Tambacounda vise des records de production agricole

 La région de Tambacounda espère atteindre des records de production cette année dans diverses variétés culturales, comme l’arachide, le riz, le maïs et le coton, du fait de l’effet combiné d’une bonne pluviométrie, d’une politique de mise en place précoce des intrants et de mécanisation, a indiqué le directeur régional du développement rural (DRDR), Sada Ly.
“On espère que, cette année, la région de Tambacounda va encore battre des records de production, surtout (avec) ce qu’on a emblavé en riz, maïs et arachide”, a dit M. Ly, qui avait bouclé mardi deux jours de tournée dans les départements de Tambacounda et Koumpentoum.
En compagnie de tous les services techniques de l’agriculture ainsi que des projets et programmes de l’Etat, la mission a sillonné les deux départements pour constater de visu l’état des cultures.
“Toutes les cultures ont un bon développement végétatif et actuellement, nous sommes dans la phase de maturation”, a-t-il dit. Il a souligné que “l’espoir renaît encore d’obtenir des productions records dans le département de Tamba”. Le maïs est déjà sur le marché, tout comme le niébé dont les premiers semis commencent à être récoltés. Dans certaines zones, les gens commencent à récolter le mil, a-t-il dit.
“Tous les postes pluviométriques du département de Tambacounda sont excédentaires, sauf Dawadi et une partie de Koussanar”, a-t-il noté, ajoutant : “Si on a deux ou trois pluies encore, nous allons atteindre des productions records”. M. Ly s’est réjoui de la “situation favorable” annoncée par la météo, avec une reprise à partir de mercredi dernier des foyers pluvio-orageux.

Concernant le coton aussi, l’on espère que “la production de cette année sera supérieure à celle de l’année dernière”, a-t-il poursuivi.

Outre la bonne pluviométrie, cette hausse de production est liée aux “mesures incitatives” de la Sodefitex qui a porté le prix au producteur de 255 francs à 350 francs. Beaucoup de producteurs de coton avaient commencé à tourner le dos à cette variété au profit de l’arachide, dont le prix était devenu plus rémunérateur.

 Des rendements de 1,2 à 1,5 t à l’hectare sont attendus cette année contre 800 kg à une tonne auparavant dans la zone de Missirah où les producteurs de coton sont encadrés par l’usine cotonnière et sa filiale “Bamtaare Services’’.

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