couleurs au grand bonheur de ses initiateurs et des honorés qui ont eu droit à un concert d’hommages pour leurs multiples qualités. 

 

 

Après plusieurs mois de préparation, la 2e édition de « BAOBAB D’OR » s’est donc tenue ce samedi, en présence de plusieurs personnalités publiques et privées. Pendant plusieurs tours d’horloge, cette soirée riche en émotions, en rencontres et en célébrations, a été l’occasion pour les acteurs de revenir sur les raisons d’un tel évènement qui a fini de s’imposer au Sénégal comme un modèle d’émulation entre les différents champions national en économique, scientifique, sportif, politique et socio culturel ou en entreprenariat. Moment privilégié de célébration du leadership et des performances individuelles et collectives, les BAOBABS D’OR » initiés depuis des années, ont bénéficié à des centaines de personnalités d’ici et d’ailleurs dont les réalisations et les accomplissements ont été positivement sanctionnés.

Ainsi  on l’aime ou on ne l’aime pas, mais il y a chez  les acteurs du concept des « BAOBAS D’OR » une belle conscience qui consacre l’émergence avec la cérémonie marquant la “Deuxième Édition” et qui a battu les records des cérémonies de consécration. Un condensé de volonté et d’audace qui a fait vivré la maison de la culture Douta Seck.

Ainsi les grandes sommités se sont distinguées par des discours très motivants et inspirants à l’Endroit de tous les secteurs et couches sénégalais et africains.  Les participants en ont profité pour s’imprégner des dispositifs prises par la   coordination artistique et le comité scientifique des “BAOBABS  D’OR » avant de se donner rendez-vous à la prochaine Edition.

 

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Economie solidaire : Le Festival Koom Koom de Ziguinchor en partenariat avec la Cedeao, l’Aspt et l’Ofnac https://actunet.net/actualite/economie-solidaire-le-festival-koom-koom-de-ziguinchor-en-partenariat-avec-la-cedeao-laspt-et-lofnac/ https://actunet.net/actualite/economie-solidaire-le-festival-koom-koom-de-ziguinchor-en-partenariat-avec-la-cedeao-laspt-et-lofnac/#respond Wed, 22 Nov 2023 07:18:09 +0000 https://actunet.net/?p=216948 Le Festival Koom Koom, prévu du 12 au 17 décembre à Ziguinchor, met en avant l’harmonisation des politiques touristiques, culturelles et artisanales entre le Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau et la Guinée. Cet événement, initié par Khalifa Dramé pour valoriser le patrimoine régional, vise un développement durable en s’appuyant sur des initiatives économiques solidaires.

Ce festival, intégré à l’agenda culturel du Sénégal, va au-delà de sa dimension événementielle en se transformant en un projet économique intégrant le tourisme, les industries culturelles, l’artisanat et l’environnement (grappe Ticae). En s’appuyant sur la reconnaissance constitutionnelle de l’importance des valeurs culturelles, Dramé souligne le rôle essentiel de la culture dans le développement.

La particularité de cette édition réside dans son partenariat avec la Cedeao, impliquant fortement la Gambie, la Guinée Bissau et la Guinée. L’objectif est de créer des synergies pour développer des circuits touristiques, culturels et artisanaux communs. Le programme comprend diverses activités telles qu’une tournée de promotion touristique en partenariat avec l’Agence sénégalaise de promotion touristique, un forum scientifique, des rencontres professionnelles, un village d’exposition, des performances artistiques, littéraires et sportives.

Anticipant une forte participation populaire avec près de 30 000 festivaliers et 200 acteurs de la région et de pays voisins, Khalifa Dramé souligne l’ambition d’attirer 500 000 touristes en Casamance dans le cadre d’un plan décennal, contribuant ainsi à l’objectif national du Sénégal d’accueillir trois millions de touristes par an. La direction du festival s’engage également à travailler sur des problématiques comme le trafic de bois et la qualité des marchandises régionales en partenariat avec l’Office National de lutte contre la Fraude et Corruption.

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Cinéma d’animation : L’atelier Niamantou propose des productions orientées vers le public sénégalais https://actunet.net/actualite/cinema-danimation-latelier-niamantou-propose-des-productions-orientees-vers-le-public-senegalais/ https://actunet.net/actualite/cinema-danimation-latelier-niamantou-propose-des-productions-orientees-vers-le-public-senegalais/#respond Sat, 18 Nov 2023 06:26:22 +0000 https://actunet.net/?p=216772 En 1996, l’Etat du Sénégal a créé un cadre global favorable par la signature d’accords de coopération entre le royaume de Belgique et la République du Sénégal, qui prend en compte le Cinéma d’Animation. Ce qui a permis entre autres, l’organisation de stages de formation au Sénégal, l’octroi de bourse de formation plus approfondie en […]]]>

En 1996, l’Etat du Sénégal a créé un cadre global favorable par la signature d’accords de coopération entre le royaume de Belgique et la République du Sénégal, qui prend en compte le Cinéma d’Animation. Ce qui a permis entre autres, l’organisation de stages de formation au Sénégal, l’octroi de bourse de formation plus approfondie en Belgique ainsi que l’envoi de formateurs à Dakar, avec l’appui du Ministère de la Culture du Sénégal, la Délégation de la Communauté française de Belgique à Dakar et le Commissariat Général des Relations Internationales à Bruxelles (Cgri).

L’Atelier Niamantou, sis à la cité Diamalaye 2, a été fondé dans ce contexte, en 1998, à la suite de la participation de Marie Ndiaye à deux stages de formation en 1996 et 1998.  L’Atelier Niamantou a été financé en partie grâce aux fonds de l’Union Européenne (7éme Fed), mis sous la tutelle du Ministère de la Culture du Sénégal, géré par le programme des Initiatives Culturelles (Psic). Marie Ndiaye indique que les objectifs sont multiples : développer le cinéma d’animation au Sénégal par la formation, à travers des ateliers d’initiation pour les jeunes et pour les artistes ayant un projet. L’appui à la production pour permettre aux porteurs de projets de films de les finaliser.

Marie Ndiaye, Productrice & Coordinatrice de l’atelier Niamantou

En sus d’initier des projections, échanges et espaces de partenariats, l’atelier Niamantou se propose d’utiliser le cinéma d’animation Comme outil d’éducation et de sensibilisation grand public, dans une optique d’expression de l’Identité culturelle sénégalaise, pour faire des films adaptés à nos réalités et besoins.

  Emigration clandestine, cousinage à plaisanterie, déperdition scolaire… 

  A titre d’exemple, « La quête : Voyage au bout du réel » aborde une problématique plus qu’actuelle. Produit en partenariat avec le Fonds de Promotion de l’Industrie Cinématographique et Audiovisuelle (Fopica), en co-réalisation avec Piniang et Serigne Mbaye Camara, ce film d’animation de 25 minutes met en scène un jeune Sénégalais au chômage, qui rêve de l’eldorado européen et s’engage sur les voies de la migration clandestine. Sa confrontation aux dures réalités d’un monde hostile, en compagnie d’autres Africains, ainsi que la rencontre de l’amour de sa vie feront naître en lui une vision et des perspectives nouvelles.

Dans la série d’animation Jogay, inspirée de Temps Boy du groupe Daara J, le père Mayokor, et sa famille vivent dans la capitale sénégalaise. Avec sa femme Mbissine, il cherche à donner à son fils Jogay, un garçon turbulent mais attachant de 10 ans ainsi qu’à sa fille Penda de bonnes conditions de scolarité et d’épanouissement, chance qu’il n’a pas eu pendant son enfance. Mais Jogay a l’art de se mettre dans le pétrin, ce qui n’est pas du gout de ses parents. D’autres productions comme Bokk Jom, et Kal explorent des thématiques endogènes comme le cousinage à plaisanterie et les réalités de la rue.

 

 

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