«Nous lançons un appel aux dirigeants de ce monde pour qu’ils entreprennent des actions concrètes, afin de préserver notre environnement», déclare Zakaria Sambakhé. «Les changements climatiques sont devenus une préoccupation majeure pour les pays du Sud», selon le directeur national de l’Ong ActionAid au Sénégal, Zakaria Sambakhé.
Ce dernier a invité hier les dirigeants du monde entier, et ceux des pays industrialisés en particulier, à entreprendre des actions concrètes pour atténuer ce fléau. À ce sujet, il a affirmé que : «Nous lançons un appel à tous les dirigeants de ce monde pour qu’ils entreprennent des actions réelles, afin de préserver notre environnement. On a remarqué que le réchauffement climatique devient une préoccupation dans les pays du Sud, notamment au Sénégal».
Il s’exprimait dans le cadre d’une conférence de presse organisée par ActionAid pour revenir sur la «grève mondiale» du 20 septembre dernier contre les changements climatiques et en faveur de la justice climatique. Selon lui, la forte canicule notée au Sénégal, et les retards pluviométriques constatés sur toute l’étendue du territoire national, sont des résultats imminents du changement climatique.
M. Sambakhé soulignera que, «dans les zones côtières aussi, notamment dans les îles du Saloum, les populations sont menacées par l’avancée de la mer». «Nous avons entrepris des actions qui vont durer une semaine pour demander aux États industriels et pollueurs de l’environnement de changer de politique. On ne peut pas continuer à polluer l’environnement», affirme-t-il.
Pour rappel, le directeur national d’ActionAid au Sénégal avait déjà lancé «un appel au respect des engagements pris par les États en 2015, à Paris, pour la protection de l’environnement». Il a tenu à préciser qu’il n’était pas question de prononcer des discours enchantants et de s’en limiter-là. «Nous voulons des actions réelles de lutte contre les changements climatiques», ajoute-t-il.
Concluant, M. Sambakhé a lancé un cri de cœur disant que «si nous voulons vivre longtemps et permettre aussi aux générations futures d’en profiter, on doit arrêter de polluer l’environnement.»