[Diaporama] Visa pour l’image 2017: le monde en pleine face

De Manille à Caracas, en passant par Mossoul, la vingtaine d’expositions de cette 29e édition du Festival international de photojournalisme qui se tient jusqu’au 17 septembre à Perpignan, dans le sud de la France, propose un tour du monde d’une humanité dans la tourmente.

Fragile, écorchée vive, bafouée, fracassée, mais toujours debout… Ainsi va l’humanité vue par les yeux des photographes exposés à Visa pour l’image. Chaque année, début septembre, plusieurs lieux emblématiques de Perpignan s’ornent des clichés qui ont marqué l’année et d’autres événements parfois passés au second plan d’une actualité galopante.

Le plus grand festival de photojournalisme au monde a habitué le public à des images difficiles. La sélection 2017 ne déroge pas à la règle. Venir à Visa, c’est regarder le monde en face. Et dans cette édition, ce qui saute aux yeux peut-être, c’est l’étendue de la géographie de la souffrance, et de ses nuances.

Alors, s’il fallait trouver une logique, tenter d’ordonner cette mosaïque formée par cette vingtaine d’expositions réparties dans neuf lieux de la ville, on pourrait dégager quatre thèmes.

Un monde en guerre

Il y a bien sûr, la guerre en Syrie et en Irak, tristement présente à chaque édition ces dernières années. Cette fois, le festival a choisi de faire un zoom sur la bataille de Mossoul. Trois photographes exposés se sont fait les témoins des affrontements entre jihadistes de l’organisation Etat islamique et forces irakiennes pour la reprise de la deuxième ville d’Irak entre octobre 2016 et juillet dernier : Alvaro Canovas, Lorenzo Meloni et Laurent Van der Stockt, Visa d’or 2013 (A venir notre article sur le sujet). Une table ronde sera également consacrée à « la guerre dans les yeux des photographes », et tous les nommés pour le Visa d’or Paris Match News, qui récompense le meilleur photoreportage d’actualité, ont travaillé sur la bataille de Mossoul.

La guerre, c’est aussi le thème de prédilection de la photographe algérienne Zohra Bensemra. Dans son travail, au Pakistan, en Afghanistan, au Soudan, en Irak encore ou en Syrie, elle met en lumière les existences brisées par les conflits armés. Et s’attache à montrer une humanité égale dans le drame, une capacité d’adaptation et surtout de résilience face à l’horreur.

16 Commentaires

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