Quatre agents pénitentiaires blessés lors d’une rixe dans une prison pour mineurs

La rixe s’est déroulée vendredi 8 septembre dans la cour de l’établissement pour mineurs de Lavaur (France).

Quatre agents pénitentiaires ont été légèrement blessés à la suite d’une rixe dans l’établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de Lavaur (Tarn), indique lundi le procureur de Castres. Le magistrat fait état d’une montée des violences ces derniers mois dans ce centre.

«Nous avons ouvert une enquête confiée à la brigade territoriale de Lavaur. Quatre agents ont été blessés mais pour l’heure ce lundi matin, aucune plainte a été déposée», a expliqué le procureur de Castres, Céline Raignault. Elle a confirmé que la rixe s’était «déroulée vendredi 8 septembre dans la cour de l’établissement pour mineurs de Lavaur».

Selon la gendarmerie, «deux détenus au retour de la salle des prières se sont battus dans la cour. Les surveillants sont intervenus mais d’autres mineurs présents en ont profité pour taper sur ces derniers». «Un agent a une entorse au genou. La procédure est en cours et des gardes à vue devraient être mises en place ce lundi ou ce mardi», selon les gendarmes.

Un taux d’occupation important

Selon la procureur, «cette rixe s’inscrit dans le cadre des violences qui se sont accentuées depuis plusieurs mois à Lavaur, suite à la prise en charge de mineurs plus violents et d’un taux d’occupation important». «Les 56 places maximales sont atteintes. Et les effectifs d’agents pénitentiaires et d’éducateurs sont aussi au taux plein», a t-elle souligné.

Selon le site du ministère de la Justice, l’établissement pénitentiaire pour mineurs de Lavaur est l’un des 6 EPM en France. Mis en service le 11 juin 2007, il est conçu spécifiquement pour l’accueil de 60 jeunes détenus, âgés de 13 à 18 ans. Il dispose de 7 unités d’hébergement : 5 unités garçons, une réservée aux filles et une pour les nouveaux arrivants.

L’établissement de Lavaur avait connu un passage à la nouvelle année 2014 tendu, avec une série d’incidents et d’agressions contre des surveillants justifiant la venue d’une unité d’intervention spécialisée.

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